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Critiques de Hinako Ashihara (119)
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Le sablier, tome 5

J’ai beaucoup aimé ce tome, même si le début est assez dur, la fin laisse entrevoir de l’espoir, un pas seulement une illusion d’espoir, un vrai, et cela fait du bien.



Nous reprenons là où An et Daigo étaient restés, à savoir un silence radio pesant autant pour l’un que pour l’autre. Leur relation battait de l’aile depuis un moment mais le point de rupture n’avait pas encore été franchi. Je me demandais d’ailleurs quand il viendrait et qui de An ou de Daigo allait en être la cause. Étrangement, je voyais mal Daigo être celui qui romprait, mais An encore moins, du coup comme la mangaka allait-elle se décider, et quelle voie allait-elle emprunter ?



J’ai été agréablement surprise de la tournure des événements. Ce n’était pas facile à voir car j’adore les deux personnages, mais encore une fois, j’ai trouvé cela réfléchi. Beaucoup de choses sont prises en compte, et la révélation qu’a An est vraiment belle même si elle est douloureuse. J’ai vraiment trouvé ces moments réussis, autant par la mise en scène, que par les images et le texte.



Le reste du tome nous montre comment les quatre héros vivent ces nouveaux instants et de nouveaux choix s’offrent à eux, notamment celui de leur orientation scolaire et de leur avenir. Un moment angoissant. Mais aussi un choix qui les mènera vers de nouveaux chemins.
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Le sablier, tome 2

Nous en sommes à peine au tome deux et j’ai déjà l’impression que les événements vont à une allure folle. Ce n’est pas déplaisant, bien que je regrette que nous n’ayons pas eu le temps de voir l’amitié entre nos quatre héros se développer.



An, malgré ses sourires et sa bonne humeur, est toujours fragile. Le suicide de sa mère, l’abandon de son père sont des événements qui l’ont profondément marquée et la jeune fille fait beaucoup d’efforts, mais elle n’a pas réellement surmonté cela. Qui le pourrait ? Le retour impromptu de son père chamboule son univers. Et j’ai cru que An allait s’effondrer. Mais encore une fois Hinako Ashihara gère la situation avec brio. J’ai adoré la réaction de An. Sa colère froide, puis la prise de conscience, son désir de ne plus voir son univers changé, sa décision finale. Beaucoup d’émotions, sans entrer dans le larmoiement. On reste dans la justesse.



Les événements s’enchainent ensuite. C’est un peu déroutant, car encore une fois Hinako Ashihara choisi de nous faire faire un petit bond dans le temps. J’espère que cela ne se produira pas trop souvent et que la mangaka a choisi cette technique pour nous amener là où elle le veut tout en nous laissant assez de matière pour comprendre les personnages et leurs choix. Nous ne sommes pas pour autant perdus, ce qui est vraiment positif, et les relations entre les personnages ne sont pas non plus mise de côté.



An est toujours la jeune fille un peu perdue que l’on a rencontré. Fuji reste le jeune homme torturé et silencieux. Daigo est un amour à bien des égards, et sa façon d’agir ne cesse de m’émerveiller. Seule Shiika est un peu laissé de côté. Il faut dire que le triangle amoureux prend de plus en plus forme, et c’est aussi une des choses qui me fait croire que la mangaka prépare son terrain pour nous dévoiler son intrigue principale avec tous ses aboutissants. Pour moi, nous sommes toujours dans une introduction et j’espère que le tome trois sera enfin le point d’envol de la série.
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Le sablier, tome 4

Un tome triste et mélancolique. Je ne dis pas que les trois tomes précédents étaient gais mais j’ai trouvé un tournant décisif dans celui-ci. La vie de An est plus que chamboulé, elle vole en éclats en quelque sorte. On le sens depuis un moment, mais tout se passe petit à petit. An semble forte, mais au final, on ne peut s’empêcher de la comparer à sa mère. Et en tant que lecteur s’est difficile. Le traumatisme qu’elle a vécu la hante toujours et elle fausse ses relations, sans qu’elle s’en rende compte.



