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Citations de Henry Miller (1057)


Henry Miller
Aujourd'hui je me suis réveillé d'un profond sommeil de malédictions de joie sur les lèvres, avec un laïus sur la langue, et je me répétais comme une litanie:
"Fait ce que voudras ... fait ce que voudras "Faites ce que voulez à condition qu'elle crée la joie.
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Il suffit de s’arrêter net et de regarder les choses… regarder, je dis bien, et non penser, critiquer…pour que le monde ait l’air d’une parfaite loufoquerie. Et par Dieu, il est braque ! Aussi louf en temps normal, en temps de paix, qu’en temps de guerre ou de révolution. Fléaux de ce monde et panacées relèvent de la même folie.
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La meilleure façon de tuer un artiste est sûrement de lui donner tout ce dont il a besoin.
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Je fis le vœu de ne plus jamais travailler pour personne... Je serai écrivain où je crèverai de faim.
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Henry Miller
Ne pas dire un mot de toute une journée, ne pas voir de journal, ne pas entendre de radio, ne pas écouter de commérage, s'abandonner absolument, complètement à la paresse, être absolument, complètement indifférent au sort du monde, c'est la plus belle médecine qu'on puisse s'administrer
Henry Miller (Le Colosse de Maroussi )
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Le chaos c’est la partition sur laquelle s’inscrit la réalité.
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Oui, chaque fois que je revenais, j'étais reçu plus chaleureusement encore. Weesie devenait une vraie femme. Elle s'arrondissait. Ses seins étaient juste à point. Et elle avait des poils sous les bras comme entre les jambes.
De temps à autre, nous allions tous les deux au parc Carl Schurz, non loin de là, pour nous asseoir sur un banc ou dans l'herbe et remuer l'une ou l'autre de ces questions fondamentales qu'elle adorait me poser. J'y répondais mieux dans sa chambre, une main entre ses jambes.
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Pour être franc, je détestais le travail. Tout ce que je voulais, c'étais jouer. Si j'en avais eu les moyens, je crois que je serais resté oisif toute ma vie. Je n'ai jamais éprouvé ce désir de gagner honnêtement son pain, que chacun est censé nourrir en soi. J'étais né avec une cuillère d'argent dans la bouche et j'étais bien décidé à la garder.
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Si la faculté de poser des questions n'est pas morte, si le sens du merveilleux n'est pas atrophié, si l'on est doué d'une faim réelle et non pas d'un peu d'appétit ou d'une simple envie, on ne peut s'empêcher de lire au hasard de la vie. L'univers tout entier doit alors devenir un livre ouvert.
Cette joyeuse lecture de la vie ou des livres n'implique point l'affaiblissement de la faculté critique. Bien au contraire. S'abandonner totalement â l'auteur, ou plutôt à l'Auteur avec une majuscule, exige l'exaltation de la faculté critique.
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Il avait cessé de lire pour découvrir les secrets de la vie; il lisait pour le simple plaisir. L'essence de tout ce qu'il avait lu avait imprégné son être tout entier, s'était amalgamée à l'ensemble de l'expérience qu'il avait de la vie.
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Combien de fois nous arrive-t-il, en feuilletant un livre lu il y a longtemps, de tomber sur des passages dont chaque mot éveille un écho brûlant, inoubliable ?
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Ce qu'il y a de plus difficile dans la vie, c'est d'apprendre à ne faire que ce qui vous est strictement profitable, ce qui est d'un intérêt vital.
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La faculté de remettre en question. Cela, je ne l’abandonnai jamais. Comme on le sait, l’habitude de tout remettre en question conduit à devenir soit un ange soit un sceptique. Elle mène aussi à la folie. Sa vraie vertu consiste pourtant en ce qu’elle fait penser par soi-même, qu’elle fait revenir à la source.
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L’anglais est une langue de cinglés, le sais-tu ? Imagine-toi des mots comme Michaelmas ou Whitsuntide –ou wassail ou syndrome ou nautch ou hangdoodle. Attends un instant, en voilà un encore plus rigolo –prepollent. Ou parlous –n’est-il pas étrange, celui-là ? Ou bien prends acne ou cirrhosis –il est difficile d’imaginer quelqu’un inventant des mots comme ça, tu ne trouves pas ? Le langage est pur mystère.
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Qui pourrait résister si l’amour devenait l’ordre du jour ? Qui aurait envie de puissance ou de connaissance –s’il baignait dans la perpétuelle gloire de l’amour ?
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De la regarder tout habillée, et avec son air de tous les jours, cette expression têtue, tendue, caustique que prenait sa bouche ; de l’observer de près au petit-déjeuner, d’un œil indifférent, faute d’autre spectacle, il m’arrivait de me demander pourquoi je ne l’emmenais pas faire un tour, un soir, pour la flanquer à l’eau du haut du môle.
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Les oranges du Jardin des Délices de Bosch dégage cette réalité baignée de rêve qui nous échappe constamment et qui est la substance même de la vie. Elles sont infiniment plus délectables, infiniment plus nourrissantes et riches en vitamines que les oranges sunkist que nous consommons journellement. Les oranges que Bosch a créées nourrissent l’âme ; le milieu où il les a plantées est l’impérissable verger de l’esprit devenu vrai. (p. 48)
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Il semble que ce dont on ait le plus de mal à s’accommoder, soit la paix et le contentement. Tant qu’ils ont quelque chose contre quoi lutter, les gens semblent prêts à tous les courages et toutes les prouesses. Ôtez-leur la lutte, et les voilà comme des poissons hors de l’eau. (p. 47)
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Il n'est pas une époque de l'histoire humaine où le monde ait à ce point
regorgé de souffrance et d'angoisse. Et cependant, çà et là, on tombe sur des individus que l'affliction commune n'a pas touché, pas souillé. Pour eux, le monde n'est pas ce qu'il nous semble. Ils voient avec d'autres yeux. Ils vivent dans l'instant, pleinement, ils rayonnent, et ce rayonnement est un hymne perpétuel de joie.

(En guise d'épilogue - extrait)
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Si un homme osait jamais traduire tout ce qui est dans son coeur, nous mettre sous le nez ce qui est vraiment son expérience, ce qui est vraiment sa vérité, je crois alors que le monde s'en irait en pièces, qu'il sauterait en mille miettes, et aucun Dieu, aucun accident, aucune volonté ne pourraient jamais rassembler les morceaux, les atomes, les éléments indestructibles qui ont servi à faire le monde.
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