La ruelle montait, entre ces maisons lézardées et grises, où plus personne ne vivait, dont quelques-unes n'avaient plus de toit, qui appartenaient parfois à des morts, et qui sentaient l'ortie, la brique, la rouille, la poutre citronnée. D'habitude, je les fuyais. Mais cette nuit-là, leurs tristes fantômes, leurs déblais, leur odeur, s'accordaient à mon abandon.