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Critiques de Hiromu Arakawa (715)
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Fullmetal Alchemist, tome 1

Quand on a des amis fans de mangas..et qui en discutent sur Babelio on se doit d'aller plonger le nez dedans (Relax et Alfaric pour ne pas les citer).



En général j'aime les mangas avec des graphismes très fins et très détaillés.. et ici ce n'est pas le cas... mais les personnages sont assez bien réussis et ce manque que détails donne un certains poids au caractère de ceux-ci.



J'avoue avoir eu du mal a apprécier l'histoire dans sa première moitié. mais en général le premier opus sert à poser les bases. Par contre la suite m'a accrochée et le final semble présager du bon. Avec de nouveaux personnages qui vont très certainement donner du pep's a l'histoire.

J'ai apprécié ces deux frères atypiques et un peu déjantés...



Bref me voilà partie pour suivre les aventures dee nos deux metal achimist.
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Fullmetal Alchemist, tome 1

Dans les années 1990, dans "Diamond Is Unbreakable" le génial Hirohiko Araki mettait en scène Josuke Higashikata, un nouvel héros de la dynastie Joestar capable de tout reconstruire mais qui était confronté à la barrière de la vie et de la mort. J’avais écrit que c’était tout naturellement qu’il développait une alchimie de combat pour vaincre les forces obscures de la crevardise incarnées par un serial killer capable de tout détruire et qui en avait rien à foutre de la vie et de la mort d’autrui, et qu’il menait une Quête du Graal personnelle et collective pour devenir quelqu’un de plus de grand et plus noble pour lui faire face… Ici c’est encore plus ambitieux puisque les frères Elric (voir plus bas ^^) et leurs alliés doivent effectuer leur propre Quête du Graal personnelle et collective pour vaincre les forces obscures de la crevardise incarnées par le Grand Capital et la Bête Immonde, la dictature et le terrorisme ces deux faces de la même pièce qui ont besoin l’un de l’autre pour exister et prospérer. La mangaka ne me trompe pas : avec son uchronie arcanepunk détourant le IIe Reich européen et ses premières expériences génocidaires elle pointe du doigt le Japon Impérial et ses crimes comme l’humanité toujours pas assumés donc forcément appelés un jour ou l’autre à recommencer ! Car Hiromu Arakawa est avant tout une mangaka d'Hokkaido, ce Japon périphérique plus sensible aux inégalités et aux injustices que leurs compatriotes tokyoïtes, et en eux vit toujours le rêve de la République d'Ezo et le souvenir de Toshizo Hijitaka le dernier samouraï qui est mort en défendant la liberté, l'égalité et la fraternité ! Entre Walter Scott et Michael Moorcock (voir plus haut ^^) elle développe un tragi-comique plein de gimmicks, mais dès les premières pages j’ai tout de suite compris où elle voulait aller : il faut échanger et partager entre tous pour le bien de tous, ou bien ceux qui veulent tout prendre et ne rien laisser vont nous plonger dans les ténèbres de la crevardise hypercapitaliste !





Ce tome 1 est construit comme une suite d’épisode et la série se cherche à l’image de ses personnages !

Avant d’être un adolescent complexé par sa petite taille, Edward Elric est un magicien de génie connu sous le titre de « Fullmetal Alchemist » qui est entré au service de l’État (une dictature militaire qui ne dit pas son nom) pour obtenir les moyens d’accomplir sa quête qui est que lui et son frère Alphonse retrouvent leur intégrité. Car c’est en apprenti sorcier qu’ils ont enfreint les règles de la magie pour ressusciter leur mère décédée : l’aîné a perdu un bras et une jambe, devant ensuite un cyborg arcanepunk, et le cadet a perdu son corps, ne devant la vie qu’au génie de son frère qui lia son âme à une armure…

- dans un 1er temps, la Team Elric est confronté à un gourou apprenti maître du monde et Edward qui est athée a bien du mal à convaincre ses victimes qui sont croyantes qu’elles se font exploiter… On on est dans la dénonciation de l’impunité dont jouissent les sectes au nom de la liberté religieuse au Japon comme ailleurs, car pour information le commanditaire des attentats du métro de Tokyo en 1995 (13 morts, 6300 blessés) n’a jamais été inquiété, et en Amérique du Nord le travail des enfants et l’esclavage sont tolérés s’ils sont réalisés au nom de la religion… Tout cela avec la bénédiction de la ploutocratie mondialisée qui considère tout cela comme des expériences de Milgram à échelle locale : putain, mais quel Monde De Merde !!!

