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Critiques de Henri Thomas (12)
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Les maisons brûlées

Je n'avais jamais entendu parler de cet auteur, découvert par hasard dans la médiathèque que je fréquente. Et pourtant! Après m'être renseignée, je me suis rendue compte qu'il avait été très prolifique: traducteur, romancier ( il a eu le prix Femina et le prix Medicis), et bien sûr aussi poète.



Je ne commence certainement pas de façon très logique ni positive, car ce recueil à été écrit juste avant sa mort, en maison de retraite...



On ne s'étonnera pas alors que les poèmes évoquent la mort de façon assez obsessionnelle. Cet aspect m'a quelque peu rebutée mais je comprends tout à fait cette idée fixe, lorsqu'on est affaibli et malade , à presque quatre-vingts ans...



Néanmoins, si les thèmes de ce recueil ne sont pas très gais: l'approche de la mort, l'absence de la femme aimée ( sa deuxième femme est morte jeune), de nombreux poèmes m'ont plu, car ils dégagent une nostalgie douce, tenace, ils évoquent l'enfance perdue, ils interrogent aussi l'acte d'écrire.



Et c'est surtout quand il convoque le souvenir de celle qu'il a aimée que le poète est le plus émouvant:



" Il m'était doux ton corps ensommeillé

que je couvais d'un oeil émerveillé ,

tu étais nue, et je t'avais aimée."



Je pense que je vais essayer de me procurer un de ses romans. Quel dommage, tous ces auteurs qui tombent dans l'oubli! Car j'ai constaté que peu de renseignements sont donnés sur lui. A nous de perpétuer leur souvenir...
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Les heures lentes

Un volume d'entretiens, réalisé à partir d'une série de "conversations" sur France-Culture...qui nous fait connaître le parcours unique d'un écrivain-poète, Henri Thomas; tous les sujets sont abordés...; même si le travail d'écriture tient une place prépondérante dans cet ouvrage, comme l'état de solitude créatrice et nécessaire au poète... de nombreux autres thèmes sont évoqués: la solitude, et hyper-sensibilité immenses de l'enfance, la nature, l'amour, l'Amitié, etc.



Henri Thomas y parle aussi du travail de traducteur qu'il a assumé, pour pouvoir vivre ... qu'il trouvait fastidieux et frustrant. En contrepoint de très beaux passages concernent son amour de la poésie... sur lequel il digresse abondamment . J'ai retenu un passage étonnant et significatif de la personnalité de Henri Thomas



"Alors le poète, c'est une chose inutile, mais indispensable, et qui peut nous sauver, justement, de la société hyper-puissante , qui, elle, ne peut qu'écraser. Le poète, lui, ne rêve pas de carnages. c'est tout à fait différent. Je pense que le poète a non seulement un rôle, mais un rôle capital comme force inutile qui devient la clé de tout; (p.71-72)

A une des questions d'Alain Veinstein :

- " La poésie est un acte d'amour ?

-Oui, la plupart du temps. C'est d'abord un acte d'amour du langage. De soi-même, aussi, parce qu'on est heureux dans le langage poétique. Et puis, même si on vitupère, on est bien disposé envers la vie. (p.73)



Cet auteur marginal évoque ses amitiés, dont celle avec Cioran, mais aussi celles partagées avec Antonin Artaud, Jean Paulhan, Jean Grosjean qui d'ailleurs écrit fort justement le côté exigeant, puriste, et marginal de son ami



" Henri Thomas est dangereux, il cherche la vérité. Il est sur la piste. Il est presque seul, mais ça lui est presque égal."



Cette lecture est à la fois passionnante et très inconfortable, car Henri Thomas est en recherche et questionnements permanents, c'est un homme exigeant, qui doute, intransigeant envers lui même, comme envers l'écriture.

