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Citations de Hugo Paviot (27)


L’idéal est à portée de main et inatteignable à la fois.
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Les gens sont comme la lune, ils ont un côté caché.
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....
On a choisi de vivre comme ça.
C'est ça qui dérange les autres
Peut-être qu'ils sont pas libres
Nous on n'y peut rien
On n'empêche personne
D'aller sur les routes
De choisir un champ
De regarder la lune
De prendre une guitare
Autour du feu de bois
De chanter
De danser
De se raconter des histoires
De rêver
De vivre
Au présent
Pleinement
Avant de mourir
Comme les autres.
( p 53)
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Elle lui a dit des mots apaisants comme le tac-tac des roues du train sur les rails. Elle lui a dit que c'est normal d'avoir peur. Ce qui est important, c'est ce qu'on fait de cette peur. C'est comme nager. Si on se laisse impressionner par l'immensité de l'océan, on se sent tout petit, on panique et on coule. On peut aussi choisir de pousser avec les jambes et avec les bras : de se servir de l'eau pour avancer. Aller vers la terre ferme.
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Elle lui a dit des mots apaisants comme le tac-tac des roues du train sur les rails. Elle lui a dit que c'est normal d'avoir peur. Ce qui est important, c'est ce qu'on fait de cette peur. C'est comme nager. Si on se laisse impressionner par l'immensité de l'océan, on se sent tout petit, on panique et on coule. On peut aussi choisir de pousser avec les jambes et avec les bras : de se servir de l'eau pour avancer. Aller vers la terre ferme.
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La jeunesse du pays coule comme les gouttes d'un tuyau percé. (p.9)
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Si les gens savaient rêver, ils n’empêcheraient pas les autres de rêver. Ils ne les traiteraient pas d’idéalistes. Ils ne les tueraient pas pour faire taire à jamais la petite voix qu’ils ont eux-mêmes enfouie au fond d’eux à double tour.
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Elle est une prof comme les autres, mais pas tout à fait. Elle regarde le phare de la Jument et se dit qu’elle aussi, peut-être, empêche ses élèves de s’échouer sur les récifs d’une société hostile.
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Helene saisit la feuille que lui tend Sihem. A son regard, elle devine qu’elle ne viendra pas en cours après le bilan de raccrochage. Pour ses élèves, il est parfois plus difficile de recevoir des compliments ou des encouragements que des reproches et des avertissements. La bienveillance peut passer pour du cynisme quand on n’y est pas habitué.
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Quand un parent frappe un enfant, on appelle ça de l'éducation. Si un enfant frappe un parent, c'est de la délinquance. Elle en a marre de se retrouver tous les jours face à ce constat. Ça la met hors d'elle. On invoque toujours des raisons sociologiques, économiques, culturelles ou historiques pour éviter de regarder l'évidence. L'échec scolaire, c'est le résultat de tout ça à la fois. Mais la famille est le premier sanctuaire du processus de casse.
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Avant, Norbert, était serrurier à Paris, rue des archives. Il se tient désormais devant sa dernière porte et rejoindra bientôt les archives de sa vie.
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Avec sa forêt de dreadlocks sur son corps décharné, il a l'air d'un palmier mort.
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Aujourd’hui, elle comprend que chaque livre est une main tendue.
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Autrefois, elle se serait sentie bête devant tout ce savoir exposé à la face de son ignorance. Aujourd’hui, elle comprend que chaque livre est une main tendue.
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Toutes les deux, elles savent qu’il n’y a pas de bonne éducation. Que l’important, c’est l’individu. Que le pouvoir ne veut pas s’adresser à des individus. On ne domine que les masses.
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Achir est seul dans la maison. Seul au monde. Il se rend dans la salle de bains et se regarde dans la glace. Avec sa forêt de dreadlocks sur son corps décharné, il a l'air d'un palmier mort.
(p 102)
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Madeleine a 74 ans. Elle vit en dessous du seuil de pauvreté. Elle ne supporte plus d'habiter dans une zone de non-droit. Elle en a marre des jeunes qui trafiquent dans sa cité et ont colonisé sa cage d'escalier. (...) Elle en a marre mais attention, elle n'a rien à voir avec les vieux fachos qui votent extrême droite. Elle dit ce qu'elle a à dire et si ça ne plaît pas, tant pis. Elle trouve ça dingue d'être de gauche et de se faire traiter de nazie parce qu'elle ne supporte plus les petits dealers. Les bobos n'ont qu'à venir habiter chez elle, après on verra bien ce qu'ils diront !
(p. 65)
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Elle dit toujours que la parole est l’arme qui touche le plus durablement sa cible. Que les balles tuent les corps des auteurs mais n’atteignent pas leur esprit. C’est pour ça que les pouvoirs redoutent les mots. Ils sont invincibles. Ils ne s’emprisonnent pas. Ils ne meurent pas. Ils se transmettent comme les gènes de génération en génération. Ils sont les étendards des combattants de la paix. (p. 72)
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Et aussi, tu peux me tutoyer. Entre gens du peuple, on est tous camarades. Sihem dit qu'elle veut bien essayer mais qu'elle n'est pas habituée à tutoyer les personnes plus vieilles qu'elle. Emile la rassure. Elle prendra le pli. Maintenant, explique-moi tout ça [internet]. Tu n'oublieras pas de me donner aussi les tarifs. Tout travail mérite salaire. Il sent qu'elle va rétorquer qu'il n'en est pas question. Il ne lui laisse pas le temps de reprendre la parole. Toi et moi, on est pareils. Moi aussi, je suis métis. Moitié vivant, moitié mort. Alors je te comprends. On s'y met ?
(p. 60-61)
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Elle vient d'arriver à la résidence. Elle est lycéenne, il paraît. Elle a l'air bien vieille, pour une lycéenne. Il a cru comprendre qu'elle est dans un établissement spécial. Encore une qui a poussé de travers. Une mauvaise herbe qu'on a arrachée d'un jardin d'enfants qui ne ressemblait pas au paradis.
(p. 30)
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