La femme, la quarantaine, était nerveuse, tandis que l’homme, probablement du même âge même s’il en paraissait davantage, essayait de garder son sang-froid ; tous deux avaient les traits tirés par la fatigue. Jack devinait à quel point les longues heures de labeur les avaient usés, des années qu’ils ne récupéreraient jamais, une génération de sacrifices pour réaliser leur petite part de rêve américain, le Gum San, ou rêve de la Montagne dorée.