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3.34/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Chivilcoy , 1975
Biographie :

Ecrivain argentin. Il est né en 1975 quelques mois avant le coup d’État. Il appartient au mouvement littéraire “literatura actual”.
Sociologue, Hernán Ronsino enseigne à l’Université de Buenos Aires.

Il collabore à la revue littéraire argentine Fledermaus, il est l'auteur d'un recueil de nouvelles, "Te vomitaré de mi boca" (Libris, 2003), et d'un premier roman remarqué, "La Descomposición" (Interzona, 2007).

"Dernier train pour Buenos Aires" (Glaxo) est paru en 2009.

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Hernán Ronsino: Glaxo


Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Le Vieux m’a appris à ne pas être explicite. Il faut savoir construire les silences. C’est une bonne façon de dire les choses, m’a-t-il dit une fois.
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Une maison n’est pas seulement un lieu physique, c’est aussi la trame imaginaire qui l’enveloppe.
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Il y a des choses qui sont infimes mais qui, dans leur petitesse, perdurent. Comme les pas de l’infirmier. Comme ce fleuve. En me voyant, Pajarito a souri. Il ne m’a pas embrassé, ne m’a pas dit un seul mot, ni du village ni du Vieux. Il a souri. Et son sourire a ouvert les vannes de sa logorrhée. C’était sa façon de me montrer son affection. J’ignore pourquoi je me rappelle, tandis qu’il s’élançait dans un flot puissant, la taille de ses ongles.
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En juillet 44, il est muté à l’université de Mendoza. Après une série de démêlés avec l’École normale et le petit monde culturel qui l’accusent pêle-mêle de fascisme et de communisme. Tout cela parce qu’il avait refusé de baiser la bague de l’évêque de Mercedes en visite à l’École normale.
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« (Dimanche Marquitos Larralde m’a craché au visage. À l’angle de la librairie du Grec. Le petit con est resté planté là, à attendre que je réagisse. Il me regardait avec un air de chien battu. Je me suis essuyé avec un mouchoir. J’ai inspiré profondément. Et je lui ai récité un fragment de la première partie de la Divine Comédie.) »
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Je traverse l'ombre des paradis.
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Nous nous asseyons dans la cour, à l'ombre du noyer. Le Vieux prépare le maté. Et ce chien, Rainer, inquiet, ne me quitte ps des yeux.
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Buenos Aires était alors pour moi comme un animal affamé. Un animal vorace, dangereux, comme celui des films qu'ils passent le samedi au Savoy
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Il pleut de plus belle dehors. Cet orage a amené un vent frais. Les lumières du Moulin rouge, du cinéma explosent dans la rue. Peu à peu commencent à sortir, avec des parapluies, deux par deux, ou en petits groupes, les personnes qui viennent de voir au cinéma Espanol, à la seconde séance, Le dernier train de Gun Hill ; d'autres courent récupérer leur auto, et les femmes attendant dans l'entrée. Les choses se passent comme ça.
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Il est revenu hier. Il est descendu du train, le crâne rasé et la peau rance. Il ne ressemblait pas à Kirk Douglas. Alors j'ai pu voir clairement ma mort.
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