Hinako Ashihara sait encore une fois comment aborder tout cela avec justesse et finesse. C’est plaisant, cette part de réalisme, encore une fois. Même si c’est dur, je ne prends pas plaisir à voir An essayer de garder la tête hors de l’eau, c’est un gage de qualité pour moi. Sa relation avec Daigo continue d’évoluer. On la comprend de plus en plus dans le sens où on peut analyser leurs sentiments. Daigo aime An de tout son cœur, mais il se rend compte que son amour n’est pas suffisant pour la sauver. An, elle, reste encore dans l’illusion que Daigo est son sauveur, son rempart. Mais tout cela se fissure. J’ai peur pour An, je ne le cache pas, mais je pense aussi que cela pourra peut-être l’aider. Je crois que ce qui blesse le plus An, est le fait que sa mère s’est suicidée en pensant qu’elle n’était pas un « espoir » suffisant pour rester en vie. Je n’ose pas imaginer ce que cette pensée peut faire à notre jeune héroïne. Elle semble avoir enfoui cela au fond d’elle et ne pas l’affronter. J’espère que l’auteur approfondira cet aspect là de la vie de An.



Shiika m’a un peu énervé dans ce tome. Je comprends son comportement, mais je l’ai trouvé un peu peste. Fuji au contraire m’a beaucoup plu dans ce tome quatre. Il est d’une part beaucoup plus présent, et on peut vraiment apprendre à le connaitre. Depuis le début de la série, il est très en retrait, il semble être ce garçon solitaire un peu fragile, mais il n’en est rien, et cela fait du bien de le voir différemment. J’ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Mme Haruka. Elle m’a fait sourire et a réussi à m’émouvoir. Je ne sais pas si on la reverra mais je trouve sa présence très positive pour nos deux héros de Tokyo.



Je ne m’attends pas vraiment à un regain de gaieté pour les prochains tomes, mais cela ne me dérange pas trop, tant que Hinako Ashihara décide de ne pas aller plus dans la noirceur et garde cette justesse dans son histoire.
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Le sablier, tome 1

Je ne sais plus comment je me suis intéressée à la série Le Sablier. Peut-être pour sa couverture ou simplement le résumé. Les deux sont d’ailleurs assez antagoniste. La couverture est colorée avec un sentiment de bien être total entre les deux personnages, mais quand on lit le résumé, on se rend compte que le manga ne sera pas une partie de plaisir non plus, que des obstacles se dresseront sur le chemin de An, notre jeune héroïne.



Je suis du genre à aimer les fins heureuses, mais j’avoue qu’une œuvre trop « bisounours » perd très vite son intérêt, car elle n’est au final pas réaliste. Dès les premières pages de ce tome un, on sent une certaine nostalgie, un malaise sous-jacent comme si on allait assister à quelque chose de désagréable. Une expression, un mot, il n’en faut pas plus pour laisser planer le doute. La mangaka a su dès le départ nous plonger dans une ambiance qui on le sait ne sera pas tendre, sans pour autant être dramatique. C’est cette part de réalité qui m’a aussi charmé. Nous allons donc suivre An, cette jeune adolescente forte et déterminée, qui fait face à la vie malgré un événement douloureux. Et je compte beaucoup sur ce fait. Déjà, avec ce tome un, j’ai hâte de voir la jeune fille évoluer et grandir, et aussi de voir ce que Hinako Ashihara a bien pu prévoir pour son héroïne.



Il est difficile de se faire une idée précise de ce qui va se dérouler avec seulement un tome, mais déjà les quatre personnages que nous voyons sortir du lot me laissent présager de bons moments. Il y a bien sûr An, notre héroïne. Forte sans le moindre doute, elle reste pourtant une jeune fille qui a ses doutes et ses interrogations. Elle est drôle et pétillante, et il est difficile de ne pas s’attacher à elle. Daigo, Fuji et Shiika sont aussi adorables. Chacun à leur manière mais on sent déjà que ces quatre là seront de bons amis pendant un petit moment. Le triangle amoureux n’est pas très loin aussi, mais là encore, ce n’est pas une surprise, nous sommes dans un shojo.



