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3/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 25/11/1854
Mort(e) à : Paris , le 06/04/1926
Biographie :

Henri-Camille Marcel dit Henry Marcel, est un haut fonctionnaire français, administrateur général de la Bibliothèque nationale de 1905 à 1913.
En octobre 1903, il remplace Henry Roujon à la tête de l'École des beaux-arts de Paris.
En 1905, il est nommé administrateur général de la Bibliothèque nationale, après le départ de Léopold Delisle.
En mai 1913, il prend la tête des Musées nationaux, et ce, jusqu'en 1919.


Source : wikipedia
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
A la veille de la Révolution, la Bibliothèque était ouverte au public deux fois par semaine, de neuf à deux heures, et pour les savants et chercheurs munis d'une autorisation, tous les jours ; ces derniers pouvaient recevoir plusieurs volumes à la fois, et le nombre des présences au Département des Imprimés dépassait couramment cent personnes, maniant plusieurs centaines de volumes.
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Ses premières lithographies, menues, trop détaillées, sans concentration ni simplicité d'effet, ressemblent beaucoup aux « défilés » où Grandville s'évertuait à faire figurer tous les soutiens du règne, dans des costumes grotesques et des attitudes ridicules. Le Gargantua, qui lui ouvrit les portes de Sainte-Pélagie, est fort médiocre. L'allégorie, assez malpropre, veut rappeler les inventions de Swift; elle est pesamment développée, à grand renfort de personnages et de détails assez adroitement croqués, mais d'une facture maigre et timide.
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C'était le moindre de ses soucis ; il avait fait du Louvre son séjour habituel, caressé par les primitifs, fasciné par Mantegna, transpercé jusqu'au cœur par le pathétique d'un dessin de Michel-Ange. Nos artistes du XVIIe siècle, Lesueur, Lebrun, Jouvenet, lui semblèrent " très forts ", mais Poussin, si profond, si philosophique, l'eût retenu sa vie durant. Si nos petits maîtres lui parurent maniérés et artificiels, la force épanouie de Rubens le charma, de même que l'ampleur noble des grands Vénitiens. Rembrandt l'intrigua, le troubla, mais il ne le pénétrait pas encore. Au Luxembourg, le lyrisme orageux de Delacroix le rendait insensible à tout le reste. Il ne laissait pas de faire, tout en lisant Vasari à ses moments perdus, des démarches pour être admis dans un atelier en vogue. Il entra enfin chez Paul Delaroche. Il y fut isolé et incompris, une sauvagerie un peu bourrue écartait de lui les sympathies ; son maître se montra indécis à son égard : parfois attiré par la spontanéité de vision dont témoignaient ses essais, la brutalité du métier le rebutait bien vite.
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En 1807, s'ouvrit un concours nouveau, avec ce programme : Napoléon visitant le champ de bataille d'Eylau . Gros fit un troisième chef-d'œuvre musée du Louvre qui marque le point culminant de sa carrière. On ne peut qu'admirer la faculté d'invention de l'artiste qui sut diversifier à ce point l'effroyable monotonie de la guerre. La neige livide, salie de boue et de sang, renflée de bosses sinistres, le ciel bas, mat et sourd comme de la fumée de canon condensée, enveloppent, ainsi qu'un double linceul, l'état-major emmitouflé de fourrures qui s'avance, d'un pas hésitant, à travers les cadavres, ayant à sa tête Napoléon, Celui-ci ne peut retenir un geste d'horreur et de pitié. L'étrangeté des uniformes russes, l'accablement torpide des blessés que le froid paralyse, les gestes engourdis des suppliants, l'allure pesante du cortège, tout dénonce la lassitude de l'effort, l'hostilité des choses, la prostration d'une humanité surmenée. Ce lendemain de bataille, après l'ivresse furieuse, la vitalité exaltée des assauts, dégage une philosophie terrible.
