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3.93/5 (sur 20 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Dinbych - Pays de Galles , le 28/01/1841
Mort(e) à : Londres , le 10/05/1904
Biographie :

Henry Morton Stanley, né John Rowlands le 28 janvier 1841 à Dinbych et mort le 10 mai 1904 à Londres, est un journaliste et explorateur britannique. Il est connu pour son exploration de l'Afrique et sa recherche de David Livingstone.

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L'histoire d'Henry Morton Stanley


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Jusque là, je m’étais comparé à un marchand de Bagdad….. leur vendant des soieries de Damas…. ; il fallait maintenant en rabattre et me placer au niveau des singes d’un jardin zoologique .
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Henry Morton Stanley
Nouvelles du monde apportées par Stanley à Livingstone : ouverture du Canal de Suez, chemin de fer du Pacifique, Grant président des Etats-Unis, l’Egypte inondée de savants, la révolte des Crétois, Isabelle chassée du trône, Prim assassiné, la liberté des cultes en Espagne, le Danemark démembré, l’armée prussienne à Paris, l’homme de la Destinée à Wilhemshohe, la reine de la mode en fuite, l’enfant impérial à jamais découronné, la dynastie des Napoléons éteinte par Bismarck et par Moltke, la France vaincue…
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Henry Morton Stanley
La nature prodigue aux hommes en cet endroit tout ce qu’ils peuvent désirer ; ils ne conçoivent rien au-delà. C’est quand on voit tous ces éléments d’un bonheur, qui pour eux est parfait, que l’on pense à ce qu’ils doivent souffrir, lorsque, arrachés de ces lieux, ils traversent les déserts qui les en sépareront pour toujours ; lorsqu’ils marchent trainant leurs chaines et conduits par ces hommes qui les ont achetés huit mètres de cotonnade, pour leur faire faire la cueillette du girofle ou le métier de portefaix.
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La matinée était brumeuse et mélancolique, les nuages bas et lourds. Je regardais la sombre rivière [l’Aruwimi] couler silencieusement entre les hautes frondaisons qui lui faisaient un rempart infranchissable ; je me disais que cette région semble attendre dans le recueillement le clairon de la civilisation, qui l'appellera à faire à son tour oeuvre virile comme les autres peuples de la terre. Je comparais son attitude expectante au calme absolu qui précède le point du jour, quand la nature, entière est endormie, que le temps ne semble pas compter, que les passions tumultueuses paraissent éteintes, que le silence est si profond qu'on croit entendre le battement du coeur, et que les plus intimes pensées semblent être prononcées trop haut. Lorsque la jeune aube s'éveille grise et blanche à l'orient, il passe dans l'air comme une haleine de la vie invisible, tout renaît à la lumière, se réveille, chante, respire et la nature entière sort de sa torpeur. Mais ici rien ne bouge ; la forêt reste dans son assoupissement, et la rivière coule toujours la même. Comme la Belle au Bois dormant, la nature africaine, malgré son long sommeil, ne marque pas son âge ; quoique vieille, incroyablement vieille, c'est toujours la vierge qui repose.
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Un chef… avait entendu dire que l’homme blanc était venu dans le pays pour en étudier les ruisseaux, les rivières et les lacs. Bien qu’il ne sût deviner quel intérêt pouvait avoir l’homme blanc à connaître des eaux qui lui étaient étrangères, il ne doutait pas que ce ne fut dans une louable intention.
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Vis-à-vis du confluent du Nepoko, tout près d'Avédjeli, l'épouse d'un tambour manyouema, jeune femme jolie et très avenante, entra dans un jardin pour cueillir des légumes ; des sauvages cachés tout près la criblèrent de flèches. J'en vis jusqu'à sept plantées dans son corps. Ses cris attirèrent nos gens ; on la transporta au camp en toute hâte ; nous nous préparions à injecter de l'ammoniaque dans ses blessures quand elle tomba en arrière, tendit les mains à son jeune mari, le serra dans ses bras de la façon la plus touchante, soupira longuement et mourut. Certains voyageurs soutiennent que les Africains ne connaissent ni l'amour, ni l'affection, ni la jalousie. Qu'auraient-ils dit en voyant cette scène ? Une autre femme manyouema offrait l'aspect le plus hideux ; son visage n'était plus qu'une masse de pustules à soulever le coeur et d'une fétidité à peine supportable, mais son époux la soignait et la servait avec la tendresse la plus dévouée. La mort, la mort partout et chaque jour, et sous toutes ses formes, était parmi nous, mais aussi l'amour suprême, comme un ange gardien ; il veillait auprès des mourants et embellissait le trépas même. Pauvres et douces créatures, ignorantes, les plus humbles de l'humanité, inconnues de ceux qui chantent les nobles sacrifices, la constance, l'oubli de soi-même, vous êtes vraiment nos soeurs, et il n'en peut douter, celui qui vous a vues, au milieu des réalités les plus lugubres, bercer le suprême sommeil de vos bien-aimés !
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Les régions distantes de l'Afrique occidentale nous montrent le vrai facies des négroïdes, avec lesquels la noble et orgueilleuse race n'a voulu entrer en contact pendant des siècles nombreux. Nous avons les races primitives de la forêt, les Akka, Ouetoué, les Bochimans, les Ouamboutti, de beaucoup les plus beaux. Nous avons les Zoulous, les Mafitti, les Ouatouté, les Ouahha, les Ouaroundi, les Ouanya, les Roussidi, qui sont mi-éthiopiens. Nous avons les Ethiopiens, quelque-peu dégénérés, excepté dans les familles aristocratiques, telles que celles des Ouahouma, ou, comme ils sont diversement nommés : Oualma, Ouatchouétzi, Ouavitou, et les Massai Ouatatourou ; ils représentent deux courants humains : l'un venant de l'Ethiopie, par le chemin du Galla S.-E., dans l’Ounyoro et le haut pays pastoral des régions lacustres, — et l'autre, s'écoulant vers le S. Le lac Victoria sépare ces populations, qui sont ce que l'Afrique a de mieux.
Un chef des Baviri se plaignait à moi du mépris hautain que les Ouahouma leur témoignent; « ils nous appellent des piocheurs, ils raillent la modeste régularité avec laquelle nous bêchons la noire terre, employant notre vie à un labeur honnête. Ils vont et viennent, ils fourragent aux entours ; ils ne savent ce que c'est que d'avoir une demeure stable à laquelle le coeur s'attache, ils s'arrêtent où le pacage les attire; au premier désagrément, ils vont s'établir ailleurs. »
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[Explicit :]

