La structure d’une organisation peut être définie simplement comme la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches.
Notre monde est devenu, pour le meilleur et pour le pire une société faite d'organisation. Nous sommes nés dans le cadre d'organisations et ce sont encore des organisations qui ont veillé à notre éducation de façon à ce que plus tard, nous puissions travailler dans des organisations. Dans le même temps les organisations ont pris en charge nos besoins et nos loisirs. Elles nous gouvernent et nous tourmentent. Et, à notre dernière heure venue, ce seront encore des organisations qui s'occuperont de nos funérailles. Et pourtant à l'exception d'un petit groupe constitué de chercheurs qui les étudient, et de quelques rares managers qui sentent le besoin de saisir plus profondément l'objet même du mangement, bien peu comprennent réellement ces animaux étranges, de nature collective, qui exercent une si grande influence sur notre vie de tous les jours.
Si une seule prescription pouvait améliorer l’efficacité
de la gestion de manière monumentale, ce serait la suivante :
au cours du processus de sélection, il faut donner la
voix à ceux qui connaissent le mieux les candidats,
c’est-à-dire ceux qui ont été leurs subordonnés.
Les premières variables à prendre en compte sont relatives à la conception de la structure : la division et la coordination du travail entre opérateurs et entre les différentes unités. La coordination se fait au moyen de mécanismes formels ou reposant sur les relations interpersonnelles.
Viennent ensuite les facteurs contingents, c’est-à-dire qui ne résultent pas d’une influence intentionnelle. Ce sont la taille et l’âge de l’organisation, le marché, l’environnement…
Dans le domaine de la prévision, la simplicité fonctionne en général mieux que la complexité. Une expertise modérée s'avère aussi efficace qu'une grande expertise.
On devrait interdire à tout citoyen, encore plus à toute «personne morale», d’utiliser sa fortune (privée) pour influencer les politiques sociales.
Alors que les stratégies sont par définition stables et que les environnements le sont plus ou moins, le processus de création de la stratégie doit toujours être dynamique, précisément parce qu'il est lié aux changements et que personne ne peut jamais savoir quand et comment les environnements évolueront.
Les MBA sont payants pour les universités. Pour les étudiants jeunes et ambitieux, ces diplômes sont des billets d’entrée en classe affaires. Prétendre que la gestion s’apprend sur les bancs d’école est une imposture.
Légende : le manager est un planificateur systématique, réflechi.
Avant-propos : Jean-Martin Aussant, «On devrait en fait inclure ce livre et ses arguments solides dans tous les cursus universitaires en sciences économiques