Hugues Dayez

Il est arrivé à Tintin la pire chose qui soit: faute de l'avoir coulé dans la résine de l' Alphart, la veuve et son nouveau mari l'ont empaillé, statufié...



Ce livre détaille tout l'accaparement d'une oeuvre au profit d'un boutiquier d'articles de luxe.



Quand je pense qu'ils ont refusé à Bob de Moor l' achèvement de l'Alphart!

Mille milliards de sabords de tonnerre de Brest!

J'ai lu cet ouvrage parce que j'aime tout autant Benoît Poelvoorde que Hugues Dayez, et j'ai passé un bon moment : passer en revue tous les films dans lesquels l'acteurs à joué et vérifier si j'ai tout vu (et si tout vaut la peine d'être vu...). Mais ça s'arrête là.

Un excellent essai sur l'histoire de Tintin après la mort d'Hergé.

Ce livre, parfaitement rédigé, explique clairement mais non sans humour la façon dont la veuve de Hergé et son second mari, le "fameux" Nick Rodwell ont transformé le petit reporter populaire en un produit de luxe et comment ils ont écarté tous les collaborateurs et amis de Hergé.

La plume de Hugues Dayez est acerbe et le très procédurier Nick Rodwell n'a pas du apprécier cette excellente aventure de Tintin...

Dans cet essai tout à fait épatant, Hugues Dayez raconte comment l'héritage d'Hergé est parvenu dans les mains d'un homme d'affaire britannique, comment tous ceux qui avaient été dans l'entourage du dessinateur, hormis sa femme, ont été écartés de la gestion du patrimoine. Cette descente aux enfers de Tintin, transformé en vulgaire marchandise est traitée avec beaucoup d'humour. On apprend comment, par une politique de gestion des droits tout à fait intransigeante, le nouveau maître à fait de Tintin le personnage de BD dont l'image est la plus monnayée, bien plus que celle de Mickey. On découvre aussi la manière dont Moulinsart a utilisé la législation sur le droit d'auteur (terme pour le moins étrange dans le cas présent) pour censurer tout ce qui s'écrivait sur Hergé. Le grand homme de Moulinsart, le désormais célèbre Nick Rodwell, ne sort évidemment pas intact de cette histoire belge.

5 heures, cela ne dira probablement rien à mes lecteurs français, mais c’est une émission radio belge qui court sur les ondes depuis déjà vingt ans. Personnellement, je ne l’écoute « que » depuis dix ans, depuis la naissance de Pure FM lorsqu’elle est passée d’un format de 5 à 2 heures (mais a gardé son nom !). Je ne manque pas une semaine de cette émission de Rudy Léonet et Hugues Dayez et ce pour deux raisons. La première, c’est que 5 heures parle de l’actualité cinéma, ma deuxième passion après la lecture. Et la seconde, c’est que le ton est unique. Hugues Dayez, critique cinéma de la RTBF, se révèle bien différent aux côtés de Rudy Léonet, directeur de Pure FM. Ces deux-là forment d’ailleurs une belle équipe que l’on prend plaisir à écouter et avec qui on rit souvent (non, je ne ris pas toute seule dans ma voiture, je ris AVEC Rudy et Hugues). Ils sont drôles, ça c’est indéniable, mais ils parlent également de beaucoup de choses très intéressantes que l’on n’a pas l’habitude d’entendre en « on ».



De tous ces sujets divergents aux critiques de cinéma est né un livre, Recommandé par 5 heures (le titre du livre lui-même est une private joke mais pour la comprendre, il faut écouter l’émission). Tout est y : les origines de 5 heures, les moments les plus mémorables, les blagues récurrentes telles que les films rattrapés « en festival » (comprendre : téléchargés) et les coulisses des industries de la musique et du cinéma… le tout sans langue de bois !



Ce livre est un must pour les fans de l’émission, bien sûr, mais pour les autres aussi. De toutes façons, vous ne pourrez pas ressortir de votre lecture sans avoir envie de découvrir ce que ces deux-là se disent à l’antenne ! Il y a une fouuule d’anecdotes toutes plus énormes les unes que les autres qui vous feront crier des « mais non ! ». Un exemple ?



Hugues raconte qu’il y a quelques années, alors que l’argent coulait encore à flots, les producteurs invitaient les journalistes européens à des junkets à l’autre bout du monde pour leur présenter les blockbusters américains de l’été. Les journalistes pouvaient rencontrer un parterre de stars venus spécialement pour cela. Les interviews étaient bien évidemment encadrées, des fois que le journaliste voudrait poser des questions un peu chiantes. Le truc énorme ? Seules les bandes annonces étaient présentées aux journalistes, ils ne pouvaient donc pas poser de vraies questions sur le film. Bien sûr, Hugues, dans son grand professionnalisme, ne s’y est jamais rendu. Non mais !
Lien : http://milleviesenune.com/re..

