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Nationalité : Uruguay
Né(e) à : Salto Oriental, Uruguay , le 31/12/1878
Mort(e) à : Buenos Aires, Argentine , le 18/02/1937
Biographie :

Écrivain, dont le nom complet est Horacio Silvestre Quiroga Forteza, qui a inauguré le réalisme magique dans la littérature latino-américaine.

L'existence toute entière d'Horacio Quiroga est placée sous le signe de la mort : mort de son père, qui, alors que le futur écrivain est âgé de trois mois se tire une balle de fusil dans la tête sans que l'on sache s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide; mort de son beau-père, dix-sept ans plus tard, qui se suicide d'un coup de fusil sous les yeux du jeune homme ; suicide de sa première femme en 1915 ; mort enfin de son meilleur ami, Federico Ferrando, accidentellement tué par Quiroga lui-même alors qu'il manipule un pistolet.

Adolescent, il admire Gutiérrez Nájera, Bécquer, et connaît Leopoldo Lugones qui sera son idole. Il commence sa carrière littéraire, à Montevideo, avec un recueil poétique, Los Arrecifes de coral, 1901 (Les Récifs de corail) et fait partie d'un groupe d'écrivains, el Consistorio del Gay Saber, qui rivalise avec le cénacle réuni autour de Julio Herrera y Reissig.

Il s'enfuit à Buenos Aires à la suite de la mort de son meilleur ami. Lugones l'emmène à Misiones, dans le nord-est de l'Argentine ; cette région sauvage le fascine. Outre ses collaborations régulières à Caras y caretas, il publie trois livres : El Crimen del otro, 1904 (Le Crime de l'autre) ; Los Perseguidos, 1908 (Les Poursuivis) ; Historia de un amor turbio, 1908 (Histoire d'un amour trouble). En 1915, son épouse, dont il a eu deux fils, se suicide au cyanure. Pasado amor contient le récit de cette agonie qui dura huit jours. De retour à Buenos Aires, Quiroga se consacre activement à la littérature. Cuentos de amor, de locura y de muerte, 1916 (Contes d'amour, de folie et de mort), obtient un grand succès. Les livres se succèdent : Cuentos de la selva para niños, 1919 (Contes de la forêt pour enfants) ; El Salvaje, 1919 (Le vage) ; Anaconda, 1921 ; El Desierto, 1924. En 1921 il a fait jouer Las Sacrificadas, adaptation scénique de Una estación de amor. Il publie encore La Gallina degollada y otros cuentos, 1925 (La Poule égorgée et autres contes), et Los Desterrados, 1926 (Les Exilés). En 1935 paraît Más Allá (Au-delà).

