Hideko Ise

Sophie Et Le Relieur est, selon mes critères personnels, un très bel album, très didactique, qui fait la part belle à cet étonnant métier oublié de relieur à l'ancienne. On y découvre de belles vues de Paris également.



Une petite fille amoureuse des arbres feuillète sans arrêt son livre préféré sur les arbres jusqu'à ce que le livre finisse par tomber en lambeaux. Elle part alors en quête d'un relieur apte à faire revivre son ouvrage de chevet. Le vieux relieur va lui dévoiler tous les petits secrets de son art pour ressusciter des livres qu'on croyait morts...



Album très élogieux sur la condition d'artisan, sur l'aspect de la transmission "patrimoniale" d'un savoir-faire. Seul petit hic, d'où mes quatre étoiles et non cinq, le scénario est un peu pauvre en dehors du fait de servir de prétexte à illustrer ce beau métier en voie d'extinction.



Rien à redire en revanche, sauf le plus grand bien, sur les illustrations, faites d'aquarelles sublimes, mais ce n'est là que mon propre goût, c'est à dire, pas grand-chose.

Passionnée par les arbres, Sophie est triste car son livre préféré est abîmé, les pages s'arrachent. Elle l'apporte chez le relieur qui lui explique toutes les étapes pour le réparer tandis que Sophie lui parle des arbres. Le lendemain, Sophie va chercher son livre devenu superbe après restauration.

Ayant lu une critique élogieuse de cet album jeunesse sur Babelio et m'intéressant à ce qui touche aux livres, j'ai eu la curiosité de lire ce livre. Je l'ai trouvé vraiment très beau, les aquarelles sont d'une grande qualité, elles méritent qu'on les regarde attentivement. Cet album est classé jeunesse mais il peut être lu par des adultes comme je l'ai fait car son thème n'est pas réservé aux jeunes enfants. De plus, les explications sont sans doute trop complexes pour un jeune lectorat et s'adressent mieux à des adultes. La fin est touchante. Mention très bien pour cet album.

Un très beau album de jeunesse sur le métier à l'ancienne de relieur, qui est amené à disparaître de plus en plus... Hideko Ise traite du savoir faire d'un relieur à Paris lorsqu'il répare le livre préféré, un herbier, de Sophie.



Les aquarelles sont très belles et donnent de la force à cet ouvrage didactique. Le lecteur (enfant comme adulte) apprend énormément de choses : les techniques de reliure, les conditions de travail et l'attachement au métier.



Un album à conseiller pour les petits (à partir de 7-8 ans, à mon avis) comme les grands, amoureux du monde du livre !

Profondément touchée par le tremblement de terre qui a touché Hanshin en 1995 et par ses répercussions, l’auteure et illustratrice jeunesse japonaise Hideko Ise, qui est aussi violoncelliste, a décidé de mettre en scène le temps de l’album 1000 vents, 1000 violoncelles le concert historique qui a eu lieu à Kôbe le 29 novembre 1998 afin de venir en aide aux victimes du séisme, lequel a été repris plusieurs fois depuis.



En mettant en scène des personnages fictifs auxquels le jeune lecteur s’attache d’emblée, deux enfants et un vieil homme tous épris de musique et violoncellistes, Hideko Ise nous donne à lire une histoire où l’âme humaine se dévoile, chacun ayant des raisons personnelles de participer à ce concert exceptionnel qui a réuni dans un bel acte de générosité musiciens professionnels et amateurs de tous les âges.



Avec finesse, tant dans le propos que dans les aquarelles qui viennent soutenir le texte, Hideko Se nous dévoile la force de l’amitié, exprime par la violence de coups d’archet la rage de celle qui a perdu les siens dans le séisme et nous dit la beauté de la solidarité quand elle sert à reconstruire une communauté démunie.



Un album sur le pouvoir individuel et collectif de la musique. Un album remarquable à offrir et à s’offrir.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..

En refermant l'album, nous réalisons bien qu'il y a plusieurs façon de dire au revoir, à ce qui est perdu, à ce qui nous manque. L'album fera faire double-emploi, faire du deuil une force de reconstruction.

