Un livre rare et donc précieux. Henry Bonnier rédige cet essai à l'âge de 27 ans.
Une longue préface d'Emmanuel Roblès, dans laquelle il pointe "la preuve supplémentaire de l'influence considérable de Camus sur la jeunesse" . Il conclut son avant-propos par ces mots "(...) je tiens Camus pour un homme "nécessaire". Nécessaire comme ont dit que le sont la poésie ou l'espoir. Dans notre monde de violence et d'irrémédiable solitude, Camus témoigne pour des conquêtes possibles, pour une chaleur des êtres dans cet univers glacé. "
L'essai d'Henry Bonnier s'attache à démontrer comment Camus "conscient de la discorde qui nous oppose au monde et qui nous rejette loin de nous-mêmes" (...) ne cède pas à la tentation de l'espoir non plus qu'aux charmes du renoncement ."
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Voici un livre que j'ai découvert par hasard dans une librairie de seconde main il y a quelques années déjà.
Je le relis régulièrement car j'en apprécie l'écriture,la forme et bien sûr la douceur des sentiments.
Quelle justesse !
Très beau livre que je recommande!
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très belle histoire de la vie d'un enfant
dans un excellent style
même si sa vie est difficile, agréable à lire l
protégeons les enfants !
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faits historiques qui ennuient !
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Saisissant. Déchiré entre ses parents, un père violent, une mère qui ne le veut plus, René-Etienne Lieutaud fugue. Arrêté, à 15 ans, il va connaître l'enfer. De prisons, en évasions, il se retrouve à Mettray, bagne pour enfants, ou n'existe que sévices physiques et morales qui entraînent souvent la mort. A l'abolition de ceux-ci en 1936, René est libérable et pourra s'engager dans l'armée....
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Pourquoi me suis-je lancée dans la lecture de cette édition de 1983 ? D'abord parce que je connais bien le site qui fut dénommé pendant longtemps -trop longtemps- "la colonie agricole pénitentiaire de Mettray" ( voire plus simplement le Bagne de Mettray ) , ensuite parce qu'une amie se disait chagrinée d'avoir égaré son exemplaire...
Et me voilà partie sur les traces de " Le Moko" : jeune garçon rejeté par ses père et mère, confié à une gentille grand-mère qui le laisse trop libre. Voilà comment, en 1935, on devient un petit vagabond poursuivi par les gendarmes, aux ordres de la société bien pensante. De la prison au bagne, il n'y a qu'un pas quand on est, comme René - Etienne, un petit sauvageon rêveur, sevré d'amour familial et épris de liberté.
Trois ans de privation de cette précieuse liberté, de prison en colonie pénitentiaire où les sévices ont carte blanche, il ne reste plus, à 18 ans, liberté retrouvée, qu'à s'engager dans la légion...
Ce roman, d'Henry Bonnier, nous rappelle qu'à une certaine époque, pas si lointaine que ça, il ne faisait pas bon vivre dans une famille déshéritée ( ou plutôt déshéritante dans ce cas présent) .
*** le moko est semble-t-il, issu d'une expression usitée dans la région de Toulouse et qui désignait une personne qui travaillait sur un bateau, voire, plus simplement, un habitant de Toulouse, ce qui est le cas de René- Etienne!
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Ce livre est paru en 1973. Ce livre se déroule entre les deux guerres mondiales et le personnage principal est un homme de pouvoir. Henri Bonnier est un ariégeois, journaliste, éditeur et écrivain.
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