Deux autres passages, l'un de l'écrivain, Pierre Herbart, avec qui Henri thomas a travaillé, lui lance ces propos :

- "Thomas, vous ne savez absolument pas vivre. Vous ne savez pas vous habiller. Vous ne savez pas vous tenir en société. Mais vos poèmes sont les seuls que je peux lire." (p.39)



Ces entretiens , bien sûr, privilégient l'amour des mots, de la littérature,que l'écrivain vit intensément . Il est aussi toutefois question de leurs limites, des malentendus qu'ils provoquent... et parallèlement le reflet d'un absolu à atteindre..."Le langage, c'est une recherche du point de vue de l'éternité" (p. 107)



Henri thomas parle de son enfance, de son attirance pour la mer...depuis toujours. Originaire des Vosges, dont les montagnes, lui barraient l'horizon, et même plus, l'horrifiaient, il s'est pris de passion pour les îles... des séjours très longs à Londres, puis en Corse et enfin à l'île d'Houat...où il vit et écrit.



Cette lecture très dense, m'a donné envie de faire plus ample connaissance avec le reste de l'œuvre atypique de cet écrivain, qui considère comme "créations" l 'acte d 'écriture comme l'acte de lecture...
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Poésies

Romancier, traducteur, l'oeuvre poétique d'Henri Thomas est étrangement assez méconnue. Né en 1912 dans les Vosges, fils d'agriculteurs, après des études littéraires, il publie ses premiers poèmes en 1938 avant de devenir plus tard traducteur à la BBC de 1946 à 1958 et conseiller dans plusieurs maisons d'édition



Dans "Travaux d'aveugle" paru en 1941, on est d'emblée touché par le style allusif et subtile de l'écriture. On sent chez l'auteur une attention toute particulière portée au réel, à la simplicité des choses. Il y a chez Henri Thomas une acuité du regard pour décrire les êtres, les lieux, l'instant.... toute une réalité qui attend d'être mise en lumière par l'effet du langage.



Dans les recueils suivants ("Signe de vie", "Le monde absent", "Nul désordre" et "Sous le lien du temps", édités entre 1944 et 1963), apparait une poésie de contraste, plus inquiète, plus sombre. L'écriture s'impose comme un jeu de miroirs, le jour emprunte à la nuit et la nuit au jour, la réalité au rêve. Chaque poème est comme sorti d'un rêve étrange, parfois cruel, que le travail d'écriture tente de restituer, de conserver dans toute sa part d'imaginaire.



Dans cette écriture teintée d'onirisme, des thèmes reviennent souvent : le temps qui passe avec le rythme des saisons, les réminiscences liées à l'enfance, l'avènement de la vieillesse et de la mort, les voyages vers l'ailleurs, mais aussi celui du corps féminin, célébré ici comme une métaphore de la nature.



Placée un peu à l'écart des courants poétiques de son époque, l'écriture d'Henri Thomas est celle d'un rapport à soi, qui évoque l'absence et le manque où vient s'engouffrer la parole. Entre les rémanences du passé et les influences du présent, sa poésie n'est pas porteuse d'une sagesse, d'une connaissance que les mots ne sauraient capter sans tourner à l'énigme.



La poésie d'Henri Thomas ne craint pas de parler à voix nue. Elle possède en elle une beauté discrète, attachante et irrécusable. Une très belle découverte.
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Le promontoire

"Le promontoire" est un roman doucement surréaliste d'Henri Thomas (1912-1993).



Je le connaissais en tant qu'époux de Colette Thomas, la jeune actrice proche d'Antonin Artaud lors de son retour de Rodez en 1946. Il participa en tant que témoin au film réalisé par Gerard Mordillat "En compagnie d'Antonin Artaud" sorti en 1993.



Henri Thomas écrivit de nombreux romans et obtint plusieurs prix, le prix Médicis pour "John Perkins : suivi d'un scrupule", paru en 1960 et le prix Fémina pour "Le promontoire" en 1961.