" 1000 vents, 1000 violoncelles" fera référence au vrai concert caritatif qui s'était déroulé au Japon pour commémorer la tragédie du tremblement de terre 1995 à Kôbé et récolter des fonds pour sa reconstruction.

C'est la participation solidaire de 1000 amateurs de violoncelle en concert qui viendront apaiser les âmes avec une belle musicothérapie.



Un tremblement de terre.

La faute à personne mais beaucoup de pertes.



L'auteure brodera une histoire incluant l'amitié de deux enfants japonais, dont une nouvelle camarade venant de Kôbé.

L'approche du fait historique sera plein de tact, passant par l'amour commun des deux enfants pour la musique et leur façon bien spécial de transmettre leur émotion.

L'art de la petite fille est nerveux, tandis que celui du petit garçon semble plaintif, comme l'aboiement du chien qu'il a perdu.



Un concours de circonstance les mettra sur le chemin du projet de concert. Surprise pour ces enfants, d'autres aiment suffisament le violoncelle pour vouloir offrir leur passion à une juste cause.



Ce sont donc les petites étapes que nous suivront, les entrainements des enfants qui veulent aussi participer et qui iront rallier d'autres jeunes élèves comme eux pour agrandir les rangs des adultes ce jour du grand concert.



Il y a quelque chose d'émouvant et d'intense dans cette communion musicale et aussi dans la démarche de ces petits héros qui auront eux aussi envie d'apaiser ceux et celles qui auront subi la catastrophe naturelle, adultes et enfants.



Un récit doucement inspirant dans la résolution des peines, très enrichi d'illustrations tout aussi délicates à l'aquarelle.

Un titre qui trouvera son bon moment pour être lu, évidement et auquel il serait bon de conclure par un bon morceau de violoncelles pour magnifier le tout.

Avec un regard tendre, Sophie et le relieur relie le passé au présent, et le présent au futur. Sophie aime les arbres, et c’est grâce à son livre qu’elle a beaucoup appris sur eux. Elle l’a tellement lu et relu que les feuilles de son herbier partent dans tous les sens. Bien sûr, il y a plein de livres sur les fleurs et les arbres, mais Sophie aime le sien. Elle cherche alors quelqu’un qui pourrait « soigner son livre », un relieur. En parcourant les ruelles de son quartier, elle arrive enfin chez un vieux relieur. Avec lui, elle découvre un nouvel univers et toutes les étapes nécessaires pour remettre en état son livre. Sophie récupère son livre, flattée d’y trouver son nom sur la couverture et offre au relieur, en remerciement, une petite plante qu’elle a elle-même préparée .

Un livre très mélancolique sur la perte et l'amitié.

Un livre tout en douceur, qui laisse le coeur lourd et les yeux humides.

En attendant la sortie de Shiro et les flammes d’arc-en-ciel le 27 septembre, je me suis penchée sur un autre titre de la collection Nobi Nobi ! : 1000 vents, 1000 violoncelles de Hideko Ise.

1995. Un terrible tremblement de terre détruit la ville de Kôbe. Les actions de solidarité se développent un peu partout dans le monde. En sortant de l’école de musique, deux enfants croisent un groupe de violoncellistes. Curieux, ils décident de les suivre et rencontrent un vieux monsieur qui leur explique qu’un grand concert va être organisé en soutien aux victimes du séisme. Immédiatement, les enfants décident d’y participer.

L’auteure s’est servie de sa propre expérience pour nous conter cette histoire. En effet, Hideko Ise s’est rendue à Kôbe après le séisme, pour y faire des dessins, mais elle a été terriblement choquée par l’ampleur de la catastrophe. Passionnée par le violoncelle, elle a participé au concert « 1000 violoncelles » dont elle parle dans l’histoire. Il n’est donc pas étonnant de ressentir des émotions aussi fortes à la lecture du livre. L’auteure aurait pu facilement tomber dans le pathos et dans la tragédie. Il n’en est rien. Ici, la générosité, la bonté, l’amitié, l’espoir sont les valeurs mises en avant.

