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Critiques de Herbert R. Lottman (13)
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Amedeo Modigliani Prince de Montparnasse

Amedeo Modigliani est né en 1884 dans une famille juive de Livourne, ville portuaire où se côtoient dans la tolérance diverses communautés. Son père est un juif orthodoxe mais sa mère est plus libérale. Elle tient un journal intime, source de nombreuses informations sur la vie de « Dedo ».



A 13 ans il commence des leçons de dessin dans l’atelier de Guglielmo Micheli. Il est de santé fragile, victime de la fièvre typhoïde puis d’une infection pulmonaire à l’âge de 16 ans. Ce qui va l’amener à voyager dans le sud : Venise, Rome, Florence. Il s’installera à Venise puis à Florence avant de partir à Paris en 1906 où il rejoint le quartier de Montmartre et son célèbre bateau-lavoir. Il va rencontrer beaucoup d’artistes immigrés comme lui, entre autres Maurice Utrillo, Max Jacob, Picasso, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Jacques Lipchitz (sculpteur). Il dit n’aimer ni le futurisme ni le cubisme. Il se liera d’amitié avec l’écrivain Ilya Ehrenbourg avec lequel il aura des discussions sur la Révolution russe.



Il boit et se drogue de plus en plus pour surmonter sa timidité et le mal du pays. Il manque d’argent, a du mal à finir ses œuvres, vit de petits boulots, son alcoolisme aggrave sa santé chancelante. Il rencontre un jeune médecin Paul Alexandre qui lui achète des tableaux et en vendra. Il participe à des séances de hachisch qui lui procurent des visions extraordinaires. En 1909 il se met également à la sculpture, s’inspirant de l’art africain, mais il arrête assez vite pour diverses raisons, dont sa santé.



A Paris on le surnomme « Modi ». Il fréquente divers cafés, la Rotonde, le Dôme, la Closerie. En 1910 il décide de rester à Paris et de se consacrer à la peinture. Il expose au salon des Indépendants et entame une liaison avec une poétesse russe Anna Akhmatova.



En juillet 1913 il est de retour à Paris après un séjour de quelques mois en Italie. En juin 1914 il rencontre la poétesse anglaise Beatrice Hastings avec laquelle il a une liaison jusqu’en 1916. Il la quitte pour Jeanne Hébuterne qui est la mère de sa fille et sa dernière et tragique compagne. Il commence à participer à quelques expositions et avoir un peu de succès mais vit toujours dans la misère. Il rencontre Vlaminck qui devient un ami.



Ce monde des artistes ne s’intéresse pas beaucoup à la politique mais va se trouver contraint à l’exode à la fin de la première guerre mondiale. Il part s’installer à Nice avec Jeanne qui est enceinte et sa belle-mère. Le sud de la France reste en effet épargné par la guerre. Sa fille naît le 29 novembre 1918, prénommée Jeanne puis Giovanna. Suite au décès de ses deux parents elle sera élevée en Italie par sa famille paternelle.



Fin mai 1919 il remonte à Paris. Il semble en meilleure santé mais la maladie, la boisson et la pauvreté vont avoir raison de lui. Alors que ses œuvres sont exposées à Londres, il est proche de la mort. Il mourra finalement le 24 février 1920. Sa compagne, à nouveau enceinte, âgée de 21 ans, se jette dans le vide et meurt sur le coup deux jours après.



Destin tragique que celui de ce peintre « Modi », mort dans la misère, aux portes de la gloire, dont les œuvres se sont vendues par la suite à des prix vertigineux. La biographie manque de passion pour nous conter l’histoire de ce bel italien et de son amoureuse « compagne fidèle jusqu’au sacrifice suprême » (épitaphe sur la tombe qu’elle partage avec Modigliani), réunis dans l’éternité de la mort. Le style est plat, scolaire, ne faisant qu’effleurer la personnalité du peintre. L’auteur semble assez loin de cet univers dont il nous donne pourtant beaucoup de détails, nous offrant une biographie riche en références mais manquant de rythme, un peu fastidieuse. Donc avis mitigé.

