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Critiques de Iris Brey (65)
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Le regard féminin : Une révolution à l'écran

J'avais emprunté Le regard féminin dans le cadre de mon cours de littérature générale et comparée, où nous travaillions sur les adaptations cinématographiques. Puisque j'avais choisi une scène de violence sexuelle à analyser dans mon dossier, avec pour thématique la violence à l'image, je me suis dit qu'il serait intéressant de lire Iris Brey.



En effet, la critique Iris Brey est spécialiste des représentations du genre au cinéma et dans les séries télés. Elle a donc publié cet essai qui traite du regard féminin et du regard masculin (qu'on appelle aussi female gaze et male gaze). Il s'agit de la manière de filmer les femmes et de les mettre en scène.



Si je m'étais au départ surtout intéressée au chapitre intitulé "Le viol" (dans le cadre de mon dossier pour l'université), j'ai rapidement eu envie de tout lire, tant le propos était intéressant. Grâce à Iris Brey, j'ai appris de nombreuses choses sur la façon qu'on les réalisateur•rices de filmer les personnages féminins, avec un regard féminin ou un regard masculin. L'autrice site de nombreuses références, ce qui donne envie de creuser et d'aller regarder différents films.



Ainsi, le traitement opéré par le female gaze est une "révolution du regard" (comme l'indique le titre de cet essai), une autre manière de filmer les femmes, d'un point de vue féministe et non patriarcal. Cela m'a amenée à réfléchir à ce que je regardais et au regard que je pouvais porter, et il est clair que cet essai fourni et très intéressant me fera réfléchir quand je visionnerais des films ou des séries !
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Sororité

💜Ce que j’ai ressenti:



« Autant, à force, ça prend. » Lauren Bastide



Sororité. C’est un mot qu’on dirait presque magique. J’aimerai me l’approprier un peu, mais comme toute magie, il renferme des mystères et des rituels qui m’échappent encore. Alors je le prends dans mes mains, je le regarde, je le cajole, je me laisse séduire, j’essaie de le placer dans mes espaces, j’aimerai le faire pousser, le faire grandir, avec mes Sœurs…L’écrire tellement de fois, que mon correcteur, enfin, arrête de me le faire voir comme une anomalie, une faute d’orthographe, un mot inconnu. J’aimerai le voir briller dans vos yeux, dans vos cœurs. Qu’il devienne non seulement un possible mais une réalité…Contrer le sort de cette disparition du mot de nos quotidiens, mais il n’en sera possible que si nos mains se rejoignent et que nos esprits dépassent certaines mauvaises habitudes…



Alors cet ensemble de textes différents, c’est une manière de ressentir le potentiel de ce mot, la richesse de cette entraide formidable, si jamais, elle avait enfin lieu. On a de la poésie et des chansons, de l’intime et du concret, de l’idéal et des vérités crues, des récits et des témoignages, de la douleur et de la résilience, mais de l’espoir. Beaucoup, beaucoup d’espérances dans ce concept, et en découvrant ces pages, on se rend mieux compte de la pluralité des courants du féminisme et des efforts qu’il reste à fournir pour atteindre cet objectif. Lire ces femmes qui osent, qui s’insurgent, qui écrivent, qui pensent, qui réfléchissent d’une autre manière, qui donnent de la voix, qui ouvrent la voie, qui résistent pour que ce mot Sororité, prenne de la valeur, de la profondeur, de la puissance, une place dans nos vies, c’est émouvant autant que salvateur.



Alors ne vous retournez pas mes Sœurs, avancez vers ce nouvel horizon. Ce recueil de textes 💯% féminin est un indispensable et un énorme coup de cœur! Pour l’intention et le plaisir de découvrir de nouvelles plumes et des femmes sur-puissantes, je ne saurai que trop vous conseiller de vous laisser émerveiller par cette lecture inspirante!



Ne te retourne pas, ma Sœur. Car tu n’y verrais rien. Tout se transforme, enfin. En toi, il y a le feu. Et les métamorphoses. C’est ton poème, vaillant, qui devient prose…Juliette Armanet.



Remerciements:



Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Points de leur confiance et l’envoi de ce livre.
Lien : https://fairystelphique.word..
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Sororité

Qu’elles soient romancières, réalisatrices, journalistes, ou encore chanteuses, les femmes de ce recueil ont toutes accepté d’écrire autour de la notion de la sororité, et ce, sous la direction de Chloé Delaume. Ainsi, quatorze textes sont présentés au lecteur.



Quel recueil original. Si on entend beaucoup la notion de féminisme, il faut dire que l’on entend bien moins celle de sororité. Autour de cette notion, les femmes de cet ouvrage vont nous permettre une véritable remise en question et quelques pistes de réflexion.



