Ian Cameron Esslemont

J'avais commencé mon aventure avec l'œuvre de Steven Erickson avec Le livre des martyrs... Je me souviens avoir eu un gros souci pour comprendre ce qu'il s'y passait 🫣 J'avais donc mis le texte de côté avant de découvrir le tome 1 écrit par Ian C. Esslemont. C'était beaucoup plus accessible dans l'ensemble.



Me revoilà avec le tome 2 pour découvrir la suite des aventures de Wu (un mage renommé) et Danseur (un assassin notoire). J'ai adoré les accompagner tout au long du roman, ainsi que suivre le personnage de Dassem Ultor, la redoutable et intrigante Glaive des goules !



Le livre compte pas moins de 41 personnages 😭, ce qui peut parfois prêter à confusion, mais certains n'apparaissent pas régulièrement. Il faut rester concentré, et ne pas hésiter à stopper la lecture si on est fatigué. Les cartes magnifiques de Quon Tali et de Malaz sont également présentes au début de l'œuvre avec un précieux document : la liste des personnages.



Au sein de ce roman, j'ai été vraiment happé par les instants se passant lors des différentes mises à mort (vous aimez les insectes ? Vous allez être servi 😅). Sans oublier les scènes se déroulant dans la nouvelle petite boutique des compères ainsi que ce qui touche à la maison des morts, à l'Ombre, aux fantômes des temps passés et futurs...



C'est une lecture qui reste un peu difficile, bien que plus accessible que le livre des Martyrs. Mais j'ai vraiment apprécié et j'ai hâte de continuer avec le tome 3 qui sortira au printemps 2024.

"La voie de l'ascendance" se verra être une trilogie (pour le moment seul le premier tome ici présent est disponible) qui précède la saga "Le livre des martyrs" de Steven Erikson (également disponible chez Leha éditions).

Ayant lu le premier tome du Livre des martyrs "Les jardins de la Lune" qui est un livre compliqué à apprehender, j'ai ici avec "La Complainte de Danseur" eu beaucoup plus de facilités à entrer dans l'histoire.



Avec un début qui vous met directement un claque grâce à une scène que je n'oublierais pas , le genre de moment qui parfois demande la lecture de tout un livre pour se produire, on part sur de très bonnes bases.



L'histoire en elle même est attrayante même si j'ai trouvé des longueurs (ce qui m'a un peu forcé à faire des pauses pour ne pas m'ennuyer).

Les scènes d'action, elles, sont dynamiques et agréables à lire.



Concernant les personnages, j'ai vraiment aimé "Dorin" (Danseur), par contre j'ai moins aimé "Wu" le mage et détesté "Soie", un autre mage agaçant au possible.

Les autres personnages servent bien l'histoire.



Ce roman n'est donc pas un coup de cœur malgré ses qualités, je ne sais donc pas si je continuerai la trilogie, je verrai le moment venu avec le recul

Quon Tali est formé par Tali et Quon deux villes anciennement rivales durant une guerre. Mais tout s'effondre de nouveau et les combats reprennent.



Au cœur de Quon Tali se trouve Li heng où règne la Protectrice (une magicienne). Deux jeunes hommes avides de pouvoir vont franchir les portes de son territoire. Elle ne va pas en rester là. Nous retrouvons Dorin qui est un assassin hors norme (Danseur) et Wu, un mage dal-honien difficile à occire.



En même temps, des troupes quittent le sud vers Li Heng. Les lamenuits sont des assassins envoyés en éclaireurs pour les assiéger. Les rumeurs font part de forces inhumaines. Des créatures commencent à saccager les rues de la ville et à terrifier les habitants.



Ce roman est dans l'univers du livre des martyrs d'Erickson. Je trouve qu'il est plus facile d'accès pour découvrir ce qui se passe avant l'empire Malazéen. La plume de l'auteur et fluide et j'ai été happé !



Il y a moins de personnages et les faits sont plus simples à appréhender. Dès qu'un personnage pense à un autre en fin de "chapitre", ça passe à ce personnage et ainsi de suite (j'apprécie).



Ma lecture a été plus longue que d'habitude, mais ça me réconcilie avec cet univers. Je vais retenter la lecture du premier tome des Martyrs un de ces quatre !

Retour dans l’univers crée par Erikson (le livre des martyrs) ,sous la plume de Ian C. Esslemont .Ce deuxième tome de la trilogie « La voie de l’ascendance » reprend comme personnages essentiels le couple atypique du mage déjanté Wu (qui devient Kellanved) et le maître assassin Dalin (devenu Danseur) . Ils ont quitté Li Heng et vont exercer leurs talents sur l’île de Malaz ,nid de pirates où se concentrent de mystérieuses puissances. L’histoire est ,de nouveau, très riche en épisodes magiques et en combats , de la guerre de gangs au conflit entre puissances maritimes. On voit paraître dans des arcs narratifs secondaires de personnages appelés à jouer un rôle important (Dassem , Tayschrenn , Loquevoile, etc) et en arrière-plan les manigances des dieux anciens et nouveaux qui manipulent les humains. Encore une fois la cohérence ,la richesse , l’humour et le sens de l’épopée font de ce volume un régal pour les amateurs de fantasy .