- dans un 2e temps, la Team Elric fait halte dans une ville minière de Youswell mise en coupe réglée par un membre corrompu des autorités (pléonasme ?)... Nous somme en plein dans la lutte des classes, qui d’après les élites est dépassée et ne doit plus exister mais qu’elle s’enorgueillissent d’avoir gagné, donc c’est tout naturellement qu’en établissant une coopérative ouvrière le Fullmetal Alchemist rétablit la liberté, l’égalité et la fraternité en usant de toutes les ruses de Robin des Bois… « C’est notre demeure et notre tombeau », les ouvriers attachés à la terre qui les a vu naître et à laquelle ils ont tout donné ont une autre mentalité que les nantis pourris-gâtés qui déclarent à l’emporte-pièce qu’il suffit de traverser la rue pour sortir de la misère ! (suivez mon regarde du côté d’un ancien banquier de chez Rothschild)

- dans un 3e temps, des laissez pour compte du système lancent dans un train une opération terroriste visant à prendre pour otage une grosse huile du système… pas de chance pour eux la Team Elric est déjà dans la place, du coup on est dans une version arcanepunk de "Piège à grande vitesse" ! ^^

Je connais suffisamment Hiromu Arakawa pour affirmer qu’ici elle n’est pas encore à son sommet, mais aussi pour penser que le foreshadowing réalisé autour des mystérieux homunculus est plein de promesses...
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The Heroic Legend of Arslân, tome 17

Ce tome 17 est clairement de transition. On passe d’un point de vue à l’autre des différents prétendants au trône de Parse. C’est ainsi qu’on suit, le plus souvent à travers les personnages de Merlane et de Stella qui voyagent d’un bout à l’autre de la route de la soie, les heurs et malheurs d’Andragoras qui veut récupérer son trône, d’Himes qui veut récupérer ce qu’il pense lui revenir de droit divin, de Ghisqâr qui veut devenir roi à la place du roi son frère Innocentis VII, de l’archevêque Bodin qui veut suivre la voie de Dieu mais qui œuvre pour les Ténèbres plutôt que pour la Lumière. On peut même ajouter le camp de ceux qui pensent que le prince Arslan ferait un meilleur roi que son père présumé Andragoras…



De ce méli-mélo les grands gagnants restent les mages noirs car plus le sang coule plus se rapproche l’avènement de Zahak le Roi-Serpent faisant office de Méchant Millénaire dans la saga de Yoshiki Tanaka. To Be Continued dans la grande bataille pour Ectabana !
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The heroic legend of Arslân, tome 9

Ce tome 9 est un tome de transition qui achève la phase sindorienne pour revenir aux affaires parses. Salima trahit son mari pour venger son père, et Jaswant suit son coeur en quête de valeur pour laisser de côté la raison et la tradition : si seulement leur seigneur en était digne, quels excellents vassaux… Indécrottable intriguant, Rajendra désormais maharajah voudrait bien profiter de sa bonne fortune pour faire la nique à ses alliés parses et repousser les limites de son nouveau royaume. Mais niveau intrigue c'est un amateur par rapport à Narsus qui lit en lui comme un livre ouvert, donc c'est de nouveau la fessée déculottée ! ^^

De retour en Parse après les six mois de l'aventure sindorienne, les mages noirs se rappellent au bon souvenir de la Team Arslan et Narsus qui les a déjà affronté se demande vers quelle sombre avenir les agents du chaos veulent les amener. A Ecbatâna, le régent Ghisqâr est en difficulté car coincé entre son frère le roi Innocent VII qui roucoule avec le reine parse Tahamine qui le mène par le bout du nez, et l'évêque Bodin fou à lier qui s'est retranché dans la forteresse de Zâdur avec ses templiers. Pour se sortir de ce guêpier, il confie la gestion de ce merdier à Hilmes le Masque d'Argent qui compte bien profiter de la situation pour entamer sa campagne de reconquête du trône de Parse. Sur le chemin de la bataille, le Marzbahn Sahm retrouve son vieux compagnon Qbad : si seulement leur seigneur en était digne, quels excellents vassaux… Après avoir rencontré le prince Hilmes, le Petit Jean parse se demande de quel bois est fait le prince Arslan : entre prophéties et contre-prophéties plus personne ne sait à quel saint se vouer, et nous sommes dans les plus grandes heures de la tragédie antique alors que la rivalité pour le trône est loin d'être terminée, et que les mages noirs continuent de suivre les ordres du Sombre Seigneur Zahâk pour tous nous amener et dans le ténèbres nous lier… To Be Continued, Oh Yeah !!!
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Fullmetal Alchemist, tome 4

Alors on développe certains personnages, mais je suit très déçu par ce tome 4 ! Comme dans les shonen mainstream des années 2000 genre "Bleach", l’ensemble des personnages cabotinent pour donner l’impression qu’il se passe plein de trucs alors qu’en fait le récit n’avance voire piétine carrément, du coup plus qu’un tome de transition j’ai eu l’impression d’un tome de remplissage… Et puis comme dans les séries américaine des années 2000 genre "Lost", on mélange un pathos facile puisqu’on met en avant des personnages juste avant de les faire crever tragiquement, et un foreshadowing au compte-goutte qui t’oblige à cogiter à la place des auteurs qui ne savent pas forcément où ils vont. D’ailleurs le scénario peut ressembler à une partie du jeu vidéo "Lemmings" car on bloque les personnages « gentils » pour laisser aux personnages « méchants » le temps de réaliser leurs plans, histoire de boucler le récit sans trop se prendre la tête (ici les personnages savent qu’on a génocidé un peuple pour réaliser une expérience interdite mais ils ne remettent pas en cause le gouvernement responsable de tout cela, et ils savent que les crimes contre l’humanité continuent et qu’un assassin traquent les coupables mais là aussi aucune réaction non plus)... Quand on a repéré le truc, c’est infiniment saoulant comme dans "Star Wars VIII" qui applique cette méthode à la lettre...