S’il est vrai que certains textes m’ont davantage plu que d’autres, je dois dire qu’aucun ne m’a laissée indifférente. Toutes ces auteures m’ont fourni matière à réfléchir et m’ont amenée à me poser des questions.



Les plumes sont variées. Il y en a pour tous les goûts. Chacune des auteures a su me captiver. J’ai tour à tour été bouleversée, touchée, intriguée. m’a bouleversée. Certaines réflexions sont très intéressantes et bien amenées. Aucun texte ne m’a déçue.



Un recueil mettant en avant la sororité et amenant à de véritables pistes de réflexions. À découvrir.
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Sororité

Je remercie Babelio et les éditions points de m’avoir envoyé ce livre, dans le cadre de la masse critique. 



Mes enfants en voyant le livre m’ont demandé : Maman, qu’est-ce que ça veut dire SORORITÉ?



Tout d’abord : Sororité, c’est le substantif du latin soror : sœur.

La sororité est un mot qui a toujours existé, il a fallu attendre le mouvement feministe de 1970 pour qu’il soit utilisé.

La sororité, c’est la fraternité, au féminin.

La sororité, c’est être soeurs, des sœurs qui le sont devenues en tissant un lien, par une démarche consciente, qui n’est pas venue naturellement. Une attitude sororale, c’est s’entraider, être à l’écoute des unes et des autres. C’est exclure de nos rapports, la rivalité, la compétition. C’est être ensemble, plus fortes, plus courageuses, être ouvertes, dans l’empathie, en confiance.



C’est un ouvrage collectif coordonné par la romancière et féministe Chloé DELAUME, qui regroupe les textes de quatorze femmes aux préoccupations différentes, romancières, journalistes, militante des luttes LGBT et féministes, philosophe, professeure, interprètes etc…



Certaines collaborations m’ont marqués plus que d’autres :



Dont celles de :

Lola Lafon, célèbre romancière et musicienne. 

Une jeune fille s’est fait violer par son petit ami. Elle décide de rejoindre un groupe de parole où elle se rend une fois par semaine. Une amitié indéfectible va naître avec deux autres filles fréquentant le groupe. Ensemble, elles se soutiennent, elles se posent les mêmes questions à des moments différents. S’entraident pour ne pas tomber plus bas dans la déperdition.



J’ai adoré ce poème “Ne te retourne pas ma soeur” de Juliette Armanet, autrice compositrice dont voici un court extrait : “Puis un jour, tu t’es tue. Et j’ai tout entendu. Et j’ai osé, je crois, te dire, au fond de moi. Depuis tous mes enfers, dessus toutes les lois, à mon tour, sans détour et de toute ma voix, Ne te retourne pas. Je suis avec toi.”



Estelle-Sarah Bulle, romancière, avec sa nouvelle UN CAFE, avec sa prose contre une femme entrain d’en descendre une autre. Lui expliquant que pour avancer ensemble, il faudrait entre nous de la bienveillance, de la considération et quand c'est possible de la solidarité envers les autres femmes.



Lydie Salvayre, romancière, qui s’approche de la sororité avec son texte percutant ANNE MES SOEURS ANNE que je lirai souvent.



Maboula Soumahoro, Docteure en civilisations du monde anglophone, nous relate dans son récit cette solidarité entre cinq sœurs  du même sang. Une blessure a rendu leurs corps et leurs esprits indivisibles : sœurs qui soignent, se conseillent, mettent en garde, protègent, font attention, s'aiment, se parlent.



Jeanne Chehral, autrice-compositrice-interprète, m'a ravi avec son poème CE GENIE, C'EST MA SOEUR.



Ovidie, réalisatrice, documentaliste et autrice se demande si nous ne sommes pas les propres gardiennes de notre oppression. La sororité n'est en rien innée et nécessite un apprentissage.  Elle nous oblige à désapprendre, à déconstruire. Se réjouir de la réussite d'une autre femme lui apporter son soutien, lui accorder toute sa bienveillance. 



Iris Brey, qui se souvient de toutes ses mains nues de femmes qui se sont emparées des siennes. 



Lauren Bastide, journaliste, nous livre l'intime...la mort de sa sœur. Comment a-t-elle envisagé la sororité, elle qui n'avait plus sa sœur de sang? 



J’ai été moins touchée par les textes sur la sororité politique, et je sais que c’est ceux-là que beaucoup d'entre vous préféreront.