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Albert Camus

680 pages d’un travail de bénédictin pour retracer une vie aussi courte que riche et ranimer (si besoin était) en moi l’admiration pour cet homme :non seulement l’écrivain (« L’étranger », « La peste », « Noces », « L’été » m’ont accompagné toute ma vie de lecteur et d’enseignant) mais aussi l’individu engagé dans les luttes et les espoirs de son siècle . Un homme qui ne cessa de douter , d’interroger ses choix , alors que tant de ses contemporains se jetaient aveuglément dans des aventures partisanes (et qui furent souvent réversibles) . Pour moi, un modèle de pensée humaine avec ses contradictions, ses angoisses , son courage , ses petitesses et sa grandeur . Rien d’étonnant que René Char ait été un compagnon de route fraternel de cet homme qui ne renia jamais , ni ses origines ni ses valeurs.
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Albert Camus

En janvier 1960, au seuil d'une décennie si chargée d'événements et qui connaîtra bien des bouleversements, des mutations et des révolutions, Albert Camus, l'un des écrivains français les plus célèbres, lauréat du prix Nobel de littérature, meurt dans un accident de voiture au moment où il était plongé dans la rédaction du Premier Homme, roman resté inachevé.



Est-il, comme on le prétend alors, l'écrivain le plus attaqué par ses anciens amis de la gauche qui lui reprochent ses atermoiements et son silence à propos de la Guerre d'Algérie ? Si Camus a été mis en cause, c'est que son passé et ses écrits annonçaient des prises de positions autres que celles qui furent, en fin de compte, les siennes, notamment sur la question algérienne. Lui qui aurait dû être en pointe sur ce dossier-là, il n'a pas reconnu, à la différence de Jean Sénac, dans les militants du FLN ses frères de combat. Et tout cela par une fidélité quasi-tribale aux Pieds Noirs, ces petits blancs dont il s'est obstiné à défendre la cause. Une cause perdue dès lors que, dans leur très grande majorité, ils s'acharnaient à soutenir un ordre colonial que le mouvement même de l'histoire condamnait à disparaître. Un an après la publication d'Actuelles III, le Général de Gaulle évoque, dans son discours du 16 septembre 1959, l'autodétermination. C'était, on ne peut plus clairement, signer l'acte de décès de «l'Algérie de Papa».



Le 4 janvier 1960, Camus avait rendez-vous avec la mort, entre Sens et Fontainebleau, dans la voiture qui le menait vers Paris en compagnie de Michel Gallimard. Ce jour-là, la chaussée était humide. Il était exactement 13 h 55 quand la puissante voiture, une Facel Véga, dérapa, puis s'écrasa contre un premier arbre avant de percuter un second et de s'y encastrer. A l'instant de l'accident, Camus étais assis à côté de Michel Gallimard qui conduisait. Le port d'une ceinture de sécurité lui aurait-il sauvé la vie ? Peut-être, mais l'usage ne s'en était pas encore répandu. Quoi qu'il en soit, «Le crâne et la colonne vertébrale brisés», Camus fut tué sur le coup, Michel Gallimard lui survécut cinq jours alors que la fille, Anne et la femme de Michel Gallimard, Janine, furent indemnes. On incrimina la vitesse. Un automobiliste indiqua qu'il avait été «doublé» à 150 km/heure. Le compteur de la vitesse était resté bloqué sur cent quarante-cinq km/h. «Vitesse terrifiante», selon les termes de Jules Roy. « Le conducteur (Michel Gallimard) roulait à très vive allure» précise Jeanyves Guérin dans son «Dictionnaire Albert Camus». Un témoin rapporta qu'il avait vu la voiture «zigzaguer», puis s'écraser contre un platane, un second attesta qu'il l'avait vue «valser». Le pneu arrière gauche aurait-t-il éclaté parce qu'il était à moitié usé ? Le conducteur avait-il imprudemment freiné comme on a pu l'écrire dans le journal L'Aurore du 6 janvier 1960 ? L'accident était-il dû à une rupture d'essieu, de châssis ? Selon Etiemble, «la roue arrière gauche se serait bloquée, ce qui s'était déjà produit en deux occasions». Consulté, un garagiste aurait confié à Michel Gallimard : «Cette voiture est un tombeau».

