AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Howard Phillips Lovecraft (1118)


Howard Phillips Lovecraft
[...] notre race humaine n'est qu'un incident trivial dans l'histoire de la création : l'humanité est peut être une erreur, une excroissance anormale, une maladie du système de la Nature.
Commenter  J’apprécie          1880
Ce qui est, à mon sens, pure miséricorde en ce monde, c'est l'incapacité de l'esprit humain à mettre en corrélation tout ce qu'il renferme. Nous vivons sur une île de placide ignorance, au sein des noirs océans de l'infini, et nous n'avons pas été destinés à de longs voyages. Les sciences, dont chacune tend dans une direction particulière, ne nous ont pas fait trop de mal jusqu'à présent ; mais un jour viendra où la synthèse de ces connaissances dissociées nous ouvrira des perspectives terrifiantes sur la réalité et la place effroyable que nous y occupons ; alors cette révélation nous rendra fous, à moins que nous ne fuyions cette clarté funeste pour nous réfugier dans la paix et la sécurité d'un nouvel âge de ténèbres.
Commenter  J’apprécie          1470
Howard Phillips Lovecraft
Je ne participe jamais à ce qui m'entoure, je ne suis nulle part à ma place.
Commenter  J’apprécie          1400
N'est pas mort ce qui à jamais dort, Et au cours des siècles peut mourir même la Mort.
Commenter  J’apprécie          991
Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn ! Iä Iä, Cthulhu fhtagn !
Commenter  J’apprécie          690
Howard Phillips Lovecraft
PETIT SAM PERKINS

Le vieux jardin semble ce soir
Chargé d'une obscurité plus profonde
Comme si quelque silencieuse influence de l'ombre
Planait au-dessus dans l'air.

Les graminées oscillent de peines cachées
Tout à fait incapables de les formuler -
En se rappelant depuis hier
Les petites pattes qui les faisaient bouger.
..........................................................................................................................................
LITTLE SAM PERKINS

The ancient garden seems tonight
A deeper gloom to bear,
As if some silent shadow’s blight
Were hov’ing in the air.

With hidden griefs the grasses sway,
Unable quite to word them -
Remembering from yesterday
The little paws that stirr’d them.
Commenter  J’apprécie          618
Howard Phillips Lovecraft
L'HORREUR DE YULE

Il y a de la neige sur le sol
Et les vallées sont glacées
Une nuit sombre et profonde
Plonge le monde dans les ténèbres ;
Pourtant une lueur sur la colline laisse présager d'antiques festins impies.
La mort est tapie dans les nuages
La peur rôde dans la nuit,
Car les morts dans leurs suaires
Saluent la fuite précipitée du soleil,
Et entonnent des chants sauvages dans les bois, en dansant autour de l'autel de Yule, fougueux et blanc.
Ce n'est pas une brise terrestre
Qui fait ployer la forêt de chênes,
Où les branches malsaines s'entrelacent
Et étouffent sous l'étreinte d'un gui démentiel
Ces puissances sont les forces des ténèbres, surgie des tombes des peuples oublié des Druides.
Commenter  J’apprécie          590
Les hommes doués intellectuellemnt savent qu'il n'y a pas de différence nette entre le réel et l'irréel, que les choses ne nous apparaissent qu'à travers la délicate synthèse physique et mentale qui s'opère subjectivement en chacun de nous. Mais le matérialisme prosaïque de la majorité condamne comme folie les éclairs de voyance qui déchirent, chez certains, le voile habituel de l'empirisme banal. Extrait de La tombe. p.81
Commenter  J’apprécie          570
Howard Phillips Lovecraft
Pour savoir si l'on évolue véritablement dans l'étrange, le meilleur test consiste à se demander si l'on a suscité chez le lecteur un profond sentiment de crainte, et l'impression d'être entré en contact avec des sphères et des puissances inconnues ; si l'on a réveillé chez lui une attention stupéfaite, comme s'il tendait l'oreille pour guetter le battement d'ailes noires ou les grattements de silhouettes et entités extérieurs à l'extrême bord de l'univers connu.
Commenter  J’apprécie          502
Howard Phillips Lovecraft
Toutes mes histoires sont fondées sur le postulat que les lois et les occupations habituelles de l'homme n'ont ni validité, ni importance dans le reste du vaste univers.
Commenter  J’apprécie          490
Autre chose... je hais ces Français jacasseurs, avec leurs petites manières affectées & leur attitude mielleuse, & je défendrais la culture & la tradition anglaises jusqu'à la dernière goutte de mon sang. Mais de la même façon, je peux clairement voir que les Français ont une culture plus riche que la nôtre... que leur perspective intellectuelle est infiniment plus claire que la nôtre, & que leurs goûts sont infiniment plus éloignées de la simplicité animale. Quel Anglo-Saxon aurait pu écrire "La comédie humaine" de Balzac ou les "Fleurs du mal" de Baudelaire ? Ce n'est que dans le domaine des sentiments POETIQUES généraux que nous pouvons surpasser les Français, si bien qu'en termes de civilisation, il n'y a que des figures comme Shakespeare, Milton & Coleridge, Byron, Shelley & Keats que nous pouvons honnêtement placer au-dessus d'eux. Ils sont les Grecs du monde occidental moderne, de la même façon que nous en sommes les Romains.

