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Critiques de Ilona Andrews (617)
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Kate Daniels, tome 1 : Morsure magique

Après avoir fini les deux tomes de Dina Demille que j’avais sous la main, je me suis décidée à entamer la saga phare de Ilona Andrews : Kate Daniels. J’en avais entendu beaucoup de bien, et les premiers tomes étant dans ma PAL depuis un très long moment, c’était l’occasion parfaite !



Comme l’indique ma note de trois sur cinq, j’ai beaucoup moins accroché. J’y ai retrouvé des « défauts » de Dina Demille et même d’autres. Mais l’univers est plutôt sympathique et il y a pas mal de points qui titillent ma curiosité, donc je vais poursuivre sans aucun souci, surtout que je me dis que l’ensemble ne peut que s’améliorer.



J’ai l’impression que je vais faire une liste de ce que je n’ai pas trop aimé sans soulever les points positifs… mais je vais essayer d’argumenter tout cela. Commençons par l’univers. Il est original, certes, mais il est aussi… pas brouillon mais trop obscur pour qu’on se sente assez à l’aise dans la lecture de ce premier tome de Kate Daniels. Et c’est dommage parce qu’on a l’impression de passer à côté de quelque chose. Je ne me suis pas sentie totalement perdue non plus, et je pense qu’au fil des tomes cette impression disparaîtra, mais clairement cela m’a un peu freiné dans mon plaisir.



Les descriptions à rallonge… Oui, alors clairement, je me suis dit que c’était un « défaut » que je ne pouvais que retrouver ici, vu que Dina Demille est une saga écrite bien plus tard, mais j’avais tout de même espéré. Ce n’est que mon ressenti, encore une fois, car je ne trouve aucun intérêt à décrire quelqu’un ou un lieu pendant deux pages. Cela casse le rythme et moi, je m’ennuie. J’ai donc lu en diagonale toutes ces descriptions.



J’ai aussi eu du mal avec Kate. Et j’ai eu très peur que cela m’empêche d’apprécier ma lecture car je suis très sensible à mon attachement au héros dans une lecture. Je ne suis pas fan des têtes brûlées / fortes têtes qui sautent à la gorge des gens pour un rien. C’est rédhibitoire pour moi. Je n’ai rien contre les forts caractères, loin de là, mais ici, j’ai eu un peu de mal. Surtout qu’on ne comprend pas vraiment pourquoi Kate agit comme ça. Sa seule justification, c’est que les autres attendent ça d’elle et que c’est une mercenaire. Moi, j’y vois zéro instinct de survie. Après, notre héroïne a d’autres qualités qui contrebalancent bien cela. De l’humour, un sens du devoir, de l’empathie, elle est loin d’être bête, et sa répartie m’a souvent fait rire. Mais j’espère qu’elle apprendra aussi à être plus mesurée par la suite.



Il y a beaucoup, mais beaucoup trop de beaux gosses autour de Kate. Alors oui, on va me dire que c’est le genre qui veut ça et que bon le premier tome de Kate Daniels est sorti il y a un moment, mais le côté harem BG, j’avoue que je trouve cela… trop. Là encore ce n’est que le premier tome, mais j’aimerais franchement voire nos héroïnes avoir des soutiens féminins plus présents, et pas des amitiés « on se passe un coup de fil de temps en temps ». Après j’ai beaucoup aimé Dereck, Curran, Mahon, Corvin… mais il manque une petite touche féminine.



Il y a aussi à un moment clé de l’histoire un gros cafouillage (ou bien j’ai raté quelque chose). Un personnage en accuse un autre d’être le grand méchant. J’ai relu deux fois le passage pour être certaine. Et quelques pages plus loin, Kate se voit prendre en pleine face cette fausse accusation, alors qu’elle n’y est pour rien. Et la suite des événements ainsi que la conclusion découlent de ce moment… Alors je ne sais pas si c’est une erreur de traduction, ou encore une fois moi qui n’ai pas tout compris, mais vu « l’importance » du dit événement… J’ai trouvé cela très très bizarre.



Et après tout cela vous allez me dire, mais… pourquoi continuer ? Eh bien parce que malgré ces petits défauts pour moi, l’univers reste entraînant, il y a un gros potentiel, j’adore l’humour, le côté enquête aussi, et même si le mystère entourant Kate n’en est clairement pas un, j’ai vraiment envie de la voir évoluer à travers ses prochaines aventures. Et si je ne me suis pas attachée à Kate, il n’en reste pas moins que notre héroïne est sympathique tout comme la plupart des personnes qui l’entourent. Donc pour moi, ce sont des petites choses qui me donnent bon espoir, alors je vais continuer !

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Dynasties, tome 6 : Une caresse incandescente

Ça y est… je viens de finir le dernier tome de Dynasties et autant vous dire que je ne sais plus quoi faire de moi-même… Il va être très difficile de trouver ma prochaine lecture tellement je me sentais bien dans l’univers créé par Ilona Andrews… Je ne peux maintenant que croiser les doigts pour qu’Arabella ait droit à plus que des novellas et que la petite dernière de la fratrie comme ses sœurs puisse nous raconter son histoire…



Même si je garde espoir, je me suis quand même lancée dans cette lecture en me disant que c’était la fin de Dynasties. Sereine, sans aucun problème, mais par contre plus les pages défilées plus je me disais que j’étais sur le point de quitter l’univers et ce n’était pas facile du tout. J’ai donc pris le parti de savourer chaque moment.



Et on peut dire que dès le départ, nous ne sommes pas ménagés… Mais j’ai trouvé l’idée très intéressant car à cause de la mise de côté de Linus, Catalina se retrouve plus ou moins seule à devoir prendre des décisions très importantes et à gérer plusieurs crises qui pourraient marquer à jamais son monde. Dans le genre, je te pousse dans le grand bain pour que tu apprennes à nager toute seule, nous sommes servis. Mais on sait tous qu’elle en est capable, et elle nous le prouve à de nombreuses reprises. Catalina est intelligente, et même si ses émotions et ses pouvoirs grandissants sont parfois des obstacles, elle gère comme une reine. Niveau évolution de personnage, je suis plus que ravie.



Ce que j’apprécie énormément aussi, c’est qu’elle sait déléguer et elle n’hésite pas à faire appel à ses amis. On voit d’ailleurs combien notre belle héroïne est très bien entourée. Entre sa famille, ses amis et ses alliés, c’était pour moi un vrai régal de voir tout ce petit monde coopérer, s’entraider et voir ses liens forts qui se sont construits au fil de l’histoire. C’est aussi un atout majeur chez Ilona Andrews, ils savent créer des personnages secondaires géniaux auxquels on s’attache sans mal et que l’on a envie de voir évoluer. Et ils ont leur petit part du gâteau à chaque tome. Je ne le redirais jamais assez, les personnages secondaires sont un élément primordial dans un roman. Ils vont toute la différence.



L’intrigue est complexe surtout qu’arrivant au dernier tome, il y avait pas mal de petites choses à dénouer. On ne s’ennuie pas, les pics d’adrénaline sont nombreux, on sent aussi que même si le tome est moins glauque, un peu moins violent aussi, les enjeux sont eux beaucoup plus grands. La tension du départ reste bien présente et cela nous met dans un état d’esprit bien particulier. J’étais sur le qui-vive tout le temps. Par contre, cela ne m’a pas empêché de savourer l’histoire, c’est toujours très bien dosé.



Côté romance, j’avoue que le fait que Catalina et Alessandro soient plus en paix était un soulagement. On a droit à de nombreuses scènes tout à fait charmante, et ces deux-là forment un sacré duo. Je vais même jusqu’aller que je les préfère un chouia plus que Nevada et Connor parce que leur façon de communiquer est plus directe et leur alchimie plus palpable si je puis dire. Qui l’aurait cru ?



L’un des gros points positifs de ce sixième tome de Dynasties est que nous avons aussi droit à énormément de réponses. J’avais un peu peur que certaines questions restent en suspens notamment concernant Linus, mais ma patience a fini par payer car les éclaircissements que j’attendais sont enfin là, et je suis plutôt satisfaite de ce que l’on découvre. J’ai même eu quelques surprises, et c’est encore mieux parce que j’avoue que parfois arriver à tout deviner gâche un peu le plaisir.



Par contre clairement, il faut que le tome 3.5 soit traduit. C’est n’importe quoi d’avoir fait l’impasse sur lui quand on voit combien de fois il est cité dans les trois derniers tomes… Ce sera mon seul regret… J’ai apprécié la seconde partie sans mal, mais on sent tout de même qu’ils nous manquent des éléments.



La fin est grandiose. Il y a tous les éléments pour finir sur une touche parfaite. Il y a encore tellement à exploiter mais après toutes ces épreuves, il est facile de se dire que nos héros poursuivront leur chemin sans mal. Une saga centrée sur la famille qui m’a surprise à bien des égards et qui a su me charmer rapidement. J’aime le mélange des genres que maîtrise parfaitement Ilona Andrews et les deux auteurs sont clairement dans mon top 10. Je vais vers leurs romans les yeux fermés et j’ai hâte de découvrir ce qu’ils nous préparent ensuite !

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Dina Demille, tome 2 : Une réunion au sommet

Impossible de résister plus longtemps à l'appel de Dina Demille, j'ai donc enchaîné avec le tome deux. Je suis toujours aussi bien dans cet univers riche et original, et j'avoue que j'ai vraiment hâte de découvrir la suite (très rapidement si possible). L'urban fantasy se confirme être une valeur sûre pour moi.



L'entrée en matière de ce second tome m'a un peu déroutée, mais j'avoue que la suite m'a pleinement convaincue. Ilona Andrews nous montre encore combien son univers est sans limites et franchement j'adore me dire que l'on a seulement effleuré le monde de Dina. Nous retrouvons des personnages que l'on a déjà croisés et des petits nouveaux font aussi leur apparition, de quoi découvrir de nouvelles "espèces" ainsi que leurs mœurs. La richesse de l'univers n'est plus à prouver et je trouve aussi que cela permet d'ajouter une touche de tolérance et d'acceptation qui n'est pas négligeable.



