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Note moyenne 3.98 /5 (sur 547 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 11/11/1914
Mort(e) à : Greenwich, Connecticut , le 12/03/2003
Biographie :

Howard Fast est un romancier et scénariste.

Il a également signé des romans policiers sous le pseudonyme de E.V. Cunningham. Il est le frère de l'écrivain Julius Fast (1919-2008).

Sa famille, d'origine ukrainienne et juive, arrive aux États-Unis à la fin du XIXe siècle. Issu d'un milieu très pauvre, il est contraint de travailler dès l'âge de dix ans. Adolescent, il est commis dans une bibliothèque de New York et peut compléter ses études collégiales.

Tout en continuant à exercer une foule de petits métiers, il s'inscrit dans une école des Beaux-Arts et tente de vendre ses premières nouvelles à des magazines. En 1931, il parvient à publier son premier texte dans "Amazing Stories". Il se lance en 1932 dans l'écriture à plein temps.

Il devient membre d'une association d'écrivains proche du Parti communiste américain. En 1933, il publie en 1933 son premier roman, "Two Valleys". Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans l'armée et est affecté au Service de l'information à Washington. Il démissionne en 1943 pour être correspondant de guerre pour les magazines "Esquire" et "Coronet".

À la fin du conflit, il appuie la candidature de Henry Wallace pendant la campagne présidentielle. Il devient l'un des membres fondateurs du Mouvement mondial des partisans de la paix et s'oppose à la Guerre de Corée. À ce titre, il reçoit le Prix Staline international pour la paix en 1953.

Il est auteur de romans sociaux et de romans historiques, dont le célèbre "Spartacus" (1951), (adapté au cinéma par Stanley Kubrick en 1960, avec Kirk Douglas dans le rôle titre), qui tous montrent la nécessité de lutter contre l’oppression et l’injustice. Il adhère au Parti communiste. Son activité militante lui vaut d'être condamné à une année d'emprisonnement, puis d'être inscrit sur la liste noire du cinéma du maccarthysme.

Dès lors, il publie sous plusieurs pseudonymes, dont le plus connu est E.V. Cunningham pour deux séries policières, l'une avec Masao Masuto (1967-1984), l'autre avec en titre des prénoms féminins. Après "Sylvia" (1960), son chef-d’œuvre policier (adapté au cinéma en 1965, titre français: "L'Enquête"), dix autres titres portant un prénom féminin ont suivi. "Millie" (1973) a obtenu le Grand Prix de Littérature Policière en 1973.

Howard Fast est également l’auteur d’un recueil de nouvelles de science-fiction, "Au seuil du Futur" ("The Edge of Tomorrow", 1961).

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Source : Wikipedia.fr, polarnoir.fr
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Bref extrait de Spartacus, de Stanley Kubrick, d'après le livre de Howard Fast


Citations et extraits (175) Voir plus Ajouter une citation
J'écoutais cette description sans vie et sans âme, tellement conventionnelle, qui correspondait à l'idée que Summers se faisait d'une femme : ces lieux communs qui ne décrivent rien, qui ne suggère rien, qui s'accumulent ; tous ces mots et tous ces préjugés, comme du linge empilé dans une armoire déjà trop pleine et qu'on ne déplie jamais. J'écoutais, tout en observant Summers ; et je devinais presque ce qu'il allait dire.
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Le mot freedom - liberté-, savez-vous d'où il vient? Du vieux saxon, free (libre), et doom (mort). Alors, songeons à ce qu'il a signifié: le droit pour tout homme de choisir la mort plutôt que la servitude. Ainsi aucun homme ne pouvait être réduit en esclavage, puisque le pouvoir de mourir demeurait entre les mains de chacun. Même si on lui confisquait tout le reste, il restait maître de son destin.
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Au fond de sa conscience réveillée, le général Wessels comprenait vaguement la faillite de sa politique : il avait non seulement failli à l’exécution des ordres reçus, mais laissé s’échapper des prisonniers dont il avait la charge. Vision intérieure qui réduisait en miettes tout le délicat édifice de sa discipline, de son éducation, de ses connaissances, de sa maîtrise de soi, et le laissant en proie à une fureur d’aliéné.

