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Citation de Atasi


Atasi
19 septembre 2014
Et maintenant ..., songeait-elle dans la maison de l'amir, au bord du lac, à regarder le ciel se coucher. Il avait posé une main tiède et vigoureuse sur sa taille et se tenait si près qu'elle pouvait presque entendre les battements de son coeur. Dès l'instant, où elle avait posé le pied sur le ponton où il l'attendait, elle se sentit délestée de toute confiance, de toute audace, au point de juste oser la tête vers lui. A peine était-elle parvenue à soutenir son regard, qu'elle sentit la peau de son visage la brûler en le voyant descendre ostensiblement la bouche. Elle mordit la lèvre. Jusque-là, chaque fois qu'ils s'étaient rencontrés, c'était à la faveur de la nuit, lorsque l'ombre tombait chastement sur les prunelles de l'amir, lorsqu'elle sentant sa présence plus qu'elle ne le voyait.
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