Si le texte est plein de poésie, les dessins sont emplis de douceur. La technique de l’aquarelle donne au livre une certaine candeur malgré la gravité du sujet. Habituée aux dessins d’Ein Lee, plus manga, les illustrations de Hideko Ise m’ont légèrement perturbé. La qualité des dessins et de l’histoire nous font bien vite oublier les comparaisons.

1000 vents, 1000 violoncelles est donc une lecture qui ravira aussi bien les petits que les grands. Ce tome me conforte dans l’idée que les livres de la collection Nobi Nobi ! sont décidemment de petites merveilles à avoir chez soi


Lien : http://alittlematterwhatever..

"Une petite fille va découvrir le monde des arbres et des fleurs grâce à l'amitié qui va la lier avec le botaniste du Jardin des plantes..."

J'avoue j'ai d'abord craquer pour les illustrations - magnifiques ! - de cet album. Un ode à la nature qui nous entoure. L'utilisation de l'aquarelle rend les dessins frais et lumineux, en bref j'ai c'est splendide!

Ce qui ne gâche rien c'est que l'histoire est toute aussi jolie et je vous engage vraiment à lire cet album!

Un superbe livre à partager en famille, pour mieux connaître le métier de relieur. Les explications sont claires, très précises et détaillées. Les aquarelles sont simplement sublimes !

Un magnifique livre à garder dans sa bibliothèque, même quand les enfants sont grands.

J’ai totalement craquée pour cet album. Il y a très peu d’ouvrages sur ce beau métier d’art. Ayant fait des études dans le domaine, il m’est difficile de ne pas lire cet album. Il est proche de la réalité du relieur. En France, la plus grande concentration de relieur est à Paris. Il me semblait normale que l’album se situe dans cette ville.

Sophie veut faire réparer un livre qu’elle adore. Le relieur lui dévoile comment redonner vie à cet objet. Les sublimes aquarelles montrent l’architecture de Paris. L’atelier du relieur est fidèle à la réalité avec les cisailles, le cuir, les presses… Mais peu de relieur ferait si facilement une telle transmission de leur savoir. Parfois les explications sont plus pour les grands que les petits.

L’histoire est assez plate. Je l’ai pourtant trouvé touchant. J’aimerais pouvoir posséder un exemplaire de cet ouvrage.

Avec ce livre court et simple, on (re)découvre le métier ancien du relieur.

J'ai bien aimé ce livre, du fait de sa simplicité, et aussi, parce que j'ai découvert ce métier, pour la première fois de ma vie.

Une véritable petite pepite, tout en douceur, en finesse. C'est très intelligent et positionne encore une fois l'enfant dans un rôle prépondérant, brillant, attachant.

Par dessus les mots, les illustrations aquarelles, sont tout simplement magnifiques.

Ce livre inspire la sereinité.

Un album qui vous tape dans l’œil et vous vous dites « il me le faut » ! C’est ce que j’ai ressenti en tombant par hasard sur celui-ci. Une couverture à l’aquarelle, des traits fuyants, un arbre au feuillage foisonnant. Un tronc en plein milieu de la page et de chaque côté deux personnages : une petite fille qui effeuille une fleur ; un homme qui fait penser à un professeur. Cet arbre est un platane d’Orient nous informe un petit écriteau … En référence à celui planté au Jardin des Plantes de Paris en 1785 par Buffon lui-même.



Car l’intrigue de cette histoire d’amitié intergénérationnelle se déroule au jardin des plantes de Paris ; l’autrice nous indique s’y être rendue régulièrement pour observer la richesse et la diversité qu’offre cet espace. Mais, c’est grâce à sa rencontre avec Georges Métailié, un ethnobotaniste, qu’elle a pu en percevoir les secrets et l’immensité. Cet album résonne alors comme une biographie graphique dans laquelle nous faisons la connaissance de Kimiko.



Kimiko, cette petite fille au carnet de croquis qui s’arrête pour dessiner à des endroits interdits. La fillette, fuyante, finit par rencontrer le botaniste qui l’observe depuis quelques jours déjà. Le déclencheur ? Elle a arraché un tournesol ! C’est de cette rencontre fortuite que naîtra une fabuleuse histoire de transmission. Alors qu’elle s’interroge devant chaque espèce, le botaniste lui conte les anecdotes qui les accompagnent : « la souche de ce vieil arbre te semble morte, mais tu vois, la vie reprend » ; « c’est aussi un arbre, mais il est fossilisé. Il a trente-trois millions d’années ! ». Ce botaniste bienveillant lui offrira des graines de tournesol. A son tour, Kimiko explique ce qu’elle apprend aux enfants plus jeunes qu’elle rencontre dans le jardin.