J’ai été particulièrement charmée par les Arbitres, bien qu’ils amènent pas mal de soucis. George, Jack, Gaston et Sophie ont ce petit quelque chose de bien à part qui fait que l’on a envie de les revoir. Bien que les choses n’aient pas été faciles avec notre héroïne, je me dis que le quatuor ferait de très bons alliés pour notre aubergiste, voire même des amis. La dynamique est très intéressante et le peu que l’on apprend sur eux ne peut qu’éveiller la curiosité. Un spin-off serait d’ailleurs fortement apprécié !



Le fait que Dina s’entoure un peu plus, même si cela reste ponctuel, permet aussi au personnage d’évoluer encore plus. Elle est clairement poussée dans ses retranchements dans ce second tome, mais pour le meilleur. Dina gagne en confiance, fait ses propres choix, affermit sa relation avec son auberge. J’ai adoré la voir tenir tête à ses invités, et être parfois tranchante. Mais elle est aussi une diplomate hors pair et elle cherche à comprendre chacune des personnes qui est hébergé à Gertrude Hunt. Je pense que l’hôte comme ses invités y gagnent, et c’est une dynamique qui ressemble à une danse subtile qui est clairement agréable à voir.



Mais je dirais que le point le plus intéressant du roman est concentré dans son intrigue principale. Notre chère Dina Demille doit héberger trois nations en guerre et leur permettre de signer un traité de paix. Tout au long du roman, on voit des perspectives différentes, les enjeux, les intrigues, le poids de la guerre aussi. Tous les aspects sont mis en avant et l’on arrive à comprendre chacun des partis. Dina est vraiment très douée pour cela, et j’ai beaucoup apprécié le fait que ce soit plusieurs peuples et non pas une personne en particulier qui soient analysés. Le travail psychologique est pour moi une réussite.



Je vais finir par deux points négatifs... Le premier Arland. Alors, je ne déteste pas du tout le personnage, mais il est d'une lourdeur qui m'agace profondément quand il s'agit de Dina. Il est vraiment too much et je ne trouve pas cela charmant du tout. Le deuxième : les descriptions. Vous le savez je n'en suis pas friande, mais je les tolère sans mal. Mais là... il y en avait trop, mais vraiment trop qui s'étendaient parfois sur deux pages, et non franchement, non... Je veux bien qu'on nous explique les coutumes des peuples que l'on rencontre, les lieux, des scènes, des personnages, mais pas sur deux pages, pitié. Cela casse vraiment le rythme et n'apporte, pour moi, vraiment pas grand-chose. J'ai d'ailleurs zappé ces passages la plupart du temps, et je ne m'en suis pas portée plus mal.



Mis à part cela, j'ai vraiment passé un très bon moment. Je suis fan de l'univers (au cas où ça ne serait toujours pas clair 😉 ). Dina continue d'évoluer de façon très positive, les nouveaux personnages ajoutent un gros plus (j'espère en revoir certains), l’humour présent est juste parfait et l'intrigue était aussi très prenante, surtout avec tous les sujets traités. A quand la suite, s’il vous plait ??

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Dynasties, tome 5 : Un éclat flamboyant

J'enchaîne les tomes pour mon plus grand plaisir avec cette saga qui est décidément une réussite. Envolés les doutes concernant le fait que Catalina ait pris les rênes de cette seconde partie de Dynasties, je suis on ne peut plus conquise. Surtout que certains personnages secondaires refont surface à mon plus grand plaisir, et que l'intrigue devient de plus en plus complexe, dangereuse et intéressante. Que demander de plus ?



Un douce brûlure était un peu une mise en bouche. Il fallait plus ou moins poser les bases de la nouvelle dynamique, et comme nous n'avons pas eu la traduction du tome intermédiaire, qui plus je lis la saga me semblait pourtant essentiel à bien des niveaux, il était important que certains points soient mis au clair. Avec Un éclat flamboyant, je dirais que l'on entre vraiment dans le vif du sujet. Catalina est bien installée dans son rôle de dirigeante de sa maison, son poste de Gardienne adjointe semble lui convenir et elle a trouvé un bon équilibre, même si elle semble très très occupée. Mais je l'ai senti plus épanouie, plus sûre d'elle, plus à même de prendre des décisions. C'est hyper agréable de voir une héroïne évoluer comme cela. Son potentiel prend enfin toute l'ampleur que l'on attendait. Et le fait que la jeune femme soit intelligente à souhait est aussi un délice, parce que oui, c'est aussi une arme dont elle se sert et très bien qui plus est.



Le retour d'Alessandro bouscule cependant un peu tout cela. Vu la situation de Catalina avec ses pouvoirs, ses responsabilités et l'ultimatum de sa grand-mère, le fait que leur premier essai se soit terminé par un coeur brisé avait un peu fissuré la carapace de notre héroïne. En tant que lecteur, on voit pourtant bien que les deux sont faits l'un pour l'autre. Mais comme ils n'ont jamais pris le temps de discuter ouvertement, forcément, on allait droit au mur. Les retrouvailles sont tendues, sans surprise, mais Alessandro est bien déterminé à se faire pardonner. Même si on reste dans un schéma très semblable à celui de Nevada et Connor, il ne faut pas se mentir, je suis plus que satisfaite de la tournure des événements. Les sentiments sont plus à fleur de peau, et Catalina a beaucoup à perdre si elle ne fait pas attention. Cependant, l'alchimie est là et je trouve que nos deux héros ont même quelque chose en plus. Ils se comprennent énormément si bien que l'un comme l'autre arrive à savoir ce que l'autre pense ou compte faire. Cela donne une dynamique plus qu'intéressante, même avec les tensions qu'il y a. Personnellement, je les adore.



Côté intrigue, j'ai trouvé ce tome plus glauque en un sens et aussi plus "terrifiant". Depuis le début de Dynasties, on a vu notre lot d'horreur et d'actes ignobles, mais ici, j'avoue que c'était un cran au-dessus. Caesar fait pâle figure, c'est pour dire. Mais avec des enjeux plus importants, il fallait des ennemis de taille également. L'enquête est toujours très intéressante, bien menée avec des phases de recherches, de déduction, et bien entendu d'action. C'est une des particularités que j'adore avec Ilona Andrews ce mélange fantaisie / thriller / romance toujours très dosé. Je ne m'ennuie jamais et j'apprécie encore plus le fait qu'il y ait toujours des petits détails auxquels il faut faire attention car ils ont toute leur importance. Même si très souvent le coupable est vite découvert, c'est tout le cheminement de l'intrigue qui est prenant.



Petit point bonus ici, comme je le disais dans mon introduction, de nombreux personnages secondaires que j'adore reprennent le devant de la scène. Autant vous dire que j'étais aux anges car ils m'avaient manqué dans Une douce brûlure. Même si avec le recul je comprends le choix des auteurs. Il fallait donner à Catalina le temps d'asseoir son rôle de narratrice sans qu'elle soit étouffée. Et en les réintroduisant ici, ils n'empiètent pas sur les platebandes de notre héroïne. Ils sont des alliés. Je suis par contre moins fan de la présence de Victoria... Je comprends le point de vue de Catalina. Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis prend tout son sens ici, mais... les sacrifices qui en découlent sont pénibles à voir... J'espère que la fin de la saga saura gérer cette mégère psychotique...



Un tome encore réussi, et oui, je me lance dans la suite de Dynasties dans la foulée. C'est là que je me dis que les auteurs ont bien fait leur job car je suis d'habitude frileuse d'enchaîner les tomes car peur de l'overdose, mais non. J'en redemande encore !

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Dynasties, tome 4 : Une douce brûlure

Difficile de résister à l’envie de poursuivre la saga Dynasties, même en sachant que Nevada et Connor passeraient au second plan. Je ne vais pas vous mentir, vu que j’apprécie énormément la saga, j’avais une petite appréhension. Bien que l’on retrouve le même schéma au niveau de l’intrigue et de la romance, passer le flambeau à Catalina que l’on ne connait pas trop bien, chambouler la dynamique mise en place, savoir que certains personnages ne seraient plus autant présents… Cela faisait beaucoup. Mais au final, je trouve que les auteurs s’en sortent vraiment très bien.



Trois ans se sont écoulés. Nevada a laissé à Catalina la place de représentante de sa famille, les Baylor arrivent à la fin de la période de protection liée à la création de leur maison, et les intrigues entre les Majeurs vont toujours bon train. Clairement, on se doute que l’on ne va pas s’ennuyer, et quand la mère d’une amie de la famille est tuée, Catalina n’hésite pas à proposer les services de l’agence Baylor. Bien évidemment, l’affaire est loin d’être aussi simple qu’elle n'en a l’air.



Dès le départ, on ressent une certaine fébrilité. L’affaire Caesar semble s’être plus ou moins calmée, mais les Baylor sont toujours au centre de l’attention, et avec autant de Majeurs dans la famille et sans compter les différents liens de nos héros avec de puissants mages… Ils sont loin de pouvoir encore prétendre à une vie calme et rangée. Même si on voit que les Baylor ont réussi à trouver une certaine stabilité, il est difficile de se faire une place dans ce monde. Et Catalina, qui n’avait vraiment pas envie de prendre la tête de la famille, doit faire face à pas mal de challenge.



Nous marchons sur des œufs. Du début à la fin, et je ne pense pas que cela va changer de si tôt. Si Catalina a bien grandi, est devenue une jeune femme tout à fait capable, elle fait cela par devoir, et elle est loin d’avoir l’assurance de sa sœur. Heureusement, la mère de Connor la prise sous son aile durant ces trois dernières années et lui a donné des armes pour survivre. Au passage, je trouve dommage que cette période soit zappée, mais peut-être existe telle dans un tome d’entre-deux. Mais on voit la fragilité de Catalina. Elle sert les dents, fait de nombreux sacrifices, continue à apprendre… On ressent sa souffrance, son besoin d’appartenance, son envie de garder la tête hors de l’eau. En cela, elle diffère beaucoup de sa sœur, et c’est une très bonne chose. J’adore Catalina. Moi qui avais des doutes avec ce changement de psychologie, même si on retrouve beaucoup de choses semblables dans les deux sœurs, notre nouvelle héroïne n’est pas l’ombre de Nevada.



