AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Inès de Kertanguy (59)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


J'ai douze ans... et je vis enfermé dans la s..

J’ai lu ce livre en une journée. Il m’a bouleversé.. ce petit garçon dont on ne connaît même pas le prénom raconte son histoire comme si il racontait une journée d’école.. j’ai été profondément touchée car combien d’enfants vivent ou ont vécu ce cauchemar ?

C’est un livre qui m’a marqué pour toujours
Commenter  J’apprécie          582
J'ai douze ans... et je vis enfermé dans la s..

Comment survivre lorsqu'on est enfermé à double tour par sa propre mére et son beau père dans une soupente ?

Comment comprendre que l'on puisse laisser " croupir "quelqu'un impunément dans un placard -poubelle situé tout en haut d'une maison?

A travers la voix vibrante de souffrances mais aussi d'espoir, voici le récit poignant de deux années d'enfer par la voix du narrateur : un jeune garçon, extrêmement intelligent et réfléchi qui tente de trouver maintes réponses à ses questions.....

Enfant non désiré, détesté par sa mére qui l'a toujours frappé, la souffrance du garçon ( dont nous ne connaîtrons pas le prénom), s'accroît lorsque sa mére fonde une nouvelle famille. Un homme s' installe chez eux, un petit frére , "enfant chéri ", va naître...quand, à l'âge de douze ans, son beau père décide de l'enfermer, même s'il vit dans la crasse et qu'il est mal nourri, au moins, les coups cessent.

Là- haut, il crée son propre monde, apprend plein de mots nouveaux, réfléchit et rêve en regardant les nuages.....il a lu les nouvelles de Maupassant et surnomme son demi- frère "Boule de Suif ".

Il apprend la définition des mots, leurs contraires et leurs synonymes. Il en remplit sa bouche et il les suce comme des bonbons jusqu'à ce qu'ils fondent sous sa langue......il écrit de belles phrases sur son cher cahier bleu.

On peut mettre en parallèle " comme une grâce" , la douleur innommable, l'esprit de combat , la maturité et l'amour de ce petit garçon sensible pour sa mère avec l'irresponsabilité, l'immaturité , la cruauté de celle- ci....elle veut l'effacer, le gommer de sa vie et il n'est plus qu'un chiffon trempé de larmes, la solitude a fait de lui quelqu'un de différent, mais il ne se laisse pas aller, ne se pose jamais en victime , se bat avec détermination pour s'en sortir....

C'est un récit bouleversant, tout en délicatesse, un cri de douleur,un cri d'amour,un vrai cri d'espoir,, un appel déchirant à l'émotion presque insoutenable, un drame familial qui vous prend à la gorge, d'une manière addictive,prenante, une quête de soi trés forte et des questions , beaucoup de questions!

L'écriture est trés belle, fluide,ni perverse , ni larmoyante, sans haine ni pathos,d'une grande sensibilité, empreinte d'une certaine poésie!: " Mais quand est-ce que je serai libre? Personne ne sait que je suis là, même mes copains de foot ne le savent pas....."Quand je suis debout, je peux toucher les nuages avec la main. Si je pointe un doigt et que je le tourne lentement, toujours dans le même sens, le nuage s'y enroule comme une barbe à papa...j'ai goûté tous les nuages: les blancs sont à la vanille, les gris à la réglisse .....je préfére les roses mais ceux - là je ne les trouve qu'au lever du soleil. Ils ont le goût de la fraise, quelquefois de la cerise, mais seulement quand ils se colorent de rouge les jours de grand vent.....les plus rares sont les nuages d'orage, mauves parfumés à la violette, ils sont mes préférés ......"
Commenter  J’apprécie          333
Les héritiers de Kervalon

J'ai voulu persévérer, je me suis accrochée, mais rien à faire, ce livre est tout, sauf ce que j'aime lire.

Une histoire à l'eau de rose, cul cul la praline, dans laquelle je n'apprends rien, dans laquelle je m'ennuie.

Alors, pourquoi me forcer alors que tant et tant de livres m'attendent dans ma PAL.

