Ce qui est important reste moins ce que l'homme a fait en montagne, mais ce que la montagne a fait de lui ; qu'on n'entende point par là cet endurcissement, cette lutte contre soi-même trop souvent présentés comme l'essence même de l'alpinisme, mais bien plutôt cet épanouissement, cette joie allègre que Byron présentait quand il parlait de "cette suavité, cette source de vie", qu'on trouve sur les sommets.
La nature et l'intensité des sentiments éprouvés dépendent probablement plus de la sensibilité du grimpeur que du niveau technique de la course effectuée.