C'est un vieux procès que fait la philosophie à l'existence des hommes en la jugeant trop brève. Comme beaucoup d'entre nous, Albert Camus croquait la vie comme si elle ne devait jamais finir, comme si le torrent en était inépuisable, on ne songera pas à le lui reprocher. «A la semaine prochaine, Monsieur Camus, lui disait Suzanne Ginoux, sa gouvernante, au moment où il prenait place dans la Facel Vega de Michel Gallimard, le 3 janvier 1960. «Oui, lui répondit-il, je fuis l'épidémie de grippe, à dans huit jours !». La mort de Camus sonne comme un scandale presque religieux. Son ex-ami, Sartre, ne s'y trompa pas. Dans un bel hommage, paru dans «France-Observateur», il nomme scandale l'accident qui a mis un terme aux jours de Camus «parce qu'il fait paraître au cœur du monde humain l'absurdité de nos exigences les plus profondes». Dès ses premiers écrits, Camus aborde le thème de la mort. Il peut sembler curieux de prime abord qu'un homme jeune, né sous un soleil méditerranéen et amoureux de la vie, des plaisirs et des joies qu'elle procure, puisse, de manière aussi grave, disserter sur la mort. Ce thème en vérité nous plonge avant l'heure en pleine ambiance «existentielle», que Camus, dans «Le Mythe de Sisyphe», nomme une «sensibilité absurde». Il écrivait dans «Noces» cette formule chargée de sens : «un homme jeune regarde le monde face à face. Il n'a pas eu le temps de polir l'idée de mort ou de néant dont pourtant il a mâché l'horreur. Ce doit être cela la jeunesse, ce dur tête-à-tête avec la mort». La tuberculose à laquelle il fait allusion dans ce passage, et qui est à l'origine de ses réflexions maintenait Camus dans cette proximité avec la mort qu'il ne pouvait oublier. Elle a orienté son destin, car il ne pouvait plus s'engager dans la carrière d'enseignant qu'il avait un temps envisagée. Liant l'amour de la vie et la mort, il écrivait dans «Le vent à Djemila» (Noces). Djemila, dit-il est une «ville qui ne mène nulle part et n'ouvre sur aucun pays». Sur le site de Djemila, «la ville morte est au terme d'une longe route en lacets qui semble la promettre à chacun de ses tournants et paraît d'autant plus longue». Camus confesse : «J'ai trop de jeunesse en moi pour pouvoir parler de la mort. Mais il me semble que si je le devais, c'est ici que je trouverais le mot exact qui dirait, entre l'horreur et le silence, la certitude consciente d'une mort sans espoir». Dans «L'Etranger», la mort, sous la forme du meurtre de l'Arabe, est un axe fondamental du roman ; c'est même là que se noue véritablement l'intrigue. «Le Mythe de Sisyphe» est consacré au problème fondamental du sens de la vie. Si l'existence est absurde, faut-il en finir par le suicide ? L'absurde peut être maintenu, mais il ne conduit pas forcément au suicide : «Le bonheur et l'absurde sont deux fils de la même terre. Ils sont inséparables». On peut donc être heureux dans un monde privé de sens supérieur. Le destin est «une affaire d'homme, qui doit être réglée entre les hommes». Dans «La Peste», la mort menace sous l'aspect de l'épidémie, même si on considère que l'épidémie est une allégorie du fascisme, qui comme on le sait s'est historiquement traduit par les déportations, la terreur et la guerre. Dans l'Homme révolté, il s'agit d'une réflexion sur le meurtre rationnel. « Dès l'instant où le crime se raisonne, il prolifère comme la raison elle-même, il prend toutes les figures du syllogisme. Il était solitaire comme le cri, le voilà universel comme la science. Hier jugé, il fait la loi aujourd'hui». Camus propose une réflexion sur les «camps d'esclaves sous la bannière de la liberté, les massacres justifiés par l'amour de l'homme». En clair, il s'agit de juger une philosophie, le marxisme, (en fait le communisme russe, mais Camus ici ne se donne guère les moyens de la distinction) qui a érigé la lutte pour l'émancipation au rang de ses priorités, qui a formulé des concepts et des outils pour favoriser cette émancipation et qui s'est transformée en un immense camp de concentration, en un système où l'horreur est de mise. Camus essaie de penser comment le désir de révolte a tourné au despotisme, à la déportation, à la terreur et au meurtre de masse. A ses yeux, ce ne peut être que par une dépravation de la révolte, et cette dépravation se nomme révolution. Trois ans après la publication de «L'Homme révolté» où Camus stigmatisait les révolutions, éclate la révolution algérienne. C'est un signe des temps : c'est dans son pays natal que Camus va être mis en demeure de confronter sa pensée avec les faits. En réalité, cette révolution va profondément affecter la vie de Camus. Quand il sent poindre l'inéluctable affranchissement de l'Algérie, le «séparatisme» disait-il, il écrira : «Ma patrie perdue, je ne vaudrais plus rien».
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Albert Camus