Buichi Terasawa disait qu’il avait abandonné le monde des shonen car il en avait marre des histoires qui étaient mal fagotée juste pour obtenir un bon cliffhanger qui t’oblige à lire la suite : c’est exactement le cas ici, et la ficelle étant un peu grosse j’espère que la mangaka ne va trop tirer sur la corde...
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The Heroic Legend of Arslân, tome 16

Un tome 16 prenant bien rempli et bien ficelé, presque une histoire dans l'histoire avec un début, un milieu et une fin en moins de 200 pages. Evadé de la capitale, le Roi Andragoras reprend les rênes du pouvoir à Peshawar avant de partir reconquérir son trône. Et le pouvoir ne se partageant pas, il envoie Arslan en exil dans le Sud recruter à lui tout seul 50000 nouveaux soldats… Mais c'est sans compter sur tous ses amis, et la Team Arslan se reconstitue presque aussitôt après avoir été dissoute !



L'ensemble m'a été bien plaisant, car il possédait tous les ingrédients d'un bon récit d'aventure. En effet, dans la ville portuaire de Ghiran on mélange agréablement oriental fantasy et récit de flibusterie avec et marins et marchands d'un côté, bandits et pirates d'un autre côté. Entre les méfaits des frères de la côte, les tergiversations des guildes marchandes, la corruption du gouverneur et l'ambition d'un ancien ami de Narsus, la Team Arslan a fort à faire. Pas de véritable suspens, mais un divertissement rafraichissant et dépaysant où une fois de plus les exploits de Daryun et les ruses de Narsus font merveille. Et en plus de l'action il y a de l'humour : que demander de plus ?
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The Heroic Legend of Arslân, tome 15

MANGA FANTASY / HEROIC FANTASY.



Un tome 15 de transition. Transition du pouvoir déjà entre le prince Arslan et le roi Andragoras, car l’armée parse ne peut avoir qu’un seul commandant en chef. D’ailleurs le roi ordonne au prince de partir seul recruter 50000 soldats dans la région du riche port méridional de Ghiran. Plus qu’une mission impossible, c’est quasiment une sentence d’exil… Mais la Team Arslan monte un plan pour ne pas avoir à obéir aux ordres d’Andragoras…



Côté méchants la rencontre entre Hilmes et Irina montre que l’autre prince n’a pas encore complètement basculé du Côté Obscur au grand dam des mages noirs qui veulent encore et encore plus de massacres pour réveiller le sombre dieu Zahak.

Hilmes se demande comment monter Ghisqâr et Andragoras l’un contre l’autre tandis que Ghisqâr se demande comment monter Hilmes et Andragoras l’un contre l’autre. Dans ce nid de serpent Estelle et les réfugiés de Saint-Manuel ont bien du mal a trouvé de l’aide. Pire, les prêches haineux de l’archevêque Bodin ont modelé pour le pire les troupes lusitaniennes… Un tome de transition donc…
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The heroic legend of Arslân, tome 13

MANGA FANTASY / HEROIC FANTASY.

La saga de Yoshiki Tanaka est un classique de la fantasy nippone et un classique de la fantasy tout court. C’est du cape et épée flamboyant avec gentils très gentils, des méchants très méchants, et des héros très héroïques. Mais pas que, car c'est aussi un titre qui brasse les mythologies du monde entier, à commencer par ceux de la perse antique et médiévale, pour aborder de nombreux thèmes parfois d'une brûlante actualité... Ce tome 13 est-il comme annonciateur de l’Apocalypse celui de la malédiction ? Dans tous les cas que voilà un tome de transition qui ne laissent aucun répit à ses lecteurs et ses lectrices !
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Fullmetal Alchemist, tome 2

Dans ce tome 2, arrivée à East City, la Team Elric fait connaissance de plusieurs de leur collègues et nous autres lecteurs découvrons Roy Mustang la Flame Alchemist, son ordonnance tireuse d'élite Riza Hawkeye, le trouillard Maes Hughes ou bien Alex Louis Armstrong le culturiste fleur bleue pour entrer directement dans le vif du sujet :

- dans "Alchimie dans la souffrance", c'est avec beaucoup d'émotion qu'ils sont confronté au Grand Capital en la personne du scientifique Shô Tucker

Préparez à l'avance vos mouchoirs !