« Vous qui jamais n'avez reculé, et qui toujours avez marché de l'avant ; vous qui n'avez jamais douté que se dissiperait la sombre nuée, et que le droit l'emporterait, fût-il un moment terrassé par l'injustice ; vous qui pensez qu'on ne tombe que pour se relever, qu'on n'est battu que pour mieux vaincre et qu'on ne dort que pour se réveiller ! Vous les vaillants, acclamez l'Invisible de vos saints joyeux ! Il est midi et nous sommes au fort de la mêlée. Poussez les compagnons, poussez-les en avant, poussez-les par le dos, par la poitrine, comme il se rencontre. Il faut courir et se hâter, il faut lutter et vaincre, aujourd'hui, demain, toujours, et comme ici, là-bas encore ! »
Gloire à Dieu, au siècle des siècles, amen !
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[Quand Stanley retrouve son arrière-garde à Banalya, le 17 Août 1888]

La plume ne peut écrire ou la langue redire les horreurs de cette citadelle de la peste! La maladie hideuse, qui fait tant de victimes parmi les barbares, était visible sur la face et les corps de ces malheureux, défigurés, enflés, couverts de plaies et de cicatrices ; poussés par la curiosité, indifférents à l'horreur qu'inspirait la mort empreinte sur leur physionomie, ils venaient voir et entendre ceux qui arrivaient de la grande forêt. Six cadavres gisaient sans sépulture; les mourants, par douzaines, étalaient leurs abcès purulents. D'autres, réduits par l'anémie, la dysenterie ou des ulcères larges comme des soucoupes, à n'avoir plus que la peau sur des os en saillie, se traînaient vers leurs anciens amis et leur souhaitaient la bienvenue: la bienvenue dans ce charnier ! Affaibli, fatigué, surmené de corps et d'esprit, comment ai-je pu supporter ces premières, heures ? Des récits incessants de calamités me blessaient les oreilles ; une affreuse odeur de maladie empuantissait l'atmosphère ; les spectacles les plus repoussants passaient ou surgissaient devant nos regards épouvantés. Je n'entendais parler que de meurtres et morts, angoisses et souffrances. Partout où je m'arrêtais, les yeux caves des moribonds se fixaient sur les miens, si suppliants, si confiants, des regards chargés de désirs, et qui, hélas! venaient déjà de si loin ! Il me semblait qu'au premier sanglot mon coeur se romprait dans ma poitrine. Je m'assis, presque stupéfié par le désespoir ; et toujours retentissait à mes oreilles la lugubre cadence de ce récit : morts et désastres, désastres et morts.
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Je me trouvai alors tout isolé et je regrettais ces compagnons de route, ces noirs amis qui avaient partagé mes périls. De leurs figures affectueuses, en reverrais-je jamais aucune ?
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