Je suis ravie d’avoir lu ce livre-outil, qui amène à se questionner sur ce qu’est être une femme de nos jours, sur les rapports de domination. Et à imaginer quel pourrait-être le monde de demain.
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Le regard féminin : Une révolution à l'écran

Le regard féminin, ou female gaze, qu'est-ce que c'est ? Est-ce simplement et mécaniquement l'opposé du male gaze ? Iris Brey explique qu'il s'agit de filmer les femmes sans en faire des objets sexuels destinés à exciter le seul désir des hommes spectateurs. Voilà pour la première étape. Mais le regard féminin, c'est bien plus que cela. « Ce n'est pas un regard créé par des artistes femmes, c'est un regard qui adopte le point de vue d'un personnage féminin pour épouser son expérience. » (p. 9) Cette façon de filmer s'attache à montrer les différences et à proposer une nouvelle forme d'écriture cinématographique ou, plus simplement, une autre façon de raconter des histoires. Évidemment, c'est une opposition au male gaze qui a ancré dans nos imaginaires une certaine représentation de la femme et de son désir et qui refuse/moque/invisibilise toute autre façon de faire. « La manière dont le corps des femmes est filmé n'est pas questionnée, et le fait de prendre du plaisir en objectifiant les corps jamais remise en question. » (p. 33) À plus large échelle, au-delà du seul corps féminin, c'est tous les corps et toutes les représentations que le female gaze veut interroger, en remettant les personnages féminins ou masculins en situation d'agir, sans subir le regard ou l'action. Il s'agit avant tout de s'affranchir du regard dominant de l'homme blanc hétérosexuel. « Le male gaze est mortifère. Le regard féminin, lui, est un regard vivant qui produit des images inédites, nos images manquantes. » (p. 235)



« Un film avec une héroïne est une condition nécessaire, mais non suffisante pour qu'un regard féminin puisse advenir. » (p. 83) De même, un réalisateur peut porter un female gaze sur ses actrices et ses personnages féminins : il suffit qu'il le souhaite et qu'il réfléchisse en ce sens pour créer son œuvre cinématographique. Le regard féminin n'est pas et n'a pas à être l'apanage des seules réalisatrices. C'est un procédé filmique au même titre que le travelling ou la contre-plongée : c'est une façon de montrer et de filmer. « Il faut toujours partir de la mise en scène pour déterminer si une œuvre recourt ou non au female gaze. » (p. 79) Et comme tout est signifiant au cinéma, de la musique à la lumière, le regard que la caméra force le spectateur à adopter est lourd de sens. Iris Brey rappelle qu'au-delà des corps féminins qu'il faut montrer sans les sexualiser, le cinéma doit s'emparer de sujets féminins qui sont cachés ou jugés peu digne d'intérêt, voire tabous. Le grand et le petit écran doivent montrer le désir et le plaisir des femmes, mais aussi les fluides féminins, des menstrues à la cyprine, ou encore l'accouchement ou le viol, sans jamais érotiser ce dernier. « Le female gaze permet de ne plus faire d'un viol un spectacle et de le donner à voir comme une expérience qui laisse des traces dans notre chair. » (p. 137)



Comme dans Sex and the Series, Iris Brey ne se gêne pas pour reprocher à une certaine critique ses œillères et sa complaisante envers la culture du viol et le patriarcat en général. « Le regard féminin propose une autre manière de désirer, qui ne se base plus sur une asymétrie dans les rapports de pouvoir, mais plus sur l'idée d'égalité et de partage. » (p. 19) Ses textes sont salutaires et empouvoirants. Ils rendent hommage à des réalisatrices au talent immense, au premier rang desquelles je place Jane Campion dont je ne cesse d'apprécier et revoir le travail. « Le regard féminin n'est pas le fruit du hasard, c'est une manière de penser. » (p. 20)



Cet essai passionnant, aux démonstrations parfaitement menées, prend évidemment place sur mon étagère de lectures féministes ! « Le female gaze est inclusif, il n'exclut personne. » (p. 39)
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Sororité

Sororité, ce mot veut-il dire quelque chose pour vous ?

Voici comment le défini Chloé Delaume lauréate du prix Médicis 2020, :

« Le mot sororité vient du latin soror, soeur. C’est un lien spécifique, solidaire, horizontal, indéfectible, entre femmes. Il abolit la rivalité et peut s’avérer être un puissant outil pour lutter contre le système patriarcal. »

Mais elle rajoute :

« La sororité a toujours été présente, mais elle n’était pas nommée, le mot a disparu de l’usage entre la fin du XVIe siècle et les années 1970. Or ce qui n’est pas nommé n’existe pas. »

Pour moi, la solidarité entre les femmes se révèle être l’un des principes fondateurs du combat féministe.

Et dans ce bouquin chorale, le collectif inédit de 15 femmes appelle à une solidarité qui ne nie pas les différences mais embrasse la diversité.

Car c’est grâce à la sororité, véritable parole en acte, que la révolution féministe adviendra.

Toutes ces femmes ont accepté d’écrire autour de la notion de la sororité. Qu’elles soient actrice, chanteuse, musicienne, réalisatrice, comédienne ou journaliste, sous la forme de récits, de fictions, de poèmes ou de chansons, elle nous offre une réflexion collective sur la sororité.