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Le Déjeuner sur l'herbe, de. 1863 (collection Moreau-Nélaton), montra chez Manet un talent tout à fait émancipé. Déjà, l'année même du Guitarrero, il avait peint un sujet de plein air, la Musique aux Tuileries, plein d'un foisonnement lumineux de toilettes claires, soutenu par les noirs très francs que fournissaient les vêtements masculins. Mais, cette fois, les audaces de la palette s'aggravaient d'une véritable provocation au goût bourgeois: non seulement la répartition admise des lumières et des ombres était bouleversée dans cette toile, uniformément claire et tirant tout son piquant de l'heureuse gradation des valeurs, mais deux nus féminins, dont l'un entier, sans restrictions, se juxtaposaient à des hommes en jaquettes. Sans se demander si ce n'était point là simple reprise d'une tradition vénitienne empruntée à Giorgione et à Titien, on cria à l'indécence et au scandale; toutes les convenances étaient enfreintes, comme toutes les conventions. L'œuvre fut refusée, et une notoriété de mauvais aloi s'attacha dès lors au nom de Manet.
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Le premier tableau sorti des méditations de Barbizon fut un Semeur. Millet avait été frappé, comme tout observateur, de la puissance et de la majesté du geste qui lance les grains au sillon. Sur cette terre nue, qui attend la fécondation, il semble que l'envol du bras prenne l'envergure solennelle d'une bénédiction du sol laborieux et patient, et le rythme d'un encensement propitiatoire vers le mystérieux dispensateur des rayons et des pluies. Il sut faire passer dans sa toile quelque chose de ce sentiment. Son paysan n'était cependant certes pas idéalisé; écoutons Gautier : « De sombres haillons le couvrent, sa tête est coiffée d'une sorte de bonnet bizarre, il est osseux, hâve et maigre sous cette livrée de misère, et pourtant la vie s'épand de sa large main, et, avec un geste superbe, lui, qui n'a rien, répand sur la terre le pain de l'avenir. »
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A peine âgé de seize ans, Chassériau envoya, pour ses débuts, au Salon de 1836, le portrait de son jeune frère, Ernest, et deux autres toiles qui, malgré leurs mérites, laissent à peine entrevoir la personnalité de l’artiste.
Le Retour de l’Enfant prodigue, dont le sujet convenait si bien à la sensibilité du jeune peintre, a été donné par sa famille à la ville de La Rochelle, dont elle est originaire. C’est là que naquirent Jean Chassériau, notaire et conseiller perpétuel à l’Hôtel de Ville, et son fils Benoît, père de l’artiste.
Le Caïn Maudit, qui appartenait récemment à la Collection Emmanuel Arago, obtint du Jury, à l’issue du Salon, une Médaille de troisième classe.
Dans la Revue des Deux-Mondes, Roger de Beauvoir signala en passant cette « oeuvre de débutant pleine d’avenir ».
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Marie de Flavigny (1805-1876) qui épousa le Comte d'Agoult en 1827, était née à Francfort-sur-le-Mein. Sous le pseudonyme de Daniel Stern, elle a publié de nombreux écrits; les plus connus, imprégnés d'esprit républicain et même socialiste, virent le jour au moment de la révolution de 1848, dont elle a écrit l'histoire. On sait qu'elle a laissé aussi des romans et des ouvrages pour les enfants. En relations suivies avec quelques hommes célèbres de son temps, amie de Liszt, puis d'Emile de Girardin, la Comtesse d'Agoult fut aussi une des admiratrices de la première heure de Chassériau. Nous l'avons vue analyser avec beaucoup de clairvoyance les couvres du jeune homme, qu'elle proclamait « grand peintre et artiste d'avenir ».
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Prudhon est un tout autre artiste, et une des plus grandes ligures de l'École française. En lui fusionnent avec un bonheur singulier le sentiment voluptueux du XVIIIe siècle et les aspirations de la nouvelle Ecole vers un style plus relevé et plus pur. Bien mieux que son promoteur lui-même, il réalise et justifie le retour à l'Antiquité. C'est que la voie lui fut tracée, non par des théories pédantesques et exclusives, mais par ses affinités instinctives avec le naturalisme souriant et l'imagination toute plastique des anciens. Son origine ne semblait pourtant point lui assigner un tel rôle.
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Une conception aussi plastique de la vie sollicitait naturellement l’artiste à la peinture décorative. Sa bonne fortune lui donna de bonne heure l’occasion de s’y exercer. En 1843, à vingt-quatre ans, il était chargé par la Ville de Paris de décorer, à Saint- Merry, la chapelle de Sainte-Marie-l’Égyptienne. Les thèmes donnés à Chassériau mettaient à l’aise les goûts pittoresques de l’artiste. Il y déploya un sens de la légende, et suivant les sujets, une élégance profane ou une onction mystique du plus heureux effet.
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