Albert Camus.

J'ai lu ce livre il y a très longtemps , j'avais 25 ans et les biographies de personnes extraordinaires m'ont aidée à construire ma vie de jeune adulte. Ce livre, je l'ai toujours gardé précieusement, il fait partie des découvertes de ma vie.
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Albert Camus

La première biographique exhaustive sur Camus, complétée quelques années après par celle d'Olivier Tod
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Man Ray à Montparnasse

Ce livre relate la vie, voir la renaissance, d'un quartier entre les deux-guerres, depuis l'arrivée en France, en 1921, de Man Ray, jusqu'en 1940, date à laquelle il fut prié de retourner dans son pays, par l'occupant nazi.

Montparnasse, à cette époque, était devenu la terre d'élection de nombreux artistes, poètes, écrivains ayant quitté leurs pays d'origine. Pendant vingt ans il connut une activité intellectuelle et artistique sans pareille : Tzara et le groupe Dada ; le mouvement surréaliste : l'école de Paris avec Marc Chagall, Chaïm Soutine , Jules Pascin, Kisling ... Mais aussi l'école française avec Matisse, Braque, Derain. Puis sont arrivés les Anglo-Américains, pour la plupart d'anciens soldats venus combattre en France pendant la Première Guerre et dont les héritiers ou héritières furent, entre autre, Peggy Guggenheim, Nancy Cunard ...

On peut dire que c'est Man Ray et ses appareils photographiques qui a réuni et soudé entre eux ces groupes et qui est, en quelque sorte, à l'origine de ce Montparnasse.
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Albert Camus

Première et incontournable biographie pour celui qui s'intéresse à l'Homme Camus. Lottman a pu bénéficier des témoignages en direct. Les personnes interviewées proches du Camus enfant puis jeune homme étaient encore en vie à l'époque de sa rédaction. La plupart des biographies qui ont suivi (y compris celle d'Olivier Todd) s'en sont inspirées. A découvrir absolument.
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Colette

Une biographie tres interressante car juste de l'auteure du "ble en herbe" et qui atteint l'objectif de toute biographie d'écrivain, celui de donner envie de decouvrir l'œuvre de l'auteur.L'auteure,decedee en 1954 reste encore aujourd'hui une figure de la littérature française et cet ouvrage vous permettra de decouvrir sa vie personnelle.A ne pas rater.
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Oscar Wilde à Paris