La romance est par contre très semblable. Avec un jeu de chat et de la souris, des joutes verbales, un Alessandro dangereux et qui a « besoin » d’être sauvé par sa partenaire… mais en même temps, le jeune homme n’est pas une copie conforme de Connor, loin de là. Et je suis très satisfaite aussi de cela. J’adore le schéma, donc le fait qu’il soit semblable est génial, et les auteurs sont parvenus à créer un personnage masculin bien à part. J’ai vraiment hâte de les voir évoluer tous les deux.



Côté intrigue, l’enquête est prenante, sans surprise. On découvre encore que l’univers peut s’étendre, il y a de nouveaux ennemis, de nouvelles responsabilités, des menaces encore plus flippantes… Impossible de s’ennuyer.



Là par contre où je suis un peu triste, c’est qu’on ne retrouve pas certains personnages secondaires que j’adorais. Je savais que ça allait être le cas, et que d’autres prendraient leurs places, mais… un petit pincement au cœur. Le fait que le cas Caesar ait été mis à la trappe me chagrine aussi. J’ai l’impression que les auteurs sont passés à autre chose. J’espère me tromper surtout vu l’importance que prend un personnage, mais franchement, j’aimerai une explication à un moment donné. Je risque d’être un peu pointilleuse à ce niveau-là.



Globalement, un tome quatre à la hauteur. Malgré mes craintes, je me suis prise au jeu sans aucun soucis, et c’est un plaisir de découvrir Catalina et Alessandro. La seule chose, c’est que j’ai un peu l’impression d’avoir loupé des choses… Le saut de trois ans était une bonne chose, mais, j’aurais aimé un peu plus de matière.

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Dynasties, tome 1 : Entre les flammes

Quand on a un petit passage à vide niveau lecture quoi de mieux que de se réfugier chez l’un de ses auteurs préférés ! Et j’avais très envie de découvrir Dynasties d’Ilona Andrews, l’occasion rêvée de me plonger dans cette double trilogie.



Je vous avoue que comme mes débuts avec Kate Daniels avaient été un peu laborieux, j’avais tout de même une petite appréhension. Mais comme je le disais dans mon introduction, ici, ce sont deux séries de trois tomes qui se succèdent (trois tomes pour Nevada et trois tomes pour Catalina). Les auteurs devaient donc entrer plus rapidement dans le vif du sujet et on voit clairement la différence, car j’ai adoré ce premier tome.



L’univers est facilement compréhensible et on en apprend au fur et à mesure de la lecture. Une bonne partie de la population possède des dons magiques à des niveaux de puissance variables, et pour le reste nous sommes dans une Amérique plutôt « classique ». Facile donc d’appréhender l’univers et pas besoin de trop se casser la tête. Non pas que je n’aime pas cela de temps à autre, mais j’avoue que quand on capte tout rapidement, c’est tout de même plus plaisant.



Côté héros, j’avais un peu peur que notre héroïne travaille en famille. Je ne sais pas pourquoi, allez savoir, je n’ai rien contre les familles que l’on se crée soi-même, j’en raffole même, mais quand on parle de vraies familles, je sens les embrouilles arriver au galop. Je me méfie donc très souvent. Sauf que là, les auteurs en ont fait une vraie force du roman. Les Baylor sont atypiques à souhait, soudés, aimants, loyaux, honnêtes… Ils ne sont pas parfaits, attention, mais c’est une famille comme je les aime. Ils sont là les uns pour les autres, ils s’aiment d’un amour inconditionnel, ils se disputent très régulièrement, se lancent des piques… On sent vraiment quelque chose de vrai et de bon surtout en eux. Et cela permet d’avoir un ancrage dans ce monde qui commence à partir à la dérive, sans compter l’univers des Majeurs (ceux dont les pouvoirs sont au-dessus de la norme) qui est la représentation même d’une société d’élites qui se croient au-dessus des autres. Alors, oui, j’adhère aux Baylor !



Nevada est bien évidement un gros atout au roman. Même si on se doute qu’elle est loin de nous avoir tout dévoilé concernant ses pouvoirs, c’est le genre d’héroïne à laquelle on peut s’identifier sans mal. Elle a la tête sur les épaules, une morale à toute épreuve, forte et fragile à la fois, avec du répondant et n’a clairement pas envie qu’on l’emmerde… même quand le type en question la fait tourner en bourrique et qu’elle aurait bien envie de le glisser dans son lit (mais on sait tous que c’est une mauvaise idée… non ? bon allez, peut-être pas). Alors oui, Connor est le beau gosse par excellence, mais son physique avantageux est clairement contrebalancé avec son passé et surtout sa psychologie. On a bien compris que le duo Ilona Andrews aime ce type de héros (et je ne m’en plains pas le moins du monde !) et cela marche toujours aussi bien.



En plus de ces deux héros très charismatiques, le premier tome de Dynasties est vraiment prenant. Une mission plus que merdique qui se transforme en course poursuite et pour finir par être bien plus, moi je dis que l’idée était bien trouvée. On ne s’ennuie pas une seconde, il y a des rebondissements, pas mal de pics d’adrénaline, une enquête qui nous pousse à nous poser des questions… C’est vraiment prenant d’autant plus qu’on apprend à connaître tout l’univers tout du long grâce à des informations que l’on grapille par-ci par-là.



Rien à redire donc. Si bien que je vais de ce pas aller lire le tome deux. J’ai clairement envie de voir comment Nevada et Connor vont évoluer mais je suis aussi impatiente de découvrir comment le complot qui est découvert va mettre leur monde s’en dessus dessous.

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Dina Demille, tome 1 : La gardienne des por..

Cela faisait très longtemps que j’avais envie de me plonger dans la bibliographie du duo d’auteurs Ilona Andrews et quand Dina Demille est sortie, je me suis dit que c’était l’occasion de me lancer enfin. Lu en deux jours à peine… ce qui est clairement un bon indice, je ne vais d’ailleurs pas tarder à lire le tome deux.



J’avais lu le résumé il y a un moment de cela, et j’avais le souvenir qu’il m’avait plu et que j’avais aussi lu des avis positifs. Mais alors pour vous dire que quoi parler le roman… C’est donc à l’aveugle que je me suis lancée, et c’était plutôt chouette de ne pas savoir à quoi s’attendre. Surtout que l’univers de Dina Demille est hyper original à mon goût. Décider de mêler la science-fiction au folklore surnaturel, j’avoue que je ne m’y attendais pas du tout. Et cela ouvre tellement de possibilités que c’est assez grisant.



Je me suis tout de suite attachée à Dina. Elle ne se laisse pas faire, a des principes, est débrouillarde, avec une bonne répartie et en même temps, elle a ce petit côté fille d’à côté tout à fait abordable qui fait que malgré ses pouvoirs et sa situation professionnelle, elle reste à notre portée. Et moi, ce genre de personnage, j’adore. Caldenia, son unique pensionnaire, est juste terrible ! Je l’adore, même si clairement « Votre Grâce » a fait couler pas mal de sang, mais elle sait captiver son audience. Beats, le chien de notre héroïne, et Gertrude Hunt, son auberge, sont aussi deux personnages, certes secondaires, mais qui ajoutent une petite touche adorable. Côté féminin, c’est du tout gagnant pour moi.



Côté testostérone… Ok, d’accord, Sean est à croquer, on aime les mauvais garçons qui sont en fait des gros nounours. Mais avec Arland, on tombe quand même dans le stéréotype des beaux gosses musclés qui tournent autour de notre Dina. Là encore, je ne m’en plains pas non plus trop parce que ça fonctionne très très bien, et que le genre veut cela aussi. J’ai hâte de voir ce que cela va donner d’ailleurs par la suite vu la fin.



Question histoire, il y a pas mal à digérer et j’ai trouvé sympathique que Sean tombe un peu des nues, ce qui permet aux lecteurs d’en apprendre plus de façon moins condensée. L’univers est vaste et dense mais clairement après un premier tome, j’arrive sans mal à y voir toutes les bases et à ne pas me sentir perdu. J’ai aussi beaucoup aimé le fait qu’on entre dans le vif du sujet très rapidement. Le fait que Dina et Sean se retrouvent à devoir combattre un ennemi commun dès le départ rend le tout assez addictif et prenant. L’ajout progressif d’autres éléments à l’intrigue principale fait que le tout est fluide et très bien mené.



Un premier tome donc très efficace pour moi et qui donne bien envie de se plonger dans la bibliographie des auteurs. Dina Demille a été une excellente mise en bouche et j’espère que la suite me plaira tout autant sinon plus.

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Kate Daniels, tome 10 : Triomphe magique

Ça y est, voici le dernier tome de Kate Daniels… Difficile de se dire que je vais quitter notre héroïne après l’avoir suivi pendant tout un mois. Mais ce n’est pas la fin de l’univers, et c’est une petite consolation qui fait du bien. Sans compter que ce dernier tome, même s’il a été surprenant dans son intrigue, a aussi été une conclusion des plus satisfaisantes pour notre couple de casse-cou et leurs proches.



Après Liens magiques, je m’attendais à un tome épique où la bataille contre Roland serait au centre de tout. Le père de Kate est l’ennemi numéro un depuis le départ, et nos héros ne pouvaient pas le laisser s’en tirer comme ça. Mais les auteurs ne le voyaient pas de cet œil-là. Un peu décontenancée au départ par l’arrivée d’un nouvel ennemi encore plus terrifiant que tous les autres, j’ai fini par me prendre au jeu de cette nouvelle course poursuite contre la montre. Roland est toujours une menace qui plane mais il passe un peu au second plan pendant un moment. Pas ce à quoi je m’étais attendue, mais au final, j’ai trouvé l’idée vraiment ingénieuse à de nombreux niveaux.



