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3.96/5 (sur 1046 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Meudon , le 13/08/1949
Biographie :

Roy Braverman est le pseudonyme de l'écrivain Patrick Manoukian.

Il écrit également sous les pseudonymes de Ian Manook et Paul Eyghar et sous le pseudonyme collectif de Page Comann, avec Gérard Coquet.

Il effectue des études de droit et de sciences politiques à la Sorbonne, puis de journalisme à l’Institut français de presse. Il repart ensuite en voyage en Islande, au Belize, et au Brésil.

De retour en France, il collabore en tant que journaliste à des rubriques touristiques du Figaro, de Télé Magazine, de Top Télé, de Vacances Magazine et de Partir.

De 2003 à 2011, il réalise le scénario de plusieurs bandes dessinées sous le pseudonyme de Manook.

En 2013, il signe du pseudonyme de Ian Manook un roman policier intitulé "Yeruldelgger" qui remporte le Prix SNCF du polar 2014.

"Hunter" (2018) est le premier titre d'une série de trois, paru chez Hugo Thriller sous le pseudonyme Roy Braverman.

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PV d'audition : Roy Braverman pour Manhattan Sunset À l'occasion de la parution, le 4 février, du nouveau roman de Roy Braverman aux éditions Hugo Thriller, le studio Alibi vous propose un premier épisode inédit de son "PV d'audition".


Citations et extraits (231) Voir plus Ajouter une citation
Le cabriolet jaune de Dempsey avait eu bien du mal à parcourir les deux cent mètres de chemin forestier, du lotissement jusqu'à Chakkamuk Lake. L'agent Daimler, dans sa fureur a réussi à y enquiller deux voitures du FBI, la voiture de McFly, trois autres voitures de patrouille, un véhicule de la police scientifique, deux ambulances et deux véhicules de première intervention des pompiers, et à les jeter pêle-mêle tout autour de l'étang asséché dans le vacarme silencieux et frénétique des gyrophares.
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Il entre et l’intérieur n’est qu’une tornade de débris fracassés. La tourmente, furieuse de s’être laissée piéger dans la maison, s’y déchaîne. Vaisselle, tableaux, meubles, chaînes stéréo, télévisions, tout ce qu’elle a brisé tourbillonne en déglinguant le reste dans un infernal maelström prisonnier des quatre murs de la pièce. L’homme cagoulé est à peine entré qu’un troisième homme se jette sur lui. Dans la lutte, il perd son arme. Ils sont comme dans le tambour d’une machine à laver démentielle. Ils tombent à la renverse et culbutent parmi les débris. Le vent les relève et les jette contre les murs. Ils prennent plus de coups de celui qui tourbillonne autour d’eux que de l’autre. Bientôt ils oublient de se battre et ne cherchent plus qu’à se protéger des objets qui tournent en tornades dans la pièce. Le vent prisonnier y devient furieux.
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Ils en ont fait, des bêtises, dans les bois et la garrigue tout autour. Ils chassaient les vipères pour faire peur aux filles. Plus tard, ils les embrassaient. Les filles, pas les vipères. Même si aujourd'hui Dany pense que c'est un peu la même chose.
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_ Fermez-la, Wilkinson, et appelez plutôt votre connard de procureur général qui relâche les suspects sans vous prévenir.
_ Et que voulez-vous que j'y fasse ?
_ Couchez un peu plus avec lui, il vous considèrera peut-être mieux.
La gifle de Wilkinson siffle et claque comme un fouet.
Celle de Daimler fait vaciller l'assistante.
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C’est beau et triste à la fois. Merveilleusement triste ---
Rouge flamboyant, ocre mat, brun profond, orange éclatant, jaune acidulé. Une magie de chimie.
Une sève sucrée, prisonnière d’une feuille que chauffe le soleil et qui soudain s’enflamme.

Le véritable amour, c’est une attirance reptilienne pour la survie.
La sienne, égoïste, pas celle de l’autre. J’aime, donc je vis.
Mais ce n’est pas de l’amour, Monsieur, c’est juste du plaisir.
– Vous avez raison, --- , je corrige : je baise, donc je suis.

– Décidément, la sagesse des vieillards est un lamentable malentendu.
Ce n’est pas plus sages qu’ils deviennent, c’est juste plus prudents.
– Citer Hemingway ne vous sauvera pas de la pleurésie. Couvrez-vous et retournez à votre fête. Et puisque vous aimez ce brave Ernest, souvenez-vous qu’il a aussi écrit qu’il faut être sobre pour faire ce que nous voulions faire quand nous étions ivres.

Les matins chez nous ne sont ni la fin de la nuit, ni le début du jour.
C’est un moment privilégié entre les deux, indéfinissable, imprévisible.
Des nimbes feutrés de brumes bleues et légères au ras des eaux, prémices d’un jour heureux.