Un très bon tome d’introduction qui je l’espère annonce de très bonnes choses pour la suite.
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Piece, tome 1

Elle n'avait que 19 ans et elle est morte. Haruka Origuchi n'a pas survécu à un cancer du sein. Réunis le jour de ses funérailles, ses camarades de lycée se rendent compte qu'ils savaient très peu de choses au sujet de cette fille solitaire et discrète. Aussi, quand sa mère, en larmes, demande à Mizuho de chercher le petit ami de sa fille, la jeune fille décide de mener son enquête. Avec Yanai et Narumi, deux garçons qui ont un peu côtoyé la défunte, elle se lance sur les traces de la très secrète Haruka, espérant en apprendre un peu plus sur cette trop courte vie, et pourquoi pas sur elle-même.





Un shôjô qui sort des sentiers battus. L'héroïne n'est pas une jeune fille romantique qui se morfond en attendant le prince charmant. Au contraire, Mizuho est plutôt froide, elle ne pleure jamais et ne s'embarrasse pas de sentiments. Pourtant, le décès de sa camarade va la toucher et lui faire se poser des questions sur les autres et sur elle-même. Connait-on vraiment ceux qui nous entourent? Peut-on changer? S'ouvrir aux autres?

Chaque existence est un puzzle dont il faut réunir chaque pièce pour comprendre et connaitre celui qui la vit, telle est la conclusion de Mizuho qui va tenter de reconstituer le puzzle de la mystérieuse Haruka.

Un manga profond et prenant qui mérite d'être suivi de près.
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Le sablier, tome 10

Et voilà le dernier tome… Il nous offre une suite du tome huit, et plus particulièrement une longue histoire concernant Daigo. Je l’ai beaucoup apprécié. D’une part parce que j’adore le personnage de Daigo mais aussi parce que le voir adulte et en tant qu’enseignant est vraiment adorable. On y voit aussi beaucoup l’évolution des personnages, et les messages qui sont transmis à travers l’histoire sont très positifs, tout en restant réalistes.



C’est toujours ce qui m’a plu dans chacun des tomes. La mangaka n’a pas choisi d’aller dans la facilité, et a préféré resté dans le réalisme. Pas de faux semblant, des erreurs encore et encore, de mauvaises décisions… mais aussi apprendre à s’aimer soi-même, essayer d’être fort, ne pas se laisser abattre. Il y a toujours eu une certaine mélancolie et une tristesse autour de l’histoire, et pourtant je l’ai beaucoup aimé. Je n’ai pas trouvé les choix de l’auteur mauvais, loin de là, même quand elle faisait vivre à ses personnages des moments difficiles. Car il n’y avait pas d’exagération. L’histoire m’a rappelé bien entendu d’autres shojo dans la même veine, mais à choisir, je pense que Le Sablier est l’un des shojo qui vaut la peine d’être lu.



A la fin de ce tome, je n’ai pas du tout été frustrée et je l’ai refermé avec sérénité. Chacun des personnages a eu droit à une fin que j’ai apprécié, et je ne me pose pas de questions sur leur avenir, j’ai l’impression que nous savons tout ce qu’il y a à savoir.



Je n’ai pas parlé du style graphique jusqu’à maintenant, alors que pour moi, cela a une grand importance pour les manga, mais j’aime beaucoup celui de Hinako Ashihara. Il est très doux et simple, très expressif aussi. J’ai trouvé qu’il allait parfaitement avec l’histoire.



Je ne sais pas si la mangaka a publié d’autres histoires, et surtout si elles l’ont été en France, mais je suis curieuse de découvrir d’autres de ses histoires.
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Le sablier, tome 7

La fin de ce tome me fait un peu peur, même si je doute franchement que Hinako Ashihara ferait cela à son héroïne, j’avoue que c’est un peu angoissant. Mais revenons au début de ce tome sept.



