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3.65/5 (sur 1892 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sidi Bel Abbès, Algérie , le 24/10/1958
Biographie :

Hubert Ben Kemoun est un auteur français de littérature de jeunesse. Il publie également des titres qui s'adressent plutôt au public adolescent.

Il travaille d'abord comme auteur dramatique, écrivant des pièces radiophoniques ou des œuvres scéniques pour le jeune public. Il est scénariste et dialoguiste pour Radio France de 1986 à 1998.

Après avoir publié un recueil de nouvelles et un roman, il entame une carrière prolifique d'auteur pour la jeunesse en 1992, publiant dans de grandes maisons d'édition (Syros, Nathan, Bayard, Flatemmarion, Casterman… ).

Il écrit aussi des scénarios pour la télévision. Il travaille également pour le théâtre et crée des spectacles pour enfants ainsi que des comédies musicales pour les plus grands.

Il fabrique toutes sortes de jeux pour les journaux et confectionne des grilles de mots croisés.

Il vit aujourd'hui à Nantes.

Traduit dans plusieurs langues, il sait que les livres pour les enfants ne sont pas destinés que pour les enfants...

page Facebook:
https://www.facebook.com/hubert.benkemoun
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Source : http://www.adbenreunion.com/auteurbioBenKemoun.htm
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30 autrices et auteurs de création jeunesse racontent comment le "Nous" résonne dans leur oeuvre à travers une vidéo réalisée par leur soin. Dans cet épisode retrouvez l'auteur Hubert Ben Kemoun avec son ouvrage Les fins de moi sont difficiles (Flammarion)


Citations et extraits (320) Voir plus Ajouter une citation
Si j'avais eu un père, il serait venu rectifier la tronche de ces quatre salopards. Il les aurait chopés un par un ou ensemble pour leur faire payer l'affront fait à sa fille. Ensuite, en quelques mots justes, pour me rassurer, il aurait aussi su me faire croire que je valais mille fois mieux qu'eux et que je restais la plus exceptionnelle du monde. Et j'aurais tout gobé, de la première à la dernière syllabe.
Si j'avais eu un père, je n'aurais pas fait cela. Ou pas ainsi. Seule, je devais me débrouiller seule.
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- Cocorico, je viens pour vous apprendre à bien parler ! Je suis professeur de pur français ! lança [le coq borgne], perché sur une vieille souche au milieu de la cour.
- Pur français ? Qu'est-ce que c'est que cette nouvelle langue ? demandèrent, surpris, les autres animaux ?
- Le pur français, c'est la seule langue que vous parlerez dorénavant ! Une langue faite uniquement de mots bien de chez nous. Une langue qui n'a nul besoin des autres langues !
- Il est complètement maboul ! ricana un singe, en faisant une grimace.
- Interdit de dire maboul ! hurla le coq. Ce mot vient de l'arabe et je ne veux plus jamais l'entendre !
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J'ai à peine seize ans, je n'ai pas été glorieux pour ce qui est de mes études, mais je sais déjà [.......] que le pire n'est pas d'avoir des esclaves, mais de leur faire croire qu'ils sont libres. [Arturo]
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" Les fins de moi sont difficiles,
Les fins de nous sont délicates
On prend des coups, on donne des claques,
c'est une galère, c'est sans repos
Pas facile de toujours te paraître un héros... "
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Le mercredi, à l'aube, on entendit beugler le grand bison noir, au son mélodieux de sa vieille guitare :
♪♫ J'en pince pour la rhino
Je joue du rock en do.
J'la vois et je m'embrase
Je joue aussi du jazz.
Si ça ne suffit pas,
Je chant'rai tcha-tcha-tcha.
J'apprendrai le tango,
La valse et la polka.
C'est vrai qu'elle est exquise
Elle me branche comme une prise
Il suffit qu'elle s'amène
Et mon coeur se déchaîne ! ♪♫
(p. 14-15)
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L'enveloppe était là, posée et déchirée sur la table du petit déjeuner. La lettre était sortie dépliée. Une tache de beurre avait fit une vilaine auréole grasse, en haut à droite, à l'emplacement de la date. La date de la veille. Vendredi 18 février.
Une page entière avec simplement une quarantaine de mots semés comme un archipel perdu dans un grand océan de papier. Quatre lignes sèches qui annonçaient la mauvaise nouvelle et ne laissaient aucun espoir.
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- Peur de vous ? Non, pas une seconde ! Peur de mourir ? Pas davantage. Il y a cinq ans que je n’ai peur que d’une seule chose… que la mort m’oublie !
- Taré ! cracha Stanislas avec dégout.
Steinberg prit une profonde respiration avant de s’expliquer.
- Voyez-vous, monsieur de Saint Avril, hier était un anniversaire pour moi. Ma femme et mes deux enfants sont morts voilà exactement cinq ans. Une plaque de verglas dans un virage, cela a fait vingt lignes dans le journal et un abîme dans mon existence. J’ai cinquante huit ans à présent et depuis, vous me croirez ou pas, je survis, je végète. Je fais croire que j’existe, c’est de l’illusion. Je ne suis qu’une ombre, incapable de vivre le deuil de mes fils et de ma femme. Je donne des conseils à mes patients, je les aide, les soutiens, les bouscule… mais moi… je suis impuissant à régler mon propre drame. Je n’arrive pas… je ne veux pas apaiser ce deuil… Je… Je ne pense pas que vous puissiez comprendre… Juste ceci… la voiture… c’est moi qui conduisais… !
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Il se sentait désemparé. Sa mère n'avait même pas cherché à savoir ce qui pouvait être très important pour lui (il pensa qu'il aurait dû dire "c'est très grave", "c'est très important" était une formule trop faible). Et puis, avait-elle oublié qu'il était en arrêt de travail cette semaine, libre pour n'importe quel restaurant, n'importe quand... ? Elle, d'ordinaire si attentive à son grand rejeton chéri, n'avait pas répondu à son attente. Il n'y avait qu'un seul responsable à tout. A la lettre du concours d'entrée, au beurre et aux souillures de son salon, et même à la distraction de sa mère. Un seul coupable !
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Cet effroi, elle l’avait connu petite, lorsque terrée dans les caves et les sous-sols de son immeuble à Beyrouth, elle comptait les secondes séparant l’explosion de l’impact des obus. Là-bas, gamine d’une dizaine d’années, elle avait attendu la mort, comme d’autres attendent les huissiers qui viendront vider l’appartement. La mort rôdait partout dans sa ville. Précédée par les sirènes hurlantes et par les vagues des avions saupoudreurs de bombes, la mort déboulait par rafales de mitrailleuses et par chapelet d’explosions. A la fois méticuleuse et maladroite, la mort fouillait tout.
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Je m'appelle Théo et j'ai sept ans.
J'habite de l'autre côté de l'océan.
Parfois je me sens tout seul.
Parfois ce n'est pas si vrai.
Que quelqu'un me réponde,
c'est vraiment ce que je voudrais.
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