L’an dernier, j’avais adoré découvrir le premier tome de La voie de l’ascendance, préquel à la saga du Livre des Martyrs de Steven Erikson. On y découvrait deux personnages, Wu et Danseur, duo improbable et très drôle malgré eux.



Dans ce deuxième tome, nous retrouvons notre Danseur, assassin de métier, flanqué de Wu, mage étrange et décalé. Leur binôme fonctionne toujours aussi bien. Wu développe des capacités très intéressantes dans ce tome. Quant à Danseur, il est un peu en retrait ici et ne joue pas si souvent des poings. Il empêche surtout Wu de faire n’importe quoi pour notre plus grand plaisir.



Les deux hommes vont s’intéresser à une maison étrange, réputée hantée sur l’île de Malaz. Qui cherchent-ils? Si ce tome semble parfois nébuleux, bien mystérieux, l’auteur mène sa barque comme il se doit. Certes, on ne sait pas toujours où l’on va mais on se laisse embarquer tout de même dans un rythme endiablé.



Ce tome 2 se complexifie avec une galerie de personnages qui s’étoffe bien sûr et des intrigues parallèles qui se mettent en place notamment avec un bonne dose de piraterie! Le récit reste toujours aussi accessible (plus que Le livre des Martyrs en tout cas) et on papillonne d’intrigue en intrigue avec plaisir. Il est vrai qu’il faut tout de même bien rester concentré pour ne pas se perdre dans tous ces fils.



J’attends à présent le dernier tome prévu en 2024 et retrouver le duo Danseur/Wu avec délice!
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Je dois avouer que les titres de chez Leha me font de plus en plus envie et ce roman ne fait pas exception. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on mentionne qu’il constitue un point d’entrée plus facile dans l’univers malazéen, que j’ai donc découvert avec cette lecture. Et je dois avouer que j’ai envie d’y retourner rapidement. Une super lecture en LC avec @mrcabrik et @carolivre qui nous a permis d’échanger sur nos théories respectives.



Quelques arguments qui font que vous devez sauter sur ce premier tome:



- le word building: j’avoue avoir été un peu perdu dans les premières pages car l’univers est très riche et nécessite une lecture attentive. Une fois prévenu, je me suis lancé avec plaisir dans la suite et découvert un monde fantastique. De nombreux camps se dessinent, la magie foisonne avec un système où les mages puisent leurs forces de leur connexion avec d’anciens dieux. Il est d’autant plus complexe et innovant car il ne se limite pas à cette seule source de pouvoir et certaines nuances seront probablement levées dans les prochains tomes et font partie intégrante de l’intrigue.



- Les personnages sont un moyen d’en découvrir plus sur l’univers. Ils sont très nombreux et tous différents: le dernier élève d’un maître assassin interagissant de manière assez cocasse avec un jeune mage de l’ombre. Vous découvrirez aussi un mage un peu « précieux » manipulant la lumière ainsi qu’une guerrière membre d’un corps d’élite maniant la lame fouet avec brio. J’en oublie volontairement mais ce qui est marquant, c’est que chacun de ces personnages sera ébranlé dans ses convictions dans ce premier tome et sera contraint d’évoluer. Notre jeune assassin Dorin (sensible malgré son entraînement difficile) reste bien entendu mon chouchou et j’ai hâte de le voir évoluer.



- Je suis toujours autant bluffé par l’art qu’ont les auteurs de nous conter une merveilleuse histoire dans un lieu contraint à savoir la cité de Li Heng. Deux camps: la Protectrice de la cité entourée de ses mages contre les troupes d’Itko Kan dotées de ses assassins, les Lamenuits et de la troupe d’élite des danseuses de lames kaniennes. Au milieu de cela, notre assassin courant après notre mage de l’ombre. Tous ces ingrédients mélangés à la plume agréable de l’auteur font un cocktail détonnant qui tient le lecteur en haleine. En effet, vous aurez le loisir dans chaque chapitre de voguer vers le point de vue de plusieurs personnages ce qui permet de garder un caractère dynamique, les histoires évoluant en parallèle dans la même temporalité. A noter également un talent certain de l’auteur pour les scènes de combat, on s’y croirait.



J’ai vraiment passé un très bon moment avec ce premier tome qui me donne vraiment envie de découvrir la saga du livre des martyrs d’Erikson. Encore un superbe travail des éditions Leha qui nous régale à chaque fois.

Quand lire la Voie de l’Ascendance ?

L’univers du Livre des Martyrs, ce n’est pas simplement les dix tomes du cycle principal. C’est également un certain nombre de cycles annexes, écrits soit par Steven Erikson, soit par Ian Esslemont, et les cycles se répondent et se références entre eux, ce qui peut poser des questions sur l’ordre de lecture.