Fin de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          180
Un dernier tour de valse

Je vais aller à contre-courant des avis favorables émis jusqu'à maintenant car, non vraiment, je n'ai pas apprécié ce roman à cause du style, enfin plutôt du manque de style. J'ai trouvé l'écriture plate, sans relief, pleine de poncifs : ici, le champagne coule toujours à flot, l'aube s'annonce toujours, l'étau se resserre (ou se desserre... on a le choix), les parquets rougeoient toujours aux lueurs du feu... Au risque de me montrer piquante, je dois avouer que lorsque je lis des phrases telles que : "lorsqu'il posa sa main sur ma taille, je sentis une onde me parcourir" , " sans être à proprement parler jolie, elle était la séduction même", "le mois d'avril passa, le mois de mai commença ", je sentis une de ses mains se poser sur ma hanche.. fouiller mon intimité. Une première onde me parcourut. Puis une seconde. Enfin, une vague me submerga, m'emportant au bout de moi-même dans une contrée jamais défrichée et que je devinais pleine de promesses", "je m'accroupis sur ma douleur".... quand je lis ces phrases ..je sais que je tiens là, entre mes mains, mon plus mauvais choix de lecture de cette année ! En plus de ce mauvais point, le problème de ce roman réside surtout dans le fait que l'auteur n'a pas su marier L Histoire et la littérature. Ainsi, elle parsème dans son récit de nombreux événements de l'époque, les inventions, les célébrités mais à tout va, sans construction comme si elle avait peur d'en oublier. Nous avons droit en vrac au vélocipède , à l'appareil photo, à la Tour Eiffel, à l'exposition Universelle , à l'incendie du Bazar de la Charité, à la naissance des impressionnistes, nous croisons brièvement un impressionnant catalogue de grands noms que l'auteur dépeint à grands traits superficiels (Nadar est un grand homme qui porte ses cheveux roux comme une crinière... George Sand n'est bien qu'à la campagne entre ses chiens, ses fleurs et quelques intimes ...Flaubert a au fond de lui une mélancolie maladive....) .

Ines de Kertanguy a quand même réussi à me désintéresser complètement de Sophianne et de sa copine, l'Impératrice Eugénie, alors qu'elle tenait là un sujet passionnant à raconter.

Bref, un roman à oublier très vite. Bien heureusement, je crois que je vais y parvenir aisément.
Commenter  J’apprécie          130
Intimes confidences

Merci aux éditions Tallandier et à Babélio, pour ce livre découvert dans le cadre de la masse critique.

Intimes confidences nous raconte la liaison entre Balzac et la duchesse d'Abrantès. L'auteur nous livre un roman, basé sur une histoire réelle, entre deux personnalités hautes en couleur, d'un côté, le jeune Balzac, pas encore connu, mais rempli d'un rêve de grandeur, de l'autre, Laure d'Abrantès, vestige de l'empire napoléonien. Pourtant, l'histoire déroule une routine entre les deux amants, faite de rencontres et de discussions autour de l'histoire de chacun. Ils dévoilent leurs souvenirs sous forme d'anecdotes, chacun livrant à l'autre une parcelle de sa vie au fur et à mesure de leurs rencontres. Mais leur "histoire" d'amour manque d'envergure et les discussions autour des souvenirs d'empire de la duchesse prennent plus de place que leur relation, à tel point que Laure distille quelques reproches à Balzac après des mois d'absence, mais revient dans la foulée à son récit, comme s'il n'y avait que çà qui comptait entre eux. Au final, le livre manque de relief et de passion, offrant une version par trop idyllique de ses personnages. Une lecture agréable, mais franchement oubliable
Commenter  J’apprécie          120
Intimes confidences

En 1825 Blazac est un jeune homme qui est encore loin d'être connu pour son talent d'écrivain. Si la passion est déjà là, la reconnaissance elle est loin. Cette année là il va faire une rencontre qui va le marquer, celui de la duchesse d'Abrantès. Une femme d'age mure qui a connu la révolution, qui a connu napoléon tout petit et qui a épousé Junot, l'un des amis de l'empereur.



ce livre historique va nous raconter l'idylle en Balzac et la duchesse d'Abrantès. Les deux amants se rencontrent et se racontent leur vie. Ou plutot c'est la duchesse, beaucoup, qui parle de Napoléon Bonaparte qu'elle a bien connue. d'origine corse sa famille a grandit avec celle des Bonaparte, et plus tard elle épousa le général Junot.

