C’est le plus heureux des chasseurs, pauvre vieux, quand il peut s’éclater là-dedans au milieu de tout ce fatras. Les quatre ou cinq arbres de Noël desséchés qu’il a gardés, c’est pour lui la vaste et fraîche forêt de Høydal toute entière ; le coq et les poules, ce sont de grands oiseaux perchés à la cime des sapins ; et les lapins qui vont clopin-clopant sur le plancher, ce sont les ours auxquels il s’affronte, lui, le fringant vieillard habitué au grand air.