Avec ce collectif, c’est là une véritable occasion de rassembler les femmes et de jeter les bases d’une révolution féministe.



Tous les textes n’ont pas résonné de la même façon en moi. Mais tous m’ont fait réfléchir. Réfléchir sur ma condition de femme, sur la société que je voudrais voir arriver, sur le féminisme aujourd’hui. Comme le vivre et la pratiquer…

Entre essais critiques, politique et philosophes, entre textes poétiques et autobiographiques, entre fictions et documents, c’est ma sororité que j’ai convoquée et interrogée.

Un livre qui n’a fait que raffermir en moi cette notion de sororité mais aussi de bienveillance et de diversité. Bref c’est simplement un ode à bien vivre ensemble loin de l’entre soi !

Dire que j’ai aimé ce collectif c’est un doux euphémisme. J’en redemande !!!
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Sex and the Series

Big Little Lies

Sex and The City

Desperate Housewives

Girls

Masters of Sex

Orange is the New Black

I Love Dick

The Handmaid's Tale

Ally McBeal

Grey's Anatomy

Crazy Ex-Girlfriend

The End of the Fucking World

Transparent

Buffy contre les vampires

Fleabag

Mad Men

The L Word

Game of Thrones

Twin Peaks

Jessica Jones



Toutes ces séries comptent des personnages féminins, souvent centraux, dont l'identité passe notamment par leur sexualité. Mais alors, comment les séries télévisées représentent-elles les sexualités féminines ? Sexualités au pluriel, car il n'existe pas une seule forme d'activité sexuelle. « C'est en cela que les séries occupent une fonction révolutionnaire : elles sont majoritairement accessibles à tous et à toutes et peuvent être dévorées dans l'intimité de sa chambre. » (p. 16) En détaillant des épisodes et des protagonistes, Iris Brey dénonce le male gaze, ou comment la représentation des femmes et de leurs sexualités a longtemps été pensée pour le seul plaisir des hommes. Désormais, une nouvelle génération de réalisatrices impose un autre regard, décomplexé et revendicatif. « Les séries constituent une alternative nécessaire à l'heure où la sexualité est incarnée par un puritanisme excessif au cinéma, soit par la pornographie réductrice des sites Internet. Entre ces deux extrêmes, les séries proposent une vision subversive des sexualités féminines en articulant un discours libérateur. Elles nous aident à repenser la sexualité linguistiquement et visuellement tout en mettant en scène les transformations profondes de notre société. Elles nous font jouir de nouvelles idées et de nouvelles images. Elles assurent une relève féministe et instaurent une véritable révolution (télé)visuelle. » (p. 18)



Il s'agit de mettre la sexualité féminine et queer au même niveau de représentation et d'acceptation que la sexualité masculine hétérosexuelle, d'interroger le consentement et de combattre les comportements inacceptables, même dans la fiction. Et surtout dans la fiction. « Il est donc essentiel que les personnages féminins dans les séries télé prouvent leur agency, les comédiennes deviennent le temps d'une série des actrices sociales. Leurs personnages, en ne reproduisant pas des comportements stéréotypés et en démontrant une puissance d'agir, permettent ainsi de fluidifier les normes. » (p. 86) Finalement, ce qu'Iris Brey propose, c'est la reprise en main d'une sexualité somme toute normale puisqu'elle concerne la moitié de la population mondiale. « Clitoris et vagin ne décrivent pas seulement des réalités physiques : ce sont des mots politiques, et c'est la raison pour laquelle ils sont rarement entendus. » (p. 29)



Quelle énergie m'a donné cette lecture ! Premier essai lu en 2021, clairement argumenté et illustré, il m'a donné l'envie de découvrir toutes les séries citées par l'autrice. Et de poursuivre mon éducation féministe et mon empouvoirement !
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Sororité

Chloé Delaume a réuni 14 femmes pour parler de sororité.

Être soeurs, se sentir soutenues, épaulées, être plus fortes ensemble.

Qu'est ce qu'être une femme aujourd'hui ?



Au travers de courts textes, tantôt fictionnels, réfléctifs, parfois chantés, parfois récités, toutes ces femmes abordent la sororité à leur manière et nous font réfléchir sur notre place de femme aujourd'hui.



Sans le savoir ou le sachant mais n'ayant pas le besoin de mettre des mots sur un comportement collectif ou d'entraide, on adopte toutes, de manière innée, la sororité.



Ce mot est revenu sur le devant de la scène avec tous les mouvements féministes de ces dernières années .



On nous rappelle que nous devons être solidaire à chaque moment de notre vie de femme .



Ce recueil est donc là pour ça.

Certains textes sont très touchants et parfois poétiques et c'est avant tout ce qui m'a plus dans ce bouquin, où finalement la douceur et la bienveillance entre femmes doivent être le maître mot .



