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Critiques de Isabelle Bourdial (46)
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Sale temps pour les grenouilles

Ce début accroche par son humour et continuera au fil des chapitres. Le métier des personnages dans une maison d’édition fait envie, une gestion managériale en mode projet avec toutes les dérives sont visibles dès le début mais l’écriture fluide amène à continuer avec intérêt pour connaître la suite des événements. Petits clins d’œil à la reine du crime, j’apprécie beaucoup la référence. Une lecture entraînante qui m’amène à tourner les pages sans me rendre compte des minutes qui défilent. Je veux découvrir la suite et la fin. Des moments drôles, les titres des chapitres correspondent bien au moment, ils sont courts il y en a beaucoup. Bravo l’auteure. J’apprécie cette écriture dynamique qui s’adresse aux lecteur-trice-s. Je ne classerai pas ce roman dans le genre thriller mais cela ne change en rien que j’ai beaucoup aimé cette lecture et je vous la conseille.
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Le raptor contre-attaque

« J’ai dévoré le Raptor en 3 jours »

Lors du salon du polar à Moult-Chicheboville (14) en septembre 2021, quel fut mon agréablement étonnement de voir la couverture du Raptor qui m’a directement fait pensé à Sale temps pour les grenouilles que j’avais beaucoup aimé. Après discussion avec l’écrivaine – fort sympathique et abordable – sur les grenouilles, j’achète le Raptor contre-attaque dédicacé.

Quel plaisir de reprendre des nouvelles d’Hadrien et de ses ami-e-s dans une saison 2 palpitante. Après la joie des retrouvailles, je suis totalement plongée dans l’histoire. Les membres de la confrérie de l’Orient-Express pourraient être mes collègues voire mes ami-e-s. J’apprécie beaucoup le ton dynamique, le fait qu’Hadrien s’adresse aux lecteur-trice-s, cela rend la lecture vivante. Tout le scénario est fluide et de plus en plus prenant, un suspense monte de chapitre en chapitre. Le tout dernier est surprenant, des révélations auxquelles je me suis fait avoir. J’aime cette complicité créée avec la lectrice et le lecteur. Après avoir lu le dernier mot de la dernière page, j’ai eu du mal à me détacher du livre pour en prendre un autre. C’est comme si j’attendais la saison 3, Isabelle… ;)

Je vous recommande la lecture de ce roman où se mêle humour, enquête, meurtre et suspense. Bonne lecture !
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L'énergie et la matière

Dans la collection "Encyclopédie des jeunes" chez Larousse, cet ouvrage nous présente l'Energie et la Matière.



Le livre s'adresse aux jeunes (et moins jeunes) qui veulent découvrir ces concepts de physique et de chimie d'une façon assez qualitative et descriptive. On n'est pas du tout dans un livre mathématique: pas d'équation.



Du coup, cela se laisse lire, surtout que la présentation est remarquable: claire, limpide, didactique. De nombreuses photographies embellissent les double spages, et de bons schémas illustrent les principes décrits.

Le texte est également de bonne qualité.



PS: je n'ai lu en détails qu'une moitié du livre, sur l'Energie. Je ne garantis donc pas la qualité du contenu à propos de la matière, mais je pars du postulat que c'est tout aussi bien fait ;-).
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Chasseurs d'esprit

Il est surprenant à plus d’un titre ce premier roman d’Isabelle Bourdial. Cette journaliste scientifique n’a pas son pareil pour nous donner l’impression d’avoir tout compris. Tant sur le plan des neurosciences que sur la faune amazonienne, elle nous balade gentiment (ou presque) au fil de ses 488 pages et nous fait envisager moultes pistes sur ce qui va se révéler être une belle arnaque internationale. C’est bien par cette précision de l’écriture que j’ai été séduite car l’intrigue policière est assez simple au départ : une disparition et la traque des auteurs de l’enlèvement à travers l’Espagne dans un tout premier temps, au Venezuela puis enfin en Amazonie. A ceci ajoutons les nouvelles techniques d’investigation, l’observation comportementaliste et les plongées dans les cerveaux, bien éloignées de mes apprentissages de la PNL dans les années 90 qui ressemblaient déjà à de la magie … On n’arrête pas le progrès mais espérons qu’il sera utilisé par des personnes bien intentionnées ! La manipulation est tentante dans ce domaine et les enquêteurs de la toute nouvelle brigade madrilène sont parfois tentés de franchir la ligne blanche ou du moins de s’accommoder de la législation.

Mention spéciale pour la découverte des peuples amérindiens confrontés aux orpailleurs en notant que ce thème a été traité par Colin Niel dans ses romans guyanais et notamment Sur le ciel effondré.



Un roman plein de découvertes et très documenté, des personnages surprenants et ambigus, des familles soudées, des amérindiens menacés et la moiteur qui suinte de ces pages … à lire !