- dans "Le Bras droit de la destruction", c'est avec beaucoup d'action qu'ils sont confrontés à la Bête Immonde en la personne de Scar, un fanatique religieux qui tue en série les Alchimistes d'État les plus puissants et dont et Edward et Roy servent de cibles… C'est un fou meurtrier certes, mais c'est d'abord et surtout un justicier en quête de vengeance qui porte en lui la mémoire d'un peuple entier que sur l'autel du toujours plus hypercapitaliste on a sacrifié : si la Bête Immonde est la Créature, le Grand Capital a toujours été le Créateur en jouant au Bon Docteur ! Monde de Merde

Warren Buffet : « la lutte des classes existe, et ma classe est en train de la gagner »

Jean-François Coppé : « les gens qui gagnent moins de 5000 euros par mois n'ont aucune importance »

Sophie de Menton : « il faut retirer le droit de vote aux pauvres, car s'ils étaient intelligents ils seraient riches »

Mais gardez vos mouchoirs pour plus tard, le pire viendra plus tard…

Après 2 passages aussi intenses, la mangaka se pose en ramenant la Team Elric avec Alex Louis Armstrong à la campagne et c'était un peu gros qu'ils tombent immédiatement et fort opportunément sur le Docteur Marcoh qui a réponse à toutes les questions mais qui se garde bien de leur dévoiler ce qui reporte à plus tard les révélations et permet de de développer une nouvelle dose de foreshadowing avec l'homonculus Luxury… To Be Continued !
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Fullmetal Alchemist, tome 2

Je n'avais pas été complètement conquise par le premier tome qui mettait en place l'histoire. Par contre ce deuxième tome est une véritable bombe... le scénario est absolument génial et pose le lecteur dans des situations qu'il n'aurait même pas imaginé.

Les personnages gagnent en intensité et deviennent de plus en plus sympathiques au fil des pages. L'auteur a également su parfaitement mettre en avant l'ignominie humaine sans en faire de trop.. mais il touche juste et fort pourtant.



Je ne suis pas grande fan des graphismes (que je préfère en général plus raffinés) mais ils sont parfaitement adaptés au scénario et au personnages.



J'attends donc beaucoup de la suite de ce manga.. et si il garde le niveau de ce tome 2.. je serais franchement ravie.
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Fullmetal Alchemist, tome 3

Ce tome 3 est l'inverse du tome 2 puisqu'il commence tranquillement avant de se conclure enfeu d'artifice alors que le précédent commençait en feu d'artifice avant de se conclure tranquillement… La Team Elric chaperonnée par le culturiste fleur bleue Alex Louis Amstrong revient dans son village natale recourir aux services de deux mécaniciennes surdouées, et c'est leur amie d'enfance Winry Rockbell et sa grand-mère Pinako Rockbell qui s'occupe de réparer les prothèses arcanepunk d'Elric et l'armure d'Alphonse. le récit prend son temps et de permet de développer les personnages et l'univers à travers les cicatrices de la dernières guerre, et force est de constater que la mangaka distille les informations de main de maître ! (voir plus bas)

La Team Elric retourne ensuite à la capitale Central City suivre les indices laissés par le Docteur Marcoh, et elle court-circuite le grand ménage réalisé par les bad guys grâce à la mémoire eidétique de la jeune rate de bibliothèque Scieszka… Et la vérité étant trop dure à affronter, elle décide d'aller enquêter sur le terrain voir quelles sombres expériences sont réalisées dans le laboratoire n°5, jusqu'au va la corruption des autorités et jusqu'où va la folie des élites (pendant que Scar traqué par les homonculus Luxury et Glutony doit lutter pour sa vie avant de venger son peuple !) : pour Edward et Alphonse débute un véritable voyage au bout de l'enfer, qui va les amener au coeur des ténèbres pour lutter contre les forces obscures de la crevardise…

les méchants de fins semblent sortir de "Dragon Quest", et pourtant



et mine de rien l'auteur lâche un propre bombe sur son manga



Au-delà d'un chapitre bonus de fanservice qui voit s'affronter pour le fun le Fullmetal Alchemist et le Flame Alchemist je dis To Be Continued, et j'espère qu'on va revoir Scar qui avec son look de dur à cuire d'actioner est juste entre Arnold Schwarzenegger et Dolph Lundgren ^^

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The Heroic Legend of Arslân, tome 10

Dans ce tome 10 le Royaume de Parse s’enfonce de plus en plus dans le chaos pour la plus grande joie des Mages Noirs qui ont besoin de sang et de larmes pour libérer Zahak le roi serpent à trois têtes du Mont Demavand… Le pragmatique régent Ghisqâr et le fanatique archevêque Bodin s’entre-tuent pour prendre la couronne du roi Innocent VII, à l’Est le généreux prince Arslan lance une révolution méritocratique et progressiste, à l’Ouest l’égotique prince Prince Hilmes avide de vengeance lance une restauration aristocratique et conservatrice : Hiromu Arakawa se régale à mettre en fait tous aphorismes de Yoshiki Tanaka, vulgaristeur de génie de 3000 ans de littérature chinoise !