Concernant La complainte de Danseur, je pense qu’il est possible de l’utiliser comme porte d’entrée de l’univers : l’intrigue est assez simple à suivre, le style plus abordable que celui d’Erikson, c’est beaucoup plus court, et l’univers s’ouvre par petites touches. Mais je pense qu’il est quand même plus intéressant de le lire avec un minimum de bases de l’univers. Déjà, cela permettra de comprendre plus facilement certains termes (la Complainte évoque par exemple les Maisons Azath, le conflit entre les Tiste, ou certaines créatures) : la non connaissance de ces termes et notions ne gênera pas forcément la compréhension globale du tome, mais du coup certaines choses vous échapperont. D’autres part, certains passages ou évènements ont une saveur particulière quand on sait vers quoi ça mène.



Donc en résumé : c’est possible à mon avis de lire La Complainte de Danseur avant le Livre des Martyrs, mais en terme d’appréciation je ne suis pas certaine que ce soit le mieux.



Mon avis

Ce roman suit principalement Dorin, un jeune assassin de talent qui peine à se faire une place dans des milieux déjà bien installés. Quand il se rend à Li Heng, il espère non seulement parfaire sa réputation, mais également retrouver un certain mage Dal-Honien qui lui a fait un sale coup. Les objectifs sont simples et clairs en apparence, sauf que la cité de Li Heng est sous le coup d’un siège, et que la Protectrice ne suffira peut-être pas à sauver la cité malgré ses puissants pouvoirs. Les deux autres points de vue que l’on suit sont Iko, une jeune combattante d’Itko Kan, et Soie, l’un des mages de la ville.



C’est, comme je le disais en préambule, le premier point qui frappe par rapport au Livre des Martyrs. L’intrigue est simple et on ne suit pas 50 personnages et arcs secondaires en même temps. L’histoire est également restreinte à la cité de Li Heng.



Même si les amateurs ne cet univers sont habitués à une certaine complexité, ce n’est pas du tout un point faible dans ce roman. C’est certes plus intimiste, mais cela permet aussi de nous concentrer sur quelques personnages choisis., Par ailleurs, on est bien dans l’univers des Martyrs, aucun doute à ce sujet : y’a des créatures plus ou moins étranges ou inquiétantes, la magie fuse de tous les côtés, ça s’étripe joyeusement dans les ruelles et sur les toits, et tout ne s’éclaire pas d’un claquement de doigt (quoi que ;). Et surtout, les personnages sont toujours aussi intéressants et complexes, tout aussi bien les personnages que l’on connait déjà, mais également les nouveaux.



Car ce roman est également riche en clins d’œil pour les amateurs, avec des noms bien connus qui apparaissent au détour d’un paragraphe, avec parfois des réunions de personnages qui font bien plaisir. Mais les noms connus, il y en a en vérité assez peu, puisque les personnages ont souvent plusieurs noms. Et c’est là qu’on entre dans ce qui parlera bien plus aux amateurs qu’aux néophytes.



L’histoire se passe en effet plusieurs années avant le début des Martyrs, avant même que l’Empire Malazéen ne soit créé. Et ce cycle raconte la rencontre et… disons l’amitié entre deux personnages fameux du cycle, et c’est vraiment plaisant à lire. J’aime particulièrement les deux personnages principaux, Dorin et Wu : Dorin plus gentil que je ne le pensais, et Wu curieusement fidèle à ce que l’on connaissait déjà de lui, j’avoue que ça m’a d’ailleurs surprise. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit déjà excentrique, je pensais qu’il était plus « sérieux » que la version que l’on a de lui dans les Martyrs. Du coup la relation entre les deux est assez fun, et même si on sait ce qu’ils vont devenir, à les voir comme ça on se demande un peu comment ils ont réussi ^^



Il y a un seul bémol qui m’a parfois un peu sortie du livre, la ponctuation des dialogues.



Bilan

Un cycle qui s’annonce différent du Cycle des Martyrs, plus intimiste et resserré, mais indéniablement dans le même univers et tout aussi passionnant à suivre. Je pense qu’il est plus intéressant quand on connaît déjà les personnages et l’univers, mais cela peut également servir de porte d’entrée si les pavés du Cycle principal vous effraient un peu. Quoi qu’il en soit, j’ai hâte de voir comment le partenariat de Dorin et Wu va évoluer^^
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Quelle bonne surprise que ce deuxième tome de la préquelle du Livre des martyrs !

Alors que le premier tome m'avait laissé de marbre, déroulant une histoire de peu d'intérêt avec des personnages manquant de personnalité, ici la livrée est tout autre.



Et ce deuxième tome est pourtant la suite directe du premier. Nous retrouvons donc Danseur et Wu qui s'établissent sur l'île de Malaz et qui très vite prennent possession d'une taverne occupée par une bande provenant de l'ïle de Nap.

Ces napiens ne sont pas les bienvenus et doivent faire face à la pègre locale soutenue par l'officieux dirigeant de l'île : Moque.

Aux côtés de Moque, se trouve la mageresse Loquevoile, qui lui voue une fidélité sans faille.

