La plus grande part de notre éducation a été fondée sur des concepts comme le péché, l'aveu de nos fautes, la punition, le pardon et la grâce, qui étaient des agents réels dans la relation parents-enfants et dans notre relation à Dieu. Il existait dans tout cela une logique interne que nous acceptions et que nous nous imaginions comprendre. C'est cela aussi, qui a peut-être contribué à nous faire accepter le nazisme sans réagir. Jamais nous n'avions entendu parler de liberté et nous en connaissions encore moins la saveur. Dans un système hiérarchique toutes les portes sont fermées.
Ainsi les punitions allaient de soi et elles n'étaient jamais mises en question.