Si j’ai tout d’abord été conquise par la délicatesse des dessins, c'est avec tout autant d’attention que j’ai découvert cette histoire tendre et pleine de sens. Une histoire d’amitié, tout comme les arbres qui mémorisent, nos souvenirs laissent une trace de notre passage. J’ai adoré me promener avec ces deux personnages dans le jardin des plantes ...
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Kimiko, petite fille japonaise aime le jardin des plantes, elle y passe beaucoup de temps. Lors de ses visites, elle fini par rencontrer les gens qui y travaillent entre autres un botaniste. Il va lui faire découvrir les secrets du jardin.

C'est poétique, doux et beau. On entre dans une petite bulle de douceur. Les illustrations sont splendide.

Le petit bémol que je pointerais pour cet album, c'est sa vision un peu figé dans le temps de Paris : boulevard haussmannien et commerces traditionnelles, mais les rues m'ont semblé vide de vie. Sinon un album pédagogique pour découvrir l'art-isanat de la reliure : ses gestes et ses mots.

Les belles aquarelles d'Hideko Ise sont prétextes à faire découvrir un métier, à travers la rencontre d'une enfant et d'un relieur, la rencontre de deux passionnés.

Il n'y a pas d'âge pour apprendre la botanique et c'est naturellement au jardin des plantes du Muséum d'histoire naturelle à Paris que Kimiko observe les plantes.

La poésie de l'écriture et les illustrations aquarellées nous plongent dans l'ambiance de ce jardin si particulier. L'album m'a offert un moment d'évasion comme-ci j'y étais.

J'ai d'autant plus apprécié sa lecture, qu'il m'a permis de me remémorer mes visites du jardin.

Kimiko, petite fille japonaise à Paris pour quelques saisons, se promène régulièrement dans les allées du jardin des plantes. Ses visites sont rapidement remarquées, puisqu’elle ramène des fleurs avec elle. Un botaniste, curieux de son intérêt, lui transmet progressivement son savoir et se lie d’amitié avec elle.



Quentin et Lucas sont restés, de longues minutes, les yeux perdus dans les aquarelles de cet album. Les enfants ont été attentifs à ce récit poétique. J’aime beaucoup ce livre qui mêle des illustrations rendant honneur à la nature et des textes courts qui disent l’essentiel. Une très belle promenade.

Sophie adore son livre sur les arbres. Certes, il en existe de nombreux, mais c’est à celui-ci, tout particulièrement, qu’elle est attachée. Lorsque toutes les feuilles s’en échappent, elle cherche à le réparer. Sur les conseils d’une bouquiniste, elle se rend chez un relieur et avec elle, nous découvrons toutes les étapes de ce travail méticuleux et ancestral qui magnifiera l’objet.

Après le bonheur que nous avions eu à lire « Kimiko et le botaniste », j’étais heureuse de retrouver un ouvrage d’Hideko Ise à la bibliothèque. Les aquarelles sont toujours aussi belles. Le plaisir de déambuler dans les rues parisiennes est intact. Ici, se glissent de nombreux croquis et des termes techniques relatifs à la reliure. Je ne connaissais pas ce métier et ait pris plaisir à cette découverte. Les scènes dans l’atelier sont absolument superbes. Mon fils de 8 ans s’est jeté sur le livre, littéralement, heureux de retrouver ces beautés.

Voici un très joli titre que j’ai aimé découvrir. J’ai de suite été séduite par les illustrations faites à l’aquarelle d’Hideko Ise, mais l'histoire ne m'a pas vraiment touchée. Elle n'a pas été assez développée pour ça. De plus, le texte est très mal intégré à l'esthétisme de l'album. Je retiendrai donc surtout de ce livre que c’est un très bel objet avec des illustrations superbes.
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