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3.4/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Saragosse , le 27/12/1960
Biographie :

Ignacio Martínez de Pisón est un écrivain et scénariste espagnol.

Ignacio Martínez de Pisón est le deuxième fils d'un militaire d'ascendance carliste. Orphelin de père depuis l'âge de neuf ans, il a vécu une partie de son enfance à Logroño puis à Saragosse, où il a étudié chez les jésuites. Il est diplômé en philologie hispanique par l'université de Saragosse et en philologie italienne par l'université de Barcelone, ville où il réside depuis 1982. Il a écrit des scénarios, et certaines de ses œuvres ont été adaptées au cinéma comme Carreteras secundarias en 1997 par Emilio Martínez Lázaro et de nouveau en 2003 par le cinéaste français Manuel Poirier sous le titre français du roman : Chemins de traverse, traduit en français par les éditions Gallimard.

Il a fait des adaptations pour le théâtre (le Bord de certains yeux), a écrit le scénario de Treize roses avec Emilio Martínez Lázaro pour lequel il a été nommé pour le meilleur scénario original lors des prix Goya. Il écrit également des critiques littéraires pour le supplément littéraire de ABC et du Pais.

Son livre Enterrar a los muertos, paru en 2005 (traduction française, 2009[1]), reconstitue les événements qui ont conduit à l'assassinat du traducteur et ami de John Dos Passos pendant la guerre d'Espagne.

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Source : wikipedia
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pour qui sonne le glas est, comme on peut le voir, un roman codé. Aussi les véritables personnes, sources d'inspiration pour l'écrivain, ont-elles été identifiées. Nous savons par le mari de l'interprète Paulina Abramson (Jadzhi Mamsurov, conseiller soviétique que Hemingway consulta à Valence en mars 1937) que les figures de guérilleros sont basées sur les membres d'un détachement qui opérait en Estremadure: son chef, le Mexicain Miguel Julio Justo, inspira le personnage d'El Sordo, de même que la cuisinière Shura, l'expert en mines Tsvetkov et le mineur andalou Juan Molina Bautista inspirèrent respectivement les personnages de Pilar, Miguel et Anselmo. La figure de Maria, la protagoniste féminine, représente une douce infirmière également prénommée Maria qui avait été violée par des soldats franquistes et dont Hemingway fit la connaissance au printemps 1938 dans un hôpital barcelonais. Derrière l'identité de Golz se cache le général Walter, qu'il avait croisé à plusieurs occasions (notamment lors de la fête de la 15è brigade) et qui lui avait été présenté par Mikhaïl Koltsov. Le correspondant de la Pravda est incarné par le cynique et intelligent Karkov qui, lorsque Jordan lui demande si beaucoup d'hommes du POUM sont morts durant la révolte de Barcelone, répond: "Moins qu'on en a fusillé après et quoi en fusillera encore. "(...) Contrairement à ce qu'il fit avec tous ces personnages, Hemingway choisit de révéler l'identité du chef des Brigades Internationales, André Marty. Il nous est dépeint comme un fou sanguinaire dont la manie de fusiller les gens est même soulignée par ses subordonnés les plus proches: "Ce vieux-là tue plus de gens que la peste bubonique. mais il ne tue pas que les fascistes, comme nous le faisons. (...) Il tue des choses rares. Des trotskistes. Des déviationnistes. Toutes sortes de bêtes rares." Hemingway, qui dans le récit intitulé Bajo la colline reconstitua deux cas de cruauté disciplinaire au sein des Brigades, avait été témoin de l'exécution sommaire de deux volontaires anarchistes dont le seul délit avait consisté à succomber à la fatigue nerveuse. La décision de Marty lui fait fat horreur. En le présentant par ses nom et prénom, il est possible que l'écrivain ait cherché une sorte de réparation symbolique.
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L’histoire de George Orwell est connue. A son arrivée à Barcelone à la fin de l’année 1936, c’était un « type grand, très mince, au visage chevalin, mal façonné.» C’est du moins ainsi que le décrivit le jeune journaliste qui l’accompagna lors de ses premières déambulations dans la ville. Ce journaliste n’était autre que Victor Alba, le même qui s’entretiendrait quelques mois plus tard avec Dos Passos au Majestic. De cette époque date probablement la photographie ou la tête d’Orwell dépasse de celle des autres miliciens du POUM en entraînement militaire à la caserne Lénine. Orwell fut immédiatement envoyé sur le front de Huesca. Son épouse, Eileen, l’imita un mois plus tard en aller travailler pour le bureau barcelonais de l’ILP (parti travailliste indépendant), de tendance trotskiste et proche du POUM. Après avoir passé dix jours hospitalisé sur le front, Orwell obtint en avril la permission de gagner Barcelone pour retrouver Eileen. Le 3 mai, il était toujours à Barcelone,. Dans Hommage à la Catalogne, il laissa un témoignage précieux sur ce qu’il vit et vécut ce jour-là. Il est probable que Dos Passos et Orwell se soient rencontrés peu avant cette date.
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