Un ennemi commun cela pousse à la cohésion. Nous l’avions déjà vu dans le tome précédent de Kate Daniels, mais ici les auteurs poussent le schéma encore plus loin. Et sans surprise, j’ai adoré ! Le fait que beaucoup de personnages mettent de côté leurs animosités, que les proches de Kate et Curran leur prouvent encore une fois leur soutien… C’est tout ce que j’adore. Et je n’ai pas trouvé qu’il y avait un côté trop fleur bleue, car rien n’est facile, et il y a encore des tensions, mais globalement, je vais sûrement vous sembler too much, mais je trouve cela beau et touchant. On voit aussi combien Kate a grandi. Sa capacité à faire la part des choses, à pardonner et à aller de l’avant, tout en gardant ses valeurs. C’est un tome très humain qui montre combien un peuple peut être dysfonctionnel mais aussi soudé au possible.



Et puis, Kate est devenue maman. On la découvre sous un nouveau jour qui ne peut que donner le sourire. Elle patauge face à un garçon qui est une énigme, c’est une maman poule doublée d’une maman ourse. Elle est parfaite dans son imperfection. Et si au départ, j’avais eu du mal avec elle, ici, c’est une héroïne que j’adore, que je comprends et dont je me sens proche. Une sacrée évolution qui fait plaisir à voir.



Il y a aussi beaucoup de petites choses qui m’ont fait sourire. Le retour du Derek que j’aimais tant (je veux un spin-off sur l’enfant prodige !), plus de Julie (hâte de lire son spin-off), une Erra qui a réussi sa rédemption, moins de Meute mais plus d’amis divers, une certaine plénitude malgré la folie de ce tome, le retour d’un personnage qui méritait plus de développement… Ascanio m’a beaucoup manqué par contre… mais il était impossible de caser tout le monde dans cette conclusion.

Quant à l’intrigue, je l’ai trouvé intéressante. C’est un peu une apogée qui se mêle au combat que l’on attendait tous. Les choix des auteurs étaient pertinents et plus intelligents que ce à quoi je m’attendais. Il y a encore beaucoup d’action, une nouvelle mythologie sur le devant, du suspens, une bonne dose de réflexion et cet humour dont je ne me lasse absolument pas.



La conclusion est arrivée au final très vite, mais c’était probablement parce que je retenais mon souffle. Tellement de choses se passent, et l’on voit pas mal de petits éléments prendre enfin sens. Les dernières pages et l’épilogue nous permettent en plus d’avoir une idée globale des conséquences de cette bataille et du devenir de pas mal de personnages. Même si je sais que je pourrais retrouver certains d’entre eux dans de prochaines lectures, j’ai fermé la page Kate Daniels avec le sourire et la sensation d’une fin bien méritée.



Si mes débuts étaient un peu mitigés, la suite s’est montrée prometteuse puis addictif. J’aime décidément beaucoup les histoires que le duo d’auteurs crée, et je ne vais pas les lâcher de si tôt. Ils sont clairement pour moi une référence du genre et j’ai hâte de découvrir ce qu’ils ont encore en réserve.

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Kate Daniels, tome 8 : Changement magique

En commençant le tome huit de Kate Daniels, j’avais quelques petites appréhensions. Avec les événements se produisant à la fin de Changement magique, j’avais un peu peur de perdre la dynamique que j’aimais tant entre les personnages. Je n’étais donc pas forcément très sereine, mais au final, les choses se présentent plutôt bien. Et c’est bien entendu un grand soulagement.



Kate et Curran doivent donc faire face à pas mal de changements dans leur vie, mais le couple semble plutôt bien s’y faire, et on les sent tous les deux plus sereins. Franchement, j’ai beaucoup aimé tout ce qui tournait autour de nos deux héros. L’évolution a quelque chose de brutale, en un sens, et en même temps, c’était ce qu’ils leur faillaient. Même Julie est plus présente, et plus épanouie. Le seul hic, dans ce tome, c’est que Derek, que l’on peut considérer comme le fils de Curran, et que j’adore, est relégué au rôle de « sous-fifre » dans le sens où il est utilisé dans les différentes enquêtes sans vraiment avoir droit à la parole. Avec tout ce qu’il a subi dernièrement, j’aurais aimé voir le personnage prendre plus d’ampleur. C’est dommage.



Niveau intrigue, même si la menace de Roland est toujours présente, nous revenons plus à un schéma classique. Personnellement, j’aime bien. Un nouveau danger, une nouvelle mythologie, de nouveaux alliés… Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, et je trouve encore une fois le développement de l’univers très sympathique. Les auteurs en profitent aussi pour faire évoluer leur couple principal, et pas seulement vis-à-vis de la romance. Ce qui a des répercutions sur tout le reste. On ne stagne pas, bien au contraire.



Même si au final, ce n’est qu’un événement assez court dans ce huitième tome, Kate subit un revers qui a un gros impact autant sur le lecteur, que sur ses proches. Je ne m’y attendais pas du tout, et j’ai même eu du mal à y croire. Pour moi, Kate est invincible, malgré les blessures à répétition, les dangers qu’elle affronte… Et la voir si fragile… c’était un petit choc et un rappel, qu’elle reste tout de même humaine. L’idée était intéressante d’ailleurs. Déjà parce qu’on voit combien elle a changé, qu’elle a maintenant beaucoup à perdre, et qu’elle doit penser un peu plus à sa famille. Pas évident, mais une piqure de rappel nécessaire. Vu qu’il reste deux tomes, je me dis que c’était le moment pour cette prise de conscience.



Pour ce qui est des personnages secondaires, vu qu’il y en a de plus en plus, il est difficile de laisser sa place à tout le monde. Mais, il y a des apparitions, même furtives, de pas mal d’entre d’eux, et j’avoue que j’apprécie beaucoup cela. J’aime aussi les dynamiques qui s’installent petit à petit sans forcément révolutionner tout de façon brutale. Il y a encore un très bon équilibre.



Kate Daniels arrive toujours à me convaincre, ce qui est vraiment chouette. Je ne me lasse pas du tout de l’univers que je trouve de plus en plus intéressant et riche. Il y a un peu de redondances dans les personnages et leurs comportements, mais c’est un petit détail.

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Dynasties, tome 3.5 : Des Noces flamboyantes

Lors de ma lecture de la seconde partie de Dynasties, je râlais à chaque fois que la traduction du tome 3.5 manquait cruellement… Je ne suis pas très fan des intégrales, j’ai donc pris les tomes à l’unité… et heureusement que j’en ai parlé à une amie qui avait, elle, l’intégrale… où se trouve le fameux tome… J’ai donc enfin pu lire Des noces flamboyantes... Après avoir fini la saga…



Je m’attendais au final à en apprendre beaucoup plus. C’est un peu étrange de se dire que lors de ma lecture des tomes consacrés à Catalina, j’avais l’impression d’être passé à côté de pas mal de choses, mais qu’en fin de compte… ce n’était pas forcément le cas. Certes, on a une rencontre en bonne et due forme avec trois personnages clés (la mère de Connor, Xavier et Runa) et la passation entre Nevada et Catalina se fait de façon un peu moins brutale, mais clairement, si vous zappez Des noces flamboyantes cela ne vous empêchera pas d’aimer les tomes 4 à 6, loin de là.



J’ai par contre bien aimé cette lecture. En la prenant comme un tome compagnon même s’il est loin d’être dans le genre fan-service comme certains peuvent l’être. Nous voyons la transition entre la Catalina adolescente et petite sœur de Nevada, à la future femme d’affaires. Loin d’avoir toute l’assurance qu’on lui découvre par la suite, mais clairement, un personnage qui a déjà une sacrée envergure. Ses doutes concernant son avenir et ses pouvoirs sont bien présents, tout comme sa place dans ce monde. Mais on voit aussi combien elle est douée pour être détective privée. Elle gère cette première enquête en « solo » excessivement bien et cela fait plaisir à voir.



Je ne saurais dire si mon avis est biaisé par contre, vu que j’ai lu toute la saga avant de m’attaquer à Des noces flamboyantes. Il n’en reste pas moins que j’ai passé un très bon moment, et qu’on y retrouve tous les ingrédients des autres tomes en un peu plus condensé. Avec en bonus, la « fin » d’un personnage de la première trilogie qui avait toute son importance.



Pas indispensable donc, malgré ce que je pensais, mais si vous êtes fan de la saga, ce sera un très bon moment en perspective !

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Dynasties, tome 3 : De feu et de braises

Une petite appréhension ainsi qu’un petit pincement au cœur en me disant que c’est le dernier tome des aventures de Nevada et Connor, même si j’ose espérer que quand Catalina prendra les rênes de la seconde partie de Dynasties, ils feront de petites apparitions… Mais tout de même, c’est une page qui se tourne avec deux héros que j’ai adorés suivre et j’en aurais bien demandé plus.



Mais avant de partir dans la déprime… parlons un peu de ce tome trois de Dynasties. Il assoie vraiment beaucoup de choses pour moi dans l’univers, mais surtout il met en avant énormément d’éléments que j’adore. Première chose, qui ne va choquer aucune des personnes qui me lisent régulièrement : la coopération entre les personnages mais surtout ce clan qui se forme autour de Nevada. Cornelius en force ! Comment pouvait-on s’imaginer que ce père de famille un peu effacé serait à ce point un allié de poids et un ami extraordinaire. Je ne vais pas parler de Zeus ou Sergent Nounours, les meilleures trouvailles de la saga… mais les auteurs ont créé une multitude de personnages secondaires que j’adore de tout mon cœur si bien que je pourrais vous en parler pendant des heures… mais je vais vous épargner cela.



Donc à la place, je vais revenir sur cette coopération. Nevada navigue depuis le début dans un monde assez particulier avec des règles plus ou moins biaisées car ce sont les puissants qui commandent. Cependant, elle arrive à trouver des alliés, et quand la situation dérape vraiment, on voit qu’ils sont prêts à entrer en action. Le combat final était quelque chose et il incarne parfaitement mon ressenti. J’aime l’idée que l’on puisse se retrouver sous une même bannière malgré nos différences, car on arrive à trouver un but commun. Si la saga tape très fort sur la tête des élites, elle transmet aussi d’excellents messages.