Dans l'idée, cette biographie aurait de quoi être intéressante mais je trouve que la façon de la présenter manque cruellement de passion. Les personnages sont montrés que de leur bon coté sans nous laisser entrevoir leurs démons ou défauts, s'en ait agaçant. Et puis leur manières, leur dialogue et leur façon d'être, fait ampoulée et peu naturelle. Alors c'est peut être une vision de ce 19ème siècle mais à la lecture ça fait un peu plat. Alors qu'on aurait aimé savoir le monde dans lequel ils vivent, la politique turbulente, l'adaptation difficile de ceux qui ont connu l'empire... à la place nous n'avons que de sages rencontres où la duchesse s’épanche sur ses mémoires. De long passage sont donc dédiés à Napoléon, mais plus sur des petites choses du quotidien que sur la politique. C'est pas inintéressant en soi, mais à la longue c'est souvent un peu ennuyeux. Surtout que la narration rétrospective via la duchesse d'Abrantès qui raconte ça à Balzac ne fait pas du tout fluide et dynamique.



Même si j'ai moyennement aimé la lecture, je remercie Les éditions Tallandier pour leur participation à la Masse Critique (et Babelio bien sur). Cela a au moins permis de m'apprendre la vie de Balzac, les difficultés de ses débuts à son immense succès jamais assez grand.
Commenter  J’apprécie          100
Un dernier tour de valse

L'auteur, historienne, prend le prétexte de nous relater le second empire par le biais de l'amitié entre la reine Eugénie et Sophie-Anne de Lancelle, qui relate sa vie pour sa petite-fille, orpheline. J'ai dévoré ce livre nous contant une jolie amitié et nous faisant découvrir un pan historique de la France. Voilà qui me plaît beaucoup, lire pour me divertir et apprendre.
Commenter  J’apprécie          90
Madame Campan

Quel bonheur de découvrir la vie de cette femme d'exception !

Après des années de loyaux services auprès de la Reine Marie-Antoinette, elle décide après la Révolution d'ouvrir une petite maison d'éducation pour les jeunes filles, école qui sera paraînée par Napoléon I er en personne et qui deviendra une institution renommée dans la France et les pays voisins.

A cette période-là Madame Henriette de Campan m'a un peu fait penser à Jane Eyre de Charlotte Bronté🌺🌸







Commenter  J’apprécie          80
J'ai douze ans... et je vis enfermé dans la s..

Quelle histoire horrible !!!

Imaginer ce garçon de 12 ans "oublié" dans le grenier, nourri quand on y pense, sans possibilité d'hygiène et qui défend malgré tout cette mère qui l'a toujours rejeté. Il négocie avec son demi-frère paresseux le moindre petit supplément (papeterie, outils, couverture...) en lui faisant ses devoirs.

Enfant non désiré, frappé depuis son plus jeune âge par sa mère puis le nouveau compagnon de celle-ci. Lorsque ce dernier, auquel il lui est arrivé de tenter de résister, quitte la maison, il scelle la porte du grenier qu'il a sommairement aménagé, ne laissant qu'un passe-plat au niveau du sol.

Comment imaginer que lorsque la mère et son fils cadet partent 2 semaines aux vacances de Noël ils ne soupçonnent pas que cela suffirait à faire mourir de faim, de froid et de solitude n'importe quel être vivant ?!!!!!

Certains passages ont fait écho au thriller "Méthode 15-33" sur la gestion de l'enfermement et l'optimisation des ressources disponibles pour élaborer un plan.
Commenter  J’apprécie          82
J'ai douze ans... et je vis enfermé dans la s..

Je tiens à remercier grandement Karine du Club de Lecture & les éditions Hugo & Cie pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir ce roman poignant & bouleversant ! C'est toujours avec appréhension que je commence ce genre de livre & celui-ci mérite d'être lu tellement il est émouvant.. Pour tous ces enfants prisonniers, pour ne pas les oublier..





