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Citations de Irène Chauvy (42)


Etaient-ce ses anciens métiers - cuisinière, racolage et plus si affinités, près des fortifs - qui l'amenaient à être aussi soupçonneuse de son prochain, ou sa vertu refaite à neuf qui la rendait intransigeante ?
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- Ca meurt beaucoup autour de nous, vous ne trouvez pas, Martefon ?
Je me penchai et mis ma tête entre les paumes de mes mains.
- Essayons de garder vivants ceux qui nous restent, dit le vieux en venant me tapoter l'épaule.
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J'avais vu trop de soldats crever à mes côtés pour être désolé ou concerné par sa mort, mais il aurait été vain de ma part de nier que cette indifférence dissimulait mal une mélancolie qui me collait à la peau.
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- Nous sommes en novembre, Monsieur Allonfleur, pour quelques jours encore. C'est le mois des morts. Demandez aux anciens, ils vous expliqueront qu'il ne faut pas sortir la nuit. C'est dangereux. Les esprits sont en promenade.
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Quoi de plus discret que de correspondre avec sa maîtresse par poste restante ?
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Il lui fit l’amour avec tendresse. Elle réclama plus et il ne se déroba pas. Il y avait chez la jeune femme une énergie joyeuse qui le surprit. Il fut émerveillé devant tant de simplicité et d’impétuosité ; ce qu’il n’avait pas l’habitude de trouver auprès de ses conquêtes. Elle était si généreuse dans ses transports qu’il eut envie de lui rendre la pareille.
Durant le temps qu’il la caressa, elle garda les yeux clos. Mais alors qu’il la pénétrait, elle les ouvrit, et quand il vit son regard chavirer, il eut une pointe de fierté à être le premier et son plaisir en fut décuplé.
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''L’humour était la seule défense que j’avais trouvée pour ne pas prendre de plein fouet les mauvaises surprises de la vie.'' Capitaine Hadrien Allonfleur
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J'avais côtoyé tant de morts que je devenais indifférent à ceux des autres.
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Ne vous fiez pas à ce visage d’ange. Croyez-moi ! Cette femme est dangereuse. Elle se prétend l’égale de l’homme. Elle a non seulement désuni à jamais deux êtres qui s’aimaient, mais elle représente également un risque pour la pérennité de notre société ainsi que pour la tranquillité d’esprit de vos épouses et de vos filles !
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XTRAIT

Paris 1864

J’étais en train de traîner la malle-cabine du palier jusque dans ma chambre quand les ferrures jouèrent et un livre glissa sur le tapis. La couverture en cuir souple, tannée par des années de manipulations, contenait les « Pensées » de l’Empereur romain Marc-Aurèle.
Mon père me l’avait offert la veille de mon entrée à Saint Cyr. Je l’avais emporté et l’avais encore avec moi lorsque je suis parti pour la guerre en Italie. Je l’ai feuilleté pour la première fois un soir au bivouac et ne l’ai plus jamais refermé complètement. Mon père mort, j’avais perdu toute occasion de lui dire combien il avait eu raison de glisser ce viatique dans mon havresac. Un opuscule fatigué, désormais taché de sang que je coinçais entre ma chemise et ma veste d’uniforme avec le même soin que je mettais à seller mon cheval.
J’en connaissais des passages par cœur. Oh ! Que toutes choses sont vite englouties : les corps par la terre, leur mémoire par le temps, murmurai-je en caressant avec mes doigts la reliure.
Et je me retrouvai quatre ans plus tôt.
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Être jeune, ça aide à oublier...
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Les femmes veulent avoir la taille de plus en plus fine et quand on connaît les déformations du corps que provoque un corset...
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Cela finissait toujours de la même façon ; dès qu’il avait empoché l’argent, le bonneteur avait intérêt à prendre ses jambes à son cou, car le couteau d’un mauvais perdant était vite sorti d’une poche.
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Il avait toujours prétendu que seules les femmes mariées l’attiraient, car elles étaient source de moins d’ennuis. Il n’hésitait pas à jouer de son charme pour les séduire, la victoire lui plaisant plus que la liaison elle-même qui lui pesait vite. Il reconnaissait désormais qu’il y avait quelque chose de malsain dans son attitude. « Qui rompt la fidélité conjugale ». Il avait désiré savoir ce que ces mots impliquaient et s’était servi de ses maîtresses pour cela. Il avait décrypté l’envie, le court rejet, le sursaut d’honnêteté puis l’acceptation, les frissons que procure l’adultère et qui participent ou anticipent le plaisir.
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– Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
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Elle avait eu envie de lui, un désir physique, mais aussi le besoin de savoir enfin si elle avait oublié Charles. La force de son propre plaisir dans les bras d’Adrian l’avait surprise, elle s’était sentie honteuse d’avoir voulu l’utiliser pour retrouver des caresses enfuies.
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Un catholique qui décide du moment de sa mort, ce n’était pas acceptable ! Et lui-même, ne se cachait-il pas derrière la loi pour défendre les pires criminels, se prévalant de son devoir, sanctifié par son serment sur la bible ?
Il se revit avec Élise tournoyant dans ses bras. Oui, ils étaient faits l’un pour l’autre. À son retour, il la demanderait en mariage.
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Le monde était fait d’apparences, songea-t-il. Il fallait l’accepter à moins de se faire ermite. Anaïs avait transgressé les règles qui régissaient sa classe sociale et en avait payé un prix qui s’était avéré exorbitant. Elle avait oublié que le bien pensant régulait leur vie. Personne n’échappait à son milieu, aux croyances qui y étaient associées.
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Anaïs frissonna de plaisir. L’amour physique lui avait manqué. Était-ce mal ? Mais déjà Adrian l’étendait sur les draps. Elle se releva pour l’aider à se déshabiller à son tour et le tira vers elle. Elle sentit son corps vibrer et répondre à ses caresses. Elle n’eut qu’une furtive pensée pour Charles puis s’abima dans une jouissance qu’elle n’avait jamais connue. Le passé et le futur furent abolis, elle était uniquement présente à elle même, à la douleur exquise du plaisir que lui donnait cet homme qu’elle connaissait à peine, mais en qui pourtant elle savait pouvoir confier sa vie sans trembler. Il était doux, craignant de lui faire mal, elle l’encercla alors de ses jambes pour lui montrer qu’elle n’avait peur de rien. Et ils fusionnèrent dans un même cri.
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Si j’ai fait ce métier de fille de salle, c’est parce que j’en avais besoin pour vivre, mais je voulais aussi que ceux qui m’ont jugé et le font encore me croient brisée, anéantie, une coupable humiliée en quête d’une rédemption impossible. Et parmi eux, il y a l’assassin de Charles. J’en suis convaincue. Je veux le trouver, le confondre, me confronter à lui. Je n’ai qu’une idée en tête, un leitmotiv qui berce mes rares heures de sommeil, je veux me venger de celui qui a tué Charles, de ceux qui m’ont trahi, m’ont condamné, ont saccagé ma vie et brûlé mon avenir. J’ai de la haine en moi, Adrian, une haine qui me ronge le cœur. Il faut que je l’alimente sinon elle me tuera. Je ne pense à rien d’autre. Tout est tourné vers ce seul but.
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