Wu, en compagnie de Danseur, va explorer toujours plus loin la garenne de l'ombre et s'absenter de plus en plus. Les napiens, eux, cherchent un bateau afin de rejoindre un autre endroit et fuir le coup d'état ayant ébranlé leur royaume.



En parallèle, le Glaive mortel de Goule, Dassem, a quitté la cité de Li Heng et se dirige à présent vers le sud.

Une autre bonne partie de l'histoire est consacrée à Tayschrenn, prêtre prodige du culte de D'rek, le Ver de l'Automne. Personnage important du Livre des martyrs, son passé est ici précisé, et de belle manière ! Peu à peu victime d'une machination, cet homme au caractère insensible va devoir s'accrocher à sa foi pour lutter contre l'adversité.





Tout d'abord il faut mettre en avant ces napiens, qui nous rappellent, dans leur comportement, les Brûleurs de pont (et donc la bande à Toubib dans La compagnie Noire). De façon moins ahurissante, cependant ; Ian C. Esslemont étant toujours un bon cran en dessous de Steven Erikson et de Glen Cook dans la caractérisation des personnages, selon moi.

Et puis c'est le nombre bien plus important de personnages qui retient l'attention ici, et qui rappelle le cycle mère. À l'instar du Livre des Martyrs, les points de vue s'enchaînent, parfois de façon très brève, mais la plupart d'une manière marquante, suscitant de l'intérêt (je ne l'ai pas encore cité jusqu'ici - et je ne le ferai pas - mais l'un des personnages les plus badass du cycle de Steven Erikson a le droit à une belle exposition).



Le duo Danseur et Wu fonctionne plutôt bien, et leurs virées dans la garenne de l'Ombre se révèlent de plus en plus passionnantes au fil du récit.

Dassem aussi se taille une belle place et devient l'une des figures principales du cycle (sachant son importance dans ce qu'il reste à venir).

Par petites touches, d'autres éléments faisant le lien avec le Livre des martyrs apparaissent çà et là et comblent le vide laissé par Steven Erikson dans le mystère qu'il a entretenu dans sa décalogie.

Les derniers chapitres sont épiques à souhait et définissent l'évolution des protagonistes quant à leur devenir.





Sans aucune contestation, un tome très réussi, maîtrisé de bout en bout et dont la lecture est totalement addictive !

Vivement la troisième partie qui, si elle continue dans la même lancée, devrait constituer comme il se doit LA porte d'entrée au cycle malazéen !

Naguère, j'eus l'outrecuidance d'ouvrir le Livre des Martyrs de Steven Eriksson, abandonné en cours de route, la mort dans l'âme, mais lasse d'être constamment paumé dans un récit opaque et tordu.

Qu'en est-il du présent ouvrage qui s'annonce comme le préquelle du Livre des Martyrs ?

Certes de bonnes choses :

# Li Heng, la cité-État, est bien décrite, les quartiers, l'ambiance (délétère), les festivités, la pègre...

# La protectrice Shalmanat, personnage intrigant,

# Des personnages secondaires qui sortent de l’ordinaire comme Ullara et ses volatiles.

# Une carte sympa de Quan Tali et une de Li heng version Livre dont vous êtes le héros.

# Un côté dark fantasy que j'aime, ici pas de héros rutilant dans une armure clinquante.

# Toujours cette magie insolite avec les Garennes.



MAIS :

# On est jeté dans le bain sans crier gare dès le prélude,

# Les personnages principaux , notamment Wu et surtout Dorin, manquent terriblement de charisme voire de profondeur. Dorin est limite agaçant, lui qui veut se faire une réputation mais ne s'en donne pas le moyens.

# Peu d'action en somme sur un récit de cette envergure (500 pages bien denses) et des longueurs assassines qui nuisent à la motivation. Ce n'est pas un récit épique. Même les scènes de bataille sont anecdotiques.

# Le manque de clarté : si la phrasé est accessible, le récit lui ne l'est pas, on passe du coq à l'âne de façon déroutante, on lit des références dont on ne pige rien, on est vite paumé face à une foule bigarrée d'acteurs divers et très inégaux (les Lamenuits, les danseuses , l'homme-bête, les mages, la pègre, les dieux...)



Conséquence, j'ai arrêté de lire au 3/4, pourtant je me suis accroché mais, non, ça passe pas, ça finit par être indigeste et peu motivant.



Bref, pour moi une mauvaise expérience de lecture. A conseiller sans doute pour un public franchement averti.

Le livre des martyrs, de Steven Erikson, est un cycle à la dimension immense, foisonnant de personnages, d'interactions culturelles, de conflits s'étalant sur des milliers d'années.

C'est ici le compère archéologue d'Erikson qui est à la plume : Ian Cameron Esslemont. Il s'empare de l'univers malazéen pour écrire une trilogie centrée sur deux personnages emblématiques du cycle. Mais quelques années en arrière, là où la jeunesse portait l'élan de deux êtres au destin sans nul pareil.