J'avais découvert ce recueil en écoutant un podcast. Chloé Delaume avait superbement lu un extrait qui m'avait touché et m'avait donné envie de le lire.



Un recueil à lire par brides et à relire.
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Le regard féminin : Une révolution à l'écran

L’art , la place que l’on donne à ses œuvres, sa mémoire, son histoire nous permettent de comprendre les cultures que nous traversons, celles que nous défendons, celles que nous rejetons, celles que nous sommes prêt.e.s à voir rayonner. Culture plurielle, multiple, queer, mouvante. Un regard. Un geste. Un mouvement. Une révolution. Un autre éclairage, un hors cadre, hors champ. Une égalité, un partage. L’essai d’Iris Brey s’adresse à celleux qui veulent comprendre ce qui se produit depuis des dizaines d’années, ce qui a été effacé, ce qui a changé à tout jamais notre regard. Alice Guy, Agnès Varda, Chantal Akerman ...Céline Sciamma, Barabara Hammer, Barbara Loden...tant et tant d’autres, qui ne cessent de porter leur regard à notre hauteur.

Regard féminin et non cinéma de femmes.

L’objet n’est plus, le sujet renaît.

Iris Brey, à l’appui d’une culture cinématographique, littéraire et philosophique, riche et pertinente, éclaire avec intelligence l’histoire, la phénoménologie, et l’avenir de ce cinéma que nous aimons, défendons, et qui nous exhortent , depuis ses origines, à «  redresser nos regards ».

Essai incontournable, précieux.

Astrid Shriqui Garain
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Sororité

SO-RO-RI-TÉ…



Avec Alice Coffin, j’ai lu le terme de sororité avec un prisme politique. J’ai lu sa force d’aller rencontrer ses détractrices, pas pour régler ses comptes, mais pour parler.



Avec Ovidie, j’ai analysé la chanson À cause des garçons et ce que ça laisse à penser à propos de l’amitié entre femmes.



Avec Lola Lafon , la sororité c’est l’écoute, c’est un lieu où le silence est accepté, où les victimes se parlent, se reconnaissent et s’écoutent.



Avec Chloé Delaume, on reprend les bases de ce mot et on le fait sien.



Avec Juliette Armanet, on met une majuscule à Sœur(s) , on y met toute l’importance et la force que ce mot a en lui.



Avec Estelle-Sarah Bulle, j’ai pris un café en écoutant une discussion entre une féministe et une personne pour qui ce mot a des allures de gros mot et j’y ai lu des arguments implacables.



Avec Lydie Salvayre, c’est une déclaration d’amour à ses sœurs Anne qu’elle nous offre. Celles qu’elle admire et qu’elle aime.



Avec Maboula Soumahoro, j’ai lu son histoire et celles de ses sœurs de sang, de sa mère. Ses sœurs qui la comprennent et la sauvent.



Avec Jeanne Cherhal, j’ai lu un poème sur la force de sa sœur et sur son admiration de ses poings toujours levés, sur son invincibilité.



Avec Iris Brey, j’ai parcouru sa mémoire où des mains de femmes, de sœurs, lui ont été salvatrices, essentielles.



Avec Lauren Bastide, j’ai retrouvé la fougue de ses mots déjà lus dans Présentes. J’ai lu la perte de sa sœur et ce qu’elle met désormais derrière ce mot qu’elle sait fragile. Elle le redéfinit, elle se l’approprie et nous en donne une définition propre faite de doutes et de questionnement.



Avec Kiyémis, j’ai lu que la sororité est un horizon complexe, où ce mot tend à être politisé et que cela demande de l’exigence.



Avec Fatima Ouassak, la sororité se traduit par la force des mères, ce qu’elles ont en elles pour protéger leurs enfants en établissant une proposition de rupture qui pourrait faire du bruit, beaucoup de bruit.



Avec Camille Froidevaux-Metterie, j’ai lu ce qui avait jalonné mon adolescence, la comparaison systématique avec le corps des autres jeunes filles, mon corps différent des leurs, déjà formés et attirants alors que le mien restait maigrelet. Et j’ai lu à qui profitaient ces comparaisons et cette concurrence… Surtout quand cela touche des sphères plus politiques.



Avec Rébecca Chaillon, j’ai lu le concept de sororité qu’elle s’est créé et sa recette sorore ( « Lutter ensemble pour sur l’histoire retrouve la mémoire« , « Avoir envie de Nous, malgré tout, avant tout« ).



Avec ces quinze femmes, une définition plurielle de ce mot s’est dessinée dans mon esprit. Je peux le faire mien, me l’approprier avec mes propres expériences et mon vécu. Sororité, ce mot qui roule dans la bouche et dit tant de choses.
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Sororité

Un élan de sororité se dégage de ces lignes. Lire ces nouvelles les unes après les autres nous offre un état des lieux de la diversité des autrices francophones et nous permet de découvrir leurs univers en à peine quelques pages.