On ne connait pas le nom de ce "petit" garçon. On sait juste qu'il vit enfermé depuis deux ans dans un petit placard de 6m², aménagé pour lui. Sa mère l'a toujours rejeté, elle a commencé quand il était dans son ventre & a continué par la suite en le frappant & en le dénigrant. Mais le jour où un homme entre dans leur vie, se met aussi à cogner & que ce petit garçon commence à rendre les coups, il est décidé qu'il passera son temps enfermé, parce qu'il devient trop dangereux. Ce qui arrange ce garçon, au moins il n'y a plus de coups. Les jours passent & il s'habitue à son nouveau chez lui, écoutant tout ce qu'il se passe au-dehors, troquant avec son demi-frère des petits plaisirs contre un travail d'école à sa place. Mais deux ans, c'est très long, on a le temps de cogiter dans ce tout petit endroit & les cris des enfants dehors, le ciel, le beau temps.. tout est tellement attirant..





Ce doit être le troisième témoignage de captivité que je lis & je constate toujours le même schéma : l'enfant accepte d'abord son enfermement, convaincu que c'est entièrement de sa faute, puis il doute, se pose des questions mais ne peut pas s'empêcher de culpabiliser & d'aimer ses bourreaux.. Ce que je n'arrive pas à comprendre. Je ne comprends pas déjà comment on peut en arriver là mais je comprends encore moins comment l'enfant peut encore se rabaisser autant. Enfin, je pense que c'est simplement du bourrage de cerveau, on peut faire croire n'importe quoi à un enfant en lui répétant toujours la même chose, qu'on ne l'aime pas par exemple.. Ici, on a encore à faire à ce genre d'enfant. On suit avec lui toutes ses étapes par lesquelles il est passé : la culpabilité donc le mérite d'avoir cette place dans la maison, les doutes (est-ce normal d'être enfermé si longtemps finalement ?), les joies que procure un tout petit rien, la dépression, la folie & enfin l'espoir ! Car, oui, cet enfant est très courageux. Il ne pense pas directement au suicide, il espère toujours qu'on le libèrera même s'il ne voit pas son avenir proche. Mais on voit bien que ça l'atteint psychologiquement petit à petit..





C'est un roman bouleversant parce qu'il nous touche nous aussi psychologiquement.. On suit sa captivité quasiment au quotidien, mais aussi ses souvenirs, bons ou mauvais de sa vie d'avant & on est pris dans cette spirale. Je ne pouvais pas lâcher le livre avant de savoir comme ça allait finir. Il fallait que je sache absolument s'il allait s'en sortir & comment. La fin est la partie la plus émouvante.. Le seul livre jusqu'à aujourd'hui qui a réussi à me faire pleurer au moment de sa délivrance.. De tristesse & de joie parce que toute la tension du début est retombée.. Je ne pensais pas que ça m'attendrais à ce point-là.. Inès de Kertanguy raconte l'enfance de beaucoup (trop) d'enfants dans cette situation & le pire c'est qu'on ne peut rien y faire parce qu'on ne s'en rend pas forcément compte..


Lien : http://laviedeslivres.cowblo..
Commenter  J’apprécie          70
Un dernier tour de valse

J'avais très envie de découvrir Un dernier tour de valse car j'avais adoré Les héritiers de Kervalon d'Inès de Kertanguy. J'ai cependant été un peu déçue par ce livre, qui est davantage un roman d'historienne qu'un roman de romancière.



En effet, l'intrigue et les personnages ne sont que des prétextes à nous faire revivre une époque, le Second Empire, et à nous proposer des biographies de grandes figures comme l'impératrice Eugénie ou la princesse Mathilde. Il s'agit également de nous offrir un voyage dans le siècle, ses bouleversements politiques, ses personnalités artistiques et littéraires ou encore ses innovations technologiques.



L'héroïne, Sophianne, est assez plate, sa psychologie est peu travaillée, son destin assez convenu par rapport aux femmes de l'époque, et il ne lui arrive rien d'extraordinaire si ce n'est qu'elle est l'amie d'Eugénie et de Mathilde. En bref, j'ai trouvé la plupart des passages la concernant assez inintéressants.



Mais ce rôle de repoussoir n'empêche pas le roman d'être agréable à lire et de se lire de manière fluide - parfois un peu trop, ce n'est pas le genre de livre dans lequel on s'attarde sur chaque paragraphe ou on prend son temps pour savourer les phrases.