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Sale temps pour les grenouilles

L'histoire :

Adrien Lapousterle, trentenaire sympathique, travaille aux éditions Galvani. Il aime son travail et s'entend plutôt bien avec ses collègues et ses subalternes.

Hélas, lorsque Grégoire Delahousse est nommé à la tête du pôle Arts et Savoirs, tout change. le « petit » chef est hargneux, détestable, il harcèle tous les membres du pôle, allant même jusqu'à leur confier des tâches sans aucun rapport avec leurs compétences.

Hadrien n'en peut plus, ses collègues et lui-même sont au bord du burn-out. A force de regarder des séries télévisées, notamment Dr House à qui il compare Delahousse, une idée germe dans son esprit : il doit se débarrasser de son chef !





Mon avis :



Un roman noir très sympathique à lire, avec des passages très amusants. Je me suis beaucoup attachée à Hadrien (il ne peut pas en être autrement) et j'ai adoré détester le méchant ! L'histoire démarre immédiatement, il n'y a aucun temps mort et l'écriture est fluide et très agréable à lire. Je ne connaissais pas l'auteure mais je vais la suivre attentivement. D'autant qu'un autre livre mettant en scène Hadrien Lapousterle va sortir au mois de mars.

En bref : je me suis régalée !



Challenge Mauvais Genre 2021
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Sale temps pour les grenouilles

Hadrien Lapousterle travaille aux éditions Galvani. Grégoire Delahousse, son boss, est le portrait craché du docteur House et rend la vie impossible à ses employés. Hadrien, sur le point de craquer, décide de l'éliminer.

Voilà le point de départ de cette histoire jubilatoire.

Je vous entends déjà : "Comment ça jubilatoire ?  On nous avez dit que c'était un livre sur le harcèlement au travail et le burn-out "

Oui, oui,  vous n'avez pas tord, mais c'est avant tout une comédie noire dont le thème principal est le harcèlement au travail, la relégation au placard, les mesquineries. Isabelle Bourdial y dénonce les méthodes managériales de pressurisation, mieux elle en explique leur fonctionnement. Mais ne vous y trompez pas, tout cela est fait de façon subtile. Elle distille ces informations de manière presque ludique. On s'en amuse, elle nous amuse avec ce sujet grave. Oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, elle nous associe à ce jeu de massacre et s'en est jubilatoire.

On a tous connu un Grégoire Delahousse. Un jeune cadre ambitieux qui cherche à faire sa place en écrasant les autres. Un type a l'allure sympa qui vous flatte pour mieux vous tirer un balle dans le dos. Un qui n'a que mépris pour ces collaborateurs et je ne vous parle même pas de ces collaboratrices. Grégoire Delahouse est de cette engeance. Le mec qui vous humilie devant tout le monde alors qu'il vient en privé de vous féliciter. Enfin vous féliciter, vous dire que ce que vous faites c'est bien, ou plutôt  que c'est pas mal mais on pourrait, vous pourriez faire mieux.

Avec lui le harcèlement n'a plus de limite. Il manipule, il monte les équipes contre leur chef de groupe, il divise pour mieux régner. La stupidité et les mesquineries sont légions pour arriver à ses fins car et en plus Delahousse a l'âme d'un cost killers.

Et ça Hadrien Lapousterle va finir par s'en rendre contre à ses dépends. Aussi va -t-il vouloir éliminer celui par qui tout le malheur, tous ses malheurs sont arrivés. Aussi quand ces collègues et amis sont eux aussi pris dans cet engrenage, celle des humiliations, des mensonges, des vexations. Que la paranoïa gagne la belle bande. Que Kumi, Marc, Raphaelle, Pierre et même Slim partent en vrille, il est pour lui plus que temps d'agir.

Alors attention, vous êtes prévenus avec Isabelle le burn-out et harcèlement au travail n'auront plus de secret pour vous car avec ses grenouilles, elle nous offre une comédie noir et caustique sur la noirceur impitoyable du monde de l'entreprise. Elle manie l'humour et le cynisme pour démonter elle aussi les mécanismes du management de la terreur.

Mais le coup de force de notre auteur c'est que pour dénoncer ces pratiques, et les combattre sans relâche, elle a pris le parti de traiter le sujet sous la forme d'une comédie noire, pour y injecter un peu de légèreté et prendre de la distance par rapport à une situation qui sent  le vécu.

Et quoi de mieux que l'écriture de cette comédie jouissive et hilarante pour évacuer les séquelles que provoquent ce genre de harcèlement moral voire physique même et encore plusieurs années après.

Quand je vous dit que l'écriture mais aussi la lecture à quelque chose de thérapeutique et de cathartique. Surtout quand c'est Isabelle Bourdial qui est à la manœuvre et qu'elle nous offre un roman réjouissant, drolatique et facétieux.

