Citations de Isabel Wolff (124)
Excellente surprise !! Reçu en cadeau pour l'achat de 2 livres ... Je n'étais pas convaincue !
J'ai aimé découvrir l'envers du décor de cette boutique vintage, l'enthousiasme de l'héroïne pour ces vêtements d'une autre époque et leurs histoires éventuelles ... Je me suis glissée avec plaisir dans ce petit roman qui se lit très facilement !
- Hell-oooooooooo !!! clama une voix agréablement rauque à la diction un peu recherchée. Il y a quelqu'un ? Il y a quelqu'un ?
Je me levais sans enthousiasme.
- Vous êtes médium, marmonnai-je. Vous devriez le savoir.
Evidemment, c'était merveilleux de guérir un animal malade. De voir un chat arrivé mal en point, avec sa famille en pleurs, et de pouvoir le remettre sur pied. Mais trop souvent, c'était tout le contraire. Les gens s'attendaient à ce que je fasse des miracles , je recevais des coups de fil hystériques en pleine nuit qui m'empêchaient de dormir. Certains clients – surtout les riches – ne cessaient de se plaindre des prix trop élevés. Mais le pire, c'est que je ne pouvais me résoudre à euthanasier un animal. Pas les animaux très vieux ou incurables – ma formation m'y avait préparée – mais les animaux jeunes et en parfaite santé qu'on m'amenait parfois. J'étais incapable de m'y faire.
Je jetai un coup d'oeil au seau, où une dizaine de grenouilles vert kaki se débattaient en vain. Je les observai quelques instants.
- Vous aimez bien les grenouilles ? me demanda Jamie.
- Pas spécialement. Je me demande simplement laquelle je devrais embrasser.
Il éclata de rire.
- Vous en êtes là ?
- C'est ce que je me dis parfois.
Au fond, Minty le fœtus est un parasite, déclara-t-elle en redémarrant. Il pompe le calcium de tes dents, le fer de ton sang et les vitamines de tes aliments. C'est comme une tumeur à croissance rapide qui prendrait le contrôle de ton corps.
- Je me vois dans tes yeux, dis-je.
- Ton visage dans mon oeil..., murmura t-il.
- Et le tien dans le mien.
Tu es comme quelqu'un qui s'endort dans la neige, annonça-t- elle. Si tu ne te réveilles pas, tu mourras gelée.
Elle vous a légué un taille crayon , (il acquiesça.) C'est tout ,
Le mariage est un engagement trop profond pour le contracter lorsqu’il y a le moindre doute.
Enfin, d'après moi, si nous étions censées accoucher dans l'eau, nous aurions sans doute des nageoires.
"Et tandis que j'étais dehors, à regarder vers l'intérieur, je me demandai si je passerais toute ma vie ainsi, à vivre les choses par procuration."
"Etre célibataire, ce n'est pas si mal après tout. Vraiment. En fait, il y a des tas d'avantages, et chaque fois qu'un rendez-vous se passe mal, j'essaie de ma remonter le moral en me les énumérant."
"C'est quoi leur problème aux hommes ? Pourquoi m'en font ils toujours autant baver ? Après tout ce n'est pas comme si je n'avais pas fait d'effort pour eux."
-"Eh bien moi, j'aime beaucoup avoir trente-sept ans, ajoutai-je. J'aime tout ce qu'impliquent mes trente-sept ans, sauf le fait que mes ovocytes sont en train de pourrir si j'en crois un médecin sadique que j'ai rencontré la semaine dernière. A part ça, je suis dans la fleur de l'âge."
Lot numéro 112, annonça le commissaire priseur. Une robe de soirée, de 1936 environ, par la grande Alix Grès, réputée pour sa maitrise des plis et des drapés.
- J'ai pensé qu'on pouvait semer et cultiver ensemble.
- Ensemble, répète soudain Milly.
Je souris à Jamie :
- Oui. Je crois que c'est possible.
Mon émotion prédominante était le désarroi. Je redoutais que le retour de Xan ne vienne remuer les anciennes émotions alors que je venais tout juste de retrouver le bonheur.
- Des regrets ?
- D'avoir fait un bébé toute seule. Ca ne va pas être facile, d'un point de vue affectif, ça va même être difficile, parfois... et solitaire... et angoissant.
- Bonjour ! lança Terry Wogan, d'une voix aussi onctueuse qu'une Guinness. Il est huit heures moins dix, et si vous venez de nous rejoindre, bienvenue à notre émission.
- Merci, murmurai-je en ouvrant la petite penderie en acajou de Nick.
Le cœur serré, je passai en revue ses vêtements. À gauche, ses costumes - deux en laine, trois en lin, et quelques pantalons sport. À droite, dix ou douze chemises. Masochiste, je les caressai, en imaginant un instant que la poitrine de Nick les tendait. Je m'attardai sur sa chemise à manches courtes en soie bleu foncé, à motif de poissons tropicaux, un peu délavée. C'était sa préférée. Celle qu'il portait lors de nos dernières vacances, quatre ans auparavant.
- Et maintenant, reprit Wogan d'un ton guilleret, voici une chanson que j'ai toujours adorée...
Les premières mesures me firent tressaillir.
-... Just when I needed you most.
«Au moment où j'avais le plus besoin de toi...» Je sortis la chemise de Nick pour y enfouir ma figure. Tout en respirant son arôme masculin mêlé d'un léger parfum d'embruns, je me rappelai la dernière fois qu'il l'avait portée, en Crète. Il se tenait sur le balcon de notre hôtel, le visage illuminé, souriant, et levait son verre de retsina d'un air insouciant.Tu me manques plus que jamais...
Je respirai profondément pour me calmer et me mis à l'ouvrage.