(...) un beau matin ou presque, on quitte l'enfance et on se réveille, habitant un corps qu'on reconnaît à peine. Un drôle de corps, plein de creux, de bosses et taches d'ombre. Une autre voix aussi pour les garçons. Et pour les filles et les garçons, des désirs non plus de bonbecs, de jouets, mais de peau à caresser, de chaleur à mélanger, de rencontres loin de la maison où personne ne vous connaît sous le nom ridicule de Titou ou de Riri. (p. 55)