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Critiques de Hubert François (20)
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Dulmaa

Élisa est née de père français et de mère mongole. À la mort de son père, elle décide de retrouver sa mère, Dulmaa, en Mongolie. Elle a besoin de comprendre l'abandon de sa mère, elle ne veut plus traîner sa colère et ses regrets.



Là-bas, elle est confrontée aux difficultés de sa double culture. On ne l'accepte pas vraiment comme une mongole. D'ailleurs, elle se rend vite compte des différences culturelles. En Mongolie, on préfère frôler les problèmes, les esquiver, mettre le couvercle sur la marmite. Et puis, dans leur culture, il est normal que les enfants vivent éloignés de leur famille. L'enfant ne demande pas de compte à sa mère, elle est l'égale du Bouddha !



Élisa part alors seule en expédition, à travers la steppe, dans le but de retrouver sa mère. Pas tout à fait seule en fait…



Elle part aussi sur les traces de son père qui avait fantasmé sur ces grands espaces, à la recherche d'une culture nomade, de l'authentique. Mais cette culture est-elle si homogène ? Les nomades, loin de toutes routes, enfermés dans leurs croyances ancestrales ne ressemblent pas toujours à l'image que se fait le touriste occidental. Les lois de la steppe sont parfois rudes dans ces contrées reculées.



Ce roman est à la fois un voyage nous faisant découvrir le visage de la Mongolie ; pays des esprits, des chamans ; à cheval entre traditions et modernité, mêlant grands ensembles de l'époque soviétique, cabanes et gers branlantes (yourtes), ordures et gravats jonchant les rues, zones d'activité immenses et chaotiques ; et plus loin, la vie nomade avec ses lois immuables, entre hospitalité et rugosité. Un voyage avec quelques pointes d'humour. Mais très vite, dans cet univers spirituel, flou, à la limite du réel, on suit le parcours d’Élisa en comprenant qu'il s'agit là d'une quête. Celle de savoir qui elle est dans cet enchevêtrement de cultures.



Par moment, j'ai été frustrée, car j'aurais préféré qu'il y ait plus de « Mongolie » et moins de psychologie. Comme si la Mongolie n'était là que pour servir de fond à une leçon de psychologie, un peu trop académique à mon goût. Il y manque le côté naturel des émotions qui se fondent, qui se comprennent, sans qu'on ait besoin d'appuyer, d'insister.

Pourtant, j'avoue que le lac Khovsgol, un village de nomades avec ses troupeaux et ses gers, c'est certain, sont un cadre idéal pour la méditation.



J'ai retrouvé dans Dulmaa les thèmes abordés par le livre « Enfants de tous les temps et de tous les mondes ». Il s'agit bien aussi là d'une histoire d'enfants et de mondes, sauf que dans celle-ci, l'enfant est balloté entre deux mondes, prise dans le piège de parents qui ont du mal à se faire une place dans une autre culture. La mixité culturelle, ce n'est pas si simple…



Je remercie Babelio et les Éditions Thierry Marchaisse pour ce roman qui nous ouvre vers la culture mongole.



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Dulmaa

A la mort de son père français, Elisa prend l’avion pour la Mongolie où elle espère retrouver sa mère mongole qu’elle n’a pas vu depuis de longues années. Aidé par un grand-père facétieux et énigmatique, Elisa va entreprendre un voyage intérieur autant que géographique. Un très beau roman à la limite du merveilleux pour découvrir les traditions séculaires d’un pays méconnu !
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Dulmaa

Livre très étonnant. J'ai beaucoup aimé et ai suivi avec grand plaisir le chemin d Élisa qui après la mort de son père retourne en Mongolie pour revoir sa mère au elle n'a pas vu depuis dix ans... C est une belle histoire de vie de destinée avec des préceptes tantôt religieux tantôt philosophiques...j'ai apprécié découvrir la Mongolie et ses traditions et coutumes. Le personnage du grand père m'a beaucoup ému j'ai aimé le mystère autour de ce personnage qui voit les choses avec énormément de recul et protège sa petite fille des difficultés. Un très beau livre de découverte et de voyage très moderne et au tient en haleine. Merci babelio pour cette très belle découverte.
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Dulmaa

Je remercie Babelio et les Éditions Thierry Marchaisse pour cette charmante lecture.