Ne lisez donc pas Un dernier tour de valse si vous connaissez le Second Empire dans ses moindres détails et avez envie d'un bon roman, mais plongez vous avec plaisir dans cet ouvrage si vous souhaitez vous familiariser avec cette époque de manière plaisante, découvrir Eugénie de Montijo autrement que par ses portraits en tant qu'impératrice ou vous plonger dans l'ambiance de l'hôtel de Mathilde Bonaparte rue de Courcelles !
Commenter  J’apprécie          60
Madame Campan

Un destin remarquable décrit par l'auteur. Un livre très intéressant.
Commenter  J’apprécie          60
Madame Campan

Henriette Campan a eu une destinée exceptionnelle. Lectrice puis première femme de chambre de Marie Antoinette, elle créé sous le Directoire une école de jeunes filles ou elle accueille notamment Hortense de Beauharnais. Proche de Napoléon, il lui confiera la mise en place de la maison de la Légion d'honneur. Un destin bien raconté sans trop de longueurs mais un peu académique quand même.
Commenter  J’apprécie          60
Les héritiers de Kervalon

Il y a des livres auxquels on n'accroche pas du tout. Celui-ci en fait partie.

L'intrigue est plate. C'est du déjà vu, déjà lu... Impossible de le terminer...
Commenter  J’apprécie          60
J'ai douze ans... et je vis enfermé dans la s..

J'ai douze ans a une couverture simple, mais qui intrigue. On s'empresse de lire la quatrième de couverture, et celle-ci m'a intéressée tout de suite, j'avais très envie de découvrir cette histoire. C'est maintenant chose faite.



On rencontre donc un garçon d'une douzaine d'année qui vit dans une minuscule pièce sous la soupente depuis plus d'un an, et ce sans y sortir. Il s'occupe comme il peut, mais surtout s'y sent mieux qu'à l'époque où sa famille le battait.



La première question que je me suis posée au début de ce livre est : pourquoi personne n'a remarqué la disparition de ce petit garçon ? Sur un plan scolaire, cela ne choque personne ? Et très rapidement, des précisions sont venues mettre fin à cette question.



Le personnage de ce garçon de douze ans m'a paru beaucoup plus mature pour son âge, plus réfléchi. Je me suis aussi prise parfois d'affection pour son frère que l'on connaît sous différents surnoms pas toujours très sympathiques. Aucun prénom n'est présent, ce qui provoque pas mal de répétitions, mais je pense que cela permet de montrer que des faits comme ceux-ci peuvent se produire chez monsieur et madame tout le monde, une fois que la porte est fermée.



J'ai par contre trouvé cette lecture un peu longue, il y a de nombreuses descriptions qui m'ont paru inutiles, ainsi que quelques redondances, mais on n'y fait pas très attention, le sujet est très bien mené.



Je ne peux pas dire avoir aimé cette lecture, ça me paraît « inhumain », on ne peut pas aimer un livre sur ce sujet, je me permets tout de même de dire qu'il est intéressant, mais aussi très touchant. L'histoire en elle-même n'est pas réelle, mais aurait pu l'être malheureusement, cela se produit certainement plus souvent qu'on ne le pense. Je ne comprends pas que l'on puisse traiter un enfant de cette manière alors qu'il n'est en aucun cas responsable de sa présence sur Terre.
Lien : http://x-livres-passion-x.sk..
Commenter  J’apprécie          60
Madame Campan

Une bonne surprise pour moi. En fait, je l’avais récupéré comme quelques centaines d’autres dans une bibliothèque familiale qu’il fallait vider rapidement. Il fallait faire un tri : ce qu’on ne lira sûrement jamais, donc à donner tout de suite et ce qu’on lira peut-être. Dix ans ont passé, je l’ai enfin lu et je ne regrette pas.



D’abord, la plume est agréable et l’auteure a l’intelligence de ne traiter que ce qui peut avoir un intérêt pour le lecteur. Trop de livres d’histoire sont alourdis par la volonté de l’historien d’y mettre tout ce qu’il a récolté ! J’ai été touché par la personnalité du personnage principal, entrée toute jeune au service de la famille royale à la fin du règne de Louis XV et notamment au service de Marie-Antoinette. Cultivée et intelligente, elle sait toujours se comporter de façon à être respectueuse et respectée, ce qui n’était pas évident à la Cour.



