La politique de parti représente, dans le cours de votre existence, huit jours tous les quatre ans. Les candidats viennent vous voir. Ceux qui peuvent parler font de beaux discours ; ceux qui ont de l'argent paient à boire ; ceux qui n'ont ni éloquence ni finances vous font de belles promesses.
Mais qu'ils soient de droite ou de gauche, tous ont un procédé commun : vous diviser, vous coller sur le dos une étiquette de parti afin de vous faire oublier au moment du scrutin que vos intérêts matériels ont été sacrifiés.
[...] le spéculateur n'est qu'un parasite dangereux à éliminer du corps social immédiatement, au besoin en le suspendant, sans autre forme de procès, au plus proche bec de gaz par une solide corde de chanvre. Le spéculateur s'agite dans le vide, il ne crée pas de richesse, ne la fait pas circuler, ne fournit aucun travail. Il prend froidement dans la poche des autres ce qui leur appartient.
Nos projets ne comportent qu'un seul paragraphe : aimant passionnément notre pays, nous voulons une France forte et prospère, une France débarrassée des partis et des politiciens qui l'ont affaiblie et ruinée, une France où les deux réalité de notre vie - le métier, la famille - seront souveraines.
En dépit de mon grand nombre de réunions, jamais une seule fois, non seulement on a pu m'empêcher de parler, mais encore m'empêcher d'avoir le dernier mot
J'ai fait vingt-sept jours au droit commun [en prison], et j'en suis plus fier que si j'étais resté pendant vingt-sept ans député.