(à Woodburn Harris, novembre 1929)
Commenter  J’apprécie          420
Il y a cependant une vieille maison au sommet de cette falaise, et le soir, on peut voir briller de la lumière derrière ses fenêtres à petits carreaux. Cette maison a toujours été là. Les gens disent que celui qui y demeure converse avec les brumes matinales qui s'élèvent des profondeurs. Il aurait découvert sur l'océan des choses curieuses à ce moment où le bord de la falaise se confond avec le bord du monde tout entier, quand les cloches solennelles des balises se mettent à tinter dans l'éther blanc de féerie. Cela, ils en parlent par ouïe-dire, car ce rocher interdit n'a jamais été exploré, et les gens du pays évitent soigneusement de diriger leurs télescopes vers lui.
Commenter  J’apprécie          380
Je m’en souviens, ce vieil homme me lorgnait en gloussant et me fit un signe curieux de la main quand j’emportai le livre.
Il avait refusé que je le paye, et c’est seulement longtemps après que je devinai pourquoi.

http://wp.me/p5DYAB-1rl
Commenter  J’apprécie          380
Howard Phillips Lovecraft
La chose la plus miséricordieuse en ce bas monde est bien, je crois, l'incapacité de l'esprit humain à mettre en relation tout ce qu'il contient.
Commenter  J’apprécie          370
N'est pas mort ce qui semble à jamais dormir,
En d'étranges éternités, la mort peut même mourir.
Commenter  J’apprécie          370
Le hurlant abîme crépusculaire étincela devant lui, il se sentit impuissant dans l’étreinte informe du conglomérat de bulles irisées. En avant, le petit polyèdre kaléidoscopique filait à vive allure, et dans le vide bouillonnant, un développement et une accélération du vague système tonal semblèrent annoncer un paroxysme indescriptible et insoutenable. Il pressentait ce qui allait arriver – l’explosion monstrueuse des chants walpurgiens, qui concentraient dans leur sonorité cosmique toute l’effervescence primitive, fondamentale, de l’espace-temps qui couve derrière les sphères de matière amoncelées, et jaillit toutefois en réverbérations rythmiques qui pénètrent atténuées tous les niveaux d’être et confèrent partout dans les mondes une terrible signification à certaines époques redoutées.
Mais tout cela disparut en un instant.

Commenter  J’apprécie          360
Certaines qualités vocales sont le propre des hommes, d'autres le propre des bêtes; et rien n'est plus terrifiant que d'entendre les unes jaillir de la gorge des autres.
("L'Appel de Cthulhu")
Commenter  J’apprécie          340
Quand nous étions arrivés à ce terrible hangar, il nous manquait deux hommes et deux chiens ; mais la tente de dissection à peu près intacte, où nous entrâmes après avoir examiné les tombes monstrueuses, avait quelque chose à nous apprendre. Elle n’était plus telle que l’avait laissée Lake car les restes recouverts du sujet primitif avaient été retirés de la table improvisée. En fait, nous avions déjà compris que l’un des six spécimens endommagés et enterrés de façon aberrante que nous avions retrouvés – celui qui dégageait une odeur particulièrement détestable – représentait les morceaux regroupés de ce que Lake avait essayé d’étudier. Sur la table de laboratoire et autour, d’autres choses étaient éparpillées, et nous eûmes vite fait de deviner que c’étaient les restes d’un homme et d’un chien minutieusement disséqués mais de façon bizarre et maladroite. J’épargnerai les sentiments des survivants en taisant l’identité de l’homme. Les instruments anatomiques avaient disparu, mais certains indices prouvaient qu’ils avaient été soigneusement nettoyés.
Commenter  J’apprécie          322
Howard Phillips Lovecraft
HALLOWE'EN DANS UNE BANLIEUE

Les clochers sont blancs dans le sauvage clair de lune,
Et les arbres ont un éclat argenté ;
Au-delà des cheminées on voit voler des vampires,
Et les harpies des airs supérieurs,
Qui battent de l'aile, rient et observent.
Car le village mort qui s'étend sur la lune,
N'a jamais resplendi dans les derniers feux du couchant,
Mais a surgi de l'abîme creusé par les années défuntes
Où les rivières de la folie se déversent
Des gouffres dans le puits des rêves.
Un vent glacé souffle entre les rangées de gerbes
Dans les champs au pâle chatoiement,
Et vient s'enrouler autour des pierres tombales luisantes
Où les goules du cimetière ricanent
En pensant aux récoltes flétries et perdues
Même le souffle des étranges dieux gris du changement
Qui l'ont arraché aux passé, son domaine
Ne peut accélérer cette heure, lorsqu'une force spectrale
Répand le sommeil sur le trône cosmique
Et libère le vaste inconnu.
C'est pourquoi s'étendent à nouveau le vallon et la plaine
Que des lunes depuis longtemps oubliées ont contemplés,
Et les morts bondissent gaiement dans la lueur blafarde.
Commenter  J’apprécie          320
...et pendant plus de jours que ne peuvent en compter les calendriers de la Terre, les courants et les vagues des sphères l'emmenèrent doucement vers les rêves auxquels tout son être aspirait - les rêves que les hommes avaient perdus. Puis au terme de nombreux cycles, ils l'abandonnèrent avec tendresse, endormi, sur un vert rivage baigné par le soleil levant ; un vert rivage au parfum de lotus et constellé de chrysanthèmes...
Commenter  J’apprécie          310



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Howard Phillips Lovecraft Voir plus

Quiz Voir plus

L'Affaire Charles Dexter Ward

Dans quelle ville débute l'histoire ?

A Providence
A New York
A Los Angeles
On ne sait pas.

9 questions
80 lecteurs ont répondu
Thème : L'affaire Charles Dexter Ward de Howard Phillips LovecraftCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..