Merci madame ma légiste d'avoir si bien disséqué ce fléau qu'est le harcèlement au travail et de l'avoir mis KO à coup d’humour noir, je vous reconnais bien là !

Et moi maintenant j'attends la suite !
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Sale temps pour les grenouilles

C’est aussi noir que jubilatoire … la chronique qu’une chute en deux épisodes. Le premier : le chef a toujours raison ; le second : les faits ont toujours raison.

Dans une entreprise de l’édition les dirigeants font les comptes et décident de mandater un nouveau chef pour « dégraisser » en lui donnant carte blanche. S’en suivent de funestes manœuvres visant l’isolement de ceux qui détiennent la compétence, le départ des incompétents, la promotion des incapables … le principe de Peter en fait !

J’ai été particulièrement sensible à la première partie de cette aventure, ayant été touchée par ce type d’agissements lors de ma dernière étape professionnelle. Ce que l’on appelait à l’époque harcèlement moral, jusqu’à ce que l’expression sinistre de « burn out » entre dans notre vocabulaire, est une maladie ni rare, ni orpheline.

Pour essayer d’en sortir il faut savoir en parler, difficile car le premier temps est celui de la culpabilisation et des doutes : qu’ai-je fais de mal, que n’ai-je pas réussi à faire, pour mériter ça ?

J’ai souffert avec Hadrien, j’ai voulu le secouer plus d’une fois. J’ai été soulagée de constater sa résilience et celle de ses collègues. J’ai apprécié cette galerie de personnages atypiques, quoique… dans une situation de crise réaliste, malheureusement réaliste. Ca sent le vécu du côté de l’auteure qui a su mettre son talent au service de cette histoire.

J’ai ri avec la résilience loufoque de l’équipe d’Hadrien et ses collègues. Une fois que l’eau est chaude, les grenouilles peuvent quitter la casserole …Ceci donne espoir à ceux qui souffrent au travail !

Ne vous trompez pas lecteurs, ce roman est optimiste après un début très noir, il donne raison à l’amitié, à la confiance en l’autre et restera pour moi un très bon souvenir de lecture, un intermède salutaire entre deux polars plus glauques !



Merci à Isabelle et à son éditrice pour la confiance témoignée en me permettant de lire cette aventure.

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La cuisine au bluff

J'ai eu la chance de recevoir ce livre dans le cadre d'une masse critique, accompagné d'un tote bag et d'un gentil mot. Son concept est sympa : des recettes simples et rapides, avec des ingrédients faciles à trouver, mais qui sortent de l'ordinaire.

Le livre est ainsi découpé en 5 thèmes : des plats qui semblent sophistiqués sans l'être (foie gras, filet mignon...), qui ont un aspect original (tartes colorées, etc.), dont on soigne la mise en scène (par exemple, un mojito servi dans une coupe en glace, pas encore tenté mais l'idée est chouette !), à base d'ingrédients originaux (sorbet au basilic, flans au camembert...), ou alors ultra rapides.

C'est donc un bon livre pour des cuisiniers pas très expérimentés comme moi. J'ai ainsi été satisfaite des recettes que j'ai eu le temps de réaliser : le camembert recouvert de chapelure aux cranberries et cuit au four, les pizza balls, les tenders aux Curly ainsi que le "gâteau magique". Ce dernier avait bien les trois textures annoncées mais n'était pas très joli, je pense que j'aurais gagné à avoir un peu plus de précisions (aspect que doit avoir la préparation avant cuisson, taille du moule, etc.). J'ai d'ailleurs constaté que certaines recettes semblaient manquer de détails (je n'arrive par exemple pas parfaitement à comprendre comment doit être exécuté le "gâteau sandwich").

Principal bémol : les photos, qui ne donnent pas particulièrement envie d'essayer certaines recettes et qui parfois ne sont carrément pas appétissantes (les roulés de poulet au cœur tendre ou la mousse de sardines, par exemple).

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Le raptor contre-attaque

Hadrien aurait pu penser avoir tourné la page du burn-out après la disparition de son ancien boss. C’était sans compter sur l’Impératrice qui va le harceler … oui dans cette maison d’éditions qui adhère aux plus novateurs des préceptes en matière de management, c’est un harcèlement par personne détentrice de l’autorité auquel nous assistons mais contrairement à la pratique répandue, c’est une femme qui harcèle un homme et cela donne quelques situations dont nous pouvons rire parce qu’en totale opposition avec les clichés véhiculés sur ce sujet.

L’auteure nous invite à visiter les salons où les meilleurs vendeurs sont des communicants avant d’être talentueux. Nous l’accompagnons dans les coulisses de la maison d’éditions avec toute la chaine de production d’un livre et les méandres qui mènent au BAT (bon à tirer).