J’ai beaucoup côtoyé la mort. Par une sorte d’obligation professionnelle, dirons-nous. Certaines fois, elle a la beauté vénéneuse et sucrée des plantes carnivores. Byblis piège à glu, Dionaea piège à mâchoires, Heliamphora piège à urne, Utricularia piège racinaire, la mort est toujours un piège pour les autres. Pour moi, le piège le plus sophistiqué reste celui de la Darlingtonia californica et sa fausse lumière.
À lui seul, son nom est un piège entre le chérissement et la fornication.

M--- éclate de rire et D--- se retourne, étonné.
– Quoi, qu’est-ce qui vous fait rire ?
– Cette phrase, Monsieur, on dirait des mots tirés de ce que vous écrivez.
– Comment ça ? se vexe D---
– Eh bien, votre style s’alourdit quelquefois de métaphores qu’on pourrait juger…
– Oui, M--- ? l’encourage D--, l’œil sombre et l’oreille tendue.
– Disons, superfétatoires.
– Superfétatoires ! Superfétatoires, mes métaphores !
Mais depuis quand êtes-vous critique littéraire, M-- ?

On pardonne tout à un homme élégant. J’ai même été témoin de choses étonnantes. Des contre-vérités élégantes. Des colères élégantes. Et même des trahisons élégantes.
Lao Tseu, pas moins, aurait dit que les mots de la vérité manquent souvent d’élégance et il avait raison. Je pense que la vérité crue est souvent plus dommageable qu’un mensonge élégant

Que nous cherchions à nous exhiber ou à nous escamoter, c’est souvent le regard des autres, ou l’idée que nous nous en faisons qui décide de nos comportements. Personnellement, j’ai passé ma vie avec des jumelles dans la tête à épier ceux qui m’entouraient, en me donnant pour excuse que mon métier faisait forcément de moi un voyeur. Forcément

J’aime cet artifice par lequel l’auteur me permet de revenir sur chaque chapitre pour les chapeauter. J’aurais bien aimé profiter de cette capacité pour revoir chaque épisode de ma vie

- - éviter d'aimer les chefs glorieux, les meneurs charismatiques, les héros guerriers. Ceux qui ne peuvent concevoir la défaite sans emporter avec eux jusqu’à leur dernier homme. Et les sales petits cons qui font de même au quotidien dans leur misérable vie de cloportes.

Le vingtième siècle aurait offert à chacun de nous, selon Andy Warhol, la possibilité d’un quart d’heure de célébrité. Une sorte d’industrialisation taylorienne de la gloire.
Et il ne connaissait pas encore les réseaux sociaux.
Je crois que D--- poursuivait le rêve de faire de sa vie un seul et long quart d’heure d’apothéose, alors qu’A --- se contentait de compiler les quarts d’heure de popularité.

C’était bien sûr la même quête d’une même vanité chez l’un comme chez l’autre.

En conclusion de ce florilège trompe-l'oeil de Pasakukoo citations
un petit tour sur le FB de Ian Manook officiel vous en donnera un aperçu en images et en sons https://www.facebook.com/Albiminook/posts/2980987782185666
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Et puisque vous aimez ce brave Ernest, souvenez-vous qu'il a aussi écrit qu'il faut être sobre pour faire ce que nous voulions faire quand nous étions ivres.
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Matthew, le grand amour, le mariage, la fidélité sont des artifices sociétaux. Le véritable amour, c’est une attirance reptilienne pour la survie. La sienne, égoïste, pas celle de l’autre. J’aime, donc je vis.
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Dans la tourmente, l’alligator semble plus désorienté qu’agressif. La pluie drue crible son corps. Elle grossit sa silhouette d’un épais trait de poussière d’eau.
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_ Je n'ai rien lu de vous, dit Deborah Wilkinson comme si elle parlait d'autre chose.
_ Tant mieux, répond Dempsey, ça m'évitera une énième ritournelle de compliments.'est assez prétentieux
_ C'est assez prétentieux comme réponse.
_ C'était assez provocant comme entrée en matière.
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Douglas et Abigail Dwayne sont frère et sœur, mais ils sont aussi amant et maîtresse dans leur lit comme ils sont complices et partenaires dans la vie. Tout à la fois, et sans honte aucune. C'est venu tout seul, par l'abandon des autres. Père et mère d'abord, dont ils ne gardent que des souvenirs cabossés, puis le reste des gens, et jusqu'à la société toute entière qui les a ballotés de misères en galères. Très vite ils sont restés seuls à survivre, petits encore, dépendant l'un de l'autre pour tout. Pour se protéger, pour se défendre, pour se rassurer. Et un soir un peu plus frisquet que les autres pour se blottir l'un contre l'autre et se réchauffer. L'âme et le corps, comme prétend faire le monde autour d'eux.
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