Nous avons droit à deux sauts dans le temps. Un premier de deux ans. An va être majeure (20 ans au Japon) et c’est un tournant assez décisif pour la jeune femme. D’un point de vue symbolique mais aussi par rapport à son futur. Elle décide même de retourner dans son village natal pour revoir ses anciens amis, et donc Daigo. Ils ont une conversation franche, plus que douloureuse même si à la base, elle devait les aider à avancer tous les deux. Le point « positif » est que Daigo décide de parler de la mère de An et de mettre enfin des mots sur la douleur de la jeune fille, ce que personne n’avait osé faire jusqu’à présent. Je ne sais pas si cela a vraiment aidé An, j’en doute même un peu car même si elle en a conscience, elle ne semble pas vouloir ou pouvoir y faire quelque chose.



Le deuxième saut dans le temps est de six ans. Oui, les choses vont très vite. An a maintenant 26 ans. Et c’est sûrement la partie du tome que j’ai la plus détesté. Elle semblait aller mieux, mais un événement se produit, une décision qu’elle prend que j’ai trouvé très stupide et irréfléchi. Je n’ai toujours pas réellement compris pourquoi elle a fait ce choix. Les choses « s’arrangent » si l’on puis dire, mais il y a quelque chose qui se brise encore une fois en An. Et le fantôme de Miwako réapparaît. Je parle au sens figuré, bien entendu, rien de fantastique dans ce shojo. Et c’est cela qui me fait le plus peur. L’impression que An va poursuivre ce cercle vicieux sans s’en rendre compte. C’est triste, car au final, elle ne semble pas avoir évolué du tout. C’est sûrement le plus dur à voir.



Il reste encore trois tomes et j’espère vraiment que la mangaka choisira une fin heureuse pour ses héros et pas une fin mélancolique. Je garde espoir.
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Le sablier, tome 3

Moi qui trouvais qu’on ne voyait pas assez Shiika, eh bien, je suis servie avec ce tome-là. Et j’avoue que la jeune fille est vraiment intéressante à voir évoluer, surtout parce qu’elle est très différente de An. Il en va de même pour Fuji et Daigo, d’ailleurs.



Le début du tome nous permet de voir les quatre amis de nouveau ensemble, comme lors du premier hiver où ils se sont rencontrés. C’était vraiment sympathique de les voir réunis. J’aime vraiment la dynamique du groupe même s’il est clair que les sentiments amoureux ne vont pas leur rendre la vie facile. Il était presque couru d’avance que deux triangles amoureux allaient se former, et j’avoue que même si j’ai ma préférence pour An et Daigo, j’aime tellement les quatre amis que je les regarde évoluer et faire des erreurs sans « détester » ce que je vois arriver.



Hinako Ashihara exploite donc les relations à longue distance. Fuji et An étant à Tokyo et Daigo et Shiika dans leur village natal. C’est difficile à voir, mais on comprend l’évolution des sentiments et des relations, et encore une fois tout est fait avec justesse. An est toujours dans sa vision du monde très cadrée, à savoir qu’elle ne veut rien changer, que tout reste comme avant. Elle s’attache à ça avec beaucoup de force, mais je me dis qu’elle passe aussi à côté de certaines choses. Tout ne doit pas être parfait, ou sans accroche. C’est peut-être idiot, dans un sens, mais j’aimerais qu’elle fasse des erreurs pour qu’elle se rende compte qu’elle est assez forte pour vivre sa vie.



Quant à Shiika, j’ai vraiment apprécié de la voir autant. On en apprend beaucoup sur la jeune femme et aussi dur que cela puisse paraître, elle essaye malgré tout d’avancer. J’ai dit qu’elle était différente de An, ce qui est le cas, mais elles se ressemblent pourtant par bien des aspects. Elles sont toutes les deux dans une sorte de cage qui les emprisonne. Mais dans ce tome et avec l’aide de Daigo, Shiika semble sur le point de briser ses chaines ou du moins d’être prête à découvrir une porte de sortie. J’ai hâte de voir ce qu’elle va devenir.



Et une mention spéciale à l’arrière grand-mère de Fuji et Shiika qui m’a bien fait rigolé ;)
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Le sablier, tome 9

J’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce tome neuf. Pour moi, le tome huit était le dernier, mais j’avoue que je suis très contente que la mangaka ait choisi de nous faire ces deux tomes-là (Je pense que le tome dix sera dans la même veine), à savoir des histoires concernant les personnages « secondaires ».