Comme toutes les entreprises, cette micro-société va être frappée du syndrome du stagiaire de 3ème, cet ado qui va devoir découvrir la vie au travail, qu’il soit ou non (plutôt non généralement) motivé par les tâches qui lui sont confiées et confronté à ses pulsions naissantes. Le tout donnant lieu à des situations cocasses et malheureusement réalistes qui sentent le vécu.

L’auteure aborde largement les séries TV. Avec un regard aiguisé, une connaissance indéniable du sujet, rien ne lui échappe pour notre plus grand plaisir. J’avoue que ça donne envie de visionner celles que l’on ne connait pas encore.

Autre sujet abordé qui semble aussi sensible dans le monde de l’édition : le plagiat.

L’auteure, journaliste scientifique, a mis toute son expérience professionnelle et son humour corrosif au service de ce deuxième tome des aventures de la Confrérie de l’Orient-Express. La légèreté sert de belle façon la profondeur des sujets de société qu’elle aborde. Roman réaliste, traité avec humour, sur des thématiques qui nous alertent et nous questionnent. Nous avons entre les mains de quoi faire une pause salutaire entre deux romans plus noirs ou plus sanglants.




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Sale temps pour les grenouilles

Il est souvent difficile d’être objectif lorsque l’on doit prononcer son avis, rédiger une chronique à propos d’un roman écrit par quelqu’un que l’on connaît, que l’on considère comme un ou une ami(e). Mais là, pour le coup, je me sens très à l’aise pour exprimer l’attachement que j’ai pour ce roman d’Isabelle Bourdial, autant pour les sujets (le harcèlement et l’épuisement professionnels, la manipulation, la déstabilisation).

J’ai eu la chance, le privilège de lire ce roman il y a plus d’un an maintenant et il avait été d’emblée un coup de coeur pour moi. Je l’ai redécouvert dernièrement dans sa version définitive et éditée et je l’ai à nouveau savouré !

Sale temps pour les grenouilles nous emmène à la découverte du milieu de l’édition, de ses différents métiers et divisions. Les éditions Galvani ont récemment nommé un nouveau directeur, Grégoire Delahousse pour leur pôle Arts et Savoirs où travaille Hadrien Lapousterle, Responsable du département Histoire et Civilisations. Parce que les résultats financiers du Pôle ne sont pas satisfaisants, une réorganisation avec des changements radicaux de cap éditorial est imposée à Hadrien et ses collègues : Pierre-Louis, Slim, Raphaëlle, Marc et Kumi. Tous vont être contraints à quitter leurs domaines de compétences, devoir se transformer en auteurs de documentaires tournés non plus vers des savoirs mais des savoirs-faire.

Leur environnement de travail va lui aussi connaître de sérieux bouleversements : réduction de la superficie des bureaux, mise en place d’open spaces concentrant en un lieu ouvert tous les employés d’un même pôle, etc.

Très rapidement, l’ambiance de travail va se détériorer, la pression augmenter, le surmenage et les premiers arrêts maladie survenir.

Pour ne pas gâcher l’intérêt de la lecture, je n’en dirai pas plus sur l’histoire concoctée par Isabelle Bourdial et les tourments que vont vivre nos 6 éditeurs.

Sachez toutefois que d’une plume alerte, affûtée, oscillant entre sérieux et humour, dans un équilibre littéraire parfait et jubilatoire, l’auteure nous parle de la maltraitance au travail, de la facilité avec laquelle un individu, une direction peut détruire, broyer un individu au travail. Il est en effet bien plus facile de provoquer l’échec que d’accompagner à la réussite professionnelle.

Grâce à l’humour, j’ai pu lire jusqu’au bout ce roman incroyable et courageux, car vous l’aurez compris, Isabelle Bourdial témoigne de ce qu’elle a connu, mais sans aigreur, sans haine car on ne gagne jamais en utilisant les armes de ses bourreaux.

Si comme moi, vous avez ou êtes une grenouille que l’on a placée dans une casserole, vous trouverez dans ce livre un panel de recettes pour vous en échapper ! Et si par bonheur, le burn-out et le harcèlement au travail vous sont inconnus, vous apprendrez à les identifier pour mieux vous en prémunir.

En conclusion, osez ce roman, offrez-le autour de vous car sous sa couverture colorée se trouve une comédie noire, caustique et une vraie pépite !

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Sale temps pour les grenouilles

Bonjour à toutes et à tous…



Bienvenu dans l’univers impitoyable des Agences !



Tout est calculé, les horaires, le nombre de “groupes de travail”, les mètres carrés dont ils disposeront, les “open space”, la pose café, la pose cigarette, les déjeuners réunions, enfin, notre quotidien quoi !