Le livre nous apporte une connaissance du quotidien de Marie-Antoinette et de Louis XVI, on découvre leur caractère sous un angle inédit qui enrichit l’image qu’on peut se faire d’eux. Trop de clichés les ont simplifiés ou caricaturés comme s’ils n’étaient que des aristocrates insensibles et égoïstes, incapables d’évoluer. Mais leur marge de manoeuvre était faible et l’inertie de la noblesse était devenue insurmontable. L’un comme l’autre ont été jugés responsables des malheurs du peuple français mais cette demi-vérité est bien plus complexe. Madame Campan a estimé qu’elle devait rester fidèle à Marie-Antoinette, c’était courageux et cela a failli lui coûter la vie.



Après les années difficiles de la Terreur, époque à laquelle il fallait se faire oublier pour survivre, elle apparaît à nouveau pour créer une école formant les jeunes filles au meilleur niveau possible. Toujours la même passion, éduquer, cultiver, tirer les jeunes filles vers le haut et personnaliser l’éducation en fonction du caractère de chacune.



Remarquée et aidée par Napoléon, elle s’adapte à merveille à cette époque complètement nouvelle, le Directoire et le Consulat puis l’Empire. Là aussi, on en apprend beaucoup sur Napoléon et sa famille. Cette partie est intéressante mais à mon avis nettement moins que la précédente.

Commenter  J’apprécie          50
Les héritiers de Kervalon

J'ai beaucoup aimé cette lecture. Généralement les histoires sur des grandes familles me plaisent beaucoup. J'aime les suivre sur de longues années, les voir évoluer avec l'histoire.

Ici, j'ai trouvé beaucoup de ressemblances avec Le gout du Bonheur de Marie Laberge, parce qu'on suit l'histoire d'une famille durant les deux guerres Mondiales. Je suis très surprise de voir que je ne vous ai pas parlé ici de cette lecture (de trois gros tomes) parce que je l'avais vraiment appréciée.



L'histoire commence au début du XXe siècle, alors qu'Apolline va perdre sa mère décédée en mettant sa petite sœur au monde. Apolline grandira donc entourée de ces frères et de sa sœur, dans le manoir Parisien familial. Voilà donc le point de départ de cette saga familiale ou chaque personnage porte un prénom commençant par la lettre A.

La famille est grande et sur la quarantaine d'année où on va la suivre, nous découvrirons différents coins en France et en Allemagne, croiserons de nombreux personnages riches et surprenants qui devront malheureusement faire face à la Grande Guerre, puis à la seconde. Les enfants d'hier deviennent les adultes d'aujourd'hui tandis que les enfants d'aujourd'hui seront les enfants de demain, les générations se succèdent et évoluent dans un monde de plus en plus moderne.



Comme dans chaque famille, il y aura bien entendu des secrets et des non-dits, mais là n'est pas le sujet même du livre contrairement à ce que pourrait laisser penser le résumé au dos.



C'est une lecture qui donne envie de se plonger dans son passé, car l'histoire se déroule finalement à une époque qui n'est pas si ancienne. J'ai beaucoup apprécié la façon dont l'autrice nous fait vivre la Seconde Guerre Mondiale avec le personnage d'Axel qui apporte une nouvelle dimension, un nouveau point de vue sur les évènements qui se sont déroulés en Allemagne.



Le roman faisait plus de 700 pages et pourtant, j'aurais adoré découvrir un second tome. J'ai l'impression qu'il y aurait pu avoir encore beaucoup de choses à raconter.
Lien : http://viedecontedefee.blogs..
Commenter  J’apprécie          50
Les héritiers de Kervalon

En 1906, Apolline de Saint-Eliph a dix ans lorsque sa mère meurt en mettant au monde sa petite sœur, Anne-Sophie... On suit ensuite l'histoire d'Apolline et de sa famille tout au long du XXe siècle, entre Paris et le manoir de Kervalon, d'une guerre mondiale à l'autre. En effet, elle fait partie d'une famille noble bretonne, dont la particularité est de donner à tous les enfants un prénom commençant par un A...