p. 278
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Samedi 27 septembre. Levé tard, je me suis habillé sans me presser et je suis allé me promener dans Central Park. Il faisait un temps merveilleux, une de ces journées comme New York en connaît exceptionnellement et surtout, à ce qu'on m'a dit, aux mois de septembre et d'octobre. De l'ouest, soufflait une brise sèche et délicieuse. Et dans l'air, il y avait un goût de miel, d'amour et de jeunesse. Un jour comme celui-là, l'homme seul se sent triste, perdu et l'âme maladive. Cela m'atteignit comme un coup de poignard, que je ne désirais qu'une seule femme au monde et n'en désirerais jamais d'autre - sans que rien puisse la remplacer. Je ne l'esquivais pas, j'osais me l'avouer, le reconnaître pleinement. Car dans mon indigence, alors que je n'avais ni dignité, ni fierté, ni aucun don, qu'au moins j'aie cela : d'aimer. Dans un univers où la saleté nous encroûte et l'honnêteté se fait rare, c'est un bien précieux, croyez moi, même s'il a fallu attendre trente six ans pour l'avoir.
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- Est-ce si difficile de s'en apercevoir, Mack ? Vous êtes amoureux, mais pas d'une manière saine, comme pour la plupart des gens. Non, chez vous c'est une maladie de l'âme.
- Et qui est-ce que j'aime, Irma ?
- Sylvia, me répondit-elle. Et je m'en suis aperçu, la première fois que vous avez prononcé son nom.
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Avec les bisons disparaissait tout ce qui avait été l'Indien des Plaines
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Nous étions un homme et une femme, réunis, dans une parfaite harmonie et nous possédions en commun un peu d’amour, un peu de pitié, un peu de bonne volonté, pour nous, c’est énorme. Nous avions émergé de quelque horrible et inhumaine contrée, où des êtres humains vivaient, s’agitaient, commettaient d’horribles forfaits; même si nous n’étions qu’en sursis, nous pouvions du moins goûter au paradis, un paradis bien modeste, bien humble, mais qui nous suffisait.
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De retour dans mon hôtel, je suis allé prendre un verre au bar et bavarder avec le barman. D'après mon expérience – toutefois limitée – les barmans ne sont ni intelligents, ni spirituels, et ne sont pas à la hauteur de la réputation qu'on leur fait ; mais ils président le club des solitaires de la terre et apaisent cette soif plus que toute autre ardente d'entendre une voix humaine s'adresser à vous.
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— Qu'on sonne l'attaque.
Little Wolf et sa monture partirent comme une flèche. Les notes de la trompette déchirèrent l'air immobile et s'unirent au martèlement des sabots du poney : on eût dit un orchestre d'instruments à vent et à percussion se produisant dans un amphithéâtre vide. Et, de la poitrine des hommes, tendus vers l'instant où ils relâcheraient les rênes de leurs chevaux, s'éleva comme un soupir.
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— Combien de temps devrons-nous rester ici ? disait Little Wolf d'un ton monotone, sans jamais élever la voix. Jusqu'à ce que nous soyons tous morts ? Vous vous moquez de mes hommes qui restent sous leurs huttes, mais que voulez-vous qu'ils fassent ? Travailler ? La chasse est notre travail ; nous avons toujours vécu ainsi et nous n'avons jamais eu faim. Aussi loin que les hommes peuvent se souvenir, nous avons habité un pays qui était le nôtre, un pays de prairies, de montagnes et de forêts de grands pins. Il n'y avait pas de maladies et peu mouraient. Depuis que nous sommes ici, nous avons tous été malades et beaucoup sont morts. Nous avons souffert de la famine et nous avons vu les os de nos enfants percer leur peau. Est-ce donc si affreux qu'un homme veuille rentrer chez lui ? Si vous ne pouvez nous donner la permission de partir, laissez quelques-uns d'entre nous aller à Washington dire ce que nous endurons. Ou alors envoyez quelqu'un à Washington et obtenez-nous la permission de quitter ces lieux avant que nous soyons tous morts.
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