À force d’y être immergé on ne se rend plus compte de rien. On avance, on exécute et surtout on ne réfléchi plus !

Le pouvoir de la pression psychologique…



Grégoire Delahousse, redoutable manipulateur, clone du dr. House fait vivre un véritable enfer à ses équipes dans son univers de travail, les divisant, les stressant, les apeurant, les surmenant… les humiliant.

“Sale temps pour les grenouilles”, raconte la vie dans une agence d’Édition avec un humour satirique rafraîchissant. Qui n’a jamais voulu tuer un jour son patron ?

Hadrien a décidé de passer à l’acte. Mais lorsque l’on ne se nomme pas “Dexter” tout n’est pas aussi simple qu’il n’y parait… Puis c’est le burn out qui vous saute à la gorge, mais là, c’est une autre histoire.



Isabelle Bourdial a vécu cette situation, je l'ai vécu aussi, comme beaucoup d’entre nous, et cela transpire entre chaque ligne de son roman sous forme de règlement de compte un brin décalé.

Les effets du stress chronique sur la santé mentale résulteraient en bonne partie des transformations rapides opérées dans le monde du travail : globalisation des marchés, compétitivité, développement des technologies de l’information, précarité d’emploi.

Que faire docteur ???

L’histoire de passe dans une agence éditoriale, mais elle pourrait se dérouler aujourd’hui de la même façon dans n’importe quel lieu de travail.



J’ai trouvé l’écriture d’Isabelle drôle, incisive et jouissive et j’ai éclaté de rire à plusieurs reprises.

Un peu d’air frais, qui pourrait vous permettre de remettre certains problèmes à leurs justes places et de relativiser… Peut-être ! Au moins de passer un bon moment de lecture…



A lire absolument !!!



Un immense merci à Isabelle et aux éditions du Loir, pour la confiance qu’ils m’ont accordée en faisant appel à moi pour la réalisation de la couverture de ce roman atypique.



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Extrait :

« Dans la lumière blafarde de l’ascenseur, je pris peur en captant mon reflet dans la glace. Je portais un masque grotesque, comme si un démon avait arraché mon visage, l’avait longuement mâché avant de me le recracher à la face. Mes traits brouillés m’apparaissaient qu’en filigranes sous des plis d’amertume, des crispations de douleur, des torsions de colère. Et mes yeux… Mes yeux étaient deux chevaux pris dans un incendie, dépossédés de leur âme, rendus fous par la panique. Mes épaules s’affaissaient en une piètre tentative de parer d’autres coups à venir. Ma trachée avait été sculptée à la lame de rasoir. Qu’étais-je devenu ? Que restait-il d’Hadrien Lapousterle dans ce spectre à peine humain ? Esclave d’un destin violent sans espoir de rédemption, redeviendrais-je un jour cet homme insouciant qui adorait son métier, son chat, sa petite vie tranquille ? »




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Le raptor contre-attaque

Après "Sale temps pour les grenouilles" Isabelle Bourdial revient avec une nouvelle comédie noire hilarante.

Hadrien Lapousterle travaillait aux éditions Galvani. Grégoire Delahousse son patron était le portrait craché du docteur House. Lui qui a rendu la vie impossible à ses employés. Hadrien, sur le point de craquer a créé avec quelques collègue la confrérie de l'Orient-Express. Ensemble ils décident d’éliminer leur harceleur. Mais voilà …Alors que tout va pour le mieux dans sa vie, Hadrien Lapousterie est inquiet suite à de nombreux incidents qui ternissent la réputation de la maison d'édition. Selon lui, Grégoire Delahousse est l'auteur de ces menaces.

Alors prêt-e-s pour entrer dans la danse et accompagner Hadrien et la confrérie de l'Orient-Express dont cette nouvelle aventure où l’auteure dénonce une nouvelle fois avec brio le harcèlement au travail et parle sans détour du burn-out. Des sujets sensibles et difficiles qu’Isabelle Bourdial aborde avec sincérité et humour. Un humour noir et grinçant parfaitement adapté pour démonter les comportements orduriers de certains petits chefs. Et le style d’Isabelle est raffiné, enlevé et fluide. La lecture de cette affaire burlesque est addictive et jubilatoire. Un grand bravo madame l’auteure. Une nouvelle fois vous m’avez embarquée et j’ai adoré votre propos et vos facéties. Un pur coup de cœur


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Chasseurs d'esprit

A Madrid, le commissaire Marcos Fontanillas a créé une brigade expérimentant des méthodes fondées sur les progrès des neurosciences. A cette fin, il recrute Mila Ferrer, une criminologue spécialisée en neuropsychologie. Lorsque Tomas Estaban, chercheur d'or de retour du Venezuela, est enlevé durant le mariage de sa soeur, Fontanillas et ses coéquipiers mènent l'enquête.