Le titre fait référence à la mère d’Élisa, Dulmaa, qui est l'objet de sa quête, celle qu'elle doit à tout prix retrouver pour connaître la vérité sur leur abandon, à son père français et elle lorsqu'elle était toute petite.



Dès le début de l'histoire, dans l'avion, Élisa fait un très mauvais rêve. Alors cauchemar ou rêve prémonitoire? En tout cas, c'est un rêve à interpréter d'une autre manière.

Une quête au gré des commentaires, des astuces de son défunt père de par ses journaux de bord. Elle sera aidée tout au long de son périple par Ovoo ("grand-père" en français), à qui elle tient tout particulièrement (mais il est un peu comme un fantôme bienveillant, alors est-il réel ou est-ce un esprit?), Tulai le vieux chien ("lapin" en français) et Xurdan le cheval ("rapide" en français). Au cours de sa quête pour retrouver sa mère, elle va se faire enlever par une tribu nomade, reconnue comme une Mongole, pour être mariée de force à un homme idiot, laid, brutal et cruel. Et s'ensuit une fuite pour échapper à cela, une course-poursuite douloureuse et longue, qui lui fera faire certaines choses graves avant de reprendre sa quête initiale. Et ce qu'elle aura fait, et avec qui, l'aura rendu presque célèbre, les rumeurs étant allées bon train et cela, en un sens, va lui servir plus d'une fois.

Une quête qui n'aura pas eu l'effet escompté et les vérités ne seront pas celles à laquelle elle s'attendait mais elle va les comprendre aisément: Ovoo, Lapin... ce que sa mère lui aura laissée.



L'écriture de l'auteur est agréable, fluide et c'est écrit à la première personne du singulier afin qu'on puisse plus se rapprocher du personnage principal. Beaucoup de descriptions mais je n'en attendais pas moins avec cette histoire et c'était des plus bénéfique. ça se sent que l'auteur a vraiment un lien avec ce pays, qu'il y a un vécu, des connaissances des lieux, de la vie là-bas etc...



La Mongolie, pays qui a commencé à m'intéresser il y a quelques temps grâce à la série télévisée Marco Polo mais aussi et surtout grâce au manga (seinen) Bride Stories de Kaoru Mori, un manga que j'apprécie énormément. C'est donc un pays que je ne connaissais que très peu et du coup, c'était vraiment une plongée dans une autre culture radicalement différente de la nôtre, un voyage dépaysant mais immensément riche: chevauchées dans les steppes, la nature qui est encore reine, l'accueil chaleureux, l'hospitalité légendaire des Mongols, les gers/yourtes, la bénédiction des esprits, le lait de jument fermenté, la vie nomade de certains peuples qui vivent du bétail, des coutumes outrageuses comme les mariages forcés, les rapts... C'est ce qui fait de la Mongolie... la Mongolie, ça lui est propre. Des us et coutumes différentes, autres mœurs, des sujets tabous, je dirais même presque une autre époque puisqu'il y a certaines villes qui sont modernes, qui se rapprochent de notre civilisation et d'autres peuples qui vivent encore en autarcie, en nomades; les croyances sont fortes car les Mongols croient aux esprits, la religion Bouddhiste aussi est très ancrée dans ce pays.



Il y a vraiment un choc des cultures et c'est un sujet qui sera toujours d'actualité, voilà ça arrive tous les jours que des couples mixtes se forment entre Occidentaux et gens de l'Est, et contrairement, à ce que l'on pourrait penser, c'est parfois très difficile pour deux personnes n'ayant pas les mêmes coutumes, la même langue etc...



Un voyage initiatique, un retour à ses origines, cet éternel questionnement de pourquoi une mère a abandonné son enfant, ces questionnements à propos de la mixité, un soupçon de fantastique, des mystères, un peu d'action... c'était vraiment une bonne lecture, riche d'enseignements, riche en découvertes, j'ai été surprise d'avoir autant apprécié.
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Dulmaa

Ce roman nous entraîne dans une belle aventure au pays mongol. Elisa, jeune femme , élevée par son père à la suite du départ inexpliqué de sa mère, se lance à la recherche de celle-ci. Plus qu'un voyage en Mongolie, on entre avec elle dans le pays des croyances et des esprits, des ruses et des violences.

