Iris Ducorps

L'adolescente Lilas grandit dans la région de Chicago, entre l'univers de la danse, passion héritée de sa mère Cheyenne morte il y a quelques années, et celui des chevaux de course, où son père est palefrenier.





Même si cette nouvelle peut tout à fait être lue indépendamment, elle fait partie d'une série – la série L.S., du nom de son héroïne -, dont un autre épisode est paru l'an dernier : Lilas L.S. Snuck y est déjà adulte et entretient une liaison avec un malfrat notoire. C'est la présentation de cette autre nouvelle qui m'a fait comprendre que la série se déroule dans les années cinquante, ce qui ne transparaît pas du tout dans A demi-sang.





Editée dans un petit format au grammage luxueux et à la mise en page sobre et soignée, cette courte histoire a elle-même tout de l'épure. Récit réduit à l'essentiel, phrases courtes, description très visuelle et cinématographique laissant au lecteur le soin d'interpréter les émotions des personnages : l'auteur n'est pas scénariste pour rien. le résultat est un texte affilé comme une lame, tendu d'une cruauté qui ne s'embarrasse pas de sentiments, et que la distanciation émotionnelle nimbe curieusement d'une aura esthétique et poétique.





Ce petit livre laisse au final une impression étrange : celle d'avoir, le temps de quelques pages, ouvert la petite boîte à musique où se trouve enfermée la jeune danseuse Lilas, programmée par une imparable et cruelle mécanique à un destin sans pitié.





Merci à Babelio et aux Editions Malo Quirvane pour cette découverte originale.




Lien : https://leslecturesdecanneti..

Tout d'abord, je tiens à remercier la maison Malo Quirvane pour son envoi dans le cadre de l'opération Masse Critique ce qui m'a permis de la découvrir.

Il s'agit donc d'un tout petit livre de 48 pages, comme tous les livres de la maison, le désir étant de faire des petites histoires à lire en une demi-heure dans le métro, avant de se coucher ou encore lors de la pause déjeuner. le style est très épuré et le papier de fort belle qualité. J'ai cependant trouvé celui-ci un peu trop épais à mon goût, je préfère en effet les livres quand ils sont plus souples.

L'histoire se déroule en Amérique, on y découvre Lilas, fille d'un immigrant et d'une cheyenne qui ne rêve que de danser...Mais bien évidemment rien n'est jamais aussi simple... Je n'en dirai pas plus car j'aurais vite fait de tout vous dévoiler mais sachez que, bien que le livre soit très court, il offre son lot de rebondissements.

La lecture fut donc agréable. Cependant, c'est une histoire qui, à mon sens, aurait méritée d'être développée. Je ne suis pas habituée à ce style de format et finalement je trouve cela assez frustrant.

Il existe 2 autres livres dans la série "L. S." il serait très certainement intéressant de les lire afin d'avoir une vision un peu plus large du personnage.

Je tiens à remercier la maison d'édition pour son envoi. Je ne connaissais pas cette petite maison indépendante et j'ai été charmée par la beauté de ses petits ouvrages à la mise en page soignée, à la ligne épurée, à la blancheur immaculée.

L'histoire est un court récit très poétique qui raconte l'histoire de Lilas, fille d'un palefrenier qui sait murmurer à l'oreille des chevaux et d'une danseuse aux pieds nus qui disparait un jour sans laisser de traces. Elle laisse en héritage à sa fille une passion dévorante pour la danse qu'une riche bienfaitrice va alimenter en la prenant sous son aile.

le récit est teinté d'une certaine mélancolie dès les début, c'est un récit rédigé dans une belle langue poétique et légère comme les pas de danse de Lilas. C'est un récit qui frise avec la tragédie mais nous offre un message d'espoir dans les toutes dernières lignes. J'ai été touchée par le destin de Lilas, par la cruauté du monde tel que le dépeint l'autrice et par la beauté de sa plume. Une très belle découverte! Merci à l'opération Massecritiques qui m'a permis de découvrir une autrice et une maison d'édition que je ne connaissais pas.

Quel plaisir de retrouver cette série et cet éditeur...



Petit rappel: la série LS est une série de mini-polars iconiques qui peuvent être lus dans le désordre mais qui sont tous liés au Café Ivanovna, à la mystérieuse  (évidemment ! ) Lilas L.S. Snuck, à un privé William Spade et un truand Stanislas Tichy. Polars tous écrits par des auteur(e)s différents. 