Raymond Leblanc, Greg, Jacques Martin, François Carenhals, Tibet, Liliane et Fred Funcken, Charles Dupuis, Yvan Delporte, André Franquin, Will, Peyo, Roba, Morris, Raymond Macherot, Eddy Paape, Albert Uderzo...



Une distribution de rêve pour ce très bon livre d'entretiens avec les acteurs (auteurs et éditeurs) de l'âge d'or des deux grands hebdomadaires BD francophones. Hugues Dayez (grand spécialiste du 9e art) a eu la bonne idée d'aller taper aux portes de ces créateurs et recueillir leurs témoignages. Souvenirs, anecdotes et analyses se succèdent et plongent le lecteur dans une époque bénie de la BD. Un ouvrage indispensable pour tout bédéphile digne de ce nom !

En découvrant ce livre, je ne savais pas que l'étude sur les héritiers de Tintin allait être aussi poussé. Je ne m'attendais pas à ce que l'auteur approfondisse aussi loin le sujet de l'héritage d'Hergé. Effectivement, je m'attendais à avoir beaucoup d'explications sur le futur de Tintin après le décès de son dessinateur.

Le titre de ce livre porte un peu à confusion, au lieu de Tintin et les héritiers, il aurait dû se nommer Hergé et ses héritiers.



J'ai aimé avoir plus de détails sur la vie d'Hergé, son caractère et un aperçu de sa vie.



En revanche, je n'ai pas apprécié le côté intrusif détaillant les problèmes rencontrés avec la famille, les proches et les collaborateurs d'Hergé.

Je me suis sentie mal à l'aise face à cette bataille pour les droits des dessins du papa de Tintin et de son patrimoine.

Les guerres d'héritage que ce soit d'héritage culturel ou financier ne m'intéresse pas !



Hugues Dayez comme un bon nombre de Belges est un Tintinophile. L'enquête sur l'héritage d'Hergé est très aboutie, l'auteur connait parfaitement son sujet.

Malheureusement, ce livre n'a pas beaucoup d'intérêt pour les fans de Tintin, du personnage de bande dessinée.

Je lis précieusement chaque semaine l'une après l'autre... Pas question d'avancer trop vite! Cet almanach se savoure.

J'y retrouve tout ce qui fait l'essence des 5 heures: humour, anecdotes, apprentissage, private joke... On est fan ou ne l'est pas (clivant dites-vous?)

A travers cette biographie, nous assistons peu à peu à une véritable tragédie : celle de l'auteur à succès qui n'a plus le temps de passer du temps sur sa planche à dessin et délègue à d'autres ce qui a fait son succès. Au contraire, lui, il gère les contrats, la publicité, les projets... et y perd son âme et sa santé. SI l'on excepte les années de formation et les premiers succès, l'amitié sans faille avec Franquin, tout le livre, à travers les témoignages des proches, tend vers cette issue fatale. C'est peut-être ce qui nous rend cet auteur si proche et si touchant, si agaçant aussi (ah, s'il avait pris le temps de nous concocter quelques histoires supplémentaires de Johan et Pirlouit !). Bref, on nous montre un homme dans toute son entité, jouet de ses qualités et de ses défauts, de ses névroses et de ses états de grâce. Un documentaire qui se lit comme un roman.

Peyo, incapable de déléguer, se ruine la santé à dessiner des milliers de croquis pour les storyboards et, surtout, devient un homme d'affaires délaissant sa planche à dessin. Ce génie de la clarté et du merveilleux ne pense plus que chiffres, peluches et parc d'attractions. Choisit l'exil fiscal en Suisse. Et meurt à 64 ans. Ses petites créatures l'ont dévoré. Rarement le contraste entre la poésie d'une oeuvre et son destin commercial aura été si cruel.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..

Après cette lecture, on en sait bien plus sur Peyo et sur sa vie. Un livre indispensable !

Alors, schtroumpfez sans schtroumpfer cet excellent schtroumpf !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Une biographie fort bien documentée par Hugues Dayez, critique littéraire et de cinéma qui a eu la chance de renconter les plus grands auteurs de BD et beaucoup de réalisateurs;

Rencontré hier au Centre Wallonie Bruxelles de Paris, suite à sa conférence "Les Stroumpfs, les raisons d'un succès". Bravo et merci!

Ça reste très sympathique à lire, mais on est loin des grandes histoires du passé ! De plus, on ressent vraiment que Peyo ne se contente que de vague story board au fur et à mesure !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Du tout bon !




Lien : http://bdzoom.com/103899/act..