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3.81/5 (sur 65 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Stockholm , le 02/07/1869
Mort(e) à : Copenhague , le 14/10/1941
Biographie :

Hjalmar Emil Fredrik Söderberg est un romancier, auteur dramatique, poète et journaliste suédois.

Il débute dans le monde littéraire à l'âge de vingt ans en écrivant pour le quotidien suédois "Svenska Dagbladet".

La parution de son premier roman, "Égarements" (Förvillelser), en 1895 provoque le scandale, et lui vaut d’être accusé de pornographie.

En 1907, Söderberg est obligé de quitter la Suède. Il s’installe au Danemark, et cet exil marque le début de son détachement vis-à-vis de la littérature.

Il s'intéresse à la fin de sa vie au journalisme. Il a critiqué le nazisme avec véhémence, écrivant longuement à ce sujet dans le quotidien libéral, très anti-nazi, suédois "Göteborgs Handels- och Sjöfartstidning".

Contemporain de Strindberg, Hjalmar Söderberg fut aussi réputé que lui dans les pays nordiques où il demeure l’un des écrivains du XIXe siècle les plus lus.

Sa pièce, "Gertrud" (1906), a été adaptée pour le cinéma par Carl Theodor Dreyer en 1964.

Son roman "Le jeu sérieux" (Den allvarsamma leken, 1912) est également adapté au cinéma (titre français "A Serious Game") et présenté hors-compétition à la Berlinale 2016.

C'est le grand-père maternel de l'écrivain danois Henrik Stangerup (1937-1998).
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Hjalmar Söderberg
Nous voulons tous être aimés,
à défaut, être admirés,
à défaut, être redoutés,
à défaut, être haïs et méprisés.
Nous voulons éveiller une émotion chez autrui quelle qu'elle soit.
L'âme frissonne devant le vide et recherche le contact à n'importe quel prix.
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Elle avança jusqu'à ce que l'eau lui arrive un peu au-dessus de la taille, s'arrêta, les bras levés, les mains nouées derrière la nuque, et attendit que les ondes s'effacent pour contempler le reflet de ses dix-huit ans.
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Je ne crois pas qu'il soit possible, même pour un écrivain, de faire de la littérature avec son amour tant que cet amour possède encore une étincelle de vie. Il faut qu'il soit parfaitement mort avant qu'il puisse l'embaumer.
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"Dans un mélange d'obscurité, de pluie et de neige, les jours s'écroulaient lugubres, tandis que la ville s'envasait dans les ténèbres de décembre. Thomas Weber fuyait la solitude et la réflexion, et menait une existence condamnable "
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Thomas s'attarda un instant pour admirer le curieux tableau qu'offre Vasagatan: son église anglaise, un bibelot, minutieusement ciselé dans du grès rose et l'énorme immeuble jaune capucine aux volets bleus, qui se dresse juste derrière elle, rayé par six peupliers sveltes et sombres. L'ensemble évoque une tapisserie sans perspective, une coulisse de théâtre élevée par boutade au travers de la chaussée, et dont la japonaiserie, rappelant les gravures naïvement coloriées des livres d'images, séduit l'imagination d'un enfant quand, aux côtés de sa mère, il fait ses premières promenades dans les rues de sa ville natale, et qui, plusieurs années plus tard, la revoit dans ses rêves, parfois.
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-On prétend, dit Lydia, que sa mort fut un suicide dû à un amour malheureux. Qu'en penses-tu ?
-Je n'étais pas son intime, mais je n'y crois pas. Il était artiste. J'ai passé du temps à étudier cette race et j'en suis arrivé à la conclusion que, dans l'histoire de la littérature mondiale, on pourrait à grand-peine citer l'exemple d'un artiste authentique et important -, qui se soit suicidé à cause d'une déception amoureuse. Ces gens-là disposent d'autres ressources : ils peuvent se délivrer de leur souffrance dans un cycle de poèmes, un roman, une pièce.
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Mais un jour, ce qui est considéré comme un crime ne sera-t-il pas le droit de tout homme civilisé ? Le moment viendra-t-il où le droit de mourir sera reconnu comme infiniment plus significatif et imprescriptible que celui de fourrer un bulletin dans une urne ? Et, à ce moment-là, les incurables et aussi les criminels auront-ils le droit à l'assistance du médecin s'ils manifestent eux-mêmes le désir d'être 'libérés '?
Cette tasse de poison que les Athėniens permirent au médecin de tendre à Socrate était un grand symbole, puisqu'ils considéraient que la vie de cet homme présentait un danger pour la cité. A l'heure actuelle , on l'aurait traîné sur l'échafaud ou décapité à la hache.
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Et depuis quelques temps, j'incline à croire qu'il n'y a sans doute aucune raison à ce que l'on comprenne la vie. Cette rage d'expliquer et de comprendre, cette chasse de la vérité n'est qu'une ereur. Nous bénissons le soleil parce que nous vivons à une telle distance de kui quil nous est utile ; mais quelques millions de kilomètres plus près ou plus loin, nous serions gelés ou consumés. S'il en était de la vérité comme du soleil ? "Celui qui contemple la face de Dieu doit mourir", dit le vieil adage filandais, et Oedipe, après avoir résolu l'énigme du Sphinx, devint le plus malheureux des hommes.
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- Voilà. J’éprouve à l’égard de mon mari une véritable répulsion…
J’étais le dos au poêle et je penchais la tête afin d’indiquer que je l’écoutais avec attention.
- Comprenez-moi. Il a toujours été parfaitement bon pour moi, mais physiquement il me dégoûte à un point que je ne saurais exprimer.
Elle respira profondément.
- Ce que je suis venue vous demander peut vous choquer et être absolument contraire à vos idées concernant la morale, seulement vous m’inspirez confiance et je ne connais personne au monde à qui je puisse ouvrir mon cœur. Voudriez-vous parler à mon mari ? Pourriez-vous lui dire que je suis malade… Une maladie de femme ? Et l’engager à renoncer à ses droits, au moins pendant quelques temps…
Ses droits ? Je passai ma main sur mon front. Je vois rouge quand on emploie ce mot dans ce sens. Que s’est-il donc passé dans le cerveau des hommes le jour où ils firent de cet acte un « droit » et un « devoir » ?
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— Te souviens-tu que je t’ai demandé, l’après-midi au Continental, si tu aimais ta femme ?
— Oui.
— Te souviens-tu de m’avoir répondu : “Je l’aime à la manière luthérienne” ?
— Oui. Lydia pâlit. Mais sa pâleur était lumineuse.
— Viens, dit-elle. Moi, tu peux m’aimer à la manière païenne !
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