Mais l’essentiel du tome est centré sur l’ancien Marzbahn Qbad et sur Merlane le Prince des Voleurs du Clan Zott qui prennent la défense de la Princesse Irina, dernière héritière du Royaume de Maryam (Russie ou Byzance, faites votre choix) passé au fil de l’épée par les fanatiques chrétiens de Bodin pour quelques divergences confessionnelles (d’où le droit de quota de flashbacks éminemment tragiques)… Robin des Bois et Petit Jean rallient les paysans pour nous rejouer une des plus vieilles mais une des belles histoires du monde : celle de peu contre beaucoup, celle des faibles contre les fortes, celle des manants contre les puissants ! Irina veut absolument retrouver Hilmes intronisé champion du mal par les Mages Noires pour le refaire revenir du Côté Lumineux : et si le royaume que veux retrouver Masquer d’Argent n’était pas celui dont il aurait pu hériter ni celui qu’il aurait pu conquérir mais celui que pourrait lui offrir l’Amoûr ?

Le cliffhanger de fin ? Après un nouvel attentat terroriste des Mages Noirs, la tension monte entre l’insouciant Ghîb et le bouillant Faruhâdin : To Be Continued !!!
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Fullmetal Alchemist, tome 3

Un tome 3, qui se poursuit dans le bon sens.



Le scénario est travaillé et bien pensé... qui rend même certains méchants sympathiques. A tel point, que j'ai juste envie d'attaquer la suite c'est dire !!



J'apprécie de plus en plus cette série grâce aux personnages.. que ce soit les personnages principaux ou non. De plus de joli clin d'oeil sont fait aux vrais lecteurs et ça ça me fait super plaisir.



Je me fait doucement aux graphismes qui ne sont toujours pas suffissamment précis à mon goût.. mais comme le scénario vaut pour deux ça diminue nettement ce défaut.
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The Heroic Legend of Arslân, tome 1

Je suis super content que le classique de Yoshiki Tanaka soit remis au goût du jour car j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de ce beau cycle de fantasy épique qui a marqué le genre au pays du soleil levant :

0http://www.babelio.com/livres/Tanaka-Les-chroniques-dArslan-tome-1/117076/critiques/686429



Le premier chapitre, écrit spécialement pour l’occasion par l’auteur de la saga, nous présente le royaume de Parse, logiquement inspiré par la Perse / l’Iran des mythes et des légendes, avec sa famille royale (le rude Andragoras, la sublime Tahaminé, le compatissant Arslan), son armée de cavaliers bien organisée (et ses marzbâhns = généraux Valphreze, Kishwahd, Kahllahn, Qbad…), sa richesse à la fois prodigieuse et insolente et ses terribles inégalités sociales qui mènent à l’esclavage de masse… ainsi que la jalousie de ses voisins qui souhaitent s’emparer du pouvoir et de la gloire de la nation qui contrôle les routes de la soie.

Cela permet d’entrer plus doucement dans l’univers que les romans qui commençaient directement par la bataille d’Atropathènes. Car pour tout le reste, on suite à la lettre le roman d’origine qui prend la forme d’un tome d’exposition stylé : l’invasion lusitanienne, la défaite organisée par des traîtres, la capture du roi, la fuite du prince, l’héroïque Daryûn, le vindicatif Masque d’Argent et les terribles mages noirs... En cavale, Arslan et Daryûn se réfugient chez Nârsus le stratège en disgrâce qui se consacre à la poésie et à la peinture en étant accueillis par Elam le brave et loyal affranchi.



Je n’ai jamais été fan des dessins de la mangaka d’Hokkaido Hiromu Arakawa avec son charadesign simplifié et ses décors épurés voire oubliés. Pourtant le découpage présente beaucoup de fluidité, pour ne pas dire de talent, et il lui suffit de quelques planches bien détaillées pour poser une ambiance. Les graphismes sont donc finalement efficaces car dynamiques et expressifs. Mais tout cela souffre néanmoins grandement de la comparaison avec le travail de Sachiko Kamimura sur l’adaptation des années 1990, qui était de toute beauté, ou avec l’hommage que lui rend Kentaro Miura dans son manga dark fantasy culte "Berserk", également de toute beauté… Mais la saga du prince Arslan vaut bien 4 étoiles ! Yashasîn !!! (Chargez !)
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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 1