Côté romance, rien à redire. Nevada et Connor continuent d’évoluer doucement, de faire des compromis, de s’apprivoiser. J’ai beaucoup aimé les petits moments de la vie de tous les jours qu’ils arrivent à voler. Il y a une douceur extrême qui contrebalance parfaitement la violence ambiante de Dynasties. J’aime aussi ces compromis. On voit une relation qui se construit sur des bases saines, le respect, la prise en compte de l’autre dans toute sa globalité. Là encore, j’ai trouvé que les messages autour du couple étaient très positifs.



Nous naviguons toujours avec deux intrigues même si elles sont toujours liées l’une à l’autre. La découverte de Caesar ne sera pas pour tout de suite, ce que je ne trouve pas plus mal, même si j’ai découvert qui il/elle était grâce à plusieurs petits indices, par-ci par-là, et surtout un très gros vers la fin. L’enquête principale de ce tome était aussi très réussie. Là encore, l’univers continue à s’étoffer, il y a énormément d’action, de recherches, de découvertes… Nous sommes vraiment dans une réflexion digne d’un roman policier. Le mélange des genres parfait pour moi. Par contre, là encore, beaucoup de violence. Je n’ai rien compte, je le disais dans ma chronique du tome deux, cela se prête parfaitement à l’univers. Mais cela pourrait choquer certains lecteurs, donc attention.



Le seul bémol que je pourrais soulever concerne les méchants. Ils sont nombreux, mais on y trouve une certaine redondance à chaque fois et je trouve cela un peu dommage. Les hommes pourris gâtés qui se croient au-dessus de tout… c’est un peu lassant, surtout que ça tourne parfois au ridicule. On sent une critique assez féroce face aux classes supérieures depuis le début de la saga, mais j’avoue que même si je suis d’accord, un petit peu plus de subtilité ne m’aurait pas non plus déplu. Heureusement certaines méchantes ont plus de classes ;)



Une conclusion qui n’en est pas vraiment une, mais qui donne tout de même pas mal d’éléments pour être satisfaits du devenir de nombreux personnages. Une intrigue toujours aussi prenante, très bien équilibrée avec le cocon familial et les alliances qui se forment, de l’humour auquel j’adhère totalement avec ce style dynamique et encore une fois d’excellents messages. J’ai hâte de voir comment la transition va se faire, même si le fait que le tome 3.5 n’est pas été traduit me chagrine un peu… J’espère que cela ne m’empêchera pas d’apprécier la seconde partie de Dynasties.

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Dynasties, tome 2 : L'étincelle sous la glace

Impossible de ne pas lire le second tome de Dynasties dans la foulée. Je suis vraiment très emballée par cette nouvelle saga de Ilona Andrews autant par la romance que par l’intrigue principale.



Comme dans Kate Daniels, j’adore tout particulièrement le fait que nous découvrons progressivement l’univers. Nouveau type de magie, nouvelles règles, nouveaux mages… C’est une très bonne technique plutôt que de tout nous donner en même temps. Le lecteur s’adapte beaucoup mieux, je pense, aux caractéristiques du monde imaginé par les auteurs par ce procédé. Et j’apprécie d’autant plus quand des personnages que je pensais ne pas forcément prendre plus d’ampleur réapparaissent de nouveau. Mieux les connaître c’est non seulement élargir leurs psychologies mais aussi tout ce qui tourne autour d’eux. Donc du point de vue de la construction de l’univers, je suis plus que satisfaite !



L’intrigue principale est toujours là, en mode sous-marin, et comme avec le premier tome la nouvelle enquête de Nevada va lui permettre d’en découvrir un peu plus. Dynasties est assez violent par contre. Je n’ai rien contre, je trouve que cela va tout à fait avec le vécu des personnages et l’univers, mais je ne mettrais pas la saga entre toutes les mains. Cependant, je trouve aussi que la gestion de cette violence est plutôt faite de façon intelligente, et elle est aussi exploitée dans le sens où les auteurs expliquent le pourquoi du comment. Ça ne justifie pas toujours ce qu’il se passe, mais au moins nous comprenons.



Ici, Nevada va essayer de retrouver la personne ayant tué la femme de son nouveau client. Et on plonge de plus en plus dans le monde des Majeurs. Ce qui fait froid dans le dos, mais notre héroïne, bien que parfois terrorisée, prend les choses en main et s’adapte. Mais toujours avec son sens moral. Elle est la preuve que le pouvoir ne corrompt pas, qu’une famille aimante est le socle de tout et que cette société peut changer. J’adore Nevada, je ne le cache pas, elle représente beaucoup de choses que j’aime dans un personnage principal féminin. Et sa dynamique avec Connor est plus que savoureuse. Le fait qu’il l’initie doucement à son monde, lui laisse la possibilité de prendre la fuite et son côté inadapté donne autant de moments très tendres que des tensions assez électriques. Mais les deux forment un sacré duo qui les pousse tous les deux vers le haut.



Côté personnages secondaires, je suis aussi plus que ravie. Ils sont, pour moi, aussi importants que les héros, et là, il y a un sacré petit groupe qui se forme autour de Nevada et Connor. Cela donne une impression de cocon, si je puis dire. Ils sont arrivés tous les deux à former un groupe où ils se sentent chez eux. Et quand on voit tout ce qu’il se passe autour d’eux, c’est un élément primordial, autant pour le lecteur que pour les héros. On a tous besoin de souffler un peu, et de sentir de la sécurité dans ce genre d’univers.



La seule petite chose que je reproche aux auteurs, mais c’est quelque chose de très récurrent dans toutes leurs sagas : les descriptions à rallonge et surtout les explications de choses que l’on a déjà vu dans les tomes précédents. J’en ai pris mon parti depuis, et je zappe ces passages, ce qui altère moins ma lecture car il est facile de les repérer. Mais si comme moi, vous êtes plus dans l’action, il faut savoir qu’il y a des « cassures » de rythme assez régulièrement.



Une romance au top, ultra bien géré au vu des personnalités de Nevada et Connor, des personnages secondaires que l’on adore et qui évoluent eux aussi, une intrigue principale et secondaire qui tiennent en haleine, un univers qui s’étend doucement, une exploitation de la magie bien présente… Je suis charmée par Dynasties. Et là, sans aucune surprise, je vous annonce que je vais lire le tome trois, dernier de cette première trilogie consacrée à Nevada.

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Kate Daniels, tome 3 : Attaque magique

Challenge de "fin d'année" finir toutes les sagas en cours ! C'est jouable, surtout avec des sagas comme Kate Daniels qui sont mon petit péché mignon avec des tomes pas trop longs (je préfère, on ne va pas se la cacher) et une lecture qui coule toute seule. Ce n'est pas ma saga préférée ni des auteurs, ni du genre, mais j'ai de bons espoirs pour que les prochains tomes deviennent bien plus intéressants pour moi, surtout vu la dernière page 😉



J'avais une petite appréhension quand j'ai commencé ma lecture. La couverture laissait présager un combat dans une arène, et clairement, le style gladiateurs... je n'apprécie pas du tout. Je n'y allais pas à reculons non plus, mais j'avais peur de m'ennuyer. J'aurais dû faire un peu plus confiance aux auteurs, oui, d'accord, parce qu'au final, certes il y a des combats en arène, mais ils ne prennent pas trop de place, ils servent très bien l'intrigue, l'un d'eux est même tordant à sa façon. Donc un gros soupir de soulagement pour moi, car clairement Attaque magique m'a donné envie de poursuivre l'aventure avec notre Kate Daniels !



Ce que j'apprécie vraiment dans chaque tome, jusqu'à présent, c'est qu'il y a toujours plus ou moins une part d'enquête. J'en suis très friande et ici les enjeux étant assez grands, cela donne un petit côté dramatique qui n'est pas pour me déplaire. La Meute est en danger, mais ce sont surtout les proches de Kate qui sont sur la sellette. Curran, Jim, Derek, Andrea, Raphael... Et on voit que depuis le départ, notre héroïne cherche à ne pas créer de liens, pour de très bonnes raisons, mais que la vie n'est pas du tout d'accord (et tant mieux !). Déjà, la solitude n'a jamais réussi à personne, et en plus l'histoire aurait été quand même très triste. Surtout qu'au fur et à mesure, on voit un groupe se former autour d'elle, et que dans ce tome, les présences féminines deviennent plus nombreuses (youpi ! je n’ai rien contre les hommes, mais trop de testostérone c'est un peu pesant quand même). Andrea que j'avais adoré dans le tome deux devient un vrai pilier pour Kate, à bien des égards. Elle la pousse à être plus sociable et elle ne se démonte pas devant les réticences de notre héroïne. Dali fait aussi son apparition dans Attaque magique. Et là encore, j'ai adoré le personnage. Elle a un côté très WTF que j'affectionne beaucoup, et elle casse vraiment l'image des Changerformes tout en étant badass à certains égards.



L'autre point qui me "chagrinait" un peu c'était cette romance slowburn au possible. Je voulais de l'action et une avancée entre Kate et Curran. J'avoue que le petit jeu, je t'aime moi non plus avec le côté dominant de Sa Seigneurie... je n'étais pas trop fan. Sûrement une des raisons qui font que je n'accroche pas à 100% à la saga pour l'instant. Après, je comprends aussi le point de vue de Kate qui déjà n'est pas trop branchée relation mais qui en plus ne veut pas être une énième relation au tableau de chasse de Curran. Le garçon n'a pas l'air de prendre ses relations à la légère, mais vu le passif de notre héroïne, on la comprend. Le truc, c'est que depuis le premier tome, il y a clairement une alchimie entre ces deux-là, pas de suspens donc, mais j'espère juste que cela ne prendra pas trop de tomes pour que les choses avancent. Parce que oui, je veux une vraie romance, et encore plus celle-ci qui va être assez explosive.