Voici un excellent polar scientifique. Très documenté, très fouillé voire décalé.

Il joue parfaitement sur les codes du genre. L'auteure exploite un rythme soutenu quand l'action se déroule, elle emploie un rythme plus lent pour étayer ses propos scientifique. Et l'un ne peut aller sans l'autre.

On y apprend énormément de choses pas seulement en neuroscience . Et c'est passionnant. On découvre les coutumes des indiens Yanomami, la vie des orpailleurs...

Nous sommes embarqués dans une aventure fantastique.

C'est vraiment plaisant, enrichissant et dépaysant.Et en plus de tout ça ce polar nous amène à nous interroger sur notre condition d'humain, sur notre planète et sur la science et les problème éthique que celle-ci peut nous poser.

Une belle découverte
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Sale temps pour les grenouilles

Avec ce roman (qui sent le vécu!), on commence par découvrir agréablement l'envers du décor d'une maison d'édition et le quotidien des salariés (souvent passionnés) qui la font vivre. Et puis doucement, insidieusement, le Mal se met en place. Réduction des coûts, changement d'objectif, perte de sens, destabilisation permanente… Les grenouilles perdent pied et nous avec. Certaines pages sont glaçantes de vérité. Le roman, heureusement, est mené avec une énergie, une fluidité et une bonne humeur contagieuses. Il n'empêche, on (re)découvre ici les nouvelles moeurs de certaines entreprises. Une description d'utilité publique !

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Sale temps pour les grenouilles

Pour être passée par le burn out, j'ai retrouvé les émotions irrationnelles que l'on éprouve immanquablement. Mais l'humour et la causticité de l'auteur font que la situation dramatique traversée par le héros devient un parcours du combattant que l'on aurait voulu être capable de mener à bien. C'est vivant, c'est léger, mais c'est du vécu, sans aucun doute.
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Le raptor contre-attaque

Ce livre fait suite à Sale temps pour les grenouilles mais peut quasiment se lire indépendamment, l’auteure rappelant le principal. Ce qui donne très envie de découvrir le tome 1 !



Le contexte du tome 1 : Une maison d’édition, Galvani. Plus précisément le pôle Arts et savoirs. Six éditeurs y travaillent. Un directeur tyrannique, Delahousse, qui met un point d’honneur à les rabaisser et les humilier, conduisant l’un d’eux au burn-out… Mais les éditeurs sont bien décidés à ne pas se laisser faire et vont prendre les choses en main, bien décidés à ne pas se laisser faire. Une histoire pleine d’humour avec des références aux séries télé.



§§§§§ A partir d’ici spoil du tome 1 §§§§§§

On retrouve les six éditeurs. Hadrien qui s’occupe de l’Histoire et qui se remet de son burn-out. Il a fini d’écrire le livre que lui avait imposé Delahousse. Hadrien a une liaison avec Raphaëlle qui est en charge des Arts. Slim (Nouvelles technologies), Marc (Sports), Kumi (Jeunesse) et Pierre-Louis (Sciences) complètent l’équipe. Ils se sont surnommés la Confrérie de l’Orient Express (Agatha Christie, es-tu là ?)

Delahousse, contraint de démissionner, a disparu alors qu’il était à bord de son bateau, le Raptor. Il est remplacé par Eugénie Duplois-Gaillou, que le club des six a vite surnommée « l’impératrice Eugénie ».

Tout devrait donc aller pour le mieux, mais les ennuis ne sont jamais bien loin…

Hadrien se voit contraint de participer à des salons du livre en temps qu’auteur, ce qui ne l’enchante pas vraiment puisque cela a lieu en dehors de ses heures de travail et sans aucune compensation

C’est également le moment où vont arriver les stagiaires, ce qui signifie souvent retard dans le travail. D’autant plus que cette année, c’est l’impératrice qui les a choisis, en favorisant les « filles ou fils de… ».

Mais ça , ce n’est rien !!! Des incidents se multiplient, mettant en péril la maison d’édition. Trop d’incidents pour que ce soit uniquement des coïncidences ou que ce soit la faute des stagiaires…

En parallèle, chacun des six découvrent une figurine de raptor dans leur boîte aux lettres personnelles et pour couronner le tout, la directrice s’intéresse de près à Hadrien , de beaucoup trop près si vous voyez ce que je veux dire…

La confrérie, toujours aussi unie, va devoir reprendre du service …

*******

Lorsqu’on m’a proposé cette lecture, j’ai dit oui sans trop hésiter. Et franchement je m’en félicite parce que j’ai passé un très agréable moment. J’avais lu le tome 1 et sans rien avoir à reprocher, je n’avais adhéré plus que ça. Sans doute n’était-ce pas le bon moment. Comme je n’aime pas rester sur un « semi-échec », ce nouvel opus a été le bienvenu. Je ne regrette pas d’avoir accepté, j’ai vraiment beaucoup apprécié cette fois !

