Qu’on réfléchisse encore à ce qui se passe dans le jeûne prolongé. C’est un fait remarquable que, chez des animaux morts de faim, on trouve le cerveau à peu près intact, alors que les autres organes ont perdu une partie plus ou moins grande de leur poids et que leurs cellules ont subi des altérations profondes. Il semble que le reste du corps ait soutenu le système nerveux jusqu’à la dernière extrémité, se traitant lui-même comme un simple moyeu dont celui-ci serait la fin.