Un jeune couple et leur fille passent des vacances dans un village corse. Un secret émane des lieux et des gens. Aux yeux du mari écrivain qui restera captif de cette énigme, une réalité prendra forme peu à peu, mais est-ce la vraie ?



Le roman aborde les relations de l'imaginaire et de la vérité, de la vie et de l'écriture, et, grâce aux personnages de deux soeurs du village, de la clairvoyance et de l'aveuglement.



Il est difficile d'en dire plus sans faire violence à cet univers situé dans une zone frontière où pour voir "un rayon (...) parmi des milliards au flanc du rocher", il faut se mettre en retrait le temps d'apercevoir la seule chose qui peut-être ne passera pas : l'instant fugace.



Le romancier poète se demande s'il y a quelque chose d'éternel dans la vie, et où se situe cette éternité.

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Joueur surpris

Un écrivain français bien oublié. Son œuvre est plus connue dans les pays anglo-saxons.

Des poèmes agéables à lire et très accessibles qui m'ont permis de retrouver la joie et l'évasion que m'apporte ce typa de lecture



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Le parjure

Le parjure commence comme un road-movie, avec son héros Stéphane Chalier qui gagne vaguement sa vie en cueillant des fraises dans une exploitation du Kansas et dort dans sa Ford garée le long de la piste. Tout en disposant progressivement les éléments biographiques et le décor, Henri Thomas narre la rencontre de Stéphane avec Judith Samson qui deviendra sa femme, puis la stabilisation peu à peu du couple autour de l’enfant qui naît et d’un poste inespéré de lecteur à l’université de Westford. Mais au moment où tout semble s’arranger, la vie antérieure de notre héros le rattrape et le destin se manifeste, notamment par une affection rétinienne qui le cloue sur un lit d’hôpital. Je n’en dis pas plus sur l’intrigue, bien que la préface de Philippe Jaccottet (très élogieuse !) la dévoile entièrement d’emblée…Il importe cependant, me semble-t-il, de ménager encore un certain suspens, même si l’intérêt du roman se situe bien au-delà des péripéties. En effet, la tension du récit est essentielle à la construction de l’ambiance qui l’environne et résonne tout entière de l’implacable fatalité, l’absurdité

de l’être-au-monde. Dans une lumière post-existentialiste bien typique des années soixante où paraît Le parjure, c’est-à-dire grise et impitoyable - celle des romans de Sartre et Camus - le narrateur prend doucement le devant de la scène pour nous mener jusqu’à une fin qui n’en est pas une, une conclusion brutale qui ne propose pas de terme à l’histoire mais laisse l’ouvrage dans une hésitation indéfinie. Peut-être conforme à l’incertitude du sens de nos vies ? « Dieu est mort » nous répète la citation nietzschéenne méditée par le héros en ses tribulations, qui font écho à celles d’Hölderlin dont il a résolu - ou plutôt éprouvé la velléité - d’étudier l’œuvre. Et avec Dieu, toute pertinence de signification, toute référence de paternelle autorité. “Petit romantique” ironisait le père de Stéphane pour stigmatiser son fils. Et si le roman martèle comme une obsession ce mal de vivre si caractéristique du romantisme, pourtant il se déroule selon une tonalité stoïque : une “indifférence coupable “ telle que le formule le narrateur - pour aussitôt mettre en doute cette trop évidente étiquette ?

Finalement, malgré les digressions, les bizarreries et les obscurités, si on ne s’ennuie pas au long de cette lecture c’est sans doute qu’elle nous entraîne avec discrétion vers les profondeurs. “Le fond de la mer” que le héros distingue étrangement au sein de sa presque cécité ? Oui, probable. Et puis les profondeurs du sujet : le Je, sa vérité, ou ce qui fait un homme.
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Le seau à charbon