Contrairement au tome 1, je suis rentrée tout de suite dans l’histoire. Il faut dire qu’au début, on se retrouve à une séance de dédicaces en librairie (avec une ingénieuse idée d’Hadrien !!), puis à un salon du livre. ( ces manifestations me manquent beaucoup !!!)

Cette « vue de l’intérieur » est intéressante et traitée avec humour. J’ai même eu l’impression de sentir un peu de vécu…

Je me suis donc imaginée sans peine aux côtés d’Hadrien. Et même si je savais pertinemment que les passages « salon du livre » n’allaient pas durer, ce début m’a permis de me sentir à l’aise tout de suite avec l’histoire. (Il suffit de peu parfois !)

Et puis il y a ces mystères : Qui a bien pu envoyer ces figurines ? Delahousse serait-il toujours en vie ? Qui est responsable des incidents ? Comment a-t-il fait ? Ce côté plus « polar » que le premier m’a également plus attirée.

J’avais déjà apprécié le côté humoristique du style dans Sale temps pour les grenouilles. Je l’ai retrouvé avec plaisir. Une écriture qui ne se prend pas au sérieux malgré le sujet (le harcèlement au travail en toile de fond), ce n’est pas un exercice aussi facile qu’on pourrait le croire…

Pour moi, ce roman est une réussite et me prouve bien qu’il faut toujours faire un nouvel essai avec un auteur. J’ai passé un très bon moment et je ne résiste pas au plaisir de vous citer un juron qui a amené un sourire sur mes lèvres. « Cornecul de la mère molle ».

Je vous souhaite une bonne lecture.

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Chasseurs d'esprit

C’est une de mes plus belles découvertes du confinement. J’ai eu la bonne idée de ranger les placards de mes filles. Pour m’accompagner « en musique de fond », je me suis laissée tenter par un live auteur, de ceux qui se faisaient beaucoup sur les groupes de lecture pendant le confinement.



Voilà comment j’ai découvert Isabelle Bourdial. J’avais déjà son nom en tête, car son livre sur le burn-out était dans ma wish list depuis un moment (Sale temps pour les grenouilles). Mais là j’ai découvert l’auteure, son passé de journaliste scientifique et le sujet de son premier roman qui touchait aux neurosciences. Tout cela plus le fait que l’histoire se déroulait dans le monde hispanique m’a conquise.



Place au résumé : En Espagne, un chercheur d’or revenu du Venezuela disparaît lors d’un mariage. Une équipe expérimentale de la police est détachée pour interroger les témoins. Cette équipe teste des techniques avancées en neurosciences, permettant d’obtenir des informations pertinentes et améliorer les souvenirs. Cette enquête va orienter notre équipe de « Chasseurs d’esprits » vers le Venezuela, surtout dans la jungle amazonienne où cet orpailleur a vraisemblablement provoqué une hécatombe sanitaire chez les Indiens Yanomami (soit dit en passant, les plus « violents » de l’Amazonie, mais je me méfierai de n’importe qui avec des dards de curare, tout de même).



C’est simple : j’ai adoré ma lecture ! Voilà un livre qui touche la vulgarisation scientifique mêlée à de la fiction. J’aime apprendre en me divertissant et je n’ai pas été déçue de ce côté-là. D’ailleurs, les avancées scientifiques se mêlent aux questions d’éthique. Techniquement, l’homme a les moyens de fouiller dans le cerveau pour apprendre la vérité, quitte à identifier un coupable ou pas. Il n’y a plus de barrière linguistique ni culturelle, mais pour cela il faut « fouiller » contre son gré. A-t-on le droit de violer le cerveau humain ? de forcer la volonté d’autrui, même si c’est pour sauver des vies ? Ce sont de bonnes questions abordées.



Côté polar, il y a une très bonne enquête. L’équipe policière est attachante, surtout le personnage de Mila… qui n’est pas flic, mais une scientifique détachée dans ce corps d’enquête.



Le livre se compose de 3 parties, bien délimitées géographiquement : d’abord l’enquête en Espagne où l’on parcourt la région de Valence et on a droit à un match de… je ne sais plus quel sport ! (genre pelote basque, Jaï Alaï ?), puis le Venezuela, d’abord à Caracas et enfin la jungle amazonienne. Brrr, cette dernière partie a été la plus effrayante pour moi, car vraiment je n’aimerais pas me retrouver à la place de nos explorateurs avec la chaleur, les bestioles, des fourmis tueuses, la saleté, beurk ! Le tout est parsemé des petits chapitres où l’on accompagne Esteban, le séquestré, personnage que j’ai trouvé attachant, malgré tout ! (je suis bizarre, oui, car pour exploiter la richesse de l’Amazonie il faut être un peu salaud).