Ce premier tome place son action dans la cité-état de Li Heng, située sur le continent de Quon Tali. Le jeune assassin Dorin y pénètre avec plein d'ambition alors que débute un siège opéré par l'armée d'Itko Kan. Confronté dès son arrivée à l'implacable violence des bandes armées de la cité, il va rapidement faire parler lui grâce à ses capacités hors norme.

Li Heng est dirigée par la Protectrice Shalmanat, épaulée d'un cadre de mages. Ces derniers vont devoir préparer la résistance mais aussi surveiller la renaissance dans leur cité du culte du dieu de la mort : Goule. Tandis qu'à l'extérieur des remparts, rugit la menace de l'homme bête : Ryllandaras.



L'écriture d'Esslemont n'est pas celle d'Erikson. Le premier est propre, simple, limpide, alors que le second est obscur, singulier et exigeant. Je préfère clairement Erikson qui, malgré sa narration abstruse, apporte un réelle atmosphère de dark fantasy épique et une profondeur des personnages passionnante. Ici, Esslemont est tout à fait banal, sans éclat. L'histoire est parfaitement compréhensible mais manque de charme.



Le dernier tiers rattrape la lassitude des premiers chapitres, quand les événements s'emballent, que la magerie (terme utilisé dans cette œuvre) se déploie et que l'intensité se fait enfin sentir.

La relation des deux personnages principaux devient elle aussi plus captivante passé un certain temps et promet de belles choses pour le second tome.

J'ai été déçu par les mages de la protectrice, assez peu dépeints, hormis Soie qui, comme son nom l'indique, est du genre à se plaindre dès qu'il a sali une de ses bottes ou qu'il a encore oublié de se munir de sa cape quand souffle un vent glacial dehors... Ils ont leur importance, mais l'auteur ne les exploite selon moi pas à leur juste valeur.

Pour Dorin, notre protagoniste, j'attends surtout de le voir évoluer dans les prochains tomes car, malgré ses capacités et le bon travail sur son personnage, je ne l'ai pas trouvé assez marquant (surtout quand on connaît sa trempe dans Le livre des martyrs).

Son acolyte, Wu, se révèle de façon inattendue (surtout quand on connaît son envergure dans Le livre des martyrs), avec un humour qui fonctionne dans les dernières pages.





Malgré ma déception quant à l'ambiance générale, pas assez dark fantasy à mon goût, et un déroulement des plus classiques, ce premier tome s'avère prometteur pour poursuivre l'aventure dans le monde malazéen, surtout grâce à la dernière partie et aux deux personnages principaux qui possèdent le charisme nécessaire pour nous embarquer dans leurs péripéties.

Alors que le tome 1 racontait la rencontre entre Wu, un mage Dal-Honien extrêmement douté (et à l’esprit pour le moins… euh… obscur) et Danseur, tout aussi doué dans son propre domaine, le combat et l’assassinat, le 2e les voit ourdir des plans sur Malaz, puisqu’il fallait bien qu’on y mette les pieds à un moment ou un autre. Mais pour être plus précise, c’est Wu qui ourdit, et Danseur et les lecteurices s’efforcent de lui emboiter le pas sans trop savoir ce qu’il a en tête (et en ce qui concerne Danseur, ça implique également d’essayer d’empêcher notre mage préféré de faire n’importe quoi).



D’ailleurs, ce duo de personnages fonctionne toujours extrêmement bien, avec des échanges souvent plein d’humour : ils sont aux antipodes l’un de l’autre, mais ils se complètent et sont parvenus à un respect et une certaine compréhension mutuelle. Danseur ignore le véritable objectif de Wu, mais il est prêt à le suivre jusqu’aux tréfonds de la Maison des Morts, ce qui en dit long. Au passage, le côté dissimulateur de Wu était déjà une source de fascination (et de frustration, un peu^^) dans les Martyrs, et j’apprécie le fait qu’il demeure dans son obscurité, nous laissant échafauder nos propres hypothèses.



D’autres personnages rejoignent le duo dans ce volume (ou gravitent autour sans encore les rejoindre), et comme je n’avais pas lu le résumé du livre, je n’ai pas pu m’empêcher de pousser de petits piaulements intérieurs à l’inscription de tel ou tel nom (ce qui fait que maintenant, j’ai envie de relire les Martyrs, c’est malin !), et j’ai hâte de les retrouver dans le tome 3.



Ce tome 2 se complexifie un peu par rapport au tome précédent : il y a plusieurs intrigues parallèles en même temps, qui se déroulent éventuellement sur des lieux différents, et surtout, on plonge un peu plus profondément dans l’univers, que ce soit via Garennes ou Maisons Azaths (aux nouveaux lecteurices, rassurez-vous, ces Maisons restent l’un des mystères de cet univers^^). Mais ça reste beaucoup plus accessible que les Martyrs, à la fois grâce à la plume d’Esslemont mais aussi à une envergure moins dantesque.



Cela étant, tout est relatif, évidemment. Toi qui franchit la porte de la Maison des Morts, abandonne tout espoir d’ennui ! Le rythme est mené à tambour battant sans toutefois nous perdre en route, et même si le climax n’est pas aussi épique qu’un Martyr, ça reste du haut niveau, avec une bonne dose de combats, à coups de lames ou de déchaînements de « mageries ».



