Les guerriers tuathanns, comme une armée de fourmis, sortaient du sol les uns derrière les autres, le torse nu et les jambes couvertes de fourrure fauve, se préparant à l'assaut. La vie sous terre avait rendu leurs yeux rouges et sombres, et leur regard perçant. Ils avaient enduit leurs peaux claires de peintures aux armes de leurs clans, et leur silence, que seul brisait le claquement de leurs fourrures dans les caprices du vent, était plus terrifiant que mille vacarmes.