Dans les années 1990, dans "Diamond Is Unbreakable" le génial Hirohiko Araki mettait en scène Josuke Higashikata, un nouvel héros de la dynastie Joestar capable de tout reconstruire mais qui était confronté à la barrière de la vie et de la mort. J'avais écrit que c'était tout naturellement qu'il développait une alchimie de combat pour vaincre les forces obscures de la crevardise incarnées par un serial killer capable de tout détruire et qui en avait rien à foutre de la vie et de la mort d'autrui, et qu'il menait une Quête du Graal personnelle et collective pour devenir quelqu'un de plus de grand et plus noble pour lui faire face… Ici c'est encore plus ambitieux puisque les frères Elric (voir plus bas ^^) et leurs alliés doivent effectuer leur propre Quête du Graal personnelle et collective pour vaincre les forces obscures de la crevardise incarnées par le Grand Capital et la Bête Immonde, la dictature et le terrorisme ces deux faces de la même pièce qui ont besoin l'un de l'autre pour exister et prospérer. La mangaka ne me trompe pas : avec son uchronie arcanepunk détourant le IIe Reich européen et ses premières expériences génocidaires elle pointe du doigt le Japon Impérial et ses crimes comme l'humanité toujours pas assumés donc forcément appelés un jour ou l'autre à recommencer ! Car Hiromu Arakawa est avant tout une mangaka d'Hokkaido, ce Japon périphérique plus sensible aux inégalités et aux injustices que leurs compatriotes tokyoïtes, et en eux vit toujours le rêve de la République d'Ezo et le souvenir de Toshizo Hijitaka le dernier samouraï qui est mort en défendant la liberté, l'égalité et la fraternité ! Entre Walter Scott et Michael Moorcock (voir plus haut ^^) elle développe un tragi-comique plein de gimmicks, mais dès les premières pages j'ai tout de suite compris où elle voulait aller : il faut échanger et partager entre tous pour le bien de tous, ou bien ceux qui veulent tout prendre et ne rien laisser vont nous plonger dans les ténèbres de la crevardise hypercapitaliste !





Tome 1 :

https://www.babelio.com/livres/Arakawa-Fullmetal-Alchemist-Tome-1/34615/critiques/1799532



Tome 2 :

https://www.babelio.com/livres/Arakawa-Fullmetal-Alchemist-Tome-2/34617/critiques/1802506



Tome 3 :

https://www.babelio.com/livres/Arakawa-Fullmetal-Alchemist-tome-3/34630/critiques/1803363



sinon les intégrales de Kurokawa sont sympas ^^
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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 10

Ca y est, on attaque la dernière ligne droite.



« Le Jour Promis » est désormais proche. Avant que les Homonculi déclenchent les hostilités, la résistance humaine déploie sa stratégie qui va se dérouler sur plusieurs théâtres d’opération. Il s’agit de renverser le gouvernement militaire tout en manipulant suffisamment finement la communication pour éviter que cela ne passe pour un traître coup d’état.

Rien ne garantit la victoire, car l’ennemi prépare son plan depuis des siècles.



J’ai adoré l’intelligence de la stratégie, et tout autant l’intelligence des tactiques de combat employées par les hommes et alchimistes face aux quasis tout puissants homonculi. Sur ce point on est proche de ce que le manga Naruto propose : une intelligence aigüe fait jeu égal avec une force physique qui a trop confiance en elle-même.

Et par-ci par-là, on arrive toujours à rigoler à l’humour de Hiromu Arakawa qui caricature complètement ses personnages lorsqu’il s’agit de s’en moquer gentiment.



Dernière ligne droite certes, mais très longue ligne droite. Il reste trois tomes de l’intégrale.

J’ai de la chance ! :-)

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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 1

Sur les bons conseils d'un ami, j'avais commencé à regarder les premiers épisodes de l'animé Fullmetal Alchemist : Brotherhood. Malheureusement, Netflix l'a supprimé de son catalogue. Comme j'avais bien accroché, j'ai décidé de me lancer dans la lecture du manga de Hiromu Arakawa.



Mon ado s'est senti obligé de me faire un petit cours pour m'apprendre à lire ce genre de livre. Il paraît qu'il y a plusieurs façons de le lire à l'envers…



J'ai adoré ces 3 premiers tomes (j'ai opté pour la version en intégrale en 13 tomes) : les personnages sont attachants, le scénario est excellent, les graphismes sont sympas et malgré la gravité de certains passages il y a beaucoup d'humour.



On y suit les aventures des frères Edward et Alphonse Elric. Ils ont essayé de ressusciter leur mère mais l'expérience à mal tourné. Alphonse a disparu et pour sauver son âme Edward a sacrifié un bras et une jambe. C'est ce qui explique qu'Alphonse « habite » une armure et qu'Edward ait des membres en métal.



Ils cherchent donc à réparer leurs corps en cherchant la pierre philosophale mais la route est semée d'embûches et d'ennemis impitoyables…



Obligée de lire la suite !











Challenge BD 2020

Challenge pavés 2020

Challenge cycles/séries 2020

Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Fullmetal Alchemist, tome 5

Alors on continue de développer certains personnages, mais je suis un peu déçu par ce tome 5 qui semble construit exactement comme le tome 3 ! Car après un combat l’automail d’Edward est encore cassé, et il doit encore quitter le centre des intrigues pour aller en périphérie pour le réparer donc toute sa fine équipe se rend à Rush Valley la Mecque des mécaniciens… Faudrait pas qu’on le fasse le coup tous les deux tomes hein ! On découvre la pickpoket cyborg Paninya, le génial Dominique biclassé forgeron et mécano (vieille connaissance de Pinako), puis Izumi Curtis le mentor des frères Elric et Sigu son colossal époux officiant comme boucher… Évidemment on ralenti encore le goutte-à-goutte du foreshadowing du coup pour meubler on recourt au droit de quota de flashback, et c’est donc tout naturellement qu’on place dans le retour en arrière un cliffhanger pour aller de l’avant. C’est sympathique à lire, mais on fait encore du surplace et le récit n’avance pas, et il faudrait vraiment que les tomes suivants soit plus palpitant !!!
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Silver Spoon, La cuillère d'argent, tome 1

"Silver Spoon" est un manga de type « school life », plein de bonne volonté, plein de bonne humeur, mais surtout d'une réjouissante fraîcheur en plus d'être une ode à l'amitié et à la solidarité !