Je suis entrée sans peine dans l'histoire dès les premières pages, ai beaucoup aimé ce mélange de traditions et de modernité, mais la fin du roman m'a carrément ennuyée.

ceci dit, l'écriture est fluide et le personnage d'Elisa très attachant.
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Dulmaa

Les grandes étendues m'attirent et je voyage dans mon fauteuil. Ian Mannok m'avait déjà entraînée en Mongolie et lorsque Masse critique a proposé "Dulmaa" je n'ai pas hésité un instant. C'est ainsi que j'ai embarqué avec Elisa jeune franco-mongole dans un avion à Paris en direction de "Ulaanbaatar". Elle a promis à son père avant son décès qu'elle partirait à la recherche de sa mère qui les a abandonnés sans prévenir pour retourner dans son pays natal. Elle est bien accueillie, mais lorsqu'elle explique à sa grand-mère et à sa tante le but de ce voyage elle entend "ce n'est pas normal de demander à sa mère pourquoi elle a disparu complètement, d'en être... contrariée ?" Alors qu'Elisa envisage de prendre un billet pour rentrer en France, sa tante lui propose de l'accompagner et de camper près d'un très beau lac... C'est le début d'une épopée débridée qui va lui faire vivre d'intenses aventures, dans un monde où subsistent les traditions, où le spirituel et le virtuel coexistent, et ce jusqu'au péril de sa vie... fort heureusement un grand-père énigmatique et rusé veille sur elle ! retrouvera-t-elle sa mère ? Un roman d'aventures bien documenté et agréable a lire, malgré les grandes chevauchées un peu fatigantes ! Les expressions en mongole sont immédiatement traduites en français. Je passerais volontiers ce roman à des ados.

Je remercie les organisateurs de Masse critique et les éditions Thierry Marchaisse, que je viens de découvrir (j'aime le papier !).

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Dulmaa

Voici un voyage en Mongolie, qui m'a beaucoup rappelé Yeruldelgger de Ian Manook, même si les deux récits n'ont rien de commun.

Dans les deux cas, c'est un exposé des traditions mongoles sous forme de répétitions, encore et encore...

Mais, je n'ai pas été emballée par l'histoire de cette jeune fille qui part en quête de ses racines. J'ai trouvé cela très cliché.

C'était juste une lecture agréable, sans plus.
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Dulmaa

Dulmaa, c'est la mère de la narratrice, une franco-mongole élevée par son père depuis que sa mère les a laissés en France sans explication, il y a dix ans. A la mort du père, la jeune étudiante en médecine retourne en Mongolie, où elle retrouve sa tante et ses grands-parents, mais pas sa mère, partie en retraite bouddhiste, ce qui semble l'empêcher d'aller lui demander des comptes... Mais Elisa se lance quand même, à cheval, en camion, en train... Elle se ait enlever, s'enfuit, traverse la Mongolie entière, accompagnée de son grand-père (par moments), d'un chien mystérieux, d'un courage à tout épreuve.



Curieux roman qui mêle quête initiatique (retrouver la mère et les origines), chamanisme (les esprits sont là en permanence), mais aussi récit de voyage et d'aventure, ce texte est assez bien écrit, et montre surtout que l'auteur connaît bien ce pays et ne le fantasme pas du tout. On est loin de la fascination habituelle, mais pas de dénigrement non plus, du respect, beaucoup. Même si le côté chamanique m'a un peu dérangée (j'aime quand un roman est franchement fantastique ou ne l'est pas du tout, mais apprécie modérément l'entre-deux...), j'ai beaucoup aimé la fin du roman, et les descriptions que l'on sent sincères.



Lu dans le cadre du Prix René Fallet 2017.
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Dulmaa

La quatrième de couverture fait inévitablement penser à Yeruldelgger de Ian Manook, mais le contenu en est fort éloigné. Pas de polar à l'horizon des vastes plaines, mais un voyage, à la fois géographique et intérieur.

Elisa, née de parents français et mongole, ayant passé sa petite enfance en Mongolie avant de devenir une adulte en France, revient à Oulan Bator suite au décès de son père français. Elle y cherche sa mère, Dulmaa, qui l'a abandonnée durant sa jeunesse, et qui est rentrée en Mongolie. Mais Dulmaa est en retraite spirituelle dans un monastère bouddhiste au fond d'une lointaine vallée.

Qu'importe, avec l'aide contrariée de sa tante, et le soutien énigmatique de son grand-père, le souriant Ovoo, elle part à travers la steppe, de ger en ger, de plus plus en plus loin de la vie occidentale. Car passée la période de soviétisation, les usages ancestraux sont revenus. L'accueil est toujours généreux. Le cheptel appartient toujours à des propriétaires qui exploitent leur employés. Les femmes sont encore enlevées par les chefs de groupe pour leur imposer le mariage.

