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3.9/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : Mexico , le 26 fév 1946
Biographie :

Hernan Lara Zavala est un écrivain mexicain, né en 1946 à Mexico. Après des études d'ingénieur, il s'est réorienté vers des études de littérature au Mexique, puis en Angleterre.
Il enseigne aujourd'hui la littérature anglaise à l'université nationale autonome du Mexique.
Il a publié de nombreux textes, et a reçu à ce jour quatre prix littéraire, dont le prix de l'académie royale d'Espagne en 2010 pour Peninsula, peninsula.

Prix
- (1987) Prix latinoamericano de Narrativa, Colima, pour ses publications.
_ (1994) Prix José Fuentes Mares, pour Después del amor y otros cuentos.
- (2009) Prix Elena Poniatowska, pour Península, península.
- (2010) Prix Real Academia Española, pour Península, península.
- (2010) Prix de l'État de Campeche, Justo Sierra Méndez, pour l'ensemble de son œuvre.
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Source : wikipedia.org
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Écoutez bien, monsieur le maire, vous qui vous prenez pour un savant, dit Nicolas en lui tapotant la poitrine, résolvez-moi ce problème de mathématiques : quand j'avais quinze ans j'aimais les femmes de quarante ; à vingt ans celles de trente. Quand j'ai eu quarante, j'aimais les femmes de vingt-cinq ans et maintenant que j'en ai soixante, j'aime celles de quinze ans, je les aime bien tendres. C'est quoi ce problème? Pourquoi ça?
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- Allez, Macho. À Zitilchén, à ton âge, tout le monde continué à baiser. Il suffit qu'on te mette Mechita sous le nez et tu vas le voir reprendre vie. Dis-moi que tu n'aimerais pas un peu lui casser son petit cul?
- Ça suffit, Patras, arrête de me faire penser à des conneries. Mais tu te sens soulagé quand ta verge ne répond plus. Ton sang ne se met plus à bouillir. C'est comme si on t'avais piqué ton fusil ou ta machette... mais du coup tu n'as plus à te battre. C'est comme ne plus avoir un patron sur le dos... Allez, endors-toi, fils de pute, tes âneries me flanquent le bourdon.
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— Don Ariel, pouvez-vous me couper les cheveux ? Ou bien
êtes-vous trop occupé ?
— Les exigences de l’esprit m’occupent en permanence mais
entre et assieds-toi. L’alcool me met l’âme à fleur de peau. Je
suis meilleur coiffeur bourré que lorsque je jouis de mes cinq
sens. […] Tu ne serais pas par hasard le petit-fils de don Pepe
Amaro qui vient passer ses vacances dans le coin ?
— Oui, monsieur.
— Ton grand-père me dit que tu veux être poète. Quand tu écriras
quelque chose, peut-être que je serai déjà mort, mais n’oublie
pas de me mentionner, car dans ce salon on fait de la poésie,
et de la bonne. Comment veux-tu que je te coupe les cheveux ?
— Rafraîchissez-les. Ni trop courts ni trop longs.
— Les poètes ont pour habitude d’avoir les cheveux longs, commenta
Zurrisa. Je me réjouis que tu ne suives pas cet exemple
abominable qui ne nous plaît guère à nous autres coiffeurs et
nous attire toutes sortes de critiques...
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Hernán Lara Zavala
Que personne ne m'accable du triste surnom d séducteur lascif, alors que je n'ai été qu'un homme aimant par-dessus tout la justice et la dignité. Je reconnais que j'ai eu quelques difficultés à tenter d'écrire ces lignes. Ce que j'écris est péché ; c'est péché de mettre des mots sur ces souvenirs et de coucher ces mots sur le papier. Mais quelque chose dans ma conscience me force à révéler les causes des calamités qu'on m'impute ; la plus courante : avoir couronné de plusieurs paires de cornes, s'il m'est d'utiliser cette image vulgaire et affligeante, les cranes obtus de ces trouillards qui se prennent pour de redoutables taureaux. Que Dieu tout-puissant accepte que le recours bien connu à l'écriture parvienne à me soulager de mes remords comme je soulageais mes paroissiens quand je les écoutais débiter leurs peccadilles dans le confessionnal.
— mon Père, j'ai besoin de votre conseil.
— Dis-moi ma fille, je t'écoute.
— Je ne sais comment vous le dire… Mais vous savez que mon mari est gravement malade. Le docteur lui a interdit tout exercice violent et le moindre choc nerveux… Ah, mon Père, quel tracas… Mais la nuit je fais des rêves très étrange. Je me réveille angoissée. Ça agace mon mari, mais je n'y peux rien.
— Prends patience ma fille, ne t'affole pas. Ton mari est encore jeune (…) il va se rétablir bientôt. Pour le moment, prends les choses avec calme et résignation
— C'est ce que je fais, mon Père. Mais je ne vous ai pas dit le pire.
— Quoi.
— Ce n'est pas mon mari qui m'inquiète…c'est vous.
— Moi ?
__ Oui, mon Père, vous, me dit-elle en serrant ma main entre les siennes… Je rêve de vous toutes les nuits.
Dois-je vraiment continuer ? Non, je ne le crois pas. Mais je peux vous assurer que cette nuit-là ma paroissienne a dormi tranquille. Et mieux encore : son brave époux aussi.
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