Dédier un ouvrage entier à ce mot, encore largement moqué dans la société française, est un acte militant fort.
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Sororité

Sororité (nom féminin) : Attitude de solidarité féminine.

(définition du Larousse)



Chloé Delaume a voulu créer un ouvrage collectif féminin sur cette notion peu connue de sororité, qui est moins utilisée que son homologue masculin, la fraternité.

Liberté, égalité, sororité : le slogan en jetterait et permettrait d'inclure les femmes, grandes oubliées dans les textes législatifs français.

Je ne peux pas parler de ce livre sans évoquer la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges.



Ici, Chloé Delaume a réuni 14 femmes d'origine et de situation différentes, en leur demandant ce que la sororité leur inspirait.



Chloé Delaume "De la sororité en milieu hostile"

Lola Lafon "La traversée" : viol

Juliette Armanet "Ne te retourne pas, ma Sœur"

Estelle-Sarah Bulle "Un café" : dialogue féministe, histoire de l'art

Lydie Salvayre "Anne mes sœurs Anne" : Barbe Bleue

Maboula Soumahoro "Nous sommes cinq" : Fratrie et solidarité entre africaines

Jeanne Cherhal "Ce génie, c'est ma soeur" : poème d'admiration d'une sœur envers une autre

Ovidie "A cause des garçons" : Cette chanson célèbre qui montre que la société a moulé les femmes à sa façon, pour préférer qu'elles soient concurrentes plutôt que solidaires. Et le symbole de la schtroumpfette entourée de schtroumpfs, pas si anodin que ça...

Iris Brey "Nos mains nues" : L'avortement

Lauren Bastide "Sororité, adelphité, solidarité" : car une femme ne naît pas forcément femme, on peut aussi devenir femme

Kiyémis "La sororité comme horizon" : L'importance de la sororité dans un milieu créé par et pour les hommes, la politique / et le combat pour obtenir l'égalité financière

Fatima Ouassak "Protégeons nos enfants, ensemble !" : Le viol des enfants en France

Camille Froidevaux-Metterie "La sororité, un a priori féministe" : la société met volontairement les femmes en concurrence pour éviter la sororité et trop de féminisme

Rébecca Chaillon "Et j'ai vu beaucoup de soleils se coucher." : d'un journal intime jusqu'à des actions concrètes pour que les femmes s'entraident

Alice Coffin "Sister Insider" : confrontation de points de vue entre Alice Coffin et des femmes célèbres (politique, journalisme).





Ce collectif rapporte des actions concrètes, constitue un outil avec des débats très intéressants sur ce qu'est la sororité, avec une nuance par rapport au féminisme.

Il montre toute la difficulté au quotidien pour les femmes de devoir se faire une place crédible dans la société patriarcale, dans le monde du travail sur des postes à responsabilité, dans le monde politique.

Une femme doit constamment prouver qu'elle mérite son statut, chose que les hommes n'ont pas besoin de faire.

Pour cela, au lieu de se tirer dans les jambes, il vaut mieux être solidaires, se soutenir mutuellement et s'entraider, bref, faire preuve de sororité.

Pourquoi se jalouser alors que l'on devrait être fière de ce que nos Soeurs accomplissent, faisant avancer sur la longue route pour obtenir l'égalité hommes/femmes à tous les niveaux.
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Sororité

Lorsque j’ai vu sur Netgalley la possibilité de lire le recueil Sororité, j’ai vu une belle opportunité de compléter ma réflexion dans le cadre de l’étude de La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges.





Ce recueil initié par Chloé Delaume propose à travers des figures littéraires, artistiques, des essayistes et poétesses une réflexion autour d’un mot vieux comme le monde mais qui aujourd’hui a une place tant lexicale que politique : sororité. A l’heure où le féminisme s’affirme, à l’heure du #metoo, à l’heure où la parole commence à être entendue, plusieurs femmes livrent leurs réflexions autour du mot « sororité » avec des formes aussi variées que le court récit, l’analyse d’une chanson, des essais. On retrouvera des noms connus et d’autres un peu moins comme Lydie Salvaire, Juliette Armanet, Ovidie, Lauren Bastide, Lola Lafon.



Ce que j’ai trouvé intéressant dans ce recueil, c’est la diversité du prisme de réflexion qu’offrent ces textes. A multiples plumes, multiples points de vue et c’est ce kaléidoscope qui offre finalement une réelle définition du terme « sororité » en 2021. J’y ai puisé des citations et des idées de texte pour mes élèves et je pense même proposer ce recueil à la rentrée afin d’élargir la réflexion que nous engagerons en classe.