Pour ce tome, nous avons deux histoires et un chapitre bonus. La première concerne les mères de nos héros. Je ne m’y attendais pas du tout, mais j’étais très heureuse de pouvoir la lire. Elle nous en apprend beaucoup plus sur Miwako et son caractère. Sa fragilité aussi. Elle est restée un personnage central de l’histoire de part son suicide, mais nous n’avons jamais pu réellement la connaître, et je ne dis pas qu’avec cette histoire tout est beaucoup plus clair, mais elle nous permet de mieux comprendre. Le parallèle avec les mères de Daigo et celle de Fuji et Shiika était aussi très intéressant. Ces trois femmes ont choisi des vies totalement différentes, mais elles ont fait leurs choix. La mère de Daigo, semble, à mon avis, celle qui a pris « la meilleure décision », ou plutôt qui a une vision de la vie plus sereine et équilibrée. Elle est heureuse. Mais elle nous dit aussi une autre chose très importante. A savoir que le choix nous appartient quel qu’il soit. C’est notre décision.



La deuxième histoire concerne Sakura. Autant vous dire que je ne m’y attendais pas du tout. Déjà parce que le personnage n’a fait qu’une brève apparition et qu’en plus il n’est pas vraiment un personnage qui a dû avoir du succès auprès des lecteurs… Mais, malgré tout, j’ai trouvé ce chapitre intéressant. On apprend à mieux le cerner. Je ne dis pas que j’ai changé d’avis à son sujet, c’est un mufle, mais il m’a semblé plus sympathique quand même. Et puis, c’était amusant de le voir avec Chii et Shiika.



Le petit chapitre bonus était très mignon. On voit Fuji et Shiika enfants et l’histoire tourne autour de Noël. Cela n’apporte rien à l’histoire en elle-même, mais voir Fuji enfant est vraiment adorable.
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Le sablier, tome 8

Un très très joli tome. Vraiment, je crois que jusqu’à présent, ce tome huit est mon préféré. J’ai beaucoup aimé le début, notamment grâce à la rencontre de An avec une famille entière. Il y avait des passages très drôles, et c’était assez étranges surtout après la fin du tome sept qui était un peu inquiétante. Cela faisait du bien de rire un peu avec An.



Et puis, il y a eu l’incident. Je ne pensais pas que An ferait une chose pareille. Même si l’auteur le sous-entendait depuis un moment, je pensais que ce serait impossible. Mais An se reprend vite. Et en un sens, je pense que son acte et la prise de conscience qu’elle a à ce moment-là ont était très salvateurs pour elle. C’était comme une page qui se tournait. Beaucoup d’émotions, mais pour une fois, l’espoir est vraiment présent.



Il était aussi très plaisant de revoir Fuji et Shiika même si cela a été très bref. Ces deux personnages me manquent régulièrement et c’est dommage qu’on ne puisse pas les voir plus souvent.



Et puis bien entendu, il y a la fin de ce tome. Juste parfaite, rien de plus à ajouter. Je me demande par contre ce que les deux derniers tomes vont bien pouvoir nous raconter, car pour moi, ce tome huit correspondrait bien à la fin de la série.
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Piece, tome 1

Lors des funérailles de Haruka, 19 ans, sa mère demande à Mizuho, ancienne camarade de lycée de retrouver l'ex petit ami de sa fille. Mizuho est surprise : Haruka ne s'est jamais liée à personne. Néanmoins elle accepte et avec l'aide de deux anciens condisciples, elle part sur les traces de Haruka.

Je n'aime pas les shojo, si nunuches. Habituellement. Celui- ci est mature, adulte. Il y a autre chose qu'une banale histoire de triangle amoureux avec des héroïnes si "kawai" : de l'amour (évidemment), de l'amitié, de l'introspection. Les personnages sont construits, complexes, en évolution. En cherchant qui était Haruka, ils se trouvent aussi.

2 tomes en France, 8 au Japon ; série en cours.

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Le sablier, tome 5

Le sablier est un shojo plus mature, sur les déceptions amoureuses. On a toujours ce petit pincement au cœur lorsqu'on achève un tome. Une très bonne série, semblable à ce que pourrait vivre une adolescente au Japon...Ou partout ailleurs.
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Le sablier, tome 6

Pas de grande surprise en soi… Je m’attendais par contre à un tome moins mélancolique. Je pensais qu’une page était tournée mais non. Je ne vais pas dire que c’est dommage, car, si cela avait été le contraire, j’aurais trouvé cela trop facile. Que An tourne la page aussi facilement, aille de l’avant, et fasse une croix sur son passé, comme ça en un claquement de doigt. Non, pas crédible. Mais elle essaye.



Le gros problème et Daigo et Fuji s’en rende compte chacun à leur manière, c’est que la mère de An hante toujours sa fille. C’est un poids et une ombre qui ne la quitte pas. En un sens, An a essayé de fuir son deuil en se jetant à corps perdu dans sa relation avec Daigo. Elle pensait qu’il pourrait la sauver, et donc lui éviter de faire ce deuil, en quelque sorte. C’est douloureux à voir, d’une part parce que An ne semble pas s’en rendre compte, ou du moins pas totalement, et d’autre part parce que notre héroïne n’arrive pas à se détacher de sa mère. Elle craint même de lui ressembler. Rien de très bon. Mais je ne vois pas comment elle pourra s’en sortir seule. Ce que je trouve bizarre, c’est l’absence de psychologue dans l’histoire. Je ne sais pas comment les japonais voient cela, si allait voir un psy est quelque chose de tabou ou pas, si c’est dans leurs mœurs. Mais je me dis que si An pouvait mettre le doigt sur son problème, peut-être pourrait-elle avancer, ne serait-ce qu’un petit peu.



Fort heureusement, le tome six est aussi un peu plus gai par certains aspects. Déjà la relation du père de An avec Kaede était vraiment chouette à découvrir. J’ai beaucoup aimé les moments passés avec ces deux-là et An. Les grands-parents maternelles de notre héroïne sont aussi une source de joie à chaque fois. Le grand-père un peu paumé et la grand-mère autoritaire mais tellement aimante. J’adore les voir, même si c’est souvent très bref. Et puis il y a aussi l’amitié franche qui se dégage de l’histoire. Ce tome-là n’a rien de plus en particulier à ce niveau-là, mais je n’en ai jamais parlé je crois dans mes autres avis. Et ça ne concerne pas seulement An, Daigo, Fuji et Shiika. Leurs autres amis aussi. J’aime beaucoup cette tendresse, cette loyauté, ce besoin de protéger, de rendre le sourire. Ce sont souvent de petites choses, mais elles sont toujours présentes dans les tomes. Et c’est un réel plus.
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Piece, tome 2

Ce second tome se partage entre le harcèlement et les fausses rumeurs. L'histoire s'amplifie, de nouveaux personnages entrent dans la danse. Certains sont antipathiques de premier abord, mais se révèlent complètement différents. certains paraissent inoffensifs et ne sont que noirceurs d'âmes...

Il faudra le discours d'un professeur pour découvrir un peu plus Haruka.

Les possibilités se multiplient, la recherche sur la vérité d'une apporte la découverte des autres, même ceux qu'on pensait connaître en les côtoyant, et peut-être même sur soi?

Cette série se révèle d'une profondeur agréable, à l'extrême opposé de certains Shojo. La trame est très bien pensée, absolument réaliste et le dessin ne gâche rien.
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Le sablier, tome 1

Suis-je un lecteur à shojo ? Probablement pas même si j'aime bien les films de lovers. Il y a tout un côté exagération que je n'aime pas d'autant que les traits d'humour ne sont pas très subtiles. Pourtant, je me suis laissé embarqué dans ce récit parfois assez triste. On suit en effet la vie d'une jeune fille meurtrie par les drames.



Cela ne sera certes pas l'oeuvre du siècle mais cela se laisse lire assez agréablement pour peu qu'on soit disposé. La mise en scène est bien réalisée. Le découpage paraît dynamique. Le dessin est correct malgré quelques maladresses. Il y a quand même quelque chose de positif qui se dégage de ce manga.
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Le sablier, tome 6

Je n'ai pas pu m'empêcher de le lire à la suite...Ce tome 6 est plus triste encore...Le premier amour est celui qu'on n'oublie jamais...La pauvre An pense toujours à Daigo malgré l'attention de Fuji à son égard...On se demande si la mangaka prendra pitié de sa pauvre héroïne ou la tourmentera jusqu'à la fin de la série.

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Le sablier, tome 2

Une libraire de Sumberland m’a conseillé ce shôjo où la série ne compte que 10 tomes. Un avantage certain au niveau de la narration où les événements s’enchaînent assez rapidement.

J’ai tellement adoré le premier tome, que je n’ai pas pu résister au deuxième.

Le sablier est une saga romanesque qui parle en autres d’autres du temps qui passe, des amours contrariés, triangle amoureux qui s’élargit, relations à longue distance.Par ailleurs, la mangaka redistribue les cartes en nous laissant le suspense d’un baiser volé sur la dernière page.

Enfin un shôjô romantique qui sort du lot sans qu’il soit fantastique.

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Piece, tome 1

Des camarades de lycée se retrouvent lors de l’enterrement d’une ancienne élève : Haruka. Or personne ne se souvient d’elle, alors qu’elle prétendait auprès de sa mère avoir des amis et même un petit ami, qui l’aurait mis enceinte. Trois de ses camarades décident de percer le mystère de la vie de la jeune fille.



Un manga intéressant, qui avance lentement mais donne envie d’en savoir plus. De beaux graphismes.



Le petit plus : les commentaires de l’auteur à l’arrière de certaines pages, en particulier sur les personnages qu’il a créé, nous aide à mieux comprendre son objectif et son cheminement …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Piece, tome 1

Petite surprise avec la parution de ce shojo d'Hinako Ashihara. Ce premier tome est mature et assez bien renseigné sur la nature humaine. Cette série commence avec le décès d'Haruka. Ses anciens camarades de lycée viennent à ses funérailles, même s'ils ne lui avaient jamais parlé et ne la connaissait pas vraiment. Mais étaient-ils les seuls à ne pas vraiment la connaître? Mizuho n'est pas la meilleure amie qu'Haruka avait décrit à sa mère et ne peut s'empêcher de lui dire. Prise d'un accès de conscience et après avoir reparlé à la mère d'Haruka, elle partira à a la recherche de celle-ci pour découvrir la vérité sur ses mystères. Elle sera rejoint dans cette quête par Narumi et Yanai.



Hinako Ashihara décrit bien les tourments de l'être humain.



Chacun veut se faire aimer, nous ne comprenons pas toujours les êtres qui nous entourent, et quelque fois, nous ne nous comprenons pas nous-mêmes, mais il faut avancer, changer et s'ouvrir aux autres.



Piece est ce genre d'histoire.

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Piece, tome 1

J'ai choisi ce manga dans la médiathèque de ma ville car le scénario m'intriguait. Une lycéenne très discrète, que personne ou presque ne connaît, décède mais beaucoup de monde assiste à ses obsèques. La mère interpelle l'une des lycéennes pour lui parler de sa fille en pensant parler à sa meilleure amie mais elles se connaissaient à peine. Le mère se rend compte qu'elle ne connaissait pas assez sa fille et demande à cette lycéenne de découvrir certaines choses sur sa fille car elle voudrait savoir qui elle était vraiment, elle regrette de ne pas avoir insisté davantage auprès de sa fille et de ne pas s'être immiscée dans sa vie. La lycéenne va accepter mais la mission s'avère compliquée car peu ont à dire.



Je trouvais donc intéressant ce principe de chercher à connaître quelqu'un après sa mort en enquêtant auprès de tous ceux qui l'ont côtoyée. Mais je ne continuerai pas la série car j'ai beaucoup de mal à m'y retrouver parmi les personnages, je trouve qu'ils ne se distinguent pas assez et les changements de points de vue ou sauts dans le temps ne sont pas signalés, ce qui rend la lecture assez difficile à suivre. Ce sont des procédés auxquels je suis habituée dans les récits classiques mais en manga, je ne gère pas encore bien ces façons de faire...
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