AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Nationalité : Chine
Né(e) à : Hangzhou, Zhejiang , le 03/04/1960
Biographie :

Yu Hua est un écrivain chinois.

Son père est médecin, envoyé à Haiyan pour lutter contre une épidémie. Yu Hua avait six ans au début de la Révolution culturelle : cette expérience l’a marqué, et il en a fait le sujet de la plupart de ses nouvelles et romans.

Après avoir exercé comme dentiste pendant 5 ans, Yu Hua choisit de se consacrer à la littérature et commence à écrire en 1983. Les nouvelles que Yu Hua publia alors dans divers magazines n’eurent guère de succès, jusqu’en 1986. Une nouvelle intitulée "Parti loin de chez moi à dix-huit ans" lui valut soudain une certaine notoriété.

Peu de temps après, son court roman "1986" - relatant les conséquences psychologiques de la révolution culturelle – est un succès. En 1988, il réussit à partir à Pékin suivre des cours de littérature à l’institut Lu Xun.

Son second roman "Vivre!" (1993) marque le début d’une reconnaissance internationale avec l’adaptation cinématographique de Zhang Yimou, qui a reçu le Grand Prix du jury au festival de Cannes en 1994.

Avec "Le vendeur de sang" (1995), il devient un auteur incontournable. Il se distingue par des trames simple dans lesquelles évoluent des personnages modestes qui doivent se battre pour survivre.

Après un long silence, Yu Hua publie les deux opus de "Brothers" en 2005 et 2006. En 2010, Yu Hua a publié un nouveau livre intitulé "La Chine en dix mots" qui apparaît comme la synthèse des œuvres antérieures, faisant le lien entre la Chine de Mao et la Chine d’aujourd’hui.

En 2013, après sept ans de gestation, il a publié un nouveau roman : "Le septième jour" qui a été l’objet de vives controverses en Chine, et traduit aussitôt en français.
+ Voir plus
Source : www.papiersdechine.ch
Ajouter des informations
Bibliographie de Yu Hua   (14)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Revivez notre journée de présentation de la rentrée littéraire à La Scala et découvrez les romans étrangers qui paraissent cet automne ! --- 0:14 Introduction 0:49 **La Cité de la victoire** de Salman Rushdie 5:54 **Montevideo** d'Enrique Vila-Matas 10:26 **La Ville introuvable** de Yu Hua 19:45 **Je voudrais leur demander pardon mais ils ne sont plus là** de Mikoaj Grynberg --- Plus d'informations : https://www.actes-sud.fr/recherche/catalogue/collection/1299/date_de_publication/2023-09/rayon/1236?keys= #rentréelittéraire #litteratureetrangere

+ Lire la suite

Citations et extraits (127) Voir plus Ajouter une citation
Ça se voit qu'il vient d'arriver, dit le squelette de droite, il a encore toute sa chair.
Commenter  J’apprécie          4912
Par un épais brouillard, je suis sorti de la maison que je louais, et j'ai divagué dans la ville irréelle et chaotique. Je devais me rendre dans cet endroit qu'on appelle le funérarium, et qu'on appelait jadis le crématorium. On m'y avait convoqué, avec obligation de me présenter là-bas avant 9 heures du matin, ma crémation était prévue pour 9h30.
(incipit)
Commenter  J’apprécie          4613
Une petite fille en anorak rouge était assise toute seule sur une plaque de béton, des deux côtés de laquelle dépassaient des barres d'armature tordues. Son cartable appuyé contre ses genoux, son manuel et son cahier d'exercices ouverts sur ses jambes, tête baissée, elle écrivait quelque chose. Elle avait quitté la maison le matin pour se rendre à l'école, et quand elle était rentrée l'après-midi, la maison avait disparu. Comme elle n'avait retrouvé ni sa maison, ni ses parents, elle s'était assise sur les gravats en attendant que ces derniers reviennent, et elle faisait ses devoirs en frissonnant dans la bise aigre.
(...)
J'ai regardé cette petite fille en anorak rouge. Avec elle assise au milieu, cet amas de blocs de béton paraissait soudain plein de douceur.
Commenter  J’apprécie          4528
Par un épais brouillard, je suis sorti de la maison que je louais, et j'ai divagué dans la ville irréelle et chaotique. Je devais me rendre dans cet endroit qu'on appelle le funérarium, et qu'on appelait jadis le crématorium. On m'y avait convoqué, avec obligation de me présenter là-bas avant 9 heures du matin, ma crémation était prévue pour 9h30.


(Incipit)
Commenter  J’apprécie          3314
Je me trouve à nouveau au milieu du brouillard et des flocons qui tourbillonnent, mais je ne sais où aller. Je suis en proie au doute: je sais que je suis mort, mais j'ignore de quelle façon.
Je marche dans la ville qui se dévoile par intermittence. Mes pensées tentent de s'orienter dans les entrelacs de la mémoire. Je me dis qu'il faudrait que je remonte à la dernière scène à laquelle j'ai assisté de mon vivant, car elle doit se situer au bout du chemin de ma mémoire. Dès que je l'aurais trouvée, j'aurais trouvé également le moment de ma mort. Mes pensées, guidées par le mouvement de mon corps, traversent un grand nombre de scènes qui voltigent comme des flocons de neige, et enfin parviennent à ce jour-là.
Commenter  J’apprécie          314
Dire que je ne sais même pas où je vais mourir...
Commenter  J’apprécie          330
C'est dans l'urgence que les situations se débloquent. L'homme ne trouve des solutions que le dos au mur. Avant cela, il n'en trouve pas, ou s'il en trouve il ne sait pas les mettre à exécution.
Commenter  J’apprécie          300
Lorsque j'étais passé quelques jours auparavant, ils étaient toujours là. Des vêtements séchaient aux balcons et des banderoles blanches couraient le long des façades sur lesquelles on lisait, en lettres noires : "Non aux démolitions", "Pas d'explusions forcées" (...).
J'ai contemplé ces ruines. On apercevait des bouts de vêtements parmi les blocs de béton armé.(...)
Une petite fille en anorak rouge était assise toute seule sur une plaque de béton, des deux côtés de laquelle dépassaient des barres d'armature tordues. (...) Elle avait quitté la maison le matin pour se rendre à l'école, et quand elle était rentrée l'après-midi, la maison avait disparu . Comme elle n'avait trouvé ni sa maison, ni ses parents, elle s'était assise sur les gravats en attendant que ces derniers reviennent, et elle faisait ses devoirs en frissonnant dans la bise aigre.
Commenter  J’apprécie          286
- La force, dit Xu Sanguin, ce n'est pas comme l'argent. L'argent, plus on s'en sert, plus il est rare. La force, plus on l'utilise, plus elle abonde.
Commenter  J’apprécie          290
Mon corps est comme un arbre au repos, tandis que ma mémoire court lentement comme un marathonien dans ce monde disparu.
Commenter  J’apprécie          297

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Yu Hua (956)Voir plus

Quiz Voir plus

la mythologie grecque

Qu i sont les premiers enfants d'Ouranous et de Gaia ?

les titans
les cyclopes
les titans et les titanides
les titanides

50 questions
862 lecteurs ont répondu
Thèmes : mythologie grecqueCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..