En résumé : un thème universel et d’actualité.
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Sororité

« Sororité » se compose de quinze textes de femmes, militantes, féministes, intersectionelles et artistes racontant leur point de vue sur ce terme de sororité. S’y engageant tantôt pleinement, tantôt avec des nuances, elles parlent de leur vécu et des conditions de cette solidarité face au patriarcat et au fratiarcat. J’ai particulièrement été impacté par le texte d’Alice Coffin (le dernier) qui a contacté celles qui l’avaient attaquée (Anne Hidalgo, Sonia Mabrouk, Marlène Schiappa…) afin de comprendre pourquoi elles n’ont pas fait l’usage de cette sororité vis-à-vis d’elle. Au-delà de ce récit particulier, l’ensemble constitue un ouvrage collectif moderne, puissant, posant un peu plus les jalons d’une révolution féministe de notre société.
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Sous nos yeux

Incontournable Mai 2021



Petit documentaire jeunesse qui prouve, une fois encore, que la littérature jeunesse peut être aussi pertinente et intéressante que la littérature adulte, ce petit manifeste traite du "regard" que l'on porte sur les femmes à travers les oeuvres de fiction, les images, les séries, les films,etc. Une vision à écrasante majorité masculine où la femme devient un objet pour augmenter les ventes et attiser le désir des hommes. Une vision issue et maintenue par un patriarcat ambiant à travers la culture occidentale.



Que ce soit les divers moyens de cadrer le corps dans les films, les messages véhiculés, les archétypes féminins si peu nombreux et si peu réalistes ou le fait que très peu de femmes travaillent dans ces domaines culturels, l'autrice nous invite à mieux comprendre l'histoire et les enjeux derrière cette mainmise masculine qui régit notre vision des femmes à travers la caméra.



Un petit album qui se lit très facilement, bien aéré et couvrant plusieurs dimensions fort intéressantes, stats à l'appuie et figures féminines historiques en renfort. Seuls les dessins sont, à mon avis, visuellement très laids. C'est une occasion de traiter des rapports entre genre, parce que le sujet touche autant les uns que les autres. Les hommes ne gagnent pas totalement au jeu des regards objectivisants de la femme car, à terme, ils ne comprennent pas les femmes.Tout simplement parce que tout ce qu'on leur en montre les place dans le rôle de la stupide plante verte, du trophée de chasse ou de l'objet désirable.



J'en profite pour faire le pont avec la littérature jeunesse "destinée" aux filles. En tant que libraire jeunesse, j'ai entrevu dans ce livre beaucoup de considérations et enjeux qui se retrouvent aussi à travers la littérature jeunesse. Le nombre bas d'archétypes féminins, par exemple, ou l'impératif masculin aux héroïnes féminines ( impossible de voir des jeunes filles célibataires ou saines d'esprit à l'approche d'un mâle-alpha-obscure-sexy) ou même du sexisme ambiant. Le simple fait de diviser les livres entre "gars et filles" est à mon sens un non-sens. De fait, voir une fille s'identifier à un personnage masculin est pensable, mais l'inverse non. Combien de fois des parents m'ont souligné que "ce livre a un personnage féminin, mon garçon ne va pas s'y identifier"...pourquoi pas? Si ce personnage féminin est courageuse, intrépide, intelligente, rusée, déterminée, pourquoi pas? Si ce personnage féminin peut en outre fournir une perspective qui échappe au jeune parce que c'est justement "l'autre genre", pourquoi pas? Juste parce que c'est une fille? Et je déplore que souvent, les pires romans jeunesse sexistes ou mettant en vedette une pauvre cruche qui n'a de "qualité" que sa beauté sont justement des romans inspirés par des femmes! À croire qu'elles ne remarquent même pas le dénigrement de leur propre genre. Je pense à ces romans comme "Twilight", "La sélection", "Palais d"épines et de roses", qui sont tous d'épouvantables romans Pop-sellers en matière de personnages féminins, qui sont aussi stupides qu'inutiles et dont la seule finalité est celle d'être dans le lit d'un homme riche et/ou beau. Affligeant. Donc, ce que ce petit documentaire met en lumière est aussi malheureusement assez vrai pour les romans jeunesse aussi.



C'est donc un sujet très actuel et très important, dont le débat devrait être mené partout, autant dans le monde culturel que dans les écoles. J'apprécie le sujet et le débat qu'il sollicite.