Bilan



Si ce tome 2 este parfaitement accessible aux lecteurices qui découvrent cet univers via ce cycle, je dois avouer que c’est avec une intense satisfaction que je retrouve certaines têtes bien connues, voire des noms mentionnés en passant. Le duo Wu/Danseur fonctionne toujours aussi bien, que ce soit en terme d’efficacité ou d’humour, et les amateurices d’action et de coups bas devraient sans problème y trouver leur compte, sans se retrouver perdus dans la profondeur de cet univers labyrinthique.



De mon côté, je résiste pour ne pas replonger séance tenante dans Le Livre des Martyrs (c’est que j’ai une PAL à diminuer, moi !).
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La Complainte de Danseur est le 1er tome de la trilogie de la Voie de L'Ascendance qui se déroule dans le même univers que le Livre des Martyrs de Steven Erikson (Esslemont et Erikson co-écrivent cet univers). Les événéments de cette trilogie se déroulent bien avant les événéments du LdM.



Même si j'étais hyper excité à l'idée de lire ce livre, j'avais aussi un peu peur de passer à côté, comme pour le LdM. Je n'ai pour le moment lu que 2 des 10 tomes de la série principale de cet univers et le moins qu'on puisse dire c'est que je ne suis pas particulièrement emballé. Je vais continuer un peu et voir ce que ça donne bien sûr... Bref, j'étais un peu anxieux à l'idée de lire La Complainte de Danseur !



Sans dire que ça vaut un Poudremages (🤭), j'ai quand-même trouvé ce 1er tome super (ce sentiment découle sans doute du fait que j'ai eu du mal avec les 2 tomes du LdM) ! C'est indéniablement, à mes yeux, une porte d'entrée plus accueillante dans l'univers que ces 2 auteurs ont créé. Là où on est parachuté en plein milieu d'une crise dans les Jardins de la Lune, ici on prend plus notre temps, avec quelques chapitres pour introduire les personnages principaux. Tout n'est pas absolument clair directement mais on est loin du mystère volontairement entretenu par Erikson. L'équilibre trouvé dans ce livre était en tout cas bien plus à mon goût. Concernant les personnages, le casting est encore important mais tous les personnages sont plus ou moins liés à nos 3 personnages qui bénéficient de chapitres ce qui permet de très rapidement et facilement les identifier et les reconnaître sans qu'ils soient explicitement nommés. Sans spoiler quoi que ce soit, 2 des personnages principaux entretiennent un véritable dialogue de sourds tout au long du roman et c'est particulièrement drôle ! 😂



Quoi qu'il en soit, ça reste de la fantasy militaire, avec un peu de politique au milieu de tout ça mais on a quand-même beaucoup de scènes de baston, des litres de sang, etc.



Comme Erikson, Esslemont ne fait pas dans l'info dump, et on a donc beaucoup de dialogues et d'interactions entre les personnages pour faire avancer l'intrigue, un des points forts indéniables des deux séries à mes yeux. Cependant, là où c'est aussi un défaut dans le LdM car on est paumé, ce n'est absolument pas le cas ici. 👍



c/c IG @kvinwtm_

Avec ce premier tome, Ian Esslemont écrit là le préquel de la saga du Livre des Martyrs de Steven Erikson. J’ai adoré ce roman. Je n’ai pas vu défiler les pages même si l’univers développé reste assez complexe.



Tout commence dans une grotte où notre héros principal Dorin va faire deux rencontres: celle de Wu, un mage étrange, gaffeur et loufoque et celle d’un monstre. Les deux personnages échappent de peu à la mort. Leur chemin se sépare. Dorin dont le métier est d’être assassin va tenter sa chance dans la ville de Li-Heng. Peu à peu la situation se dégrade. La ville est assiégée. Dorin ne trouve pas à se faire employer et bien du monde semble lui en vouloir…



Ce premier tome permet d’introduire le monde de fantasy créé par l’auteur. Les chapitres sont assez longs et multiplient les points de vue des personnages: Dorin, Soie le mage dandy, Iko et tant d’autres. Mais l’auteur a l’intelligence de nous présenter ses personnages petit à petit. J’ai adoré le binôme (malgré lui) Dorin/Wu qui dynamise le récit et avec lequel l’auteur s’amuse beaucoup!



Ce tome est bourré d’actions. Dorin échappe souvent de peu à la mort. Il n’est pas pour autant un super héros car il a de nombreuses failles. Les intrigues se mêlent et s’entrecroisent: On suit Dorin bien sûr mais aussi Iko qui appartient à une unité d’élite kanienne féminine, la protectrice de la ville qui vit entourée de mages ou encore Soie, un mage étrange et dandy.