C'est avec beaucoup d'humour qu'on nous présente Yûgo Hachiken, un adolescent qui pour rompre avec sa famille et la compétition scolaire a choisi un établissement où il compte briller sans trop se fouler… Au lycée agricole Ohezo il se retrouve sans aucune expérience de la ruralité dans une classe peuplée d'enfants de paysans qui comptent bien devenir paysans à leur tour, et alors que chacun a un destin déjà tracé lui n'a strictement aucune idée de ce qu'il veut faire de sa vie, ce qui accentue son malaise avant qu'en travaux pratiques il ne soit obligé de manipuler volailles, porcins et bovins dans le cadre de la section « production animal »… C'est le choc culturel pour le personnage principal tant que pour le lecteur, volontiers citadins voire tokyoite, et nous découvrons le monde merveilleux de la campagne à travers les yeux ! ^^

Si on croise à l'occasion les élèves des sections sciences de l'agriculture, recherche agroalimentaire et ingénierie agricole et forestière, c'est les camarades de classe de Yûgo qui se taillent la part du lion : Aki Mikage, amoureuse des chevaux condamnée à reprendre la ferme de ses parents ; Ichiro Komaba, amoureux du base-ball, voisin d'Aki, qui a déjà plus ou moins repris la ferme de ses parents depuis la mort de son père ; Shinnosuke Aikawa, qui veut devenir vétérinaire mais qui ne gère pas spécialement bien ses relations à la vie et à la mort ; Tamako Inada, adoratrice du Veau d'Or qui ne jure que par l'argent et la loi du plus fort, et qui se voit déjà comme une actrice majeure de la guerre agricole mondiale (et qui perd et prend du poids à volonté, dans l'ordre de plusieurs dizaines de kilos ^^) ; l'espiègle Mayumi Yoshino qui compte bien ouvrir une fromagerie pour bonifier le lait produit par ses parents, Keiji Tokiwa, un bétin qui ne comprend rien à rien mais qui est prédestiné à reprendre l'élevage de volailles de ses parents ; Nishikawa Hajime, un paysan complètement otaku qui n'hésite pas à tuner tracteurs et chariots…

On nous décrit les petites exploitations familiales qui se battent pour survivre, les coopératives qui luttent pour presque autant pour exister que pour se développer, et les grosses boîtes productivistes qui mettent le pognon au-dessus de l'homme et de l'environnement… Pendant ce temps, on construit autour du personnage de Yûgo qui se prend d'affection pour Noisette le cheval, Côtelette le cochon et Vice-président le chiot tout une réflexion sur les relations entre hommes et animaux… Et ce dernier exclut d'emblée le végétarisme, car il comprend immédiatement qu'en s'engageant dans cette voie il condamne à l'extinction les animaux d'exploitation dont il veut améliorer la condition : inutile de dire que c'est autrement plus fin et autrement plus convaincant qu'Aymeric Caron dans "Antispéciste". Pourquoi ? Parce que la mangaka Hiromu Arakawa est native d'Hokkaido, issue d'une famille de paysans et est passée par les bancs d'un lycée agricole parce que ses parents ne pouvaient lui offrir mieux à l'image de nombreux personnages de son manga, et que donc elle connaît son sujet niveau ruralité et agriculture (dans tous les cas, mieux que les journalistes bobos hipsters qui s'aventurent guère au-delà du périphérique de Paris).





Il s'agit d'un tome 1 particulièrement riche puisqu'il présent tous les personnages et tous les thèmes de la série en moins de 200 pages…

Pour son premier jour, Yûgo à la poursuite d'un veau se perd dans la campagne d'Hokkaido et entre les portables qui ne captent pas et les panneaux « attention, ours méchants » il flippe à mort avant d'être ramené au bercail par la jolie Aki montée sur Black King, homonyme et sosie de Kokuo le monstrueux étalon de Raoh dans "Hokuto no Ken" ! le ton est donné : on est dans la grosse déconne !!! ^^