Compte tenu des sujets parfois très explicites ( surtout la fin du livre qui aborde plus spécifiquement la sexualité) ce documentaire devrait être réservé aux adolescent(e)s de plus de 15 ans, second cycle secondaire.
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Sororité

C'est quoi la sororité ? A priori l'attitude que nous devrions avoir les unes envers les autres. Pas toujours évident, il y a bien évidemment des divergences de vues entre nous, voire des oppositions fortes. Comment faire alors ? Mais la sororité peut se traduire de bien des façons, et chacun de ces textes en propose une partie. J'ai particulièrement apprécié ceux de Lauren Bastide et Alice Coffin, pour la réflexion qu'ils m'ont apportée. Quant aux autres, entre témoignages, poésie, douceur, amitié, amour,... ils ont tous quelque chose qui nous aidera à avancer, dans lequel on se retrouve. Un petit bouquin que j'offrirai souvent, sans doute.
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Sororité

En voilà du beau monde !

Le souci : c'est une commande. Ça ne veut pas dire que c'est forcément médiocre, mais pour certains textes, ça se sent. Il y a un thème et on veut, on doit, en dire quelque chose. Il y a donc des récits ou témoignages un peu maladroits, très didactiques, à l'instar du dialogue d'Estelle-Sarah Bulle entre deux femmes, une féministe et l'autre pas encore, mais qui ne demande qu'à être convaincue.

En fait les contenus sont très hétéroclites : poésie, témoignage, analyse, fiction.. Heureusement, après quelques textes déroutants, arrive Ovidie avec son analyse des chansons des années 80 qui montent les femmes les unes contre les autres. Et Alice Coffin qui raconte comment, après la sortie de son livre "Le génie lesbien", elle a été malmenée par certaines femmes, et surtout comment les médias s'en sont délectés. Elle décrit les coulisses des échanges poursuivis ensuite, l'interrogation de la notion de sororité, de sa validité ou de son manque de légitimité selon les personnes. Une analyse des médias très intéressante.

Lauren Bastide évoque dans un texte très intimiste et touchant la mort de sa soeur, victime d'un féminicide. Elle interroge ensuite les notions de sororité, fraternité, adelphité.

Les textes les plus brillants sont finalement ceux qui interrogent, critiquent, se livrent sans rien lâcher de leur esprit critique.

"Un soutien pratique et politique. Voilà qui change la donne. Voilà un autre programme. Un programme de sueur, de sang, de larmes, de sous." À la fois lyrique et pragmatique, c'est Lauren Bastide qui développe, à mon sens, le concept d'une façon pertinente et percutante. "La sororité est révolution féministe."

Kiyémis propose aussi un programme politique : elle défend l'égalité par le revenu universel. Camille Froidevaux-Metterie enfonce le clou : la sororité n'est pas simple lien affectif mais bien foncièrement politique, elle est "le ciment de tout l'édifice féministe". Fatima Ouassak utilise aussi la sororité comme outil politique pour faire des mères en particulier "un sujet politique révolutionnaire".

Bref ce recueil est assez inégal mais vous réserve de très jolies pépites et de fines analyses.
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Sororité

14 textes de différentes autrices, en ayant comme point commun la sororité. Les textes sont plus ou moins longs. Certains ne font qu’une pages ou deux et d’autres plus de 20 pages.

Chaque texte est fort et résonne de façon différente selon l’expérience de chacun. Il y a qu’un ou deux texte que j’ai un peu moins apprécié, mais dans l’ensemble ça fait réfléchir.

Maintenant, j’aimerais bien découvrir d’autres écrits des autrices qui font parti ce recueil.
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Sous nos yeux

Dans cet essai d'une soixantaine de pages, Iris Brey, avec les illustrations de Mirion Malle, nous raconte comment les images quotidiennes de notre vie influencent notre façon de vivre, de penser, d'aimer et d'accepter la société patriarcale.

J'y ai appris beaucoup de choses. Cela m'a ouvert les yeux sur notre société actuelle qui n'a pas énormément évoluée depuis des siècles.

Iris Brey et Mirion Malle nous démontrent qu'à travers la plupart des images féminines dans le cinéma, les séries, les publicités.. les hommes ne trouvent pas intéressante la vie des femmes sauf si elles sont belles, sexy et peuvent représenter un objet de désir. Peu importe ce que pensent les femmes.

Ce petit manifeste féministe est une mine d'or. Chaque terme y est expliqué avec des mots simples et accessibles aux plus jeunes.

Nous sommes encore loin de sortir de cette situation patriarcale. Mais gardons espoir et mettons ce livre dans les mains de toutes les femmes et tous les hommes.
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Sororité

Sororité :



Un recueil de 14 textes écrits par 14 autrices de divers horizons, aux points de vue différents ou bien similaires, des autrices aux réalités parfois contrastées et qui forment pourtant ce recueil qui nous donne l’opportunité de redécouvrir, de penser le concept de sororité dans sa pluralité.



Confronter, rassembler les points de vue, donner à écouter diverses voix pour pouvoir finalement réfléchir ensemble pour avancer.

Pari réussi pour Chloé Delaume, cet ouvrage est bien à l’image du mot

: sororité.
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