En attendant ce jour inéluctable, notre civilisation n’offre que deux options à celui que nous qualifierons de « neurodivergent ». La première est d’officialiser son statut dans l’espoir d’obtenir aide et compassion. Cela revient à se mettre sous la tutelle de l’autorité psychiatrique. Il s’agit pour lui de s’accepter comme étant un cas de « santé mentale » et donc, implicitement, d’admettre son inaptitude à la citoyenneté, laquelle implique d’être sain, si ce n’est de corps, du moins d’esprit.