L’auteur ne nous prend pas par la main. Il y a de nombreuses ellipses et c’est au lecteur de faire l’effort de contextualiser de mettre en place les pièces du puzzle mais cela ne m’a pas gênée tant l’univers est riche, bien construit. Je suis sans doute passée à côté de certaines choses (n’ayant pas lu Le livre des martyrs) mais pour moi c’est justement une bonne porte d’entrée vers la saga d’Erikson. J’ai hâte d’en savoir plus sur le système politique et magique de cet univers!



Avec ce premier tome, Ian C. Esslemont pose les bases d’un univers de fantasy passionnant. Je n’ai qu’une envie: lire la suite!
Lien : https://carolivre.wordpress...

Nouvelle entrée dans l’univers malazéen mais par une autre porte :en effet il y a changement d’auteur : Ian Cameron Esselmont se substitue à Steven Erikson et ce premier tome d’une trilogie (La voie de l’ascendance » ) « La complainte de Danseur » se situe bien avant Le livre des martyrs. Cependant on y retrouve des personnages (Frissombre, Dassem, K’rul..) et les deux héros principaux Dorin l’assassin et Wu le mage sont les futurs Kellanved et Cotillon. La structure est celle d’un roman d’apprentissage les deux personnages progressant à travers épreuves et affrontements. La dynamique est donnée par le contraste entre les deux caractères , source d’humour. L’arrière-plan est celui du cycle principal , magie des garennes, présence de dieux ou de proto-dieux , races non humaines (Jaghut) . Aucune déception , le récit reste passionnant ,rythmé, même si il est moins foisonnant et énigmatique que chez Erikson ;de l’excellente fantasy dont j’attends la suite avec impatience.

Malgré quelques coups d’éclats et quelques éléments prometteurs, Ian C. Esslemont ne sera pas parvenu à proposer plus que des annexes à l’œuvre de Steven Erikson.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..

Un second tome qui commence très fort ! Pendant quelques instants je me suis même dit que Wu et Danseur, les deux personnages principaux de cette série, allaient être mes nouveaux Royce et Hadrian, les personnages principaux de deux séries de Michael J. Sullivan connus pour leur camaraderie et chamailleries. Wu — qui va adopter un nouveau nom en cours de tome — et Danseur sont effectivement très plaisants à suivre tout du long. Les interactions sont dans ce tome encore géniales et j'ai adoré les quelques pages passées avec eux ici et là. 😁 Sauf qu'il y a le reste, et le reste représente une majorité du bouquin.



J'étais super enthousiaste après ma lecture du tome 1 (même que j'avais fait des stories en face cam, chose rare !) et même en y repensant aujourd'hui je me souviens avoir passé un très bon moment de lecture. Sans doute que ce sentiment avait été exacerbé par la grosse déception qu'avait été mon expérience des trois premiers tomes du Livre des Martyrs de Steven Erikson et que j'étais content de lire quelque chose dans cet univers de plus abordable. Mais sur ce second tome je n'ai pas réussi à me plonger dedans. C'est effectivement toujours plus abordable que le Livre des Martyrs mais je décroche sans arrêt : je ne sais pas ce qu'il se passe (ou plutôt pourquoi), qui est qui (de nombreux personnages sont connus sous des noms différents), les liens entre les différents points de vue... C'est sans doute une série qu'il aurait fallu que je lise pendant les vacances, au calme et sans avoir à penser au travail par ailleurs, mais il y a d'autres séries qui me tentent plus pour lesquelles je réserve ces créneaux. 😅



Bref, je crois que comme pour Robin Hobb et Mark Lawrence l'année dernière, il faut malheureusement que je me rende à l'évidence : l'univers de Malazan, et la façon dont il a été rédigé, n'est pas pour moi.



c/c IG @kvinwtm_

Vous pouvez choisir de passer votre tour si vous détestez les pirates crasseux, les ensorceleurs singuliers, les systèmes d’enchantements différents, l’ironie mordante ou les univers décalés. Sinon, on ne saurait que trop vous conseiller ce bijou de Dark Fantasy comme on en écrit peu.
Lien : https://syfantasy.fr/critiqu..

Hello !



J’ai toujours eu envie de découvrir l’œuvre de Steven Erikson comme le prouve mon achat du tome 1 😅 mais certains retour me faisait reculer alors quand j’ai vu que @leha.editions publiait la saga préquel écrit par Ian C Esslemont j’ai sauté le pas ! Merci à eux (@lauren.remark) pour le service presse.



J’ai lu ce livre en lecture commune avec @david.mzo et @carolivre que je remercie aussi ! C’était cool de pouvoir s’éclairer chacun sur les points obscurs et de théoriser sur la suite 😁



Dans ce tome on va suivre Dorin, un assassin qui poursuit un mage du nom de Wu. Sa quête va le mener dans la ville de Li Heng gouverné par la protectrice. Dans cette ville, les assassins ne sont pas tellement apprécié et sont éliminé au plus vite. De plus cette ville subi un siège ennemi qui met beaucoup de chose en péril.