Atteint d'un cancer, Quiroga se suicide à Buenos Aires, le 18 février 1937.
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Source : https://www.bedetheque.com/auteur-35955-BD-Quiroga-Horacio.html
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« […] « La poésie est parole dans le temps », Machado (1875-1939) n'a pas cessé de l'affirmer. Encore fallait-il que le temps ne se résumât pas à la pression immobile du passé sur la circonstance, ni la parole au simple ressassement de l'irrémédiable. Certes Machado […] a éprouvé une manière d'attirance étrange devant la négativité et la noirceur du destin de l'Espagne. Il ne s'y est point abandonné. Ou plutôt, avec une véhémence souvent proche du désespoir, une tendresse mêlée de répulsion et de haine, il a tenté, longuement, d'en sonder les abîmes. […] La poésie - Machado, seul de sa génération, s'en persuade - n'a plus pour tâche de répertorier pieusement les ruines ; elle se doit d'inventer le futur, cette dimension héroïque de la durée que les Espagnols ont désappris dans leur coeur, dans leur chair, dans leur langue depuis les siècles révolus de la Reconquête. […] […] Nostalgique de l'Inaltérable, à la poursuite du mouvant… Par son inachèvement même, dans son échec à s'identifier à l'Autre, la poésie d'Antonio Machado atteste, et plus fortement que certaines oeuvres mieux accomplies, la permanence et la précarité d'un chemin. Hantée par le néant, elle se refuse au constat de l'accord impossible. Prisonnière du doute et de la dispersion, elle prononce les mots d'une reconnaissance. Elle déclare la tâche indéfinie de l'homme, la même soif à partager. » (Claude Esteban.) « […] “À combien estimez-vous ce que vous offrez en échange de notre sympathie et de nos éloges ? » Je répondrai brièvement. En valeur absolue, mon oeuvre doit en avoir bien peu, en admettant qu'elle en ait ; mais je crois - et c'est en cela que consiste sa valeur relative - avoir contribué avec elle, et en même temps que d'autres poètes de ma génération, à l'émondage de branches superflues dans l'arbre de la lyrique espagnole, et avoir travaillé avec un amour sincère pour de futurs et plus robustes printemps. » (Antonio Machado, Pour « Pages choisies », Baeza, 20 avril 1917.) « Mystérieux, silencieux, sans cesse il allait et venait. Son regard était si profond qu'on le pouvait à peine voir. Quand il parlait, il avait un accent timide et hautain. Et l'on voyait presque toujours brûler le feu de ses pensées. Il était lumineux, profond, car il était de bonne foi. Il aurait pu être berger de mille lions et d'agneaux à la fois. Il eût gouverné les tempêtes ou porté un rayon de miel. Il chantait en des vers profonds, dont il possédait le secret, les merveilles de la vie ou de l'amour ou du plaisir. Monté sur un Pégase étrange il partit un jour en quête d'impossible. Je prie mes dieux pour Antonio, qu'ils le gardent toujours. Amen. » (Rubén Darío, Oraison pour Antonio Machado) 0:00 - Titre 0:06 - Solitudes, VI 3:52 - du chemin, XXII 4:38 - Chanson, XLI 5:39 - Humour, fantaisies, notes, LIX 7:06 - Galeries, LXXVIII 7:54 - Varia, XCV, Couplets mondains 9:38 - Champs de Castille, CXXXVI, Proverbes et chansons, XXIX 10:14 - Champs de Castille, idem, XLIII 10:29 - Prologues. Art poétique. Pour « Champs de Castille » 12:17 - Générique Contenu suggéré : Nicolas Gomez Davila : https://youtu.be/a¤££¤97Maarten Schellekens64¤££¤ Alejandra Pizarnik : https://youtu.be/Ykb0a1yV_-8 Horacio Quiroga : https://youtu.be/s__rzxA5SPo Julio Ramón Ribeyro : https://youtu.be/P3jpWcuJnlE Antonio Ramos Rosa : https://youtu.be/iM8Op_jfEkI Cecilia Meireles : https://youtu.be/a5ksKGgHJXQ Baldomero Fernandez Moreno : https://youtu.be/kq6UlpNtLjQ Pablo Neruda : https://youtu.be/gRbnWKjTEGA Juan Carlos Onetti : https://youtu.be/ICAIr620NRE INTRODUCTION À LA POÉSIE : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rtiqkMjM0D1L-33¤££¤91Julio Ramón Ribeyro94¤££¤ AUTEURS DU MONDE (K-O) : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rlQry823Dg4KwOTjaFeZ3e LA TERRE-VEINE : https://youtu.be/2¤££¤102

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Citations et extraits (96) Voir plus Ajouter une citation
C'est une obsession, continua Ayestarain, une simple obsession à 41°. La malade a le regard constamment rivé sur la porte. […] Comme tout homme, j'ai bien une vague idée de ce que sont deux yeux qui aiment quand on s'approche doucement d'eux. Mais la lumière de ces yeux, la félicité dans laquelle ils sombraient à mon approche, cet éclair de bonheur éperdu — jusqu'au strabisme — quand je m'inclinai sur eux, jamais aucun amour normal à 37° ne me les donnera plus à voir.
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Un après-midi, pendant qu’ils faisaient la sieste, un jacaré se réveilla en sursaut et il leva la tête, croyant entendre un bruit. Tendant l’oreille, il perçut effectivement un bruit sourd et profond, qui venait de loin, très loin. C’est alors qu’il appela le jacaré qui dormait à ses côtés.
« Réveille-toi ! lui dit-il. Il y a danger.
— Quoi donc ? répondit l’autre, alarmé.
— Je ne sais pas, lui dit le jacaré qui s’était réveillé le premier. J’entends un bruit étrange. »
Le deuxième jacaré entendit le bruit à son tour et ils réveillèrent tous les autres. Tous étaient très effrayés et couraient d’un côté à l’autre, la queue dressée.
Il y avait de quoi être inquiet parce que les bruits croissaient, croissaient. Bientôt ils aperçurent une espèce de petit nuage de fumée, très loin, et ils entendirent un bruit tchouf, tchouf, dans la rivière, comme si quelqu’un frappait l’eau, très loin.
Les jacarés se regardèrent les uns les autres : qu’est-ce que cela pouvait bien être ?
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Un soir j'allai là-bas bien disposé à rompre et animé, pour cette raison, d'une mauvaise humeur manifeste. Inès se précipita pour m'embrasser mais, soudain très pâle, elle s'arrêta.
— Qu'as-tu ? me dit-elle.
— Rien, répondis-je avec un sourire forcé, en lui caressant le front. Elle laissa faire, sans prêter attention à ma main, en me regardant avec insistance. Enfin, elle détourna ses yeux crispés et nous passâmes dans le salon.
La mère entra mais, sentant l'orage venir, elle ne resta qu'un moment et disparut.
Rompre, c'est un mot court, facile ; mais commencer…
Nous étions assis et ne parlions pas. Inès se baissa, écarta ma main de son visage et me fixa d'un regard douloureux, me scrutant avec angoisse.
— C'est évident…, murmura-t-elle.
— Quoi ? lui demandai-je froidement.
La tranquillité de mon regard lui fit plus de mal que ma voix et son visage s'altéra :
— Que tu ne m'aimes plus ! articula-t-elle avec une oscillation lente et désespérée de la tête.