Entre les poules, les cochons, les vaches et les tracteurs, il découvre ses camarades de classe de la section « production animale » : il est incapable de décider s'ils sont idiots ou géniaux, et s'il est de loin le meilleur élève de sa classe, il enrage de n'être le premier dans aucune des disciplines enseignée… Nous faisons aussi connaissance avec quelques membre du corps enseignant : Mr Nakajima (= Monsieur Cheval), bouddha incarné qui professe l'amour et l'harmonie entre hommes et animaux, mais qui souffre d'addiction au jeu et a monté un atelier clandestin d'affinage de fromages, Mr Todoroki le professeur d'EPS sosie Alexander-Louis Armstrong de "Fullmetal Alchemist", ou les terribles professeurs de TP tous en treillis militaire et menés par un sosie de Lara Croft ! ^^

Mais en dehors de l'école, il également de plus haut un monde nouveau, celui des chevaux, avec le club d'équitation et les courses de chevaux ban-ei spécifique au Nord du Japon (Hokkaido et Tohoku, régions plus rurales que celle de le mégalopole centrée sur les plaines hyper urbanisées du Kantô et du Kansai)

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/66/Early_Morning_Training.jpg



Par contre les douches et les cantines militaires, les semi-marathons avant de commencer les cours, les clubs de sports obligatoires pour terminer les cours, les travaux physiques à toutes les heures de la journée, les manuels de statistiques à apprendre par coeur… C'est over-abusé, donc envoyons les pédagogues qui s'étranglent de rage rien qu'aux mots « travail » et « contrainte » aller faire un stage là-bas ! ^^

Nous savons tous que le système scolaire japonais est impitoyable, avec élitisme, compétition et sélection, mais démarrer la journée à 4 heures pour finir à plus de 22 heures, trop c'est trop ! C'est même contre productif puisque le corps ne peut plus se régénérer et l'esprit ne peut plus rien assimiler à part du bourrage de crâne… Exagération ou réalité ? Les chiffres de suicides et de crises de surmenage parmi les adolescents sont assez affolants au Japon… (encore que le taux de suicide des jeunes le plus inquiétant est celui de la Finlande, dont le système scolaire est réputé cool, fun et bienveillant : il faudra un jour que tous ceux qui en ont font une référence m'explique le pourquoi du comment)
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Fullmetal Alchemist - Intégrale, tome 1

Je me lance enfin dans ce manga dont j’ai adoré la version anime (Fullmetal Alchemist Brotherhood) au point de le revisioner régulièrement. Il faut que je vous fasse partager ce plaisir, c’est la moindre des choses.



Ce tome regroupe les numéros 1 à 3 de la série. Il s’agit de poser les bases de l’univers et d’introduire les personnages principaux. Nous sommes une Terre alternative au début du XXème siècle (à vue de nez) dans une région qui ressemble à l’Europe, dans un pays géré par un gouvernement militaire. Dans ce monde, il est possible d’apprendre à maîtriser l’alchimie qui obéit à une règle principale : pour créer quelque chose, il faut donner autre chose de même « valeur ». Ce n’est pas aussi précis que le premier principe de la thermodynamique mais la chimie est sous-jacente et on n’est pas embêté par un deuxième principe d’irréversibilité des phénomènes. Surtout, il n’est pas impossible de violer la règle, mais si on le fait, il faut s’attendre à de sacrées déconvenues.

Violer la règle, c’est ce qu’ont essayé de faire les jeunes frères Edward et Alphonse Elric en essayant de ressusciter leur mère morte trop tôt. Résultat : le corps d’Alphonse a été « absorbé » on ne sait où. Edward a réussi à fixer son âme à une armure de métal au prix de son bras droit et sa jambe gauche, remplacés plus tard par des membres de métal nommés automails. Et ils ont effectivement ramené quelque chose, une masse de chair informe qui n’avait qu’un lointain rapport avec leur mère.

Depuis, Edward est devenu alchimiste d’état travaillant pour les militaires. Lui et son frère n’ont de cesse de chercher la pierre philosophale, cet étrange objet qui permet de transgresser sans risque la règle de l’alchimie, pour retrouver leurs corps originaux.



Voilà, vous avez l’idée de base. Après, comment résumer cette série foisonnante qui parvient à ne jamais s’éparpiller, où chaque personnage est attachant et a un rôle important à jouer, où l’humour lutte sans cesse avec le tragique ? Sais pas… suis pas alchimiste moi.



Disons que – à l’instar d’Hamlet - les frères Elric se rendent compte dès ce premier tome qu’il y a quelque chose de pourri dans cette dictature militaire. Non seulement quelques alchimistes se prennent pour des apprentis sorciers mais certains auraient réussi à fabriquer des pierres philosophales dans des laboratoires d’état en se servant pour matière première de… argh ! peux pas le dire. Sans compter qu’une sorte de dingue fondamentaliste religieux nommé Scar cherche à abattre tous les alchimistes sous prétexte qu’ils sont sacrilèges et que des êtres obscurs et puissants aux noms de péchés capitaux (Lust, Envy…) manipulent tout ce petit monde.



Le manga se révèle à la hauteur de l’anime, si ce n’est que les traductions en français, un peu trop « jeuns », n’éclatent pas aussi bien que le fulgurant japonais de l’anime vo. J’ai beau connaître l’histoire, je suis immédiatement emporté.



Vivement la suite.

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