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Citations de Hilda Alonso (15)


Le verbe est magie. I nous engage et nous suit, il nous protège ou nous détruit. Les mots qui s'envolent retombent toujours quelque part. Tous nos actes ont des conséquences. Toutes nos paroles aussi.
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Le corps et l’esprit ne sont qu’un. Les Dieux nous ont donné la capacité de disjoindre, de disperser et de rassembler les fibres qui les composent selon notre bon vouloir. Pour vivre en harmonie avec tout ce qui nous entoure, il faut le comprendre, l’observer, l’écouter puis se fondre en lui. Sa mémoire devient alors la nôtre. C’est ainsi que nous déjouons l’ennemi, éloignons secrets et mensonges. Nous ressentons d’un cœur commun, partageons tout, apprenons mutuellement. Nous regardons la couleur et sommes la couleur, nous respirons la fleur et sommes l’effluve, nous écoutons le son et sommes le chant mais notre présence n’a pas plus d’influence sur ce monde que notre absence.
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Salomé s'est entendue penser, cet été. Sa voix intérieure est jolie.Elle a redécouvert cette faculté incroyable , oubliée : être soi, être heureuse d'être soi.
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La Déesse accepte la mort, puisqu'elle est la mort. La Déesse sait qu'autre chose vient et se dessine. La Déesse ne force personne à croire et prend la dévotion sans l'exiger. La Déesse se laisse renier. Elle est au-dessus de toute compréhension.
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Au bout de la route, l'embuscade...
Nous ne dirons pas l'horreur du carnage. Nous ne dirons pas ce que les hommes font aux fillettes, aux femmes et aux vieillardes seules. Nous tairons les cris et le sang, le poids des corps qui chutent.
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Tu ne sais que vouloir...
C'est pourquoi tu n'auras jamais le pouvoir.
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Nous serions incapables de comprendre aujourd’hui le nombre incroyable de contraintes qui régissaient la vie. Il fallait se déplacer, il fallait manger, il fallait produire des poussins mâles incapables de pondre, qu’il fallait broyer vifs. On perdait du temps : on perdait de l’argent.
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Une petite femelle s'assit, lorgna la main de Bledri que le souffle désordonné de la rebouteuse soulevait. A cet instant, la renarde s'étira, face contre sol.
Ce fut pourtant une femme qui se releva, laissant l'ensorceleur perplexe : ne restait de l'animal que des détails insolites, comme le panache de la queue, la glace du regard, les crocs pointant sous les lèvres noires.
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Apparemment, on ne peut pas traverser cette vie, ce monde, sans changer, sans vouloir changer. On ne peut pas vivre, heureux de ce qu'on est, de ce qu'on a ?
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Au loin, le corbeau s'envole : ses ailes s'allongent, ses serres s'aiguisent, son cri devient prophétie... Sous la peau de bête, la sorcière souffre : la métamorphose est un enfantement de soi-même... Nous sommes tous des chimères qui ne demandent qu'à se révéler sous la lune.
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Malgré tout, l’objet de ma honte me poursuivait sans cesse. Impossible d’avancer sans voir sa silhouette recroquevillée de timidité. Mon brouillon. Mon frère. Mon jumeau. Intolérable part de moi-même qui ratait tout et ne savait pas vivre sans mon approbation.
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La morte de Noémie Balhmot fut incroyable. Ses plus avides lecteurs passèrent plusieurs heures dans le déni, certains même éclataient de rire devant cette annonce. Les journalistes furent pris de court : elle faisait partie des personnalités trop jeunes pour qu’une nécrologie eut été soigneusement préparée dans le bien-nommé « marbre ».
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La pesanteur m’immerge plus profondément. C’est un aller trop loin vers l’horizon. Je ne peux pas m’enfuir, je ne peux que m’enfouir, avec la compacité d’une enclume prête à blesser la terre.
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Le corps et l’esprit ne sont qu’un. Les Dieux nous ont donné la capacité de disjoindre, de disperser et de rassembler les fibres qui les composent selon notre bon vouloir. Pour vivre en harmonie avec tout ce qui nous entoure, il faut le comprendre, l’observer, l’écouter puis se fondre en lui. Sa mémoire devient alors la nôtre. C’est ainsi que nous déjouons l’ennemi, éloignons secrets et mensonges. Nous ressentons d’un cœur commun, partageons tout, apprenons mutuellement. Nous regardons la couleur et sommes la couleur, nous respirons la fleur et sommes l’effluve, nous écoutons le son et sommes le chant mais notre présence n’a pas plus d’influence sur ce monde que notre absence.
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L’heure approchait. L’heure vertigineuse, fatidique, inexorable approchait. Bientôt, il partirait, plus seul que jamais. Rien ni personne ne suivrait plus sa trace. Le hululement d’une Vespérale résonna, ne recevant pour toute réponse que son propre écho. Sans doute était-elle, elle aussi, la dernière de sa lignée. La nuit est un peuple qui ne vit jamais en paix et meurt un peu plus à chaque recommencement.
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