AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.45/5 (sur 1546 notes)

Nationalité : Pays-Bas
Né(e) à : Arnhem , le 05/09/1953
Biographie :

Scénariste, homme de télévision et de radio, Herman Koch est aussi auteur de romans : "Le Dîner", publié en 2009 aux Pays-bas, et 2011 en France, obtient le Prix du public. En 2013, paraît "Villa avec piscine". Selon l'auteur, les descriptions valent plus qu'une démonstration ; le romancier ne doit pas expliquer mais montrer les choses, sans faire d'essai philosophique.

De 1990 à 2005, il est acteur et scénariste de la série humoristique Jiskefet diffusée sur VPRO.

Koch écrit aussi sous le pseudonyme de Menno Voorhof.

Source : livres.fluctuat.net
Ajouter des informations
Bibliographie de Herman Koch   (6)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

HERMAN KOCH / LE DINER / LA P'TITE LIBRAIRIE


Citations et extraits (186) Voir plus Ajouter une citation
Film ou pas, il ne faut jamais mettre sur la couverture des photos des personnages d'un livre. Cela bride l'imagination du lecteur. Il est alors contraint d'associer les personnages aux visages des principaux acteurs du film. Quand on a commencé par voir le film puis qu'on a aussi envie de lire le livre par curiosité, ce n'est peut-être pas si grave. Mais quand on a d'abord lu le livre, on est confronté à un dilemme. En lisant, on s'est fait sa propre idée des visages des différents personnages. Des visages qu'on a eu le loisir d'imaginer soi-même. Malgré les descriptions des visages. En dépit de vos descriptions surabondantes de nez, d'yeux, d'oreilles et de couleur de cheveux, chaque lecteur compose les visages au gré de son imagination.
Commenter  J’apprécie          333
Une femme, qui avait deux homosexuels comme voisins du dessus, deux jeunes hommes qui vivaient ensemble et s'occupaient parfois de ses chats, était interviewée. "Ils sont tellement adorables, ces garçons! " racontait la femme. Ce qu'elle voulait dire, en fait, c'est que ses voisins étaient certes homosexuels, mais le soin qu'ils apportaient à ses chats montrait qu'ils étaient tout de même des gens comme vous et moi. Elle trônait dans l'émission, satisfaite d'elle-même, parce que tout le monde allait maintenant savoir à quel point elle était tolérante. Et que ses voisins du dessus étaient des garçons adorables, même s'ils faisaient des choses dégoutantes ensemble. Des choses répréhensibles en fait, malsaines et contre nature. Perverses en somme, mais excusables parce que les deux hommes s'occupaient de façon désintéressée de ses chats."
...
" Pour comprendre ce qu'affirmait cette femme à propos de ses voisins, ai-je poursuivi puisque personne ne disait rien, il faut renverser la situation. Si les deux homosexuels adorables n'étaient pas venus donner des croquettes aux chats, mais leur avaient au contraire lancé depuis leur balcon des filets de porc empoissonnés, ils n'auraient été tout simplement que de sales pédés, comme d'habitude.
Commenter  J’apprécie          310
- Mais il y a des cultures, des religions, je n'ai pas besoin de les citer, qui se sentent très vite blessées, dit Van der D. Devons nous, nous censurer, tenir notre langue parce que quelqu'un risque de se sentir blessé ?
Commenter  J’apprécie          310
Les femmes ont plus de temps que les hommes. Quand elles ont passé l'aspirateur, elles ouvrent un livre - votre livre- et se mettent à lire. Le soir, au lit, elles lisent encore. Quand leur mari se tourne sur le côté et pose la main sur leur ventre, près du nombril, ou juste en dessous de leur poitrine, elles la repoussent. "Laisse-moi un peu, encore un chapitre", disent-elles en poursuivant leur lecture. Parfois les femmes ont mal à la tête, ou elles sont indisposées, parfois elles lisent un livre.
Commenter  J’apprécie          270
Comme la plupart des Français, François Hollande ne devait certainement maîtriser aucune langue étrangère, ai-je supposé.
Commenter  J’apprécie          270
" Tu es tout simplement raciste, m'avait lancé Claire quand je lui avais confié mon aversion pour Beau.
- Pas du tout ! lui avais-je répondu. Je serais raciste si je trouvais cet hypocrite gentil simplement du fait de sa couleur de peau et de ses origines. Ce serait de la discrimination positive. Je serais raciste si je concluais que l'hypocrisie de notre neveu par adoption vient de l'Afrique en général et du Burkina Faso en particulier.
Commenter  J’apprécie          220
... la façon dont il se tenait trahissait la difficulté à écouter une femme qu'il ne parvenait pas à classer sur-le-champ dans les catégories clairement définies comme "nichons", "beau cul" ou "elle peut m'apporter le petit-déjeuner quand elle veut".
Commenter  J’apprécie          200
Si je devais donner une définition du bonheur, ce serait celle-ci : le bonheur se satisfait de lui-même, il n'a pas besoin de témoin. " Toutes les familles heureuses se ressemblent, les familles malheureuses le sont chacune à leur façon", dit la première phrase d'Anna Karénine, de Tolstoï.
Je me contenterai tout au plus d'y ajouter que les familles malheureuses - et au sein de ces familles en premier lieu les couples malheureux - n'y parviennent jamais seules.
Plus il y a de témoins, mieux cela vaut. Le malheur est toujours en quête de compagnie.
Le malheur ne peut supporter le silence - et encore moins les silences gênés qui s'installent lorsqu'il se retrouve seul.
Aussi nous sommes-nous souri, Claire et moi, dans le café quand on nous a servi nos bières, sachant que bientôt nous allions passer toute une soirée en compagnie des Lohman : nous vivions le plus beau moment de la soirée, tout n'irait par la suite que de mal en pis. p.14
Commenter  J’apprécie          180
On n'a pas besoin de tout savoir les uns des autres. Les secrets ne sont pas un obstacle au bonheur.
Commenter  J’apprécie          200
« [...] Vous êtes allés voir le nouveau film de Woody Allen ou pas ?»
JE TROUVE QUE C'EST UN SIGNE DE FAIBLESSE quand la conversation porte trop vite sur les films. Au fond, les films sont plutôt un sujet pour la fin de soirée, quand on n'a vraiment plus rien à dire. Je ne sais pas pourquoi, mais je ressens toujours un creux dans l'estomac quand les gens se mettent à parler de films : c'est comme s'il recommençait à faire nuit dehors alors qu'on vient de se lever.
Le pire, ce sont ceux qui racontent les films du début jusqu'à la fin ; ils prennent tout leur temps, ils s’étendent pendant un quart d'heure : un quart d'heure par film, j'entends. Peu leur importe au fond que vous ayez l'intention d'aller voir le film en question ou que vous l'ayez vu depuis longtemps, ils ne tiennent aucun compte de ce genre d'information, ils sont déjà en plein milieu de la scène d'ouverture. Par politesse, vous faites mine au début de vous intéresser, mais vous renoncez vite à toute forme de politesse, vous bâillez ouvertement, regardez le plafond et changez sans cesse de position sur votre chaise, Vous ne ménagez pas votre peine pour faire taire le conteur, mais rien n'y fait, il est déjà allé trop loin pour percevoir ces signaux à leur juste valeur, il est surtout esclave de lui-même et des âneries qu'il débite.
Commenter  J’apprécie          170

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Herman Koch (1901)Voir plus

Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11017 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..