Hubert François a construit un beau roman initiatique, où, passé le retour aux origines, le livre se fait de plus en plus fort en suivant le cheminement d'Elisa.
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Dulmaa

La Feuille Volante n° 1097

DULMAA – Hubert François – Éditions Thierry Marchaisse



Dulmaa c'est le nom de la mère d'Élisa, disparue depuis de nombreuses années, sans aucune explication pour retourner dans son pays natal, la Mongolie. Elle a ainsi abandonné sa fille, encore enfant et son mari français qui vient de mourir en faisant promettre à Élisa de retrouver cette mère mystérieuse qui vivrait actuellement une retraite monastique sous la direction spirituelle d'un lama. Elle part donc seule pour ce pays inconnu, seule, pas tout à fait cependant puisqu'elle est accompagnée de sa tante, mais surtout de son très mystérieux grand-père, d'un chien vieux mais bougrement protecteur et d'un cheval.

Quand elle arrive en Mongolie, elle est d'emblée confrontée à une culture qui n'est pas la sienne, où la mère est l'égal de Bouddha et à qui on ne demande évidemment pas de compte, où il est normal de séparer les enfants de leurs parents, où on n'aborde pas les problèmes de la même manière qu'en occident… A travers la steppe, elle est accompagnée des carnets de son père qui avait vu ce pays comme une image d'Épinal, une sorte de fiction fantasmée de « grands espaces » et « d'esprit des steppes » mais qui était revenu bien vite à une réalité plus terre à terre

Nous avons en occident une vision idyllique de ces contrées que nous avons un peu de mal à situer sur une carte. Au gré de la mode, nous adoptons l'image de la yourte et de l'hospitalité traditionnelle et oublions volontiers le quotidien pas forcément aussi agréable que cette carte postale. La dureté du climat, l'absence de confort, les lois du nomadisme, la tradition du mariage et la condition de la femme, la réalité du chamanisme, la présence des ordures dans le paysage urbain, la façon particulière d'affronter les problèmes... font de la mixité des cultures un concept intéressant pour les intellectuels mais qui transforme la quête d'Élisa en un chemin de croix long, parfois douloureux et tragique, bien loin de ce qu'elle avait imaginé. De plus ce voyage réveille de vieilles querelles familiales. Pour autant ce parcours qu'on peut supposer initiatique, ce retour sur soi-même et sur son passé familial, où l'impossible le dispute à l'irréel, se transforme en une odyssée épique et quelque peu surréaliste où Élisa semble protégée en permanence malgré la mort, les souffrances, par un improbable dieu. Il y a certes la nostalgie de l'enfance, les espoirs déçus, le gâchis de la vie, les épreuves endurées et l'imagination dévastatrice dont l'espèce humaine est capable mais quand même !

Ce roman promettait sans doute d'emporter son lecteur dans un voyage dépaysant et même exotique. J'y ai découvert des précisions documentaires, la façon de se donner l'accolade quand on espère se revoir, la manière de conjurer le sort pour éviter les accidents de parcours, les rituels religieux, la sagesse supposée du bouddhisme... Peut-être ne suis-je pas assez attiré par l'Asie, peut-être n'ai-je pas été assez attentif ou peut-être mes origines charentaises qui m'incitent à porter les chaussons du même nom m'ont-elles freinées dans cette invitation ? Allez savoir mais je ne suis que très peu entré dans ce roman malgré le suspense entretenu, le style agréable et fluide, j'ai très peu goûté son allégorie, l'apparition et la disparition quelque peu miraculeuses de certains personnages, son épilogue livré à la réflexion de chacun.

© Hervé GAUTIER – Décembre 2016. [http://hervegautier.e-monsite.com ]
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Dulmaa

Elisa est française et mongole ou mongole et française. Lorsqu’elle a huit ans, son père, français, revient en France et l’élève suite à la disparition de sa mère. Pourquoi Dulmaa est-elle partie sans un au revoir et sans laisser d’adresse ? C’est pour répondre à cette question que Elisa, à la mort de son père, et avant de commencer de longues études, décide de retourner en Mongolie à la recherche de son passé.

