Alors, ce dernier s’était mis à pleurer et à courir sans arrêt. Il pensait qu’en courant, il aurait pu rejoindre sa famille. Avec le temps, il avait fini par comprendre que la France se situait bien trop loin pour qu’il puisse s’y rendre avec ses petites jambes. A chaque fois qu’un avion passait au-dessus de sa tête, le petit garçon était triste, et il criait des mots pour que l’appareil les porte à sa mère.
Ce petit garçon, c’était moi.