LA MORT D'ISOLDE.
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Maria Elvira peut ne pas se souvenir de ce qu'elle a éprouvé pendant ses jours de fièvre, je l'admets. Elle n'en est pas moins parfaitement au courant de ce qui s'est passé, car on le lui a rapporté.
Il est dès lors impossible que je sois pour elle dépourvu de tout intérêt. De charme — Dieu me pardonne — qu'elle pense ce qu'elle veut. Mais d'intérêt, l'homme dont on a rêvé vingt nuits de suite, ça non ! C'est pourquoi son indifférence parfaite à mon égard n'est pas rationnelle. Quels avantages quelle vague chance de bonheur gagnerais-je en vérifiant cela ? Rien, que je sache. Maria Elvira se prémunit de la sorte contre mes éventuelles aspirations ; et rien de plus.
Ce en quoi elle a tort. Qu'elle me plaise désespérément, c'est entendu. Mais de là à ce que j'exige, moi, qu'elle honore une créance signée sur le bordereau d'une méningite, que diable ! ça non.
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S'il est quelque chose vers quoi l'homme se sente entraîné avec une cruelle délectation, c'est, une fois qu'il a commencé, d'humilier son prochain jusqu'au bout.
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C'était moi qui venais rompre, et on prenait les devants. L'amour-propre, un vil amour-propre touché à vif, me fit répondre :
— Parfaitement. Je pars. Puisses-tu être heureuse… une autre fois.
Elle ne compris pas, et me regarda d'un air étrange. J'avais commis la première infamie ; et comme toujours dans ces cas-là, j'ai été pris du vertige de m'avilir encore plus :
— C'est clair ! lançai-je brutalement, parce que de moi, tu n'as pas eu à te plaindre… n'est-ce pas ?
C'est-à-dire : je t'ai fait l'honneur d'être ton amant, et tu dois m'en être reconnaissante.
Elle comprit mieux mon sourire que mes paroles et, tandis que j'allai chercher mon chapeau dans le couloir, son corps et son âme s'écroulaient dans le salon.
À l'instant même où je traversai le vestibule, j'éprouvai intensément combien je l'aimais, et ce que je venais de faire. Mon envie de luxe, de mariage mondain, tout cela creva dans mon esprit comme une plaie. Et moi qui m'offrais aux enchères aux laiderons fortunés du grand monde, qui me mettais en vente, je venais de commettre l'acte le plus outrageant que l'on puisse infliger à une femme qui vous a trop aimé.

La Mort d'Isolde.
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Le cadavre de l'homme aux champignons n'avait toujours pas été retiré. Nous l'enjambâmes et courûmes chercher nos verres, car nous étions assoiffés. C'est alors que Gaspard s'approcha de moi et me demanda :
-Que lui est-il arrivé ? Qui est-ce ?
L'explication fut fournie par Lucile :
-C'était l'homme aux champignons. Ceux d'aujourd'hui sont vénéneux. Elle rit :-Ce sont ceux qui poussaient à l'endroit où mon père t'a trouvé.
Sur ces entrefaites, deux serviteurs vinrent prendre le cadavre et disparurent avec lui dans les noires profondeurs du verger. Une femme vint nettoyer les vomissures dont le marbre du sol était maculé. Mes parents s'approchèrent du perron en se tenant par la main :
-Everard, il n'y aura pas de champignons ce soir, dit Elvire.
-C'est bien dommage, répondit son mari. Ils avaient l'air si délicieux...