Quelques personnages internes et autres d'un collège de la 1 ère moitié du XXème siècle.Leurs multiples états d'âme,variants à tout moment ,toutes les sortes de comportements ,de sensations ,de sentiments,d'actes etc ....tout cela obéit à un certain niveau à une logique globale ,mais pris dans le détail c'est leur volatilité,instabilité,bizarrerie qui dominent.Ainsi va la vie quotidienne de chacun d'entre nous,incohérente ,soumise à des mouvements d'humeur ,que certains appellent folie ,d'autres charme;que certains tentent désespérément de fuir souhaitant ressembler à des machines !La prose d'Henri Thomas, profondément ,mais discrètement poétique,exprime tout cela avec génie.Dans ce registre Henri Thomas est un écrivain essentiel, maniant toutes les représentations du trouble quotidien de l'existence avec des phrases banales -mais qui dans le fil de l'histoire ne le sont plus- et des raccourcis énigmatiques -mais très en phase avec ce que l'on peut deviner des états d'âme du personnage à cet instant là .C'est aussi une sorte de thriller profond, tel que les Frères Coen ont pu en réaliser mais ceci est une autre histoire.
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Le seau à charbon

C'est un collège banal d'une petite ville de province. Le Cheu (le père Guert de son vrai nom) s'occupe de la chaudière à bois et traine son seau à charbon de classe en classe. Il est alcoolique et le monde s'écroule pour lui lorsque le collège s'équipe de radiateurs. Il est en quasi chômage technique mais on le garde quand même car on ne vire pas les gens comme ça. Alors, Mr Godron, le surveillant principal lui trouve une autre tâche : nettoyer les chiottes et ramasser les feuilles mortes. Une fin de mois, il reçoit sa paie de 300frs en liquide. Plein comme une barrique, il se casse la gueule en descendant un escalier. Roger Tessier, un élève du collège qui s'occupe souvent de ce qui ne le regarde pas, tombe sur lui, lui pique son argent et le laisse. Le Cheu meurt et on constate qu'il lui manque son argent. Godron soupçonne un autre élève, Souvrault, qui comme par hasard vient de faire une fugue. Le principal, M. Frosson qui fantasme sur les jeunes filles et qui dans ce roman passe à moitié presque à l'acte ne veut pas d'emmerdes. Proche de la retraite, il se fout un peu de tout ça. D'autres histoires s'imbriquent mais qui, comme souvent avec Henri Thomas, mènent à une impasse.

Il n'y a quasiment rien sur le net à propos de ce roman (dont je dois être le seul lecteur depuis pas mal de temps) à part un poème du même nom écrit par l'auteur.

Henri Thomas, comme il le fera toute sa vie se fait l'écrivain du détour, de l'impasse dans lequel errent des êtres singuliers mais souvent angoissés. Le côté imbriqué rappelle "les faux monnayeurs" de André Gide.



Lecture sur papier, novembre 2019

Folio, 181 pages

Parution : 1940

Nord : 4.5/5.
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Le Cinéma dans la grange

Voilà donc que je découvre un écrivain, un vrai ; le récit, d'après l'auteur, est largement autobiographique. Un jeune homme est éconduit par une jeune fille ; sur cette trame légère, mais pas forcément banale, l'écriture se déploie dans un paysage maritime (nous sommes proches de Morlaix) où les émotions cherchent une correspondance dans le décor naturel. Sans doute son premier roman (nouvelle ?) publié tardivement.
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La vie ensemble

Dans l'avant guerre à Paris, trois amis souffrant de solitude et un peu désœuvrés, Cayrou, Souvrault et Planche décident d'unir, lors d'un dîner improvisé chez Planche d'unir leurs forces pour former comme une association pour "vivre ensemble".

Mais tout ne se passe pas comme prévu. Lucie Berger-Briffault fout un peu le bordel, Souvrault file vers le sud où il atterrit sur une plage naturiste. La guerre de 39 éclate. Tout ce beau monde est mobilisé. Cayrou y perd la vie. Revenu du front, Souvrault devient père.

Planche et Souvrault se souviennent avec nostalgie de ce fameux dîner chez Planche.