Loin des réflexions sur l'art de Wilde, sa portée littéraire, sa philosophie de l'art, la justesse de sa place au panthéon des grands auteurs (régulièrement mis en doute, par Gide – le premier– jusqu'à Frédéric Ferney – le dernier, dans son Wilde ou les cendres de la gloire, Lottman s'intéresse à l'anecdote mais aussi à l'état d'esprit d'une époque. Il parvient à retracer l'ambiance des salons parisiens dans les années glorieuses de Wilde comme les petites (et grandes) lâchetés des anciens amis quand il connu la disgrâce. Sans doute est-ce la qualité principale de cette ouvrage, comme de montrer l'opposition entre le Londres victorien et le Paris de la troisième république. On y découvre aussi de nombreux témoignages de ceux qui ont côtoyé Wilde, d'illustres comme ceux de Gide ou d'inconnus comme le tenancier de l'hôtel d'Alsace où Wilde est mort. Quelques anecdotes sont amusantes, comme la diaspora des homosexuels anglais lors du procès pour atteinte aux bonnes mœurs d'Oscar qui engorgea les bateaux qui faisait la navette trans-manche. D'autres sont peu reluisantes pour leurs protagonistes comme ce passage relatant la paranoïa de Pierre Louÿs, intime de Wilde (à qui la pièce Salomé est dédiée) et homme à femmes, qui craignit des années durant que son nom ne soit cité au côté de celui de Wilde, alors en prison, pour rappeler leur ancienne amitié et qu'ainsi le doute plane sur son hétérosexualité.
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L'épuration, 1943-1953

Période pitoyable mais essentielle de l'histoire de France, l'épuration nous interpelle par son cortège de lâchetés et de rancoeurs.

Bien que volumineux (532 pages) l'ouvrage peut recueillir des appréciations diverses:

- louanges, s'il s'agit de découvrir la période, car l'auteur survole les différents corps affectés par l'épuration: ingénieurs et industriels, justice, les grands corps, gens de lettres, etc...

- regrets pour l' historien-amateur, car aucun sujet n'est correctement traité, faute de place sans doute: on reste ainsi sur notre faim (la fuite et le procès de Laval, modèles du genre, sont ainsi escamotés, de Brinon qui méritait à lui seul un ouvrage -déjà critiqué sur BABELIO, un livre de 600 pages- trois lignes..

Malheureusement, on peut faire l'économie de cette lecture, même s'il n'y a rien à reprocher à l'auteur: style impeccable et factuel, volonté de cerner l'ensemble du problème. A vouloir tout embrasser, il n'étreint cependant pas..
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Jules Verne

Pas entièrement emballé par cette biographie dans laquelle se sont glissées des approximations, et dans certaines dates, et parfois dans les résumés des oeuvres ! On sent la synthèse mais aussi la rapidité d'un travail qui s'appuie sur les travaux bien plus passionnants et sérieux d'Olivier Dumas, de Jean-Paul Dekiss ou d'un Volker Dehs...

Ce que je reproche le plus à cette bio, c'est le plaisir de creuser surtout les détails scabreux, généralement non fondés comme s'il fallait offrir un côté "tabloïd" pour vendre...
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La Rive gauche

C'est un plaisir que de se plonger dans ce monde foisonnant des intellectuels parisiens de la Rive gauche (comme son nom l'indique). Le niveau de La Pensée intellectuelles de cette époque, 1920-1960 rend d'autant plus consternant le néant d'aujourd'hui. Vite ! Replongeons-nous dans Gide, Malraux, Romains, Aragon, Camus, Valery, Paulhan, Vercors etc, etc...
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Colette

Je ne suis pas une grande amatrice de biographie et celle-ci a été longue à lire car l'auteur cite en permanence des mots de la romancière. Il y a un grand travail de documentation mais je trouve que cela nuit au style.
Lien : http://mapetitepause.over-bl..
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