(S. Galindo, "L'homme aux champignons")
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Nous avions donc volé un paquet de cigarettes à cet individu sévère ; nous étions bien tentés de nous initier sur-le-champ à la vertu virile, mais nous attendîmes l'instrument. Il s'agissait d'une pipe que j'avais fabriquée moi-même : un bout de roseau comme fourneau, une fine tringle à rideau comme tuyau et, pour cimenter le tout, le mastic d'une vitre récemment réparée. La pipe était parfaite : grande, légère et de plusieurs couleurs.
Nous la transportâmes, Maria et moi, dans notre repaire entre les roseaux avec une onction ferme et religieuse. Cinq cigarettes y laissèrent leur tabac. Nous nous assîmes en levant les genoux, j'allumai la pipe et aspirai. Maria, qui dévorait mon acte des yeux, remarqua que les miens se remplissaient de larmes : jamais on n'a vu ni ne verra chose plus abominable. Malgré tout, je déglutis ma salive nauséeuse.
— C'est bon ? demanda Maria, alléchée, en tendant la main.
— C'est bon, répondis-je lui passant l'effroyable machine.
Maria aspira, encore plus fort. Moi, qui l'observais attentivement, je remarquai à mon tour ses larmes et le mouvement simultané de ses lèvres, de la langue et de la gorge, qui repoussaient cette chose. Mais elle eut plus de courage que moi.
— C'est bon, dit-elle les yeux pleins de larmes en faisant presque la grimace. Héroïque, elle porta à nouveau la tringle de bronze à ses lèvres.

NOTRE PREMIÈRE CIGARETTE.
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Cette nuit-là, l'eau monta encore d'un mètre, et le lendemain après-midi Candiyu eut la surprise de voir tout un banc, un véritable troupeau de grumes à la dérive qui passaient la pointe d'Itacurubi. Du bois à l'écorce blanchie et parfaitement sec.
Là, il tenait son affaire. Il sauta dans sa barque et pagaya à la rencontre de sa proie.
Cela dit, dans une crue du Haut Parana on trouve bien des choses avant d'atteindre la grume repérée. Des arbres, bien sûr, arrachés d'un seul coup, leurs racines noires à l'air comme des pieuvres. Des vaches et des mules mortes, en compagnie d'un bon nombre d'animaux sauvages noyés, tués par un coup de fusil ou une flèche encore plantée dans leur ventre. Des pyramides de fourmis entassées sur une souche. Et parfois, un tigre, des îlots de " camalote " et de l'écume à foison — sans compter, évidemment, les serpents.
Candiyu dériva, esquiva, huerta et manqua chavirer plus souvent qu'à son tour avant d'atteindre sa proie. Mais enfin il y était ; un coup de machette mit à vif la veine sanguine du bois de rose et en se courbant sur le tronc de bois il dériva de travers avec sa grume pendant quelques mètres. Mais les branches, les arbres qui passaient sans cesse, l'entraînaient.
Il changea de tactique ; il amarra sa prise à sa barque, et c'est alors que commença une lutte muette et sans merci, dans laquelle, en silence, il suait sang et eau à chaque coup de pagaie.
Dans une grande crue, une grume dérive avec une telle puissance que trois hommes hésiteraient avant de s'y risquer. Mais Candiyu n'était pas seulement très courageux ; il avait derrière lui trente ans de piraterie en eaux basses ou hautes et, de plus, il désirait devenir propriétaire d'un gramophone.

LES PÊCHEURS DE GRUMES.
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- Mais, y-a-t-il un train qui passe par cette ville ?
- L'affirmer reviendrait à commettre une inexactitude. Comme vous pouvez le constater, les rails existent, même s'il sont un peu endommagés. Dans certaines localités ils sont simplement indiqués par deux lignes tracées à la craie sur le sol. Etant donné les conditions actuelles, aucun train n'est dans l'obligation de passer par ici, mais rien non plus ne l'en empêche. J'ai vu passer beaucoup de trains dans ma vie et j'ai connu quelques voyageurs qui ont pu les prendre. Si vous avez la patience d'attendre, j'aurai peut-être personnellement l'honneur de vous aider à monter dans un joli wagon bien confortable.
- Et ce train me conduira à T... ?
- Mais pourquoi vous entêtez-vous à aller à T ? Vous devriez vous montrer satisfait de pouvoir monter dans le train.

(J. J. Arreola, "L'Aiguilleur")
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