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3.95/5 (sur 52 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Pescina , le 01/05/1900
Mort(e) à : Genève , le 22/08/1978
Biographie :

Ignazio Silone, pseudonyme de Secondo Tranquilli (né le 1er mai 1900 à Pescina, dans les Abruzzes - mort le 22 août 1978 à Genève, Suisse), est un homme politique et un écrivain italien du XXe siècle.

Ignazio Silone perd une grande partie de sa famille dans le tremblement de terre d'Avezzano en 1915. Il adhère aux Jeunesses socialistes italiennes et en devient le chef. Il dirige le journal du Parti socialiste italien (PSI), Il Lavoratore, à Trieste, dont le siège social est incendié par les fascistes en octobre 1920.

Il adhère ensuite au Parti communiste italien (PCI) en 1921, dont il deviendra l'un des dirigeants dans la clandestinité. Il quitte l'Italie en 1928 pour des missions en URSS, s'installe en Suisse en 1930, où il s'oppose à Staline et prend position pour Trotski et Zinoviev. Il est alors exclu du Parti communiste. Il publie son premier roman, Fontamara. Il ne pourra regagner l'Italie qu'en 1945, où il est élu député (socialiste). Il renonce à la politique, puis crée la revue Tempo. Il a pris part aux activités du Congrès pour la liberté de la culture.

Recemment, les historiens Mauro Canali et Dario Biocca ont soutenu, à la lumière de documents retrouvés dans les archives fascistes, la thèse d'une activité d'espionnage au profit de la police de l'Italie fasciste. Ce double jeu d'un grand dirigeant du parti communiste aurait provoqué chez lui une grosse dépression, due aussi à la mort de son frère dans les prisons fasciste, et une crise de conscience qui l'ont poussé à abandonner son activité d'espionnage et ses responsabilités politiques, pour uniquement se dédier à son activité littéraire. Giuseppe Tamburrano a quant à lui toujours proclamé l'innocence d'Ignazo Silone.
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Bibliographie de Ignazio Silone   (13)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Ignazio Silone
Entretien (en français) avec Ignazio SILONE (mort en août 1978), filmé à Rome le 19 octobre 1971 au cours duquel l'écrivain italien évoque les différentes étapes de sa vie et de sa carrière marquées par ses origines sudistes, son adhésion puis sa rupture avec le parti communiste et son éducation religieuse. Ignazio SILONE évoque son enfance insistant sur l'importance de ses origines...

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
En attendant, il me paraît souvent
Mieux de dormir que d'être ainsi sans compagnons.
Et dans l'attente, que faire et que dire
Je ne sais ; et à quoi bon des poètes en un temps de détresse ?
Mais ils sont, dis-tu, comme les prêtres sacrés de Dyonisos,
Qui de pays en pays erraient en la Nuit sacrée.
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La place et les rues adjacentes étaient noires de monde, mais l'afflux des nouveaux venus continuait toujours, ininterrompu et silencieux. (...) Puisque le voisin était disposé à venir, chacun avait voulu venir. Si la guerre amenait le malheur , ce serait un malheur commun, autant dire un demi-malheur ; si elle portait fortune, il fallait veiller à en avoir sa part. Et ainsi, tous s'étaient mis en branle.
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Aucune vanité ne saurait m'empêcher de reconnaître que j'ai fait une expérience confirmant l'analogie qui existe entre l'art de l'écrivain et celui du cordonnier, en ce sens que l'art d'écrire, comme celui de ressemeler les chaussures, ne s'apprend et ne se perfectionne qu'avec l'exercice. Et, à ce propos, j'ai déjà eu l'occasion d'avouer que, si cela ne dépendait que de moi, je passerais volontiers ma vie à écrire et à réécrire toujours le même livre : ce livre unique que tout écrivain porte en lui, à l'image de son âme, et dont les oeuvres publiées ne sont que des fragments approximatifs.
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J’aurais aimé passer ma vie à écrire et à récrire toujours la même histoire, dans l’espoir de finir,peut-être, par la comprendre et la faire comprendre.
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L'institutrice rougit, s'embrouilla et personne n'y comprit plus rien. Enfin, elle eut un éclair de génie, elle imposa le silence et dit :
- La révolution rurale a sauvé le pays du péril communiste.
- Qui sont les communistes ? demanda Grascia.
La maîtresse était sauvée. Elle n'avait plus besoin de réfléchir.
- Je vous l'ai déjà expliqué plusieurs fois, mais je peux vous le répéter. Les communistes sont des malfaiteurs. Ils se réunissent de préférence la nuit, dans les égoûts de la ville. Pour devenir communiste, il faut fouler au pied le crucifix. Lui cracher à la figure et promettre de manger de la viande le vendredi saint.
- Qui la leur donne, la viande ? demanda Chatap. Ils la reçoivent gratuitement ou ils doivent la payer ?
- Je n'en ai pas connaissance, dit l'institutrice.
- En somme, protesta le vieux Grascia, le plus important, vous ne le savez jamais.
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In capo a tutti c'è Dio, padrone del cielo. Questo ognuno lo sa. Poi viene il principe Torlonia, padrone della terra. Poi vengono le guardie del principe. Poi vengono i cani delle guardie del principe. Poi, nulla. Poi, ancora nulla. Poi, ancora nulla. Poi vengono i cafoni. E si può dire ch'è finito.
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A qui, de la plaine, monte à Fontamara, le village apparaît étagé comme sur des marches à flanc de montagne, - montagne grise, pelée, aride. De la plaine, on voit nettement les portes et les fenêtres de la plupart des maisons, une centaine de masures, presque toutes uniquement composées d'un rez-de-chaussée, irrégulières, informes, noircies par le temps, rongées par le vent, la pluie, les incendies, sous leurs toits mal recouverts de tuiles ou de débris de toutes sortes.
La plupart de ces bouges n'ont qu'une ouverture servant à la fois de porte, de fenêtre et de cheminée. A l'intérieur - sol battu, le plus souvent , et murs de pierre sèche - habitent, dorment, mangent, procréent, parfois dans la même niche, hommes, femmes, enfants, chèvres, poules, porcs et ânes.
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«In altre parole tu mi credi un mascalzone» disse l'uomo con la paglietta in testa e la coccarda rossa all'occhiello. «Non hai fiducia in me.»
L'ingegnere chiuse gli occhi infastidito.
«Lo so, diffidi di me a causa del mio passato» insisté l'altro. «Sai che ti rispondo? Forse hai ragione. Sono sincero? Ed hai mai incontrato un mascalzone sincero, un mascalzone che si confessi? Dunque non sono tanto mascalzone quanto tu credi. Adesso, Cristo, dimmi sinceramente che pensi.»
«Niente» mormorò l'ingegnere. «Ho troppo mal di testa.»
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Puis avait commencé un temps où la mort des hommes de Fontamara en âge de voter n'a plus été notifiée à la commune, mais à don Circonstanza, qui s'entendait, grâce à son art, à les conserver vivants sur le papier, et, à chaque élection, à les faire voter à sa façon. Chaque fois, en compensation, la famille du mort vivant recevait cinq lires de consolation.
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Ne crois pas qu’un instant de bonheur soit peu de chose. Le bonheur n’existe que sous forme d’instants.
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