Ses grands-parents maternels habitent toujours à la même adresse. Enfin, elle n’y retrouve que sa grand-mère qui convoque la tante. Il lui a semblé rencontrer son grand-père dans l’escalier. « Je voudrais voir ma mère, lu dire que papa est mort, comprendre pourquoi elle nous a laissés. Je voudrais aussi lui rappeler que je suis là, que j’existe » répond-elle à la question de la tante. En Mongolie, il n’est pas bien vu de demander des comptes aux parents « De tels désirs, ici, peuvent être considérés comme malvenus. Ce sont les enfants qui sont redevables vis-à-vis de leurs parents, pas l’inverse. »

Avoir fait tous ces kilomètres pour s’écouter dire cela, que sa mère est invisible pour trois ans, trois mois, trois jours, pour des raisons religieuses, il y a de quoi pleurer de rage et de désespoir. C’est dans cet état que son grand-père la retrouve. Comment Ovoo fait-il pour être présent aux pires moments pour l’aider ?

Commence alors une série de rencontres, un voyage initiatique à la rencontre de sa mère, au mileiu de paysages grandioses sur un cheval jamais fatigué, un Pégase sans aile. Son père l’accompagne à travers ses carnets écrits lors de ses différents séjours en Mongolie en tant qu’anthropologue ou mari de Dulmaa.

Elle fera des rencontres sympathiques, sera enlevée par un mongol en vue de l’épouser (situation normale dans cette région isolée). Ovoo intervient une fois de plus pour l’aider de sortir de ce très mauvais pas.

Ce voyage lui permet de retrouver ses racines mongoles, trouver des réponses aux questions qu’elle se pose concernant sa mère qui refuse de la rencontrer.

Une échappée en plein air, nez au vent, une bouffée d’oxygène, la découverte d’une autre culture, une belle écriture. Comment dire ? Un souffle, une épopée. Hubert François qui connait très bien la Mongolie réussit à rendre crédible l’incroyable, à rendre naturel le surnaturel. J’ai senti beaucoup d’amour pour la Mongolie et sa culture. Une très belle lecture qui m’a ravie et devrait plaire à ma petite-fille de 13 ans.

Je remercie Babelio et les éditions Thierry Marchaise pour ce souffle d’air vivifiant.

Ce livre a reçu le prix René Fallet ; Un prix cher à mon cœur bourbonnais. René Fallet, un auteur que j'apprécie beaucoup




Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Dulmaa

Jolie surprise pour ce roman lu dans le cadre du prix du roman CEZAM de cette année.

Après le décès de son père, Élisa, décide de retourner dans son pays maternel à la recherche de sa mère, qui a disparue lorsqu'elle était enfant. Commence alors pour elle un voyage à travers la Mongolie qui permet au lecteur de découvrir les diversités de ce pays.
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Dulmaa

En commençant cette chronique, je prends conscience que Hubert François est un homme, un drôle de regard pour incarner une jeune femme comme l'héroïne de Dulmaa.

Si je le précise, c'est dire à quelle point le récit de Dulmaa permet de créer et faire exister ce personnage de femme en quête de ses origines et de sa relation maternelle. En la suivant le long d'un périple à travers la Mongolie, on tente avec elle de saisir cette culture particulière qui mêle les traditions chamaniques à la modernité.

Dans un récit qui oscille entre aventure et témoignage, l'auteur parvient à nous conter une tranche de Mongolie avec justesse, réalisme mais également une part de poésie très bien venue.



Vous voici donc au début d'un livre étonnant qui va vous emmener dans les confins des steppes mongols vivre des aventures enrichissantes. En selle !
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Dulmaa

Agréable, sans plus. Histoire et lieux intéressants pourtant.
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Dulmaa

Un très beau roman, agréable à lire sur le parcours d'une femme courageuse qui effectue un beau voyage initiatique où elle se découvre et se transcende. Belle découverte
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Dulmaa

Grâce à l'opération Masse critique j'ai pu découvrir ce roman et je ne suis pas déçue.

J'ai beaucoup aimé suivre les aventures d'Elisa. La relation qu'elle entretient avec son grand - père est particulièrement émouvante. Les descriptions des moeurs et des paysages sont très précises et nous emmènent aisément en territoire mongol.

J'ai aussi apprécié le fait que certains dialogues soient en mongole ce qui nous plonge vraiment dans une autre culture.