J’ai été agréablement surprise par le déroulement de l’intrigue. Comme j’essaie toujours de deviner la fin et d’identifier les clichés, dans cette histoire j’ai bien été surprise ! Je n’arrivais pas à comprendre ce qui pourrait expliquer l’enlèvement d’Esteban. Finalement, la résolution est encore plus saisissante et tout à fait réaliste. Bref, je ne peux pas dire plus sans spoiler cette excellente histoire ! Mais c’est tout à fait captivant et intelligent.



Voilà, une histoire intelligente et avec une très belle fin, très poétique.



Je ne peux que vous le recommander !
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Sale temps pour les grenouilles

Le pôle Arts et Savoirs d’une maison d’édition se voit pourvu d’un nouveau directeur, Grégoire Delahousse. Ses méthodes managériales malveillantes tout comme la dégradation des conditions de travail dont il est à l’origine vont très rapidement détériorer l’ambiance au sein du pôle. A tel point qu’Hadrien Lapousterle, responsable du département Histoire et Civilisations, décide de supprimer son N+1.



Ecrire un livre sur le harcèlement moral et le burn-out, c’est délicat. Difficile de trouver le parfait équilibre. Il faut faire preuve de réalisme sans devenir plombant pour autant. Isabelle se sort de l’exercice avec les honneurs. Le livre est à la fois sérieux et plein d’humour, frôlant parfois le cynisme (ou bien est-ce du réalisme ?). Pour vous donner une idée, le style employé m’a parfois un peu fait penser à Jonas Jonasson.



Si la dénonciation est faite dans le cadre d’une maison d’édition, elle est facilement transposable à n’importe quel secteur professionnel. Qui n’a jamais croisé un de ces êtres toxique et arriviste comme Grégoire Delahousse ? Vous savez, ceux qui, pour parvenir à leurs fins, n’hésitent pas à mentir, manipuler, souffler le chaud et le froid, diviser pour mieux régner… Qui n’a jamais constaté la dégradation de son environnement de travail et l’augmentation de la pressurisation des équipes sous couvert d’un environnement économique défavorable ? Qui n’a pas autour de lui, une personne qui est, a été ou a frôlé le burn-out ?



La descente aux enfers d’Hadrien est très habilement restituée. On se sent oppressé et impuissant pour lui, même si on a en même temps envie de lui mettre des coups de pied aux fesses pour qu’il se sorte de cette situation (ben oui, « on » n’a pas Grégoire Delahousse sur le dos à longueur de journée, donc « on » rue facilement dans les brancards 😁).



Ce livre est également un bel hommage à la cohésion d’équipe, avec une galerie de personnages très attachante.



Bref, un moment très sympa avec un livre qui pourrait être remboursé par la Sécu.
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Sale temps pour les grenouilles

Le monde de l'édition m'a toujours paru attractif et en lisant "sale temps pour les grenouilles", j'ai découvert que les préoccupations sont les mêmes que dans d'autres milieux : Les résultats financiers, la rentabilité, le rendement au détriment de l'humain. Cela passe bien sûr par les intimidations, le harcèlement, et la rentabilité qu'il faut à tout prix atteindre, jusqu'à ne plus en dormir et à ne plus penser qu'à cela. On place des "têtes pensantes" qui révolutionnent un service en  moins de temps qu'il en faut pour le dire. On réduit l'espace de travail, on change les domaines dans lesquels vous êtes le plus à l'aise. Fini les habitudes bien ancrées, place au changement, pour  déstabiliser, faire perdre pied mais surement pas pour vous aider ou vous valoriser.
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La cuisine au bluff

La cuisine au bluff de Isabelle Bourdial est un livre de cuisine pour apprendre à cuisiner des repas professionnels de manière simple et rapide.



Les recettes sont très bien expliquées et faciles à réaliser. De plus les ingrédients se trouvent facilement dans les marchés, supermarchés... Le livre nous dévoile des petites astuces et idées pour faciliter la cuisine.



Par contre certaines images ne donnent pas envie de cuisiner ces recettes ce qui est dommage car c'est la première impression qui nous donne envie de réaliser le plat. Alors oui les photos ne sont pas truquées, trafiquées ou arrangées mais malheureusement la présentation est la première chose que l'on voit dans un plat. Ceci est très important car ça nous donne envie ou non de goûter la réalisation. Les recettes sont très simples comme la pavlova express que n'importe qui peut réaliser sans problème.



Ce livre est très intéressant pour quelqu'un qui ne sais pas faire la cuisine mais il est moins intéressants pour des personnes plus expérimentées. La cuisine au bluff nous fait découvrir ou redécouvrir 57 recettes pour impressionner sans savoir cuisiner.
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