Quel plaisir de tourner autour de ces personnages, de jouer avec les clichés, avec l'ambiance... ici entre Bogart, Stephen King et Kubrick.



StanTichy a fait empoisonner Lilas, la femme de sa vie. Elle n'est pas sienne,  elle ne sera donc à personne. Depuis elle le hante. Il erre de pauvres substituts en rêves éveillés. Il la croise. Lilas est vivante. Impossible. Et pourtant. Jolie performance d'entretenir le mystère ( et de le résoudre ? ) en si peu de pages. Rêve ?  Hallucinations ? La mort est au bout. Mais pour qui?



Finalement, on ne s'en préoccupe pas vraiment. On profite d'un texte habile qui joue avec les ambiances,  les images qu'on a tous en tête du cinéma noir et de soirées décadentes et presque irréelles. On n'a pas très envie de trancher. Alors on relit tout de suite, ça c'est classique avec ces petits volumes. Et on sait qu'on y reviendra parce qu'il y a de la fascination...

Le livre, en tant qu'objet, m'a d'emblée séduite. J'aime ces petits formats, précieux, avec un papier de qualité, peu de fioritures, l'essentiel est là, bel interligne pour lecture confortable, luxueusement simple. C'est le titre qui m'avait donné envie de choisir ce livre (merci Babelio et la maison de négoce littéraire Malo Quirvane pour ce cadeau de Masse Critique !). Je dois avouer, maintenant que j'ai refermé le livre après lecture, être partagée. J'ai apprécié ce court et/mais intense moment de lecture. J'ai apprécié la précision dans le choix des mots, les actions qui vont droit au but. J'ai en revanche eu davantage de mal à entrer dans l'histoire, à saisir la part de réel, de vie, de mort, d'entre-deux ?... Même après l'épilogue, je n'étais pas tout à fait sûre de ce que j'avais lu. J'ai l'impression de m'être un peu perdue au milieu de pourtant peu de pages. Ce n'est pas pas grave, cela contribue peut-être à me laisser une impression d'étrangeté pas si désagréable. Reste que je n'ai pas été suffisamment touchée, concernée par ce que j'ai lu. Je dois tout de même préciser que j'étais assez indifférente au personnage de Stanislas mais, en découvrant son passé, il m'est devenu plus sympathique, j'ai mieux apprécié le texte que je trouvais un peu froid, peut-être. Je reste interrogative. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, le contraire est également vrai. Lire avec une belle texture de papier entre les doigts reste un plaisir à part entière. Pour cela et pour la précision des mots, merci !

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération masse critique de babelio, et je remercie beaucoup la maison d'édition pour l'envoie.





Il s'agit là d'une nouvelle. Un malfrat tombe amoureux, mais comme tout bon malfrat, il ne sait pas aimer comme tout le monde, et il fait du mal autour de lui.

J'ai trouvé l'histoire assez intrigante. On se laisse porter. On ne sait pas tout, mais on en comprend assez pour avoir envie d'en savoir plus.

Puis vient la fin. Qui explique. Mais qu'il faut relire pour vraiment comprendre.

Une nouvelle qui se lit bien, qui est intrigante. L'ambiance est sombre, étrange, mais bizarrement, on s'y sent pas si mal.



Bon, c'est une nouvelle, un texte court, donc je ne vais pas m'étendre plus que ça sur le contenu, car sinon, je vous gâcherai le plaisir de la découverte. Je peux juste vous dire que c'est une demi-heure de lecture où l'on se plonge dans le livre.



Cependant, je peux vous parler du travail éditorial, qui m'a beaucoup plu. C'est un très bel objet livre, la texture de la couverture est agréable, le papier est des bonne qualité, on sent qu'il y a du travail derrière et c'est vraiment plaisant.



Chronique complète sur le blog :
Lien : http://voyages-sur-un-mot.ek..

Tout d'abord, merci à Babelio pour l'envoi de ce titre



Il m'a permis de sortir de ma zone de confort et je dois dire que c'est belle découverte.

Roman court, qui va l'essentiel.

Stanislas tombe amoureux alors qu'il se l'était interdit, mais Lilas ne partage pas ses sentiments.

il va donc lui mener la vie dure...