Petit bémol, j'ai eu un peu de mal à m'attacher à l'héroïne, que je jugeais vraiment trop égoïste et pinailleuse. Mais au fur et à mesure de sa compréhension des coutumes et du caractère des mongols, de ses aventures, elle mûrit et devient une jeune femme que l'on parvient à apprécier.



Le petit plus, le message de l'auteur sur l'amour des parents. Le fait que tous les parents ne sont pas les mêmes, n'ont pas tous la fibre maternelle, paternelle, ne peuvent pas tous aimer de la même manière.



Une bonne lecture !
Lien : https://labullederealita.wor..
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Dulmaa

Ce roman est une évasion, mais tellement enrichissante dans les réflexions qu'elle nous apporte.

Evasion dans l'espace et le temps pour se perdre en Mongolie, terre d'espaces vierges de l'empreinte occidentale mais riche d'une Histoire, de conquêtes, de chevauchées quand le cheval n'était pas /vapeur, d'un Empire bâti jusqu'aux confins de l'Europe, de religion qui s'enracine au Chamanisme et au Bouddhisme , mais d'une virginité fragile face aux tentations des standards de la modernité.

Réflexion sur la mixité, celle des corps, des coeurs, des cultures, des gènes, des enfants qui en sont issus, et sur les barrières toujours prêtes à se refermer derrière l'enthousiasme de la découverte.

Réflexion sur la vie au delà de la mort, sur ce qui reste de nous, un souvenir, une pensée, un esprit prêt à se matérialiser pour aider l'héroïne. Et là un peu d'imagination nous est demandée pour entrer dans ce charme.

Réflexion aussi sur les liens de la filiation,sur les standards de la morale, sur des prédations qui perdurent envers les femmes, sur l'atteinte à la vie justifiée par la priorité de la survie.

Mais on peut aussi apprécier le contact avec la nature et les animaux se laisser emporter par le galop du cheval qui donne au récit le parfum de l'aventure.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Les prix littéraires qu'il reçoit attestent que beaucoup d'autres aussi l'apprécient. Ce sont des prix de lecteurs, des prix qui se sont donné comme objectif de dénicher des talents plus que de courir derrière la renommée.

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Dulmaa

Une merveille. Pourquoi diable ce livre est-il si court ?
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Dulmaa

Histoire passionnante bien qu'un peu surréaliste !
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Dulmaa

Elisa est franco-mongole. Son père français, épris de la Mongolie, y a rencontré sa mère Dulmaa. Elisa est née et a vécu ses premières années au pays de Gengis Khan, entourée de ses grands-parents Ovoo et Emee.



Mais vers ses dix ans, Dulmaa s’est volatilisée sans prévenir. Les jours puis les mois ont passé, Elisa et son père ont fini par rentrer en France.



Lorsque son père meurt, 10 ans plus tard, la jeune femme veut honorer la promesse qu’elle lui a faite de retourner sur la terre mongole. Elle part donc, seule, à la rencontre de son pays d’origine et à la recherche de sa mère.



Elle est d’emblée confrontée au choc des cultures. En Mongolie les parents, et encore plus la mère, sont sacrée et c’est un affront ne serait-ce que de les interroger. Alors que sa grand-mère se ferme, que ses questions restent sans réponse, Tselmeg sa tante lui propose de l’accompagner à la découverte du pays. Tandis qu’Ovoo, son grand-père, vient à elle sans réponse non plus mais avec son sourire et sa chaleur, pour l’encourager.



Elisa part en train, en 4×4, et finalement seule à cheval à travers la steppe. Tselmeg a dû repartir à Oulan-Bator, Ovoo étrangement l’accompagne, lui rendant visite épisodiquement.



Aux confins de la Mongolie et de la Russie, sur la piste de sa mère partie en retraite dans un monastère, Elisa est enlevée par un mongol sauvage et violent. Commence alors une lutte pour la survie. Elisa va devoir aller au bout de ses forces, au bout d’elle-même et de ses convictions, pour s’en sortir.



Cette épreuve, qui fait d’elle une autre, va lui permettre de comprendre, et de faire sienne, l’âme de ce pays et de trouver, enfin, la paix.



J’ai beaucoup apprécié ce roman quasi initiatique, qui m’a permis d’appréhender la culture mongole, aux codes si éloignés de nos repères occidentaux. Ce pays m’attire depuis longtemps et, à travers l’écriture fluide et sans doute tout l’amour de l’auteur, j’ai aimé le découvrir en profondeur.



Une très belle découverte, un coup de coeur même.
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