Dans ce troisième roman, Henri Thomas ne change pas une équipe qui perd. Récit déroutant, mise en avant de choses anecdotiques, des protagonistes plus spectateurs qu'acteurs. L'auteur affirme son style et confirme le fond



Lecture du 02.02.2020. Au 03.02.2020

Sur Kindle

Note : 3/5
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Le précepteur

C'est toujours assez compliqué de dire ce qu'on a ressenti lors d'une lecture d'un roman de Henri Thomas parce que si on peut affirmer qu'il est écrivain on peut dire aussi de lui que c'est un brouilleur de pistes...et encore le contour des pistes est ténu tant les événements qui se produisent ne valent vraiment pas qu'on s'y attarde ou j'allais dire ne cassent pas trois pattes à un canard.

Le titre déjà est un mensonge. Si au début du récit le narrateur est bien précepteur à Paris pour deux enfants de la famille Chavanet, l'aventure ne dure pas longtemps puisque sans crier gare, on le retrouve bien des années plus tôt comme interne dans un collège. Une nuit, celui qui dort à côté de lui, un certain Mangeonne, tombe du lit. Cela vaut bien qu'on s'y attarde non ?

Ensuite la famille du narrateur déménage pour habiter dans un village de montagne. Et le héros de cette folle aventure (qui s'appelle Jean je crois) tombe sur Mangeonne (le monde est petit) qui lui narre ses amourettes avec les filles du coin. Jean n'est pas très à l'aise et appréhende le grand bal du village et au prix d'un grand effort sy rend quand même et n'a pas trop de mal à emballer Lucie Béjot, une fille dont ce diable de Mangeonne (qui quelques années plus tôt tomba d'un lit) se vantait également d'avoir emballé.

A quelques pages de la fin, l'écrivain dit que "le récit n'est plus possible" alors ça finit par de petits chapitres comme autant de digressions abstraites que j'aurais bien du mal à définir.

Si on ne peut comparer Henri Thomas à aucun écrivain, on peut quand même dire c'est un peu du Modiano mâtiné nouveau roman. L'auteur à la griffe si particulière déroute le lecteur en déconstruisant le récit pour repartir dans son délire insensé. Fondamentalement, il ne se passe rien. Ce n'est pas pour rien qu'il est sorti dans la collection "l'imaginaire" de Gallimard.



Lecture papier. 171 pages

Parution : 1942

Note : 3/5
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Le gouvernement provisoire

Je suis le seul lecteur sur Babelio de ce roman de Henri Thomas paru en 1989 chez Gallimard. J'ai intérêt d'assurer. Mais c'est toujours compliqué avec cet auteur. Il est déroutant et dans tous ses bouquins, c'est la même chose. Il engouffre le lecteur dans une voie qu'il abandonne très vite. C'est un éternel recommencement. Cet auteur (inconnu malgré son œuvre importante et ses quelques prix) aurait pu être le chef de file d'une nouvelle école. Mais personne ne l'a suivi.

Donc ici, le récit se passe juste après la guerre, d'où son nom. Philippe et Bruno, deux parisiens mariés travaillent pour le ministère de la culture (ou une de ses ramifications) et sont envoyés en Bretagne pour faire un inventaire de l'état du patrimoine religieux. Mais ça ne se passe pas comme prévu.

Dans un petit port, ils sauvent une fille qui était pas loin de se noyer. Elle s'appelle Domnine Dancourt et est la fille de Maxime et de Lucile Dancourt. Maxime est un ami de De Gaulle et entre au gouvernement. Sur la plage, Philippe voit Lucile toute nue. Benoît est rentré à Paris et Maxime loge chez les Doncourt. Philippe apprend par Maxime que Lucile a fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. Mais c'est une fausse piste. Après, il se passe des choses de moindre importance.

Cool non ? J'ai pas tout saisi, il faudra que je le relise. Je suis bien capable. Il est court et facile à lire. C'est juste que l'intrigue m'est tombée des mains.
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