Une saga familiale passionnante, avec des personnages attachants. Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment l'aristocratie et les histoires de famille où l'on suit les aventures des différents frères, sœurs et cousin(e)s et où l'on peut tracer un grand arbre généalogique !
Commenter  J’apprécie          50
Un dernier tour de valse

Inès de Kertanguy, historienne et romancière, vient de signer aux Éditions Tallandier un réjouissant et instructif roman historique. Couvrant quasiment tout le XIXe siècle, Un dernier tour de valse nous entraîne dans un tourbillon où politique, intrigues et passions amoureuses donnent le ton. L’héroïne, et narratrice, Sophianne de Lencelle, souhaite écrire ses mémoires pour sa petite-fille qui n’a pas connu ses parents.



Sophianne est née le 31 juillet 1823, « sous le règne finissant de Louis XVIII », mais l’histoire commence réellement quand, dix ans plus tard, elle doit se rendre avec sa mère en Espagne où sa grand-mère est sur le point de mourir. Elle va y faire la rencontre de deux jeunes sœurs, Francesca et Eugenia de Montijo. Celle-ci scellera le début d’une grande amitié et la genèse d’un destin hors-norme.



De retour à Paris, elle reçoit l’éducation classique des petites filles de bonne famille de l’époque, à savoir : scolarité dans un couvent, parents peu chaleureux, « dans mon enfance, je n’avais pas été aimée, mais dressée comme un caniche de salon », et, bien évidemment destinée à faire un mariage avantageux. Cela passe, l’année de ses seize ans, par l’organisation d’un bal pour marquer son « entrée dans le monde ».



Le 7 mai 1840, le fameux bal a lieu, elle y fait la rencontre d’Octave de Lencelle, de quatorze ans son aîné, veuf, de vieille noblesse certes, mais sans grande fortune. Il ne convient évidemment pas aux parents de Sophianne. Afin d’empêcher le mariage, ils vont enfermer leur fille dans un couvent de province. Trois mois plus tard, Sophianne doit quitter précipitamment son couvent, car son père est mourant. Il finira par avouer à sa fille toute la fierté qu’il a pour elle et consentira, enfin, au mariage.



Entre-temps, les sœurs de Montijo ont dû fuir l’Espagne, où la guerre civile sévit, elles se sont installées avec leur mère à Paris, pour la plus grande joie de Sophianne. C’est donc entourée d’amies que Sophianne commence sa vie de femme, puisqu’elle vient de faire la connaissance de Mathilde, fille de Jérôme Bonaparte, frère de Napoléon Ier. Mathilde, tout comme Sophianne d’ailleurs, a pour passion la peinture, mais également les belles-lettres, c’est ainsi que tout au long de ce roman nous voyons se bousculer dans son salon Stendhal, Lamartine, Hugo, Dumas, les frères Goncourt, Sainte-Beuve, Flaubert et bien d’autres encore.



La suite sur : www.actualitte.com
Lien : https://www.actualitte.com/a..
Commenter  J’apprécie          51
Intimes confidences

Merci à la masse critique Babelio et à la maison d'édition Tallandier.

La rencontre de Laure d'Abrantes et Honoré de Balzac va donner lieu non seulement à une passion mais au récit de la vie du mari de Laure: Juvot. Son mari sous les ordres de Napoléon va connaitre à la fois la gloire et l'oubli. Laure parle à Honoré de l'arrivée de Bonaparte, de ses succès et échecs. Honoré s'inspire à la fois d'elle et des gens qu'il rencontre. Il a décidé d'écrire une oeuvre grandiose. Tous deux sont confrontés à des problèmes d'argent. La duchesse publie ses mémoires, et Honoré Balzac devient Honoré de Balzac. Deux personnages qui ont cotoyé les plus grands du monde littéraire et qui malgré leur éloignement se sont toujours soutenus. Ce livre permet de comprendre la construction de la saga "La Comédie Humaine". Très belle écriture et un style qui emporte dans ce monde où les plus grands écrivains français ont donné naissance à leur oeuvre.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Inès de Kertanguy (270)Voir plus

Quiz Voir plus

Romans d'Alexandre Dumas

Compléter le tire: "Le …..…. de Bragelonne "

duc
comte
vicomte

10 questions
8 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature françaiseCréer un quiz sur cet auteur

{* *}