Chambre 213, écrit par
Ingelin Angerborn, est un thriller suédois qui vous donnera des frissons ! La traductrice,
Johanna Kuningas vous en dit quelques mots.
Retrouvez le résumé du roman sur notre site internet : https://www.rageot.fr/livre/
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Nous étions sur le point de repartir lorsque soudain nous avons entendu un craquement derrière nous. Meja s’est retournée et a pointé sa lampe en direction du bruit. Dans un coin, nous avons distingué une paire d’yeux grand ouverts dans un visage blême. Pendant un instant, j’ai cru que mon cœur avait cessé de battre, et je me suis mise à hurler. Meja a fait pareil.
Quand j'y pense, c'était assez étonnant que je décide d'y participer: page 7
chapitre 1
- je ne sais pas ce que c'est, mais certainement rien de grave ais-je dit, avant d'ajouter : c'est peut-être moi, le problème...
- toi ? s'est exclamée Meja, étonnée.
- Oui. Le halo est là uniquement quand je suis sur la photo.
Pendant quelques secondes, je me suis demandé où j’étais ; ensuite tout m’est revenu. Je me suis étirée en baillant. J’ai pensé à Béa, Meja, à Melker, à ma bague que j’avais perdue puis retrouvée, et une sensation agréable me traversa. J’étais soulagée de savoir qu’elle était sur la table de chevet à côté de moi et pas au fond du lac. Sourire aux lèvres, j’ai tendu mon bras pour la saisir… Et là, stupéfaite, je me suis levée d’un bond ! Sur la table, l’appareil photo de Méja et le stylo à paillettes de Béa mais pas ma bague !
Une jeune fille est morte pendant la colonie, elle avait a peu près votre âge, mais je ne me rappelle plus de son prénom… Il était assez inhabituel…
«En secouant le tête j’examinais mon journal. Je reconnu l’écriture ancienne. Impossible que ce soit moi [...]Je suis incapable d’écrire comme ça, ai-je murmuré. Méja s’est contentée attraper mon journal.
-Pardonnez-moi si je vous ai effrayées. Ce n’était pas mon intention, a-t-elle lu à voix haute.
Elle a fait une grimace.
-Comment ça, ce n’était pas ton intention ? C’est pourtant évident que tu l’as fait exprès !
-Je n’ai rien fait ce n’est pas moi, ai-je répété.
Méja a continuer à lire.
- J’ai pris l'habitude de surveiller ceux qui sont dans cette chambre... Pour qu'il n'y ait plus d'accident. Et parfois je ne peux pas m'empêcher de m'amuser un peu. Encore pardon ! La bague et l'appareil photo sont dans l'abri de jardin dans une boîte a cigares. Merci de me les avoirs prêtés! Je vous fait toute mes amitiés, votre camarade de chambre Mebel Andersson.
Puis elle s'est tournée vers moi.
- Mebel Andersson... Si tu trouves que c'est drôle , tu es complètement malade!
- Je n'y suis pour rien! je te le promets! ai-je chuchoté, désespéré.
Ce n'était rien du tout... que notre imagination...
Bon on trouvait que notre radeau était le plus beau et on voulait le baptiser au prénom de la plus jolie fille de la colo…a-t-il commencé mal à l’aise
… mais chacun de nous avait sa préférence et on n’a pas réussi à se mettre d’accord. Alors on a pris les premières lettres de vos 3 prénoms et on les a collés ensemble, a complété Isak
Aujourd'hui, c'est le 28 mai. Une année presque entière s'est écoulée depuis la colo. Une année des plus ordinaires.
Bea, maja et moi continuons à nous voir de temps en temps. Mais nous n'évoquions jamais ce qu'il s'est passé cet été là. C'est par un accord silencieux entre nous comme si ne pas en parler suffisait à tout effacer. Bien sûr au fond de nous, nous n'avons rien oublié