Avec une plume d’une qualité remarquable et un world building qui a dû être énormément réfléchi avec son comparse, Esslemont nous dresse une histoire dans un univers de magie, de religion, de politique très terre à terre. Les règles sont amené au fur et à mesure et permettent à l’univers une constante incroyable. J’ai beaucoup apprécié l’évolution des différents protagonistes de l’histoire, on apprécie les détester, on adore les retrouver, on s’inquiète pour eux et les scènes comiques sont bien amené.



Il m’a manqué par contre cette petite scène épique que j’attendais avec impatience. Cette fameuse scène d’apothéose qu’on retient toujours dans tous les livre.



Ce qui est sûr c’est que ce titre m’a clairement donné envie de découvrir la saga du livre des martyrs dans son intégralité. Une lecture commune commence déjà à ce préparé sur cette saga en plus 😍



Attention ce roman est un livre de hard fantasy, si vous n’avez jamais lu de fantasy je vous déconseille de commencer par cette saga. L’univers est dense, le nombre de personnage, d’intrigue et de sous intrigue peut vous perdre sans un bagage en fantasy !

Ce n'est pas au niveau de la grandiloquence d'un livre des Martyrs mais cela reste de la bonne fantasy, et Danseur est définitivement un de mes personnages chouchou de la saga.

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Le roman débute avec la rencontre assez tumultueuse entre Dorin, un jeune assassin et Wu un mage atypique assez mystérieux. Cette rencontre qui va laisser Dorin sur le carreau, va l'amener à entrer dans la ville de Li Heng afin de régler ses comptes avec le mage. Mais tout ne se passe pas comme prévu. La ville est sous le joug d'un siège et la Protectrice et ses mages veillent à ce qu'elle reste sauve.

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C'était vraiment intéressant de retrouver Dorin, qui est le futur Danseur, en plus jeune, moins expérimenté et beaucoup plus naïf que dans la série principale.

J'ai adoré le suivre dans la recherche de son identité dont on sait qu'elle l'emmènera très très loin tout ça en partie déclenchée par sa rencontre avec ce mage.

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Je ne dévoilerai pas qui est l'identité du mage en question dans la série principale, même si c'est assez évidemment, mais celui- ci apparaît beaucoup plus dans la 2eme partie du roman. Ses joutes verbales avec Dorin m'ont rappelées les meilleurs passages comiques du Livre des Martyrs.

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Il y a évidemment bien d'autres personnages, certains qui ont du être déjà mentionnés dans la série principale, probablement sous d'autres alias, et certains qui sont complètement nouveaux. Mais, il y a surtout Soie, un des mages principal de la ville, et Iko, Danseuse de Lame du roi, qui ont le plus d'importance et avec qui nous suivons le siège de la ville.

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Le fil rouge de l'intrigue tourne d'ailleurs autour de ce siège. Mais même si cest une part importante de l'histoire, j'ai vraiment eu l'impression que le roman était là pour parler de Dorin, de son parcours et de sa relation avec Wu.

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C'est difficile de séparer ce tome de la série principale et de ne pas en faire la comparaison.

Le roman, en lui même, est plus linéaire, moins dense, moins sombre, moins complexe qu'un livre des Martyrs. Il n'y a que trois points de vue principaux et l'intrigue est assez simple à comprendre. Le questionnement vient surtout de, comment à partir de tout ça, les personnages vont devenir ceux du Livre des Martyrs et comment l'empire malazéen va se former. La psychologie des personnages est un peu plus lisse, plus effleurée, et les aspects philosophiques et sociétaux sont moins présents. Le roman est vraiment moins intense, moins riche, moins grandiloquent comparé à un tome de la série principale. C'est ce qui explique qu'elle est plus abordable.

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Ceci dit, même si La Complainte de Danseur pourrait être une porte d'entrée à l'univers, je pense que je l'aurai trouvé assez "banal" si je n'avais pas déjà eu une connaissance de l'univers du Livre des Martyrs. (ou alors je suis biaisée). Mais, pour moi, l'auteur, mets en place des personnages, des situations, des lieux, comme des easter egg, afin de faire écho à la série principale. Et une connaissance de l'univers apporte une certaine densité à ce qui est raconté dans ce livre.

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En tout cas, j'ai beaucoup aimé malgré les quelques facilités par rapport à ce qu'on pourrait s'attendre d'un livre des Martyrs. Ceci dit j'ai vraiment hâte de lire la suite parce qu'on est encore loin de l'empire là 😅.
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On est plus sur un 3.5&#xNaN

Car j'ai trouvé ça très long, après c'est une trilogie d'un préquel de la saga Les Livres du Martyrs. Ça permet d'avoir une bonne introduction en douceur (peut être trop introductif pour moi ?), d'un autre côté j'ai l'impression d'être passé à côté de quelques choses parce que je n'ai pas lu la saga 🤔

Ça reste quand même super bien écrit, j'avais l'impression d'être dans un film, avec une bonne dose d'humour 👌

Et faut avouer que les personnages sont vraiment le point fort du livre ! Tous ont eu leur rôle à jouer dans cette histoire, mais dans cette fameuse quête rien n'est encore terminé, ce n'est que le début !