Iris Johansen

C'est drôle. Dès qu'il nous arrive un malheur, on cherche à retourner dans le ventre de sa mère. Sur ce point, on n'a pas fait tellement de progrès depuis l'âge des cavernes.

Je déteste les monstres qui prennent la vie des plus jeunes. J'ai envie de les prendre à la gorge et de les étrangler de mes mains en hurlant à l'injustice.

Une image parle souvent plus qu'un long discours.

Connaître un homme, c'est savoir comment il est devenu ce qu'il est.

Je suis en mesure de proclamer ton innocence absolue parce que je te connais. Tu es chaleureuse et aimante, d'accord, mais il faut être dérangé comme Delage pour confondre cette amitié avec un sentiment plus profond. Moi qui ai autrement plus de raisons pour me méprendre, je ne suis pas tombé dans ce piège ! Que veux-tu, tu subis le sort tragique des femmes fatales, le sort de ces femmes pour qui, comme Hélène, on a déclenché la guerre de Troie, de ces Muses pour qui les hommes écrivent de grandes œuvres.

Il y a tant de monstres dans le monde. quand j'étais petite, je pensais qu'ils n'existaient qu'au cinéma mais ils sont partout, partout autour de nous.

- être honnête peux s, avère parfois difficile.

J’adore apprendre de nouvelles choses. Ce n’est pas un passe-temps : c’est un besoin vital.

Apprendre quelque chose n'est jamais déshonorant. La couture pourrait m'être utile un jour.

La vérité n'est pas toujours gentille.

- [...] Notre famille croit que lorsqu'on quitte un endroit ou une personne qu'on aime, il faut toujours laisser un objet de choix derrière soi, pour le marquer de son empreinte et le conserver à soi pour toujours. C'est une tradition répandue en Tamrovie. Cela s'appelle le casimar.

Il faisait délicieusement bon dans ce jardin enchanteur, où ils respiraient la paix. Le bonheur partagé. En ce moment privilégié, il leur suffisait de prêter l'oreille au chant du rossignol dans le laurier-rose, et d'attendre le frémissement de la vie à naître.

Un homme civilisé ne s’empare pas de ce qu’il veut, sauf quand cela lui est offert.

La douleur prendrait fin. D’ailleurs, toute douleur prenait fin… un jour.

'' chasser le mauvais souvenir en le remplaçant par un bon ''

Elle l'aimait beaucoup trop. Au cours de ces deux derniers jours, elle s'était rendu compte que c'était une erreur terrible d'avoir accepté cette période di découverte mutuelle. Son corps parviendrait peut-être à oublier un jour cet enchantement, mais comment son esprit le pourrait-il, maintenant qu'elle avait découvert l'homme caché derrière le masque? L'humour qui affleurait, sous l'aspect énigmatique, et la douceur qui émanait de façon si inattendue de la rude écorce derrière laquelle il se dissimulait. L'autre moitié de lui-même. Oui, elle avait senti ce lien éphémère et savait qu'il gagnait en force à chaque instant.

A présent, peu m'importe d'être celui qui aime et non pas celui qui est aimé. La seule chose qui compte, désormais, c'est de te garder près de moi. Je pourrai tout supporter du moment que je sais que tu es à mes côtés.

La vie est une guerre et on n'y peut rien, sinon choisir son camp. Si le pigeon atteint son but, des hommes mourront. Si le faucon arrête le pigeon, ce sont d'autres hommes qui périront.

La plupart des hommes recèlent en eux une part d'ombre. Simplement, j'arrive à contrôler la mienne. À condition d'avoir une raison de le faire.

C'est tellement facile de prendre le mauvais chemin. Facile et excitant. Une fois qu'on y a goûté, on veut toujours y revenir. C'est comme la première bouffée de haschich: on en veut plus.