Depuis, deux camps de catholiques se font face. D'un côté, un courant "progressiste" qui ne désarme pas, fait toujours le pari de l'ouverture, chasse les réflexes de citadelle assiégée. Il rêve moins de reconquête chrétienne que de ressourcement dan les intentions réformatrices du concile Vatican II sur la fidélité aux pauvres et le rapprochement avec les luttes des hommes d'aujourd'hui (...) De l'autre, un courant "identitaire" qui progresse, qui refuse la marginalisation culturelle et sociale de la foi catholique (...) Ces "identitaires" cherchent une réassurance doctrinale et morale, réinvestissent le champ politique (...) se saisissent donc de tous les débats de société pour réaffirmer des règles et des points de repère.