Côté relations "amitié" par contre, je n'ai rien à redire. J'ai déjà parlé d'Andrea, je ne vais pas y revenir. Derek, bébé chouchou... C'est le petit frère qui vous cause des ennuis plus gros que lui, mais à qui on ne peut pas en vouloir. Il y a quelques moments très intimes entre les deux personnages, de quoi faire fondre les petits coeurs. C'est en plus un personnage très intéressant entre son passé, sa place dans la Meute et sa relation avec Kate. Il ouvre pas mal possibilités à une "entité" qui a de très nombreuses règles. Julie. Que j'adore cette gamine et la relation mère/fille un peu étrange qui s'est instauré avec Kate. L'adolescente fait une brève apparition mais j'espère la revoir plus régulièrement. Et oui, je lirai le spin-off lui étant consacré, ça ne fait aucun doute. Jim... J'aime l'évolution qu'il y a ici même s'il y a un côté très tendu. On n'est pas toujours en phase avec ses amis ce qui donne un côté très réaliste et en plus, là encore ces frictions élargissent l'univers de la Meute, et c'est un bonus. Raphaël est de nouveau présent. Il m'avait fait une bonne impression dans le tome précédent, et là encore, il est à la hauteur. Je suis donc aux anges de ce côté-là !



L'intrigue maintenant. Plutôt pas mal du tout. L'univers s'élargit encore avec en plus la mythologie hindoue mise en avant. C'est ce que j'apprécie dans Kate Daniels, il n'y a pas forcément de limites et les auteurs exploitent cela au fur et à mesure. Cela permet aussi aux lecteurs d'en découvrir plus sur les différentes mythologies et croyances. Je suis personnellement fan, donc j'adore. L'enquête avait ce côté inquiétant aussi avec de grands enjeux. Je trouve que l'on s'implique encore plus ainsi, et le tout est carrément palpitant. Etre sur la brèche tout au long du roman aurait pu être anxiogène, mais au final j'ai trouvé que c'était très bien dosé. Les implications et conséquences de cette aventure vont par contre être potentiellement désagréables pour Kate...



Malgré certaines petites choses qui ne sont pas encore tout à fait à mon goût, ce troisième tome de Kate Daniels était un très bon moment de lecture. J'affectionne tout particulièrement que notre héroïne se construise un groupe soudé, et l'univers poursuit son expansion. C'est très prometteur pour la suite, sans aucun doute.

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Dina Demille, tome 4 : Sur le fil de la lame

Est-ce que je me suis jetée sur le tome quatre de Dina Demille dès sa sortie : la réponse est un grand oui ! J’avais pourtant un petit peu peur car nous changions de protagoniste pour faire la place à Maud, la sœur aînée de Dina, mais au final ce fut un petit bonheur de la suivre. Et je n’aurais rien contre un spin-off qui lui serait entièrement consacré.



Le début a été un peu lent. On revisite quelques éléments clés du tome précédent du point de vue de Maud, et j’avoue que pour une mise en bouche, ce n’était pas très entraînant. Mais cela permettait tout de même d’avoir une idée de ce que la jeune femme avait ressenti et quelles étaient ses dispositions. Et une fois le premier chapitre passé, c’était parti mon kiki !



Et à partir de là, je me suis régalée. J’avais déjà beaucoup aimé Maud dans Une visite inattendue, mais ici, elle se révèle vraiment. On en apprend beaucoup sur le personnage avec notamment son passé, ce qui a fait d’elle une humaine à la hauteur des vampires, ce qu’elle avait sacrifié pour cela, ses doutes ensuite surtout concernant l’avenir de sa fille… J’avais déjà appréhendé tout cela avant, mais ici, nous pouvons enfin mettre des mots sur tout cela. Et Maud passe d’un personnage intéressant à un personnage des plus attachants. Et c’était tout ce que j’attendais.



J’ai particulièrement apprécié qu’elle ne se jette pas au cou d’Arland, malgré ses sentiments. Elle veut gagner sa place, devenir en quelque sorte indispensable à la maison de son futur époux pour qu’elle et sa fille ne puissent plus être jetée comme des rebus à la moindre mésaventure. Et Maud s’en donne les moyens. Elle est forte, intelligente, pleine de ressources, diplomate, posée… Elle ne se laisse pas faire et connait ses faiblesses. Elle n’en est pas moins une femme et une mère. Helen est le centre de son univers, et c’est bien normal, surtout après ce qu’elles ont vécu. Et même si bien entendu, on se doute qu’Arland et Maud auront leur happy ending, le tout prend son temps, et le maréchal vampire se montre à la hauteur respectant sa bien aimée et refreinant ses instincts.



Et là, je dis merci. Parce qu’Arland est le mâle dominant dans toute sa splendeur. Force incroyable, grand stratège, intelligence pointue, vicieux avec ses ennemis… Mais les auteurs ont choisi également d’en faire un personnage masculin qui respecte profondément sa compagne, qui ne juge pas, qui se montre compréhensif, attentif et attentionné, et pas seulement envers Maud mais aussi envers Helen. C’est une relation seine à tellement de niveaux que… pfff… oui, on peut voir ça en littérature, et oui, ça fait rêver, et oui, ça devrait être la norme.



Voir Maud évoluer tout au long du tome était aussi un vrai bonheur. Elle n’écrase personne ni par sa force, ni par son intelligence, mais elle la met au service des autres. Bien entendu, elle se défend quand il le faut, mais elle est réfléchie avant tout. Et au fur et à mesure du tome, alors que les situations se font de plus en plus complexes et oppressantes, on la voit rayonner. Elle trouve sa place, et elle la mérite.



L’intrigue sert notre héroïne du début à la fin, mais franchement, c’est tellement bien fait que ce n’est pas une critique pour moi. En plus découvrir le monde des vampires et la famille d’Arland était vraiment un gros plus. De nombreux personnages secondaires ultra intéressants et qui je l’espère seront sur le devant de la scène d’une façon ou d’une autre dans un futur proche.



Un tome que j’ai beaucoup aimé, plus que je ne l’aurais cru. Des héros mis en avant de façon intelligente et pleine de respect. Une intrigue qui se met progressivement en place tout en creusant la place de Maud dans ce nouveau monde. De l’action et des petits pics d’adrénaline comme on les aime. De l’humour et une mention très spéciale à notre petite Helen qui fera des ravages plus tard et que j’adore !



J’aurais une chose cependant à dire concernant la conclusion de ce quatrième tome de Dina Demille : mais qu’est-ce que c’est que cette fin ?? Est-ce que les auteurs veulent notre mort ? On ne peut pas finir avec une bombe pareille ! Les auteurs, ces pro de la torture…

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Kate Daniels, tome 5 : Meurtre magique

Je pense que je suis bien partie pour finir la saga d'une traite, en espérant que je ne fasse pas une overdose... Mais je suis très bien dans l'univers jusqu'à présent, et il est difficile de quitter les personnages après chaque fin de tome, et comme je les ai tous sous la main... La tentation est trop forte. Donc me voilà embarquée dans Meurtre magique.



Après le tome quatre, la barre était très haute. Kate et Curran officialisaient leur relation et il y avait de très forts moments d'émotions à plusieurs moments. J'attendais en plus cet événement depuis le départ, donc autant vous dire que même s'ils se sont comportés comme des gamins, j'étais sur un petit nuage. La romance ne perd rien dans Meurtre magique, il est même délectable de les voir continuer à s'apprivoiser et à trouver des compromis pour que leur relation fonctionne, surtout avec leurs positions au sein de la Meute. J'ai été moins emballée par l'intrigue... Il faut dire que dès qu'on touche à du fanatisme "religieux" ou de race... j'ai tendance à me braquer. J'ai trouvé très bien de montrer encore une fois que les monstres ne sont pas ceux que l'on croit, mais cette haine infondée qui en plus joue avec le malheur des gens... ça a tendance à me hérisser le poil... Si on ajoute en plus à cela le fanatisme scientifique... Aidez-moi !



Je ne vais pas mentir, on sentait depuis un petit moment que de toute façon cela pendait au nez de nos héros. Des réflexions sur le fait que tous les êtres ayant un peu de magie en eux n'étaient pas des êtres humains, certaines inégalités... Il était impossible que cela n'explose pas. Je trouve donc bien de ne pas faire l'autruche et de montrer tous les aspects de cette société bien particulière. Surtout que l'on n'a, si je ne me trompe pas, aucun représentant sans magie parmi les héros. Cela ne me gêne pas du tout car clairement les personnages principaux montrent bien plus d'humanité que beaucoup "d'humains". le point positif face à une telle situation, c'est aussi que forcément avec un ennemi commun, toutes les créatures se regroupent pour faire front. Il y a des tensions, ne nous leurrons pas, mais c'était sympathique de voir toutes ces personnes se rassembler en mettant de côté leurs différends.



L'univers continue d'ailleurs à s'étendre. Et j'adore cela. Comme ici, l'ennemi est non magique, les auteurs piochent parmi les créatures présentes en ville. Les sorcières et leurs confrères notamment. C'est vrai qu'à part une courte apparition dans le tome trois, les magiciens avaient été un peu mis de côté. Et de ce qu'on en apprend, il se pourrait bien qu'ils soient plus souvent là à partir de maintenant, de quoi rendre la série Kate Daniels encore plus palpitante.



En parlant de notre héroïne, non seulement nous la voyions évoluer, mais on en apprend aussi beaucoup sur elle. Kate a maintenant sa propre agence de détectives avec Andrea et Derek (on adore !), elle arrive à se faire une place dans la Meute et à asseoir son rôle d'Alpha (avec un passage lors des requêtes qui était juste magistral), sa relation avec Curran est de plus en plus solide, les deux mettant à plat pas mal de choses, Julie revient en force, des petits nouveaux à fort potentiel lui sont mis dans les pattes... bref, on ne s'ennuie pas une seconde concernant Kate. Elle apprend même certaines choses sur son passé, pas vraiment sympathiques, mais qui donnent encore plus de consistance à son personnage, et son potentiel ne fait que grandir. Elle se montre forte mais se laisse aussi aller grâce à Curran, et la voir avec ces deux facettes est vraiment très chouette. Elle avait besoin de trouver une épaule sur laquelle s'appuyer. Andrea est aussi là pour ça, tout comme d'autres membres de la meute, et même si elle doit toujours donner l'impression d'être forte, alpha oblige, on sent tout de même qu'elle se laisse plus aller. On lui a volé son enfance, mais on a au moins l'espoir que sa vie d'adulte ne subira pas le même sort.



Un tome cinq avec plein de moments très forts qui sont super agréables à suivre, malgré la violence toujours présente. Il y a une bonne évolution des personnages, des petits nouveaux que j'ai beaucoup aimé, la romance que j'adore toujours autant. Il y a juste l'intrigue qui n'a pas trop été ma tasse de thé, mais là clairement, c'est par rapport à mes goûts plus qu'au traitement de l'ensemble. Et maintenant, que vais-je faire ? Lire le tome six de Kate Daniels (on m'a promis qu'il était aussi bien que le quatre !).

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Kate Daniels, tome 2 : Brûlure magique

Ayant lu le dernier Dina Demille et ayant du mal à patienter pour la suite, je me suis dit que reprendre ma lecture de la saga Kate Daniels serait un moyen de me faire un peu attendre. Pas le même univers, certes, mais une ambiance assez similaire.



Comme pour le premier tome, j’ai passé un bon moment, mais il y a pas mal de petites choses qui font que je n’arrive toujours pas à rentrer totalement dans l’histoire. Cela va venir, dès que certaines choses seront en place, j’en suis certaine. Mais pour l’instant, je ne retrouve pas le même entrain qu’avec Dina. Kate est pourtant très sympathique. Je l’apprécie énormément. Elle a une bonne répartie, est ultra débrouillarde, sait clairement se battre, et il y a cette fragilité en elle qui fait qu’elle est attachante. Je n’ai franchement rien à redire concernant notre héroïne.



C’est plus sur la construction de l’intrigue que j’ai eu un peu de mal. Du début à la fin, j’ai eu l’impression de me faire balloter à droite et à gauche. Il y a beaucoup de personnages, et la plupart sont des nouveaux. Encore beaucoup d’informations, et peut-être trop de gens tirant les ficelles d’une manière ou d’une autre. On ne sait pas vraiment où donner de la tête. Et comme l’univers est, de base, assez complexe, on a cette impression parfois de se noyer un peu.



Le jeu du chat et de la souris entre Curran et Kate… je n’irais pas jusqu’à dire que cela m’insupporte mais pas loin. Il y a trop de violence. J’ai en comparaison Mercy Thompson, où la romance commençait aussi dans le même genre, mais avec plus de subtilité et de nuances. Et Curran n’est pas du tout sympathique pour moi. J’espère franchement que cela changera par la suite parce que on voit dès le premier tome que ces deux-là n’ont qu’une envie : se sauter dessus. Alors entre l’alpha qui n’assume pas ses sentiments et Kate qui dit catégoriquement non… Je lève souvent les yeux au ciel, et je ne trouve pas leurs petits jeux intéressants, ou sexy car je suppose que c’est un peu l’effet voulu.



Mis à part cela, l’histoire de ce deuxième tome de Kate Daniels reste tout de même très sympathique. J’ai beaucoup aimé les personnages de Julie et Andrea notamment. Enfin des atouts féminins proches de notre héroïne. Cela fait du bien d’avoir un peu moins de testostérone. Kate continue aussi à se faire sa petite place parmi les autres créatures magiques. Son passage chez les hyènes était d’ailleurs l’un de mes préférés. Le fait de la voir être aussi à l’aise et confiante pour quelqu’un d’aussi solitaire, c’est plus que chouette. J’aime aussi la voir travailler avec Dereck et Ghastek. On sent clairement que Kate a tout d’un leader, et j’adore le travail d’équipe, surtout quand il y a un certain pied d’égalité. Oui, je ne suis pas fan des mâles dominants, ça ne me fait pas rêver surtout quand ils sont possessifs…



Le fait de mettre la culture celte en avant dans ce deuxième tome était aussi très chouette. J’adore la mythologie celte qui est moins exploitée que d’autres en plus. Et l’enquête qui se met en place permet de garder notre curiosité sur le qui-vive, tout en continuant à nous faire explorer ce monde étrange.



Une bonne lecture donc, mais avec ses défauts. Les descriptions à rallonge cassent le rythme à de nombreuses reprises, Curran m’agace, et on est encore trop balloté à mon goût. Mais tous les ingrédients sont là, et je suis certaine que je vais finir par trouver ma place dans l’univers de Kate Daniels. Il ne manque franchement pas grand-chose.

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Dina Demille, tome 3 : Une visite inattendue

C’est toujours un réel plaisir que de se replonger dans l’univers de Dina Demille. Je ne m’en lasse pas et à chaque tome je suis émerveillée de voir l’imagination des deux auteurs prendre encore plus d’ampleur. Et à peine un tome fini que j’ai envie de découvrir le suivant.



Une visite inattendue est en plus bourrée d’action, de pics d’adrénaline, de révélations et de mal de romance, ce qui ne gâche absolument rien. Franchement, à chaque fois je me dis que le tome que je lis est mon préféré. J’aime particulièrement l’évolution des relations entre les personnages. Et je ne parle pas que de la romance, loin de là. Notre jeune héroïne a su depuis le départ s’entourer de personnes de confiance et elle continue à agrandir son cercle. Et vous le savez… c’est ce que j’adore par-dessus tout. Une famille que l’on se compose soi-même et qui est à vos côtés pour tout affronter.



Et dans ce troisième tome, notre Dina Demille intergalactique a de quoi faire : empêcher une espèce entière de disparaître, régler un conflit meurtrier, sauver sa grande sœur, découvrir une machination contre les aubergistes… Non, vraiment, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Et l’univers comme les personnages continuent à évoluer. Les événements n’étouffent absolument pas le reste, il y a un très bon équilibre. Et j’ai trouvé l’idée de l’intrigue principale se mêlant à d’autres, anciennes et nouvelles, finement mené. Il est facile de créer à chaque fois des problèmes à résoudre, mais tisser ainsi des liens à différents endroits n’est pas une chose évidente. Et autant vous dire que cela titille la curiosité.



Mais les personnages restent tout de même ce que j’ai préféré. Déjà Maud, la grande sœur de Dina. Un sacré personnage. Mariée à un vampire, elle a adopté leur façon de vivre et le moins que l’on puisse dire c’est que la jeune femme ne rigole pas. Elle est badass à souhait, mais elle est aussi une super maman. Helen. Ce petit chou qu’on a envie de croquer, à moins que ce ne soit elle qui nous croque… Une réussite également. Je veux dire rendre aussi mignonne un personnage aussi létal, c’est du génie. Wing était aussi tout à fait adorable. On ne le voit pas beaucoup, mais le petit extraterrestre a aussi son importance, et il fait la part belle aux personnages qui ne sont pas très puissants, certes, mais qu’on ne laisse pas pour autant de côté.



Dina. Que j’aime ce personnage. Forte et fragile à la fois. Elle se donne corps et âme dans ce troisième tome. Son sens du devoir et de la famille fait chaud au cœur. Sean est toujours aussi craquant et je suis contente de voir que les choses avancent avec une certaine aubergiste. Arland est bien entendu de retour. Et je ne sais pas comment font les auteurs, mais il arrive à être très souvent l’élément comique de la saga. Alors que bon, on parle d’un vampire imposant et ultra dangereux mais… je ne sais pas… sûrement son côté grandiloquent et un peu maladroit. Le fait que Marais prenne enfin plus de place dans la troupe de Dina était aussi parfait. Il m’a bien fait rire à un moment donné et j’ai hâte de le revoir.



Et bien entendu, nous revoyons pas mal d’autres personnages que j’adore. Le tout avec beaucoup d’humour, de l’émotion aussi, Dina m’aura fait verser ma petite larme, et un récit très dynamique. Je ne suis toujours pas très fan des longues descriptions des mondes et des espèces mais j’avoue que c’est tout de même un travail très complet de la part des auteurs. Ils n’introduisent pas de nouveaux extraterrestres, juste pour que cela serve l’intrigue, non, ils vont au bout des choses.

Quant à la fin… Elle est parfaite à bien des égards, pour mon petit cœur de bisounours en tout cas, mais alors la révélation de la toute dernière ligne. Elle m’a carrément tué ! Et en plus je ne suis pas certaine que le tome quatre de Dina Demille nous apporte plus de réponses parce que j’ai l’impression que c’est Maud qui va prendre les commandes. Une torture… mais de celle qu’on adore… donc ça va.

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Kate Daniels, tome 4 : Blessure magique

Impossible pour moi de ne pas lire le tome quatre de Kate Daniels après cette fin. Moi qui depuis le début de la saga n’attendais qu’une chose : que la romance s’installe durablement, j’étais sur des charbons ardents ! Je me suis donc jetée sur Blessure magique… pour très vite déchantée…



Bon, pas trop de suspens quand même vu ma note que quatre sur cinq… La saga a clairement pris un autre tournant pour moi, je suis plus que hypée maintenant (et j’espère que ça durera jusqu’au bout). Mais la première moitié du tome a failli me rendre chèvre… Curran et Kate sont des gamins… Certes des gamins avec des egos un peu surdimensionnés qui ont vécus pas mal de saloperies, mais des gamins quand même. J’avais, à tout de rôle, envie de leur donner des claques. Preuve en est que je les adore, mais j’avais envie de passer de la maman exaspérée à la maman tout attendrie ! Et l’attente a été longue… Kim peut en attester car elle a eu droit à mes commentaires dépités pendant toute une soirée…



Mais, c’était un moment inévitable à passer. Bien entendu pendant ma lecture je ne le voyais pas comme cela, mais comme je le disais Kate et Curran en ont bavé et continuent tous les deux à en voir de toutes les couleurs. Ils ont besoin de se sentir rassurer l’un comme l’autre et vu leurs positions ce n’est pas la chose la plus facile à faire. L’évolution de leur relation en est d’autant plus intéressant et incroyable. La fin a été émotionnellement épuisante mais ça en valait vraiment le coup. J’ai hâte de voir ce que cela va donner, donc lecture du tome cinq en suivant…



Il n’y a bien entendu pas que de la romance, bien au contraire. La plupart du tome se concentre sur un nouvel ennemi qui se révèle être une sacrée plaie… et c’est le moins que l’on puisse dire. J’ai l’impression que les enjeux ne peuvent pas être plus grand à chaque fin de tome, et bien non ! Et j’avoue qu’avec ce tome quatre de Kate Daniels, j’ai eu tout de même très peur… C’était palpitant à souhait, j’ai adoré l’enquête et le jeu de chat et de la souris, mais je pense que j’ai dû être en apnée pendant un bon moment. Le fait que je me sois attachée à pas mal de personnages y fait beaucoup aussi. J’ai forcément peur pour eux car nous sommes dans un univers violent et que l’on peut s’attendre à des dommages collatéraux à tout moment. Mais franchement, ça tient la route, on continue d’explorer l’univers qui n’a aucune limite et c’est génial.



J’aime aussi le fait que les auteurs abordent des sujets très sérieux et complexes. Il y a aussi cette touche d’humour noir que j’affectionne énormément. Un très bon regroupement de ce qui me fait généralement aimer une lecture. La saga reste assez dure mais il y a aussi énormément d’humanité. Alors que l’on parle de créatures « non-humaines » si l’on peut dire. Mais comme beaucoup de situations, le monstre n’est pas forcément celui que l’on croit.



Moi qui suivais Kate Daniels sans y trouver cette petite étincelle, c’est maintenant chose faite ! Je ne sais pas si je continuerai sur ma lancée jusqu’au bout mais c’est bien parti. Je me suis vraiment prise au jeu, et j’ai hâte de voir les personnages encore évoluer et l’univers continuait de me révéler toutes les surprises qu’il a encore en réserve.

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Kate Daniels, tome 9 : Liens magiques

Avant dernier tome et donc début de l’angoisse pour un final qui s’annonce déjà assez épique. Difficile de rester sereine avec Liens magiques, même si clairement la tension que l’on sent dès le départ à aussi quelque chose de grisant. Et puis avec un univers tel que celui de Kate Daniels, je n’en attendais pas moins.



La menace de Roland se faisait de plus en plus pressante, et il était envisageable pour un avant dernier tome de ne pas se concentrer dessus. Il fallait que les auteurs préparent les bases du final et c’est exactement ce que nous avons ici. Les dernières pièces du puzzle se mettent en place, les alliés se regroupent, les ennemis se dévoilent, et les desseins du père de Kate sont de plus en plus net. Et même si Liens magiques donnent l’impression d’être le tremplin pour le final, le tome n’en reste pas moins une réussite.



Il faut dire que dès le départ, les auteurs nous mettent dans l’ambiance : destruction d’Atlanta dans un avenir proche, et morts de personnages emblématiques dans les visions de l’Oracle. Kate se retrouve un peu au pied du mur, et elle doit agir. Le problème, c’est que chacune de ses actions semblent mener au désastre. Et aujourd’hui, elle a beaucoup à perdre. C’est donc une course contre la montre qui se joue, avec en plus, des quêtes à remplir pour éviter le pire. On ne s’ennuie pas une seule seconde tellement les événements s’enchaînent. Et en plus, nous continuons à en apprendre énormément sur les personnages. C’était une lecture à la limite du parfait, et en écrivant ces mots, je me dis que mes attentes pour le dernier tome vont être très hautes (et j’espère pas trop, de peur d’être déçue).



C’est aussi le moment pour Kate de voir qui sont réellement ses amis. J’avoue avoir été déçue par le comportement de certains, même si les événements font qu’il y a des choix difficiles à faire. Mais il y a aussi de très bonnes surprises, et on voit combien notre héroïne a su marquer les esprits, et prouver sa valeur. Cela fait aussi chaud au cœur de voir que certaines anicroches passent à la trappe pour le bien de la ville. Des compromis sont faits, et la complexité de certaines relations sont vraiment très sympathiques à voir.



J’ai par contre quelques petits soucis… Je ne vais pas parler des répétitions à gogo, c’est le style des auteurs, il faut s’y faire, non, ce que j’ai moyennement apprécié c’est la redondance entre Curran et Kate. Je m’explique. Kate ne communique pas assez (oui, oui, on sait LE gros problème de pratiquement tous les romans avec une romance) et elle en vient à toujours douter. J’aimerai qu’elle affronte les situations difficiles de son couple, comme elle affronte ses ennemis. Parce qu’au final, cela donne l’impression qu’elle ne fait pas confiance aux sentiments de Curran, et je ne trouve pas que ce soit une base saine pour un couple. Derek est aussi devenu « un problème ». Il est devenu un personnage sous exploité, qui n’a plus du tout la même dynamique avec Kate qu’au départ, et il semble avoir été remplacé par Ascanio. J’adore l’adolescent bouda, il est juste adorable, mais je veux l’ancien Derek si je puis dire. Celui qui communique, qui est le meilleur ami de Kate, son bras droit, et pas le jeune homme muet qui n’a plus confiance en son amie.



Et je trouve cela dommage car il n’y a pas un bon équilibre avec ce que Kate vit. Depuis qu’elle a revendiqué Atlanta, on la sent basculer doucement vers le côté obscur. Une idée des plus intéressantes à plusieurs niveaux, et même si c’est douloureux à voir, c’est aussi une évolution du personnage que j’apprécie beaucoup. Elle se bat contre cela, mais elle semble seule. Derek ne la croit pas, Doolittle a peur d’elle, Jim ne lui fait plus confiance, Julie se méfie… Quand vos proches ne sont plus là pour vous aider face à une telle épreuve… C’est douloureux au possible. On voit donc notre héroïne se débattre et essayer de garder la tête hors de l’eau, seule face au reste du monde. Pas le meilleur moment de la saga, même si encore, c’était un choix pertinent. Là, ou par contre, j’ai adoré, c’est avec le retour d’un personnage inattendu. Une alliée de poids, tout en nuance et qui permet à Kate d’aller de l’avant. Un choix osé, et en même temps, parfait.



Après avoir été en apnée pendant tout ce tome neuf de Kate Daniels, c’est un peu fébrile que je vais attaquer le dernier… La saga n’a fait que s’améliorer au fil des tomes et je veux un final digne de ce nom. Avec toutes les révélations que nous avons eues, et certaines découvertes plus que grisantes, il serait dommage de finir sur une mauvaise note. Je croise donc les doigts.

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Kate Daniels, tome 7 : Rupture Magique

Après un tome six des plus réussi, je n’avais qu’une envie lire la suite de Kate Daniels. Les événements Montée magique allaient avoir des répercussions sur nos héros, et il me tardait de voir comment les choses allaient tourner. Surtout que la présence de Rolland se fait de plus en plus ressentir. Il reste encore quatre tomes mais clairement on sent que l’on approche lentement mais sûrement de la fin.



Difficile de rivaliser avec le tome six… je m’en doutais un petit peu et j’étais préparée donc pas de déception de mon côté. J’ai moins apprécié Rupture magique, mais là encore c’est surtout par rapport à ce que j’aime dans une histoire plutôt que sur la qualité du récit. Et je l’ai vu venir très tôt. J’ai beaucoup de mal quand des héros se trouvent acculés, qu’ils font face à une grande injustice et qu’on a l’impression que quoi qu’ils fassent, rien n’ira bien. C’est comme se noyer, et quand on en est au septième tome et que l’on s’est attaché à pas mal de personnages, c’est autant frustrant qu’angoissant. Une lecture pas très sereine donc.



Après, je ne dis absolument pas que ce tome n’est pas intéressant. Loin de là. Si je mets de côté ce que je n’apprécie pas, franchement entre l’intrigue et les relations entre les personnages, j’ai trouvé qu’il y avait une profondeur que l’on attend clairement, arrivé à ce niveau-là dans une saga. Les enjeux sont de plus en plus grands, et l’on voit combien Kate a du mal à garder la tête hors de l’eau. Et je trouve génial qu’elle veuille continuer, vaincre, mais ne pas changer ses principes, quitte à ce que certaines choses ne se passent pas bien. Et les autres alphas lui disent que de cette façon, elle met parfois en péril le collectif, mais comment ne pas vouloir sauver une vie ? Les nuances tout autour de ces gouvernements sont très intéressantes d’ailleurs. Certes la politique de la Meute est violente à certains égards, mais quand on voit ce que les auteurs nous expliquent, on la comprend aussi. Et j’aime beaucoup cela. Même quand Rolland arrive et qu’il met des mots sur ses actes… on ne cautionne pas, mais il y a une logique tout de même. Rien n’est blanc ou noir, et les différents personnages apportent chacun quelque chose.



Comme je le disais tout à l’heure, j’ai eu cette impression de noyade, ou plutôt d’apnée. Rien ne se passe comme prévu, chaque page entraîne un nouveau problème, et il n’y a rien de serein dans cette aventure de Kate Daniels. L’absence de Curran y est aussi pour beaucoup. On sait que Kate peut gérer, mais en même temps, elle a besoin de l’homme qu’elle aime. Et nous aussi ! Ce qui ne fait pas d’elle un personnage faible, bien au contraire. Malgré leurs différences, ils se complètent, et prendre conscience que seul on ne pourra pas y arriver, mais une grande forme de courage et d’intelligence. On ne peut donc pas s’ennuyer, même si l’apoplexie est présente tout le temps. C’est addictif. Rupture magique est à mes yeux encore plus violent que les précédents, mais c’est aussi un cap à passer.

Le fait qu’on soit aussi dans une sorte de huis clos, car très souvent peu de personnages sont présents donne un côté plus intime. On se focalise sur certaines relations, certains types de pensées, certaines dynamiques. Et nous en apprenons encore sur Kate et sa famille. Moins d’élargissement de l’univers par rapport aux autres tomes, mais j’aurais trouvé que cela aurait fait trop vu tout ce qu’il se passe. Même si j’étais un peu lassée de voir nos héros subirent encore et encore, il y a aussi un bon équilibre global.



La fin me laisse un peu perplexe dans le sens où j’ai du mal à imaginer ce qu’il va se produire ensuite. Il y a de gros chamboulements qui semblaient inévitables depuis un moment, mais qui vont aussi casser pas mal de dynamiques… Kate est anticonformiste donc je me dis qu’elle trouvera bien un moyen de garder un équilibre, mais ce n’est pas très sereinement que j’appréhende le tome huit. Faisons confiance aux auteurs !

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