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Critiques de Hippolyte Romain (8)
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Sur les traces d'un jésuite en Chine

L'avantage de farfouiller en bibliothèque est que l'on peut trouver des trésors parmi les documentaires.

" Sur les traces d'un jésuite en Chine" m'a interpellé avant même que je me rende au musée Confluence à Lyon pour découvrir l'exposition temporaire "Regards missionnaires" jusqu'au bout du monde.

Cet ouvrage représente des extraits des souvenirs du père Huc parti en Chine en 1838 accompagné du père Gabet.

Durant quatorze ans, les deux lazaristes ont parcouru l'Empire du Milieu dont le Tibet et la Tartarie dans le but d'évangéliser et de diffuser des savoirs. Mais ici pas de propos religieux plutôt un regard curieux sur un immense pays connu par les premiers missionnaires envoyés par Louis XIV.

Si on doutait des récit de Marco polo, avec les divers voyageurs en Chine, la France s'informe de mieux en mieux sur ce peuple étrange.

Et les missionnaires sont des témoins rapportant des renseignements riches sur les us et coutumes, la géographie ou les mentalités des chinois.

Dans ces extraits le père Huc rapporte ses souvenirs avec une approche sensible sur un peuple refermé sur lui-même.

Loin d'être des pionniers, les deux religieux apprécient la culture, s'indignent de la pauvreté due aux jeux, à l'alcool ,à l'opium ou au libertinage.

L'érudit père Huc déplore la condition misérable de la femme représentant une marchandise aux yeux des chinois" la servitude publique et privée des femmes, servitude que l'opinion, la législation et les mœurs ont scellée de leur triple sceau..."

Si l'ouvrage n'aborde pas le rôle du missionnaire dans un pays étranger, j'ai tout de même ressentie une bienveillance mêlée de tolérance pour ce peuple ingénieux et rusé, loin des rêves d'exotisme des français de l'époque.

Trop jeune pour comprendre le rôle du missionnaire quand j'ai lu "Les clés du royaume" de A.J. Cronin, avec ce document, je m'aperçois de l'influence considérable de ces voyageurs de la foi.

Et ce regard se complète avec les aquarelles et la calligraphie de Hippolyte Romain donnant un aspect visuel concret à ce récit d'une Chine d'un autre temps.

Un carnet instructif et plaisant.

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Au mieux trois fois par semaine

Récit autobiographique où l'auteur narre les difficultés et les maintes douleurs qu'il a rencontrées lors de son divorce et la bataille juridique pour obtenir la garde de son fils qui a suivi.



Le désespoir, la colère et la peine de ce père face à la tristesse de la séparation et l'impuissance dans sa rencontre avec la justice sont palpables, nul doute cet homme en a bavé et on a de la peine pour lui bien sûr.

Maintenant à part un peu d'empathie et un haussement d'épaule désolé, son récit ne m'a pas inspiré grand chose. Trop figé sur lui-même, il n'a pas ce je ne sais quoi qui le rendrait universel et permettrait le partage de l'émotion. Trop administratif aussi quelque part, petit a petit b et petit c de la chronologie d'une douleur... un ordonnancement plus personnel et intime aurait rendu l'histoire plus touchante peut-être. Tout en étant très nombriliste il manque quelque chose d'intime et de personnel aux faits relatés et dans l'organisation du récit même, qui au bout du compte ne m'a pas fait sentir grand chose.



Un léger agacement peut-être, oui, car si la justice, les mères et tant d'autres en prennent pour leur grade, l'auteur lui, ne se remet en cause à aucun moment. Non que je veuille le blâmer de quoi que ce soit mais un récit où un humain tourne sans cesse autour de lui-même sans pour autant jamais citer une fragilité, une faiblesse, un défaut, me parait toujours un peu louche et incomplet...



Pour les lecteurs à la recherche d'un texte sur le divorce et la peine du père divorcé, lisez plutôt "La séparation" de Dan Franck, roman magnifique et au combien plus poignant.

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Fashion week

☆ Bonjour ! Un roman qui nous raconte l'histoire de la mode accompagné de dessins, pas banal hein ? C'est bien de Fashion Week qu'on va parler aujourd'hui.



☆ Hippolyte Romain, l'auteur et dessinateur, va nous raconter dans son livre son parcourt, il nous raconte les dessous de la mode de luxe, les défilés, les bavures, les remises en questions et les bouleversements.



C'est une plume très brute que j'ai découvert la. Comme les dessins d'ailleurs, c'est des traits dur, épais, parfois brouillons au premier coup d'œil mais enfaîte pas tant que ca. C'est un mélange entre finesse et ardeurs. C'est un tout qui construit un roman très prenant !!

Évidement faut être un peu intéresser par l'univers du livre pour comprendre et aimer ce roman. Mais je peux sincèrement vous dire qu'il a était très bien réaliser !



J'ai beaucoup aimer ce livre qui m'a vraiment plonger dans le cœur de l'histoire. J'ai aimer découvrir les coulisses du monde de la mode de luxe, les coulisses des défilé.



Ce roman porte aussi des dénonciation forte, glisser entre lignes, efficace et modèler à la perfection.



La création, l'argent, la poudre au yeux, les jalousie, les échecs et les succès, des talents majeurs qui s'impose, voilà ce que raconte ce livre, la vérité, des petites ou grande prise de vue, des moments à oublier et des moments inoubliable.



J'ai eu la chance de découvrir ce livre vraiment intéressant pour notre culture perso. Un livre qui fait par aussi d'autobiographie, et qui nous fait voyager de ville en ville.

Un roman qui nous prouve aussi que tout est possible !



Ah ce livre, un bon livre, narrateur et lecteur se retrouve dans les années passer pour parler de ce qui on marquer l'histoire.



C'est une lecture que je vous conseille sincèrement avec plaisir !



☆ Alors il vous tente ? Vous connaissez ?



☆ Bonne journée et bonne lecture! ♡



☆ #bookstagramfrance #bookstagrammeuse #massecritiquebabelio #romansurlamode #mode #fashionweek #livre #bouquin #romanaddict #balancetachronique #avislivresque #instalivre
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Au mieux trois fois par semaine

De nos jours, la famille recomposée, ou plutôt décomposée comme le souligne ironiquement Hippolyte Romain, est chose courante. Quoiqu’on en dise, ou qu’on en lise dans les magazines féminins qui vantent les familles de stars, cette nouvelle cellule familiale s’installe sur des douleurs, des frustrations de l’un ou de l’autre. Que ce soient les mères, pères, enfants, beaux-pères, belles-mères.

« Je ne cherche pas à faire l’écrivain, tous ces mots alignés sont comme des cris successifs, des plaintes, des gémissements, des sanglots, tout ce chapelet de douleurs, d’incompréhension, de désespoir, que j’ai vécu ces quatre dernières années. »

Le narrateur vient de divorcer à la demande de sa femme. La justice, cette fois rendue par des femmes, n’a tenu aucun compte des sentiments d’un père. La mère est sans profession, elle a pratiquement tous les droits ( maison, voiture, garde de l’enfant et pension alimentaire).

L’auteur parle très peu de ce couple, leur rencontre, leur vie et se focalise sur cette société qui donne raison à l’instinct maternel et sur les conséquences pour sa vie personnelle.

Attendre un coup de fil, un week-end. Profiter de ces moments avec l’angoisse de sa fin trop proche. Craindre les attaques de la mère, l’éloignement de l’enfant, le dénigrement du père dans le discours de la maman. Très vite, le quotidien devient soumission, fatigue et peur du pire. Attendre et espérer que l’enfant grandisse et soit capable de comprendre gâchant les plus belles années de l’enfance et craignant le rejet définitif .

On parle peu de l’enfant, sûrement trop jeune pour comprendre et prendre part à la décision. Les quelques actions de la mère ne la valorisent pas mais nous en savons peu aussi sur les raisons du divorce.

« Les mères possèdent au plus haut point cet instinct de propriété sur leur progéniture qui les rend souvent terribles et sans cœur au moment des séparations… »

En tant que mère, je le reconnais facilement.



Oui, les papas souffrent aussi et nous le lisons de plus en plus dans l’actualité avec ces pères qui engagent une grève de la faim, s’isolent en haut des grues. Hippolyte Romain réagit en écrivant ce témoignage, illustré de quelques croquis personnels, avec beaucoup de sincérité. Sa peine est lourde, cette confession centrée sur le père est pesante. Peut-être un peu trop pour lui donner du poids. Mais cette douleur est compréhensible et doit être écoutée afin que la justice, peut-être aussi l’attitude des femmes évoluent dans l’intérêt de tous et aussi et surtout dans l’intérêt de l’enfant
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Au mieux trois fois par semaine

Merci à Babelio et aux éditions Erikbonnier pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de masse critique .Je n'ai pas connu l'épreuve d'un divorce mais autour de moi , hélas , beaucoup d'amis , de collègues ou de parents s'y sont confrontés et je trouve que cet homme est un cas très particulier ; toutes les femmes ne sont pas comme cette mégère , heureusement . Il ne faut pas généraliser , tous les divorcés ne sont pas ruinés , ne sont pas accuser de mauvais traitements et ne sont pas privés de leurs enfants . Le seul point sur lequel je suis d'accord , c'est que les enfants souffrent toujours de la séparation même si elle se passe à l'amiable . L'auteur reconnait quand même que bien des femmes sont aussi spoliées . Un divorce est une situation douloureuse car le plus souvent , l'un est soulagé et l'autre souffre . Souhaitons que deux adultes qui ont conçu un enfant dans l'amour fasse passer celui-ci avant leurs différents .

En conclusion , j'ai trouvé la diatribe contre les femmes un peu sévère même si je crois tout ce que ce papa malheureux a vécu .
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Fashion week

Hippolyte Romain est un illustrateur, peintre et écrivain français. Il travaille dans la couture, la mode et se spécialise sur la façon de s'habiller au XVIIIème siècle. Sa vie se partage entre la France et la Chine. Il est directeur artistique du Jardin d'Acclimatation de Paris.

Son dernier livre "Fashion Week" est paru en novembre 2020.

Hippolyte Romain est remarqué par la directrice de "Vanity Fair" qui lui offre de faire 15 pages sur la semaine de la mode à Milan. Après cette première expérience, il dessinera pendant les défilés de mode au cours de la Fashion Week et se liera avec de grands couturiers. Il passera aussi ses nuits à dessiner au "Palace", une salle de spectacle parisienne, qui vient juste d'ouvrir. Cette première partie nous apprend beaucoup de choses sur l'immoralité de ces grandes soirées. A la fin de sa carrière, il pointe du doigt la mondialisation de la mode et l'argent facile.

Ce livre est intéressant car le monde de la mode a toujours fasciné et séduit. Cette lecture nous montre un Paris festif et libre. Il est préfacé par la grande Chantal Thomass que l'on ne présente plus.

Ce récit est illustré par des dessins d'Hippolyte Romain faits tout le long de sa carrière. Ils ont un trait assez acerbe à mon goût. Sa plume est précise et cynique, un peu comme ses dessins.

Je vous conseille cette lecture pour apprendre plein de choses sur la mode et les grands couturiers que nous connaissons tous !



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Fashion week

Tout d'abord un grand merci aux éditions Erick Bonnier et à Babelio pour la Masse Critique qui m'a permis de recevoir ce livre, qui a été une vraie claque. L'univers de la mode intrigue, fascine, repousse parfois... Hippolyte Romain en livre ici un tableau remarquable de précision et réalisme.

Il connaît bien ce monde, dont il dévoile une bonne partie des turpitude et l'immoralité dans la première partie de ce livre. On découvre les soirées enflammées du tout-Paris de la mode, les lieux mythiques et les grands noms de toute cette petite bande, croqués d'une plume précise, un brin cynique mais en tout cas toujours délicieuse à lire. Les pages s'enchaîne, un monde commence à mourir.

Les dernières pages décrivent son agonie, sa futilité et même, oserai-je dire, sa vacuité ? Les phrases sont parfois cruelles mais font mouche, et Hippolyte Romain n'a pas peur de pointer du doigts les travers d'une industrie qui fait désormais le jeu de la mondialisation et qui s'engouffre avec délectation dans toutes ses déviances.

Au fil des pages, on devine qu'une certaine conception de la mode et du vêtement - décadente sans doute mais avec encore un peu d'âme - est désormais morte d'avoir cédé au sirènes du sensationnel, du choquant, peut-être de l'argent facile.



Je ne m'attendais pas cette lecture, et j'en ai été très agréablement surprise, autant par les détails étonnants de ce petit monde si clos que par la plume élégante de l'auteur qui manie les figures de style et les références artistiques avec un brio qu'on ne peut saluer.

Hippolyte Romain étant dessinateur, cet ouvrage est illustré par sa propre production. Les dessins sont croqués sur le vif, avec la même cruauté de trait que la plume, mais ils font bien ressentir l'esprit de ce temps et des acteurs de ce film quelque peu dramatique. Je dois bien avouer que je ne les ai que moyennement apprécié, mais en art c'est un avis bien subjectif.



Une lecture que je recommande en tout cas à tous les amoureux de la mode, aux passionnés de cet univers de bassesses, de coups bas et de fulgurances, ainsi qu'à tous ceux qui aiment se laisser porter par des mots bien assemblés.
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Au mieux trois fois par semaine

Merci à Babelio et à masse critique !!

Je suis une femme, je suis une mère, mais je dois dire que ce papa m'a touchée, émue, voire bouleversée dans certains passages ... C'est certes un plaidoyer pour les hommes divorcés mais c'est avant tout criant de vérité sur tout ce qui touche l'amour entre deux êtres, l'amour d'une famille, l'amour d'un enfant ... Si tous les papas (ou même les parents) pouvaient penser comme ça ! Nous faisons les enfants à deux, et c'est pour cela que la garde partagée s'est instaurée ! La justice n'est sûrement pas équitable pour tout le monde, il y a eu des mauvais papas (et surement encore d'ailleurs) mais les papas d'aujourd'hui trinquent aussi pour les anciennes générations des pères non investis... Bref, c'est un livre émouvant où l'on ressent parfaitement la douleur, la déchirure de ce père ! Une expérience de vie qui ne laisse pas indemne, et le livre est un bel hommage à l'amour filial ! J'espère qu'un jour son enfant prendra